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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Until it ends, there is no end + Elle

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Marcus O'Brian
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MessageSujet: Until it ends, there is no end + Elle   Until it ends, there is no end + Elle Empty3/6/2021, 16:11

Combien de nuit, combien de jours, étaient passés depuis cette nuit ? Celle où tout avait basculé. Il s’en souviendrait longtemps, il en frissonnait encore, de sa présence, de son regard posé sur lui, de ses mots et du goût des larmes mélangées à celui du rhum sur sa langue. Il l’avait chassée de son antre, pour se protéger d’elle et de tout ce qu’elle signifiait. Mais Elle était toujours présente et le manque se faisait ressentir à mesure qu’il se refusait à la voir. Il lui avait demandé du temps, mais le temps filait vite et il s’en rendait compte, il avait passé neuf années malheureux sans elle et il s’accordait le luxe de souffrir encore un peu, juste histoire d’être sûr. Pourtant il n’avait pas le temps pour ça, pour la faire languir, l’amour n’attendait pas, il s’en rendait compte toutes les nuits quand il se couchait et que sa solitude l’assaillait. Depuis son retour à Bowen c’était toute la ville qui jasait, heureusement que la fête de la mangue battait son plein, au moins ça occupait les curieux. Mais ses amis s’étaient succédés pour prendre de ses nouvelles, Thomas, Romy, Leo et il était allé demander de lui-même à Eve si elle l’avait revue. Il ne s’était pas venté d’avoir cédé à la tentation de l’embrasser, il avait préféré le garder pour lui, comme un secret, non pas honteux, mais précieux, comme un moment magique, un instant volé à toutes ses années de tristesse. Marcus n’étant pas vraiment démonstratif, ni un grand romantique dans l’âme, selon ses proches, personne donc ne s’en était douté, ils ne pouvaient pas le sucer de leur pouce. Il avait pourtant failli être grillé par Leo, le lendemain même de ses retrouvailles avec son épouse, quand, en arrivant à deux minutes près plus tôt qu’elle, il avait remarqué le pull que Elle avait jeté sur le sol à côté du comptoir, l’alcool qui coulait dans les veines du barman lui avait fait oublier ce détail qui pourtant avait son importance. Il l’avait alors ramassé rapidement et planqué toute la journée. Et puis, le soir, il l’avait plié soigneusement et posé sur son bureau dans son appartement. Depuis, le petit pull le narguait tous les jours et n’attendait qu’une chose, retrouver sa propriétaire. Et ce jour était arrivé, il avait pris son courage à deux mains, laissé le bar aux soins de sa salarié et, vers dix-sept heures, il était allé traîner vers l’école où elle travaillait. Il ne connaissait pas ses horaires, ni si elle ne sortirait pas par une autre porte, mais il marchait dans le petit parc qui faisait face à l’entrée principale, distraitement, une cigarette au bec et le pull dans l’autre main. Il ressemblait à tous ces parents d’élèves à côté de lui qui attendaient leur rejeton, sauf que lui attendait la jolie infirmière. Et il ne voulait pas non plus avoir l’air suspect ou du genre pervers à lorgner sur les gamins à la sortie de l’école, ça ne le ferait pas. Il avait l’air serein, détendu, pour faire style, sauf qu’il ne l’était pas, il était nerveux, stressé comme un gamin à son premier rendez-vous. Il faisait lui-même la démarche de la revoir et il n’était toujours pas certain que ce soit une bonne idée. Absorbé dans ses réflexions, comme souvent, il ne remarqua pas quand une femme l’aborda. Ce ne fut que quand elle prononça son prénom pour la seconde fois qu’il tourna la tête. C’était une belle brune, dans la petite trentaine, elle fréquentait le Elm de temps en temps avec ses copines principalement, il l’avait vue quelques fois repartir avec un homme, comme ça pouvait se faire une soirée animée et joyeuse. Il ne lui avait jamais accordé trop d’importance, mis à part pour prendre sa commande. Elle s’appelait donc Emma, était ravie et surprise de le voir ici, elle avait un fils qu’elle attendait impatiemment. Elle était gentille et agréable, mais il n’en avait pas grand-chose à faire, pour être honnête ! Il jetait discrètement des petits regards de côté pour être sûr de ne pas manquer celle qu’il attendait mais la brunette monopolisait la conversation et il ne voulait pas avoir l’air impoli, surtout si elle était cliente chez lui. Elle se mit à lui parler d’un petit exposé de sciences de son fils et là, il était évident qu’il fut intéressé, alors il lui donna des conseils pour le rendre intéressant et simple, quand il parlait de ce qu’il aimait, il avait l’air absorbé. Tant et si bien qu’il ne vit pas la blonde arriver sur sa gauche…

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MessageSujet: Re: Until it ends, there is no end + Elle   Until it ends, there is no end + Elle Empty3/6/2021, 18:39

La terre avait tourné plus de 3285 fois depuis qu’elle avait quitté Marcus. 3285 fois la terre avait tourné depuis cette soirée ou sans un mot elle avait fuit le domicile conjugal. Tout ça pour protéger ceux qu’elle aimait. Et malgré le doute que Marcus avait insinué dans son esprit, elle y croyait encore. C’était pour le bien de tous. Pourtant, depuis ce fameux soir au Elm, elle regrettait plus que jamais d’être partie. Combien de temps s’était écoulé depuis ses retrouvailles avec Marcus ? Elle aurait été incapable de le savoir, les jours qui défilaient se ressemblaient tous plus les un que les autres. Le temps était comme suspendu et Elle souffrait de cette absence. Elle souffrait d’autant plus d’avoir goûté à ce petit instant de bonheur pour qu’il lui soit retiré aussitôt par celui qu’elle aimait. Tous les jours, dès qu’elle cessait de réfléchir, son esprit s’égarait. Se remémorant la sensation des mains et des lèvres de Marcus sur son corps. La blonde n’avait pas osé y retourner, son corps, son cœur, sa tête lui criaient d’y retourner dans une cacophonie douloureuse. Ses pieds l’avaient mené plus d’une fois dans le quartier où se trouvait le Elm, bien malgré elle. Mais pas une fois elle n’avait osé passer la porte. Elle aurait pu prendre son pull comme excuse, mais elle avait promis. Elle devait lui laisser du temps, il la contacterait quand il serait prêt. Mais plus le temps passait et plus elle se demandait s’il serait prêt un jour. A force de regarder les jours défiler, Elle s’était faite une raison à l’idée que peut-être, il avait réfléchi et qu’il ne la recontacterait pas. Que ferait-elle dans ce cas ? L’infirmière était en train d’y penser dans son bureau tout en rangeant les dossiers de son prédécesseur par année, lorsqu’elle leva les yeux pour regarder par la fenêtre. Même à des kilomètres elle aurait reconnu cette silhouette, même au milieu d’une foule de millier de personnes, même dans le noir le plus complet, elle l’aurait reconnu. Marcus était là et la blonde n’était pas sûre de comprendre. Elle voulait croire qu’il était venue la voir, mais pouvait-elle vraiment encore compter sur ses espoirs ? Elle refusait d’être déçue. Pourtant, ce fut plus fort qu’elle, l’infirmière fourra ses affaires dans son sac, retira sa blouse et se précipita à l’extérieur. Elle fit de son mieux pour ne pas courir au milieu des enfants qui se pressaient vers la sortie. Le contrôle n’avait jamais été sa spécialité, étant plutôt du genre impulsive. Pourtant en cet instant elle faisait preuve de beaucoup de self control pour ne pas se jeter sur son époux. C’est seulement à quelques mètres de lui qu’elle remarqua cette femme. Une belle brune aux formes généreuses, tout l’opposé d’Elle et plus jeune pour couronner le tout. La blonde avait toujours été jalouse, sûrement une peur de l’abandon qui remontait à l’enfance, toujours est-il qu’elle n’avait jamais pu supporter le succès de Marcus auprès des femmes. Elle n’avait jamais douté de lui pour autant, mais c’était plus fort qu’elle. Cela l’horripilait, cette façon qu’elles avaient de toujours minauder devant lui. La jeune femme voyait bien comment elle le regardait, n’importe qui aurait pu le voir d’ailleurs. Mais le pire là dedans était sûrement de constater que son mari, en grande conversation avec la brune en question, n’avait même pas réagi à son approche. Fulminante de rage, la jeune femme attrapa le pull qu’O’Brian tenait dans les bras et tira dessus d’un coup sec pour le récupérer. La colère se lisait sur ses traits “Merci d’avoir ramené mon pull, ce n’était vraiment pas la peine.” et elle avait largement accentué son “vraiment” avant que son regard ne tombe sur la jeune femme. Tel un dragon, la blonde posa son regard courroucé sur la brunette “Je suis Elle O’Brian, la femme de Marcus.” Ce qui dans la bouche de Elle voulait clairement dire “Bouge de là.” Puis elle ajouta son sourire le plus hypocrite et lui glissa un “Enchanté.” Mais la jeune femme tourna les talons sans demander son reste. Elle se tourna fulminante vers son époux et lui glissa entre ses dents serrées pour ne pas ameuter tout le quartier “Je te préviens O’Brian, je ne veux rien entendre.” Hors de question qu’il vienne lui dire qu’elle se faisait des idées ou qu’elle avait été impolie. La jeune femme avait toujours été ainsi, fonceuse, déterminée, parfois insolente. Ce ton autoritaire qu’elle employait avec lui, c’était le même que 10 ans auparavant. Quand elle passait de Marcus à O’Brian, c’est qu’il avait du souci à se faire, cela lui était venu naturellement. Comme tout ce qu’elle faisait en sa présence. Elle était de retour à la maison.
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MessageSujet: Re: Until it ends, there is no end + Elle   Until it ends, there is no end + Elle Empty8/6/2021, 15:57

Ils n’auraient sûrement pas dû céder à la tentation facile de ce baiser. Des lèvres qui se cherchaient et qui avaient ranimé un brasier. Et rouvert les plaies, le manque, l’absence insoutenable. Marcus avait chassé Elle de son bar ce soir-là mais il n’avait pas pu fermer l’œil de la nuit, il s’en mordait les doigts de ne pas l’avoir gardé auprès de lui, presque autant que de l’avoir embrassé. De quoi avait-il l’air, lui le trompé, le bafoué, lui qui avait des années de rancune et de tristesse derrière lui, il avait cédé si facilement, d’un battement de cils elle l’avait rendu fou. Il s’en voulait d’être si faible. Et pourtant ce jour-là, alors qu’il s’était décidé à lui rendre son pull, il n’avait qu’une idée en tête, la vie était trop courte, il ne voulait plus rien gâcher. Au diable sa fierté, au diable la colère et la vengeance, elles ne mèneraient à rien de toute façon, mis à part à le rendre plus malheureux encore. Il était amoureux d’elle, d’Elle, de toute ce qu’elle représentait, il était tombé amoureux au premier regard et avait chu une nouvelle fois, treize ans plus tard. Le chemin n’était pas terminé, la fin heureuse encore loin, mais il devait faire un pas vers elle, pour écrire la suite, pour voir si malgré le temps, les années, les erreurs de parcours, ils valaient encore quelque chose tous les deux. Face à cette école il avait peur, il ne savait pas comment il serait accueilli, peut-être d’ailleurs ne serait-il pas accueilli du tout et là, il repartirait la queue entre les jambes ! Il ne la remarqua pas arriver, tout sourire, presque accourir vers lui comme une gamine empressée, il ne vit pas non plus son visage se décomposer quand elle remarqua Emma avec qui il discutait. Il ne vit rien, parce que c’était un homme poli et que quand on lui adressait la parole il tentait de s’intéresser à la personne, il avait appris ça avec le Elm. Il faisait de son mieux pour ne pas donner l’impression qu’elle ne l’intéressait pas, la jeune brunette, bien qu’elle avait fini par obtenir son attention en parlant de sciences, c’était bête, à deux minutes près, il n’y aurait eu aucune esclandre. Mais Elle arriva à leur hauteur et, ces retrouvailles qui devaient être belles, un peu gênées et douces en même temps, entre les deux époux, furent finalement un véritable fiasco. La blonde, toujours aussi volcanique et jalouse même des années plus tard, marqua vite son territoire et Marcus fut le témoin silencieux de son échange avec la jeune maman. Je vous connais, vous avez soigné mon fils quand il s’est tortu le pied le mois dernier. Mais visiblement Elle n’en avait rien à faire, elle en oubliait qu’elle se trouvait face à l’école et que les parents pouvaient potentiellement la connaître, elle n’était clairement pas habituée à travailler dans ce milieu-là. Ladite Emma ne chercha pas à insister, elle salua Marcus de la main hocha la tête froidement vers Elle et s’éloigna chercher son rejeton. Bonjour, ça j’y ai le droit ou tu vas me mettre en retenue ? Il comprenait totalement la nuance entre Marcus et O’Brian, il voyait bien sur son visage qu’elle ne rigolait pas, mais lui, il n’avait plus vingt ans et ses humeurs assassines il n’en avait cure. Si elle voulait jouer la jalouse elle pouvait, mais elle aurait affaire à un homme qui ne se cacherait pas pour se moquer, parce qu’elle en faisait des tonnes alors qu’elle n’avait pas à s’inquiéter. Ils s’éloignèrent du troupeau de parents et Marcus lui tendit son pull. C’est quoi cette scène que tu viens de me faire là ? La femme de Marcus… C’était une cliente du bar, Elle ! Pour qui tu me fais passer là ? Il pouvait apprécier qu’elle se batte pour lui, qu’elle marque son territoire, sauf qu’il lui était déjà tout acquis, pas besoin qu’elle se mette dans un tel état. Et puis si elle revenait après neuf ans d’absence, lui il avait sa vie ici, sa réputation, il comptait bien mettre les choses au clair. Si j'avais su, j'aurais attendu que tu viennes le chercher, ton maudit pull. Elle venait de le mettre de mauvais poils.

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MessageSujet: Re: Until it ends, there is no end + Elle   Until it ends, there is no end + Elle Empty12/6/2021, 13:30

Revoir Marcus à la sortie de son travail l’avait ramené des années en arrière, quand il lui faisait la surprise de l’attendre à la sortie de ses cours ou de son job d’étudiant. Elle avait toujours aimé la spontanéité de Marcus, cette capacité qu’il avait de rendre des petites choses anodines fabuleuses. C’était pour ça qu’elle avait accourue comme une enfant vers lui. Parce que d’un coup, elle retrouvait un peu de ce qui avait fait leur relation 13 ans auparavant. Dans la tête de la jeune femme, la présence de son époux à la sortie de son travail ne pouvait signifier qu’une chose, il était temps d’essayer à nouveau. Elle était prête, si prête à faire ce qu’il fallait. D’un coup son cœur s’envolait et elle se sentait légère, l’infirmière savait bien que la route vers le bonheur était encore longue, mais au moins il avait ouvert la porte. Elle pensait à nouveau qu'il leur était possible de retrouver le bonheur ensemble. Mais la vue de cette femme parlant avec entrain à son mari réceptif la fit chavirer de l’autre côté. Marcus le lui avait dit pourtant, qu’il n’y avait personne, que c’était elle, mais la colère tambourinait à ses oreilles rendant tout discours sensé stérile. Marquer son territoire avait été comme une urgence, un besoin. C’était très immature, elle en avait conscience mais elle était comme ça, volcanique et sauvage. Dans quelques instants elle le regretterait c’était certain. Son ton autoritaire n’impressionna pas le moins du monde Marcus, qui prit le parti du sarcasme. Elle ignora totalement sa blague, elle savait qu’elle était allée trop loin, elle n’avait plus 20 ans, elle ne pouvait pas agir comme une gamine écervelée. La jeune femme emboîta son pas et attrapa le pull qu’il lui tendait “Pour mon mari.” La voilà maintenant qui était boudeuse, elle était incorrigible elle le savait et elle s’en voulait d’avoir gâché des retrouvailles qui auraient dû être parfaites. Allait-il toujours en être ainsi ? La blonde refusait de gâcher si vite leur histoire pour des questions d’ego mal placé. Elle s’arrêta net et attrapa la main de Marcus pour qu’il lui fasse face, elle glissa ses doigts le long des siens et se fit plus raisonnable “Je suis désolée, sincèrement désolée. Je ne le ferai plus. Tu as raison, j’ai été ridicule.” Elle pinça les lèvres, avait-elle toujours été si raisonnable ? Absolument pas, mais elle avait 35 ans, il fallait qu’elle soit moins impulsive, seulement la simple présence de Marcus la rendait explosive. La jeune femme serra ses doigts autour de ceux de son époux et pencha la tête sur le côté dans cette moue bien particulière qu’elle arborait lorsqu’elle était sincèrement navrée “J’ai été si frustrée que tu ne me vois pas arriver, je me faisais une joie de te voir et…” Elle poussa un soupir et posa son front contre le torse de Marcus “J’ai dirigé ma colère vers elle.” Elle irait s'excuser, c'était la moindre des choses. Elle lâcha sa main trop tôt à son goût et s’écarta, serrant son pull contre sa poitrine pour se retenir de toucher à nouveau Marcus, elle avait l’impression que c’était mal. Chaque fois que leurs peaux se touchaient ou que leurs regards se croisaient, elle avait l’impression de tricher, d’utiliser contre lui tout ce qu’il aimait chez elle. Bien sûr qu’elle avait changé, qu’elle était plus femme, mais elle avait toujours ce caractère parfois trop impulsif. L’infirmière désirait sincèrement se montrer à la hauteur de cette situation, mais elle perdait ses moyens, par peur de le voir disparaître. Elle se mettait une pression énorme pour ne pas le perdre alors qu’il lui avait clairement dit qu’il n’y avait qu’elle. Seulement parfois, ses angoisses de petites filles prenaient le dessus sur son côté raisonnable et elle en devenait incontrôlable. Il fallait qu’elle mette de l’eau dans son vin, c’était nécessaire pour qu’ils puissent avancer sereinement. “Ne perds pas ta bonne humeur s’il te plaît.” Et elle lui afficha un sourire timide, dans l’espoir de ramener la situation au calme. Dire qu’elle se sentait stupide et immature était un mot bien faible.
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MessageSujet: Re: Until it ends, there is no end + Elle   Until it ends, there is no end + Elle Empty23/6/2021, 22:49

Marcus avait toujours été plein de surprise, c'était un vrai romantique, quand il était amoureux. Il ne l'avait pas été souvent, mais dans sa jeunesse il savait faire preuve d'attention, de tendresse. Avec Elle il adorait la couvrir d'attentions, lui offrir des fleurs de temps en temps, l'emmener au restaurant. Et venir la surprendre à la sortie des cours ou de son travail pour l'emmener se promener. C'était le genre de choses qu'il avait oublié, avec le temps. Il n'avait plus fréquenté de femme comme il l'avait fréquenté elle, depuis son départ. Il n'avait pas eu le cœur à s'investir dans de nouvelles relations. Alors les seules attentions qu'il avait, à présent, c'était pour son chat, à qui il offrait un jouet, ou ouvrait une bonne boîte de thon de temps en temps. Et pourtant il avait suffit que la blonde revienne à Bowen pour qu'il retrouve cette envie de la surprendre, comme un réflexe oublié. En patientent il était autant angoissé que pressé, de la voir arriver vers lui. Mais évidemment rien ne se passa comme il aurait pu l'imaginer et, telle la jeune femme encore gamine qu'il avait connu, elle lui fit une crise de jalousie en bonne et due forme. Ça aurait pu amuser Marcus, lui plaire, de constater qu'elle se battait pour lui comme avant. Cependant, lui n'était plus le gamin qu'elle avait connu et ce genre de comportement le mettait plus mal à l'aise qu'en joie, alors qu'il se trouvait face à une cliente et maman d'élève. Tu t'en foutais pas mal, que je sois ton mari, ces dernières années. Ici c'est chez moi, pour le reste de Bowen je ne suis pas marié. Il ne voulait en rien la menacer, ni lui mettre la pression, mais il avait vécu en homme célibataire durant près de dix ans, il avait fait le deuil, même difficilement, de son mariage et de sa vie de couple. Et même s'il n'avait jamais vraiment profité de son célibat, il devait se réhabituer à la présence de son épouse. Elle se radoucit, s'excusant même, était-elle devenue raisonnable ? Ça surprenait O'Brian, lui qui la connaissait si fière. Mais lui non plus n'avait pas envie qu'ils se disputent, il n'était pas venu pour ça. Leurs doigts entremêlés, il soufflait un peu, la colère retombait doucement, alors qu'elle le fixa avec cette pour si caractéristique qu'il adorait par le passé. La blonde posa sa tête contre son torse et il caressa sa chevelure de ses doigts en profitant de ce contact. Malgré tout ce qu'il s'était passé, la tendresse était toujours si présente entre les deux époux. Les souvenirs de leur dernier baiser, dans son bar, si brûlant, lui revenaient en mémoire, il en voulait plus, il en voulait d'autres. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'aborde. C'est toi que j'attendais tu sais. Désolé pour la surprise ratée. Il avait espéré qu'elle soit différente, il avait attendu autre chose, mais la vie faisait décidément ce qu'elle voulait. Elle s'excusait et elle était à tomber, si elle se servait de ses charmes pour le faire chavirer, elle y arrivait totalement, mais il ne pouvait pas le lui reprocher, après toutes ces années de silence, même si l'amour était toujours présent, ils devaient se séduire à nouveau. Marcus attrapa cette main qui avait lâché la sienne, il l'attira doucement plus près de lui et lui piqua un baiser rapide sur les lèvres. Neuf années sans l'embrasser c'était bien trop long pour qu'il tergiverse sur le pour ou le contre, il en avait envie, il le faisait, sans se poser trop de questions, lui qui était si habitué à réfléchir, à analyser, il taisait son esprit logique pour ne se concentrer que sur les  sensation. Leur relation était atypique, leur histoire biscornue, mais c'était la leur, ça ne regardait qu'eux. Je ne perds jamais totalement ma bonne humeur. Tu veux prendre un café ? Il y avait ce petit bar au coin de la rue, où ils pourraient s'installer pour discuter un peu. Parce que c'était bien beau, les preuves d'affection, les baisers volés, mais ça ne faisait pas tout.

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MessageSujet: Re: Until it ends, there is no end + Elle   Until it ends, there is no end + Elle Empty15/7/2021, 13:45

Au sujet de Marcus, Elle n’avait jamais su se contrôler. Il fallait le dire, une peur de l’abandon lui nouait toujours l’estomac, vieux relent d’une enfance malheureuse. La jeune femme n’avait jamais douté de son mari par le passé et pourtant par moment une peur incontrôlable lui vrillait l’estomac, lui coupait le souffle et lui faisait craindre le pire. Même si les crises d’angoisses s’étaient atténuées quand ils avaient avancé leurs relations, la jeune femme n’avait jamais complètement pu enfouir ses peurs. Marcus avait toujours été irréprochable avec elle, Elle n’avait jamais eu à douter de lui, à dire vrai c’était plutôt elle le mouton noir de leur relation. L’insécure, la jalouse, la possessive, la colérique, l’impulsive. Mais il l’avait prise comme elle était, il l’avait apaisée et l’avait aimée avec ses défauts et ses qualités. Et dès son retour à Bowen, au Elm Street, dans sa vie, elle s’était à nouveau sentie acceptée comme elle était. Malgré tout le mal qu’elle avait pu lui faire, cet amour indéfectible qu’il avait pour elle était présent. La jeune femme aurait pu flotter sur un petit nuage après ça, mais elle se sentait tomber dans un gouffre sans fond. Parce qu’elle allait devoir tout réparer, affronter ses erreurs et se battre bec et ongles pour lui. Marcus avait toujours assuré et elle s’était laissée porter, désormais elle avait son rôle à jouer, elle allait devoir se montrer adulte. Elle était la première à penser qu’une année de différence ce n’était rien dans un couple, pourtant entre les deux époux l’années de différence s’était toujours ressentie. Marcus, tout comme elle, avait dû grandir plus vite que les autres. Mais les épreuves de la vie l’avait rendue plus mature et elle encore enfant. La blonde n’avait jamais su comment grandir, comment affronter la vie, comment la gérer et comment vivre avec les autres. Elle aurait aimé dire que c’était pour cela qu’elle avait fait les mauvais choix, mais la réalité des choses étaient surement qu’en fait, elle était incapable de se reposer sur qui que ce soit. Elle ne savait compter que sur elle-même et ce malgré la présence de Marcus. Ce n’était pas contre lui, elle avait toujours su qu’elle serait un problème. Elle était prête à en payer le prix et pourtant elle agissait mal. Comme cette crise de jalousie, parfait exemple de son immaturité et de son insécurité. Il avait raison, parfaitement raison et elle devait se montrer raisonnable, elle devait grandir. Et même si les propos de Marcus la blessait la jeune femme mit son égo de côté, car elle entendait raison. Elle n’avait plus vingt ans et Marcus était son mari, elle devait faire ce qu’il fallait, pour eux, pour lui. Quand elle posa son front contre son torse et que la main de son époux glissa sur ses cheveux, une sensation de bien-être l’envahit, Elle en aurait pleuré de soulagement. La jeune femme eut un rire agacé et marmonna “Elle te faisait de l’œil, même un aveugle l’aurait vu. ça m’a énervé mais tu marques un point, si j’avais été là pendant ces neufs années, ce genre de choses n’arriveraient pas.” En effet, la blonde le reconnaissait, ici c’était comme si Marcus n’avait pas d’épouse, si elle avait été présente, personne ne se poserait la question sur le célibat ou non du jeune homme. Elle était la responsable de cette confusion. Imaginer Marcus avec une autre femme était une torture pour elle et pourtant, elle imaginait que cela avait du se produire. Combien de femmes le lit qu’ils avaient partagé à l’époque avait-il accueilli ? Cette pensée la rendait malade, mais elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Quand elle remit de la distance entre eux, Elle se sentit vide. Mais la main de Marcus la trouva et l’attira à lui pour un baiser rapide. Ce geste innocent la fit frissonner du bout des orteils à la pointe des cheveux et elle fixa sur lui un regard bleu-vert éberlué. Si elle s’était attendue à ça. Elle ferma un instant les yeux pour contenir son émotion et serra bien fort ses doigts autour de ceux de Marcus, qu’il ne la lâche pas, plus jamais. Son cœur tambourinait à tel point qu’elle l’entendait battre dans ses oreilles. Elle prit une grande inspiration et hocha la tête “Un café serait parfait.” De sa main libre et en prenant bien soin de ne pas lâcher la main de son époux, la jeune femme fourra son pull dans son sac et lui emboîta le pas vers le café en question. Les talons hauts de la jeune femme claquaient sur le sol avec empressement et elle lui jetait des regards en coin, comme pour vérifier son humeur. “Comment vas-tu ?” ses joues rosissaient de plaisir et même si elle savait que la route du bonheur était encore longue, elle voyait enfin la lumière au bout du tunnel. Elle s’offrait juste un moment de plaisir, de calme avant une prochaine éventuelle tempête.
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MessageSujet: Re: Until it ends, there is no end + Elle   Until it ends, there is no end + Elle Empty23/8/2021, 17:05

Le caractère volcanique de Elle, Marcus s’en souvenait parfaitement. Il aurait pu penser qu’elle s’était assagie avec l’âge, qu’elle avait appris à prendre du recul. Mais pour être honnête, si parfois ça l’agaçait, parce qu’il estimait qu’il n’y avait pas toujours raison de réagir au quart de tour, ce trait de personnalité faisait tout le charme de la blonde, c’était probablement ce qui l’avait séduit au tout début. Elle était impulsive, l’infirmière, elle agissait souvent avant de réfléchir. C’était ce qui avait poussé leurs lèvres à se rencontrer la première fois et leurs corps à s’aimer dès leur première rencontre alors qu’ils ne se connaissaient pas. Lui, Marcus, était bien plus réfléchi, plus posé et plus craintif par conséquent. Il n’aurait peut-être pas osé l’attirer jusque chez lui si elle ne lui avait pas laissé comprendre qu’ils n’avaient qu’une vie, peut-être qu’une seule chance, et qu’il ne fallait pas la laisser passer. Parfois il se disait que ce fut une erreur, lorsque la colère prenait le dessus, souvent il en a voulu à cette fille si particulière d’avoir croisé son regard et d’avoir bouleversé sa vie si calme. Et pourtant depuis quelques semaines qu’elle était revenue à Bowen, alors qu’il ne pensait qu’à elle, il comprenait que ce serait toujours elle, qu’il la déteste ou non d’avoir pris la fuite, que ses raisons soient valables ou non, qu’elle lui ait brisé le cœur une première fois, il pourrait tout recommencer, il allait tout recommencer, juste pour l’avoir une nouvelle fois dans ses bras, juste pour se sentir vivant à nouveau. Rien ne serait simple, rien n’était acquit. Mais il allait leur donner une nouvelle chance, il n’avait pas vraiment le choix, de toute façon il l’avait dans la peau. La preuve étant ces gestes tendres, si naturels entre les deux époux, qui se frayaient toujours un chemin malgré les tempêtes. Je suis un homme séduisant, que veux-tu. Qu’il répondit du tac au tac avec cet air détaché qui le caractérisait tellement, alors que Elle sortait les griffes. Il s’en foutait pas mal de séduire en vérité, il ne se trouvait même pas vraiment beau, bien qu’il ait toujours eu son petit succès auprès des femmes. Lui, il se trouvait beau dans les yeux de sa femme et c’était le plus important. Même en te détestant, même en ayant renoncé à t’attendre, je te suis toujours resté fidèle. Il l’avait murmuré, comme pour lui-même, comme s’il ne l’assumait pas. Il n’avait pas fait vœu de chasteté durant ces neuf années, quelques femmes avaient partagé ses nuits, mais jamais il n'avait eu l’envie, ou même l’idée, de se remettre en couple avec une autre que Elle. Il n’osait pas poser la question quant à son comportement à elle, avait-elle essayé de refaire sa vie ? Avait-elle rencontré d’autres hommes ? Combien ? Avaient-ils compté ? Il y pensait, c’était évident, lui qui avait cru si longtemps qu’elle l’avait quitté pour un autre, mais ce n’était ni le lieu ni le moment pour poser ce genre de questions. Son geste tendre sembla surprendre la blonde, il était évident que ça ne lui ressemblait pas tellement, à Marcus, l’homme si réservé, si discret. Ce serait plutôt de son ressort à elle, les démonstrations d’affection. Mais le temps pressait, celui de se retrouver et puis peut-être, au fond, avait-elle déteint un peu sur lui. Il sourit dans sa barbe en remarquant l’effet que ça lui faisait, à sa belle, avant de proposer un café, tout naturellement. Ils se mirent en marche vers le petit troquer à l’autre bout du parc, Marcus sentait les regards de Elle sur lui, ils le mirent mal à l’aise. Ça irait mieux si tu ne m’épiais pas comme ça. Qu’est ce que tu veux vraiment savoir ? Il se doutait que cette question n’était pas si anodine, mais il avait horreur qu’on tourne autour du pot, il ne voulait pas de ça, surtout pas entre eux deux.

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MessageSujet: Re: Until it ends, there is no end + Elle   Until it ends, there is no end + Elle Empty10/10/2021, 19:30

Marcus et Elle, ça n’avait jamais été un long fleuve tranquille. Sur le papier, ils n’étaient pas fait pour être ensemble et pourtant ils avaient su trouver leur équilibre, un équilibre parfait. Telle une petite barque tranquille Marcus avait su lui tenir la main et calmer son feu intérieur. Avec lui, elle avait cru qu’elle avait le droit au bonheur et à une vie de famille digne de ce nom. Mais à la première vraie difficulté, elle avait pris peur, mit le feu au bateau et laissé Marcus couler avec ce navire de sécurité qu’il lui avait construit. Marcus était un homme exceptionnel, il ne lui avait pas fallu plus d’un baiser pour s’en apercevoir et bien des fois dans leur relation elle avait été étreinte par cette peur de ne pas être assez bien pour lui. Chaque fois qu’elle le regardait, elle en était certaine, mais il l’avait choisie et elle en était, aujourd’hui encore, abasourdie. Le pourquoi la jeune infirmière s’était toujours montrée particulièrement virulente avec la gente féminine qui gravitait autour de son mari, que se passerait-il s’il se rendait compte qu’il valait mieux qu’une blonde entêtée ? Aujourd’hui pourtant, quelque chose avait changé dans sa façon de voir les choses, elle se sentait une femme nouvelle malgré ses insécurités. Et au lieu de craindre qu’il se trouve une femme meilleure qu’elle, Elle voulait être cette femme. Le pourquoi elle remballait fierté et égo pour se montrer digne de l’homme qui semblait l’accepter à nouveau dans sa vie. Elle n’était pas stupide au point de penser qu’en neuf années il n’avait connu personne, elle se doutait bien que le lit de Marcus avait du voir passer son lot de jeunes femmes mais, Elle n’était pas encore prête à en parler et ne s’en sentait pas légitime. Main dans la main, l’infirmière décida qu’il était temps de profiter de cette deuxième chance que la vie semblait leur offrir. Un sourire étira ses lèvres, elle ne doutait même pas de la véracité de ses propos et ses yeux trouvèrent sans difficulté le regard bleu océan de l’homme qu’elle aimait “Je n’ai jamais cherché, ni même voulu te remplacer. Pas un instant je n’y ai pensé.” Et pourtant, du monde s’était bousculé au portillon, des hommes sans aucun doute très bien et plein de bonnes intentions. Mais Elle n’avait jamais renoncé à Marcus, même quand il lui était arrivé de passer la nuit avec un parfait inconnu, chose qui n’était arrivée que bien rarement pendant ces neuf années. La jeune femme détourna finalement le regard, c’était plus fort qu’elle, elle cherchait à imprimer chaque détail de ce visage. Elle fit le choix de ne pas dire un mot jusqu’à s’installer à la terrasse du troquet, elle prenait le temps de réfléchir à ce qu’elle voulait lui dire. Ça aussi c’était nouveau, réfléchir avant de parler. Bien sûr, lorsqu'elle était énervée, elle ne prenait pas le temps de se montrer sensée, mais à tête reposée elle s’en montrait désormais capable. Les mains posées sur ses genoux Elle posa un regard plein de curiosité sur son mari “J'ai bien réfléchi... Veux-tu divorcer ?” C’était une question sincère, sur un ton anodin, on aurait dit qu’elle lui demandait s’il voulait un ragoût pour le dîner. Mais en réalité, sa question recelait bien d’autres choses et elle espérait que Marcus les comprendrait quand elle les lui exposerait.
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MessageSujet: Re: Until it ends, there is no end + Elle   Until it ends, there is no end + Elle Empty19/10/2021, 16:00

Un jour ils arriveraient sûrement à se parler, de ce qu’il s’était passé durant ces neuf années d’absence, pour l’un et pour l’autre. Probablement que ce serait éprouvant, pour tous les deux, parce qu’on peut en vivre, des choses, durant une période aussi longue. On a le temps d’aimer et d’être déçu un nombre incalculable de fois. Seulement, heureusement pour Elle, Marcus était l’homme d’une seule femme, jamais aucune autre n’avait trouvé grâce à ses yeux depuis la blonde. C’était une chance pour elle, peut-être une malédiction pour lui, de cette façon il s’était condamné au célibat, il n’acceptait plus l’amour ou l’affection il n’y croyait plus. Peut-être que c’était ça, il ne voulait plus y croire, elle l’avait trahi, elle lui avait fait un mal de chien en le quittant, en ne lui laissant que le silence comme écho à sa peine. Il en avait souffert, de la perdre, de ne pas savoir. Il s’était posé mille questions et plus encore, mais aucune n’avait trouvé réponse. Pire encore, ça entretenait sa crainte, sa rancœur, il s’était renfermé dans ce rôle d’homme bafoué et il lui avait été incapable de ne pas verrouiller son cœur ou juste d’oser faire confiance. Mais Elle, avait-il confiance en elle ? Son épouse lui avait donné les raisons de son départ, dans les grandes lignes, assez pour justifier son choix. Et en vérité il s’était jeté sur elle, même si elle avait été la pire des criminelles, même si elle avait confirmé être partie pour un autre, ce soir-là, quand elle s’était présentée à lui, il avait tout oublié, il avait voulu faire taire la douleur, au moins un soir, quelques minutes, pour profiter de l’avoir contre lui, de sentir à nouveau le goût de ses lèvres, le grain de sa peau, la chaleur de son étreinte. Mais avait-il confiance en elle ? Il n’en était pas sûr, il l’aimait, à en crever, il voulait que ça marche, cette fois, mais au fond de lui ce qui avait été brisé demeurait toujours, cette fêlure dans le regard, ces égratignures sur son cœur. Il l’aimait, bordel qu’il l’aimait, c’était presque son fardeau, d’aimer à ce point, sans être certain de l’avenir, sans plus jamais être serein. Il en dormait mal la nuit, elle lui manquait et pourtant il cauchemardait. Il avait besoin d’elle. C’est pourquoi il faisait tout pour essayer, pour retrouver cette sérénité qui l’avait poussé à l’épouser, des années plus tôt. Bientôt ils fêteraient leurs dix ans de mariage, avec neuf ans d’absence, est-ce que ça comptait vraiment alors ? Il serait la main d’Elle dans la sienne, elle soufflait ne jamais l’avoir remplacé, il voulait y croire, pourtant il se contenta d’un sourire, un jour ils en parleraient vraiment, oui, mais pas aujourd’hui. Installés entre ombre et soleil à la terrasse du café, ils ne se quittaient pas des yeux. Pourtant Marcus sentait que la blonde avait quelque chose à dire. Il ne s’attendait seulement pas à ça, pas à cette question qui lui poignardait le cœur. Non ! Qu’il répondit sans réfléchir. Pourtant quelques années plus tôt il avait contacté son avocat pour qu’il lui fasse des papiers de divorce. Mais il n’était jamais allé au bout de la lecture de l’acte, jamais il n’aurait réussi à les signer. Il se posa deux secondes, respira profondément en posant ses mains à plat sur la table pour mieux remettre ses idées en place, il n’était pas du genre à s’emporter. Tu veux, toi ? Je croyais que tu étais revenue pour moi ? Pour que ça marche, cette fois ? Sa question sonnait comme un reproche. Il comprenait néanmoins qu’ils devaient réapprendre à se connaître, la Elle qu’il avait face à lui n’était peut-être plus la femme qu’il avait épousée. Alors au fond, peut-être qu’il fallait ça pour qu’ils retrouvent leur liberté, celle de se séduire à nouveau, de se reconquérir sans pression. Il n’avait même plus d’anneau pour prouver son engagement envers elle.

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