| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| It hasn't been your day, your week, your month or even your year, but I'll be there for you. (Enzo) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: It hasn't been your day, your week, your month or even your year, but I'll be there for you. (Enzo) Lun 14 Juin 2021 - 0:28 | |
| Il avait dû traîner au bureau, ce soir. Tardivement, très tardivement. Ce n'était absolument pas pour fuir la maison, loin de là, c'était surtout une question de décalage horaire. Il avait une visio importante ce soir qui se déroulait en début d'après-midi en Italie. Ce qui valait une soirée au bureau pour Livio. Finalement, ce fut du temps perdu. L'avocat ne le disait pas clairement, mais il y avait visiblement peu d'espoir de sauver sa marque. C'était donc abasourdi et dépité qu'il était sorti du bureau, l'esprit ailleurs. L'esprit tellement ailleurs qu'il avait oublié ce que Aura lui avait demandé. Il devait à tout prix aller chercher une boîte de lait pour Leandro. Heureusement, ce soir, la pharmacie de Bowen était de garde. Il avait donc pu récupérer la boîte de lait infantile juste à temps pour éviter une quelconque dispute de couple. Avec le manque de sommeil, les pleurs de Leandro, les problèmes professionnels et le retour de Lorenzo, il fallait dire que ça pouvait être bien vite tendu. D'ailleurs, en parlant de Lorenzo.... En passant près du bar de la plage, il entendit quelques éclats de voix et une langue qu'il ne connaissait que trop bien. De l'italien parvenait à son oreille, avec des paroles qui laissaient entrevoir que la conversation était plutôt tendue. En regardant vers la porte d'entrée, son attention fut directement accaparée par une silhouette familière. Lorenzo. Lorenzo qui semblait avoir abusé de la bouteille. Il connaissait son ami par cœur et il savait pertinemment quand il était énervé et qu'il pouvait éclater à tout moment. Ils avaient le même genre d'alcool, tous les deux : l'alcool euphorique, qui pouvait vite virer sur la lourdeur. « Oh pétras ! Baisse le ton. La dernière fois que j'ai fait le con par ici, j'ai fini au commissariat.» lâcha-t-il en riant, s'avançant vers son ami, regardant ensuite l'autre homme qui, visiblement, ne voulait plus laisser entrer Enzo. « Je m'en occupe ! ». Il posa une main sur l'épaule d'Enzo, l'éloignant juste de quelques pas. Très vite, le regard faussement moralisateur s'illumina d'une joie immense. « Aura m'a dit que tu étais de retour. Je suis trop content de te revoir, ma couille ! » Oui, ils avaient toujours des petits surnoms familiers. Mais en voyant qu'il avait le regard brillant comme à chaque fois qu'il buvait, Livio ajouta : « Eh ben, je vois qu'il y en a qui boivent pour deux ! Et même pas ça appelle son pote pour une bière ! » Il usait de l'humour parce qu'il ne voulait lui faire croire qu'il lui reprochait quoique ce soit. Il savait que les retrouvailles avec son frère et sa sœur ne s'étaient pas très bien passées. Livio ne voulait pas en rajouter une couche. « Ta sœur va me tuer, mais... tu as le temps de boire une bière avec moi ? » Histoire de discuter plus au calme. @Lorenzo Luciano |
| | | Invité | Sujet: Re: It hasn't been your day, your week, your month or even your year, but I'll be there for you. (Enzo) Lun 14 Juin 2021 - 3:01 | |
| Les verres s'enchaînent, les bouteilles s’entassent. Tu n’es pas venu dans ce bar pour trinquer sagement comme un être civilisé, non, depuis ton retour, tu cherches à noyer ton chagrin soir après soir lorsque tu as le malheur de te retrouver seul. Tu sais que tu ne peux pas rester à la caserne lorsque tu n’es pas de garde et il faut avouer que ça renvoie l’image du mec complètement désespéré, mais c’est ce que tu es. Un être dépouillé d’âme. Esprit dans le néant, l’ivresse souille tes veines et brouille ta raison. Les esprits s’échauffent et très vite les choses dégénèrent à l’intérieur du bar. Tu as le sang chaud et dès qu’on a le malheur de te faire chier, tu répliques dans la seconde. Tu n’es pas le genre d’homme à se laisser marcher sur les pieds. Tu t’imposes, dicte ta volonté et quand on te provoque, tu frappes. C’est ce qui s’est produit une fois de plus ce soir. Le taux d’alcoolémie dans ton sang dépasse l'entendement si bien que tu peines à tenir sur tes deux pieds. Pourtant, tu en demandes encore, hurlant par la tête du type qui se tient devant la porte et qui t’empêche d’assouvir ta soif. Tu l’insultes dans ta langue maternelle, les veines au niveau des tempes prêtes à exploser. Tu n’es pas le premier qu’il voit dans cet état et sans doute pas le dernier, mais tu es dangereux Enzo… Tu as gravi les échelons de la mafia, tu es à la tête d’un petit cartel. Tu gères énormément de drogue, tu possèdes des armes à feu. Une véritable descente aux enfers et tu t’enlises toujours plus dans les profondeurs de l’abysse. Tu n’es pas prêt à renoncer à ta place dans ce bar, tu es résolu à y entrer, mais par miracle quelqu’un vient à ton secours. Il te faut un moment pour reconnaître ton meilleur ami de longue date, Livio, que tu n’as pas revu depuis ton départ précipité. Ce dernier essaie de te mettre en garde, mais tu n’en rates pas une, répliquant du tact au tact. ‘’ Ça nous fera une destination de rêve pour notre lune de miel ! ‘’ Tu observes ton ami, sourire de con plaqué aux lèvres. Tu es heureux de le revoir, il t’a manqué un truc de dingue. T’as l’impression de retrouver une part de toi chaque fois qu’il se trouve à tes côtés. Corps qui tangue de gauche à droite, tu te retournes vers le gardien de la porte, regard assombri. ‘’ À cause de toi, mon petit ami va me sermonner, Connard ! Et je devrai dormir sur le canapé. ‘’ Avant que ça ne dégénère, Livio t’entraine un peu plus loin dans une ruelle. T’as du mal à le suivre tant le poids de ton corps pèse. Tu as la vue embrouillée et la tête qui menace d’exploser. ‘’ J’suis trop content de te voir aussi ma biche ! ‘’ À ces mots, tu viens plaquer tes lèvres sur sa joue dans un smack sonore. ‘’ Toi t’a plus de couilles, t’as des raisins secs. T’as tout vidé dans l’utérus de ma sœur ! ‘’ Et ce n’est pas un reproche, loin de là. T’as pas la tête à chercher des emmerdes avec lui, bien au contraire. C’est en quelque sorte ta manière de faire de l’humour en mode ivrogne. Une fois arrêté, ton regard cherche le sien. Tu l'observe crâne qui berce de l’avant vers l’arrière et qui s’incline comme une girouette. ‘’ Tu peux arrêter de bouger un peu ? ‘’ T’as l’impression d’être en mer un soir de tempête. ‘’ J’avais plus de téléphone… et comme tu es devenu papa, tu ne dois plus sortir de chez toi. ‘’ C’est comme ça que tu vois les choses. Les gamins, ça ruine l’existence. Pire qu’une femme qui se plain pour passer une soirée romantique en ta compagnie ou encore qui se lamente parce que tu sors voir un pote un soir dans la semaine. C’est comme ça que tu perçois les relations de couple maintenant. De la merde à l’état pur. Au fond on t’a volé ton meilleur ami. Il n’aura plus autant de temps à t’accorder, il ne pourra plus déconner avec toi et faire la tournée des bars. Partir en moto durant un week-end complet… Cette période est révolue maintenant et c’est un deuil de plus qui s’ajoute au reste. ‘’ Y’a que les faibles qui boivent de la bière, j’opte pour le Whisky ! ‘’ Et tu ne parles pas d’un seul verre, mais bien de la bouteille. Sans plus attendre, tu grimpes sur le dos de ton ami tel un panda. Tu t’accroches à lui tant bien que mal pointant droit devant. ‘’ Le monde est à nous!‘’ Putain t’as mal au coeur, c’est horrible. Alors qu’il avance, tes iris se posent sur le sac qu’il trimballe. Curieux, tu t’en empares pour examiner le contenu. ‘’C’est quoi ? ‘’ Tu ne perds pas de temps et ouvre le carton pour en boire une gorgée que tu recraches aussitôt. ‘’ Porca puttana troia ! ‘’ C’est de loin le truc le plus mauvais que tu aies goûté de toute ta vie. ‘’ Tu veux empoisonner qui avec cette merde ? ‘’ Et tu te mets à rire… parce que ça t’amuse, mais aussi parce que t’es nullement conscient de ce que tu fais. Les mots sortent de travers, tu fais des phrases incohérentes… mais au fond, tu t’en fiches… tout ce qui t’importe, c’est la présence de Livio qui provoque une certaine forme de chaleur au niveau de ton coeur… et c’est ce qui te pousse à l’étreindre comme un frère là, au beau milieu de la rue… parce que tu as besoin de lui et qu’il a sans doute besoin de toi aussi. @Livio Manzoni |
| | | Invité | Sujet: Re: It hasn't been your day, your week, your month or even your year, but I'll be there for you. (Enzo) Ven 25 Juin 2021 - 22:36 | |
| Livio savait que son meilleur pote était de retour en ville. Et il savait aussi qu'il ne brillait pas par sa forme olympique. Enzo, c'était une boule de nerfs ambulante et qui savait à merveille garder son masque pour dissimuler ses émotions. Mais ce soir-là, Livio avait l'occasion d'en voir les conséquences. Très vite – et alors qu'il ne passait que rarement par ici – sa belle langue italienne lui parvint aux oreilles. Curieux, son regard se posa en direction du bar où deux coqs s'affrontaient. Dont Enzo. Alors, Livio changea rapidement de trottoir et s'empressa de rejoindre les deux hommes, usant de l'humour pour temporiser la situation. Les mots d'Enzo, il les avait bien compris, lui. Mais il ne fallait pas parler couramment italien pour comprendre que des mots d'oiseaux fusaient des lèvres du jeune Luciano. Rappelant sa dernière virée au commissariat, un rire secoua Livio en entendant la réponse de son ami : « Ouais... non... le matelas ne sera pas assez confortable pour nos galipettes. Je préfère les Maldives, chéri. » Livio n'avait pas trois grammes dans le sang, mais il n'avait pas besoin de cela pour rentrer pleinement dans le jeu de son meilleur ami. Il hocha ainsi la tête, dramatiquement, quand Enzo continua son numéro devant le videur. « Ouais, sur le canapé. Pendant au moins une semaine ! » en rajouta-t-il une couche, sous l'oeil dépité de l'homme. Mais trêve de plaisanterie, il était temps d'éloigner Enzo de ce bar, de se retrouver tous les deux. Très vite, Livio laissa montrer sa joie de le retrouver, à coup de mots doux à leur façon. Enzo répliqua avec un baiser bien sonore sur sa joue, très vite suivie d'une remise en question sur les couilles de Livio. Le jeune Manzoni hésita à répliquer, parce qu'il n'était pas vraiment à l'aise avec l'idée d'associer Aura et son utérus, à ses parties intimes. Aussi opta-t-il pour quelque chose de général, presque cérémonieux : « Il n'est pas encore arrivé le jour où Livio Manzoni aura les pruneaux secs. » Il se mit à rire bêtement, marchant lentement jusqu'à ce que Enzo s'arrête, lui demandant d'arrêter de bouger. « C'est toi qui tangues, mon chou. » Il s'était pris une sacrée cuite. Mais alors que Livio ferait mieux d'aller le border, il préféra vaincre le mal par le mal en lui proposant une dernière bière, outré par le fait que Luciano ne l'ait même pas invité à boire un verre. Il fronça les sourcils face à ses mots : « Le fait d'être papa ne m'empêche pas de sortir. » Preuve en est : il était là, dehors. Livio ne se voyait pas vraiment changer. Il était d'ailleurs loin d'imaginer ce que Enzo avait en tête à son propos, comment il le voyait désormais et comment tout cela allait les éloigner. Mais à l'instant, l'heure était aux retrouvailles. Ou au whisky, d'après les envies d'Enzo. Sans crier gare, ce dernier sauta sur le dos de Livio, qui lâcha un « Ouch » de surprise. « T'as pris de la masse ! » souffla-t-il, le dos courbé, commençant à marcher droit devant. Mais à nouveau, Enzo fut pris d'une lubie. Il s'empara rapidement du sac que Livio avait en main, attrapant l'une des briques de lait infantile qu'il venait d'acheter. Avant même que Livio n'ait le temps de l'en empêcher, Enzo ouvrit la brique et but une belle gorgée.... qu'il recracha tout aussi vite, sous le rire de Livio. « C'est la bouffe de ton neveu ! Ok... je suis d'accord.... vivement qu'il ait 16 ans pour qu'on lui fasse boire de vraies boissons ! » Leandro allait être servi avec son père et son oncle. Plissant des yeux, Livio regarda la brique et finit par demander : « C'est si horrible que ça ? » Et comme il ne voulait pas mourir bête, il prit à son tour la brique et but une gorgée. Sauf que lui, il ne recracha pas, mais sa mine dégoûtée laissait voir ce qu'il en pensait. « C'est dégueulasse ce truc ! Je ne comprends pas c....» Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Enzo finit par prendre Livio dans ses bras. Sans un mot. Ils n'avaient pas besoin de mots, de toute façon . Livio resserra son étreinte, sa main tapant l'épaule de son ami dans un geste réconfortant. « Putain... tu nous as manqué, mec. » murmura-t-il, avec émotion. « Je sais pourquoi t'es parti et je le comprends totalement. Mais merde, ça fait du bien que tu sois de retour. T'es chez toi, là, tu le sais ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: It hasn't been your day, your week, your month or even your year, but I'll be there for you. (Enzo) Lun 28 Juin 2021 - 3:12 | |
| Le simple fait de quitter et de revenir au même endroit, dans la même ville, a tout changé pour toi. Tu ne vois plus Bowen du même oeil, tout semble être différent, plus terne ou moins agréable. L’armoire à glace qui se tient devant la porte du bar en est la preuve, mais il faut dire que tu as toujours eu ce genre de démêlés avec les travailleurs de nuit. Quand l’alcool souille tes veines au point d’en oublier ta propre identité, c’est qu’il est trop tard. Livio essaie de te convaincre que le fait d’être père ne change strictement rien à ses habitudes. Il est là, dehors, à la belle étoile, mais étrangement, tu ne crois pas le moindre mot qui sort de sa bouche. Aura t’a parlé des soucis qu’il a avec sa marque, que sa compagnie est au bord du gouffre, tu ne serais pas étonné s’il t’avouait revenir du travail, ce qui est plus crédible au vu du paquet qu’il trimballe dans sa main droite. Un mec qui sort dans un bar, ne traîne pas dans les rues avec des boîtes de lait pour gamin. Tu préfères ne rien ajouter, ruminant silencieusement les pensées dévastatrices qui façonnent ton jugement concernant ton meilleur ami, ta sœur… et le reste du monde en général. La vie est loin d’être ce qu’elle était avant ce long périple autour du monde. Sans plus attendre, tu grimpes sur le dos de ton fidèle destrier. La terre ferme, semble légèrement gondoler, ce qui te donne l’impression d’être en mer un soir de tempête. ‘’ Mon engin a grossi de manière exponentielle, tout comme mes muscles chéri. ‘’ Tu cries haut et fort ce genre de détail, pas du tout gêné par l'ampleur des propos tenus. Les tabous, c’est pour les crétins, si le corps est ainsi fait, c’est pour qu’on en parle sans avoir à se cacher. Pour souligner la taille de ce qui remplit ton pantalon, mais aussi pour célébrer ces retrouvailles inattendues, tu décides de tester un nouveau produit, soit le lait infantile. À première vue le boîtier est joli, mais lorsque les premières gouttes souillent tes papilles gustatives, tu craches aussitôt la matière. C’est infect ce truc, tu ne peux pas croire que des parents osent donner ça à leurs enfants. Après, tu n’as jamais été fan des gamins, tu ne les porte pas dans ton cœur. ‘’ Mon quoi ? ‘’ Une moue interrogative prend forme lorsque l’italien évoque le mot -neveu -. Il te faut un certain temps pour assembler les neurones restantes afin de pouvoir décortiquer le sens de sa phrase. Tu as tendance à oublier ce détail. L’enfant qui ruine tout, Qui te vole ta sœur, la rend dépressive et ton meilleur ami au passage, qui est sur le point de devenir plus saint et sage que le pape lui-même. Lui au moins, il doit s’envoyer quelques chanteurs de chorale ici et là, ou des chanteuses, selon l’envie du moment. Pour être honnête, tu as du mal à te projeter dans le futur. Tu n’as pas envie de t’imaginer en train de boire avec un ado pré pubère ayant quelques poils au menton et le visage couvert de boutons… C’est trop loin et tu n’es clairement pas rendu là dans ton cheminement. Fonder une famille, ce n’est pas pour toi. Tu n’as qu’une vie à vivre alors tu préfères profiter de tous les vices qu’elle occasionne plutôt que de te foutre un boulet à la cheville. Tu as payé les frais avec Gigi, mais c’est terminé maintenant. Lorsque Livio te suit dans ton délire, tu te mets à rire à gorge déployée. Sa réaction, non sa tête à elle seule, vaut tout l’or du monde. C’est ce fou rire qui t’aide à te rappeler les belles années, celles que tu as passées en compagnie de ton meilleur ami à collectionner les nanas, à boire sans fin, faire toutes les conneries possible sans atterrir au poste, même si ce dernier vous a servi de refuge plus d’une fois dans le passé. L’étreinte vient naturellement, tu le presses très fort contre ton cœur en espérant oublier tout ce qui vous différencie aujourd’hui. ‘’ Nous ? Vous êtes plusieurs dans ta tête ? ‘’ Sourcil arqué, tu donnes une petite tape sur son crâne dans l’attente d’une quelconque réponse de la part d’un hôte qui partagerait son cerveau, mais lorsqu’il poursuit, ton sourire se flétrit. Tu n’es plus chez toi ici, tu n’as plus rien. Tu n’as plus de frère, Aura t’a volé ton meilleur ami et Livio t’a volé ta jumelle. Tout le monde t’a remplacé, sans doute comme ton ex, preuve que tu n’as pas une grande valeur aux yeux des gens. On t’utilise pour obtenir ce qu’on veut et après… hop. Tout change. Tu hausse simplement les épaules, pas vraiment convaincu, avant de lever les yeux sur un automobiliste arrêté sur le bord de la rue. Chevalier servant que tu es, tu te précipites vers ce dernier sans crier gare, passant à un cheveux de tomber face première contre le bitume. Tu chancelles, mais finit par atteindre ton objectif. ‘’ T’as des ennuis ? Attends mec, je suis le pro mécano ! ‘’ Dis-tu d’une voix pâteuse en gonflant fièrement le torse. ‘’ Je vais t’aider ! ‘’ Tu rigoles, amusé. ‘’ Si ton moteur fait de la fumée, c’est que tu as besoin d’un peu d’huile…. ‘’ Tu ne connais pas grand chose aux voitures pour être honnête. ‘’ Tu as une bouteille d’huile quelque part ? ‘’ Par miracle il en a ! Le récipient tendu, tu ouvres le réservoir conçu pour le lave-vitre et t’apprête à tout verser dedans. En vrai, vu l’état dans lequel tu te trouves, tu ne fais pas la différence entre un trou et un autre. ‘’ Attend, y’a l’image d’un truc qui squirt… ce n’est pas le bon endroit !!! ‘’ Tu évites la gaffe de près, ouvrant le bon embout cette fois pour regarder le niveau d’huile. ‘’ Ah…. mais c’est que t’as plus rien là-dedans … ''Tu plisses les yeux. L’indicateur en métal se déboule et se dédouble vu le haut taux d'alcoolémie dans le sang ‘’ Bon, techniquement il faudrait changer le filtre, mais je crois que ça sera un peu compliqué… ‘’ En pleine nuit, ouais, vaut mieux oublier. ‘’ Bébé, emmène ton téléphone, j’vois rien ! ‘’ En te relevant pour attirer ton meilleur ami, tu étends une longue coulisse d’huile sur ton faciès, te donnant ainsi un air de barbare des temps anciens. Un sauvage prêt à aller à la guerre. ‘’ Plus vite mio amore… ‘’ Et c’est là que ta main vient se poser contre le galbe ferme et rebondi des fesses de Livio. ‘’ Pointe ton téléphone par-là ! ‘’ @Livio Manzoni |
| | | Invité | Sujet: Re: It hasn't been your day, your week, your month or even your year, but I'll be there for you. (Enzo) Sam 3 Juil 2021 - 15:09 | |
| "Désolé, mais il n'y a que le nez et les oreilles qui grandissent toute la vie ! Alors je m'en excuse mais ton engin restera toujours plus petit que le mien." dit-il, exposant sa science avant d'éclater de rire. ça ne montait pas très haut mais c'était eux. Ensemble, leurs cerveaux se trouvaient principalement dans leurs caleçons... au grand dam d'Aura qui avait longtemps subi leurs conversations qui tournaient en-dessous de la ceinture. Avançant lentement, ralenti par le poids d'Enzo, Livio ne parvint pas à retenir son ami quand il décida de boire le lait de son neveu. Oui, son neveu. La réaction du jeune italien causa tout de même un pincement au coeur de Livio. Il savait qu'Enzo n'aimait pas les gamins, il l'acceptait pleinement, mais il allait aussi devoir accepter que Leandro, c'était son sang aussi. Un parfait mélange de sa jumelle et de son meilleur ami. Livio préféra ne rien répondre, secouant simplement la tête pour ne pas montrer son désarroi. Il n'était pas là pour se disputer avec lui. Il n'avait pas envie d'être le père relou qui irait le bassiner avec des photos de son enfant. Il préférait lui laisser le temps qu'il souhaitait. Détournant la conversation et souhaitant alléger l'atmosphère, il but à son tour une gorgée de lait, qu'il ne recracha pas, par pure politesse. Mais c'était horrible ! La tête de Livio se décomposa sous le fou rire d'Enzo, qui trouva son écho chez le jeune Manzoni. Ils se mirent à rire joyeusement, détruisant les barrières qu'ils s'imposaient depuis le début. Sans crier gare, Enzo attrapa son ami pour le serrer chaleureusement, une étreinte que Livio rendit avec la même poigne, la même affection. Il l'aimait tellement, ce petit con. Et si d'ordinaire, il l'aurait montré avec quelques taquineries, il préféra aujourd'hui le matérialiser avec des mots. "Tu sais très bien de quoi je parle." Il incluait Fede, évidemment, et surtout Aura dans ses mots. Livio avait vu chaque jour la tristesse dans les yeux de sa petite amie, une douleur qu'il ne pouvait apaiser. "Après, c'est vrai que je ne suis pas seul dans ma tête." Il esquissa un sourire intimidé, sentant bien qu'il avait mis le doigt sur un sujet qui blessait. Il ne savait pas pourquoi Enzo ne les croyait pas. Livio n'avait pas remplacé Enzo, loin de là. Il restait son meilleur ami, son double, celui qui connaissait tout de lui. Personne n'avait pris une telle place dans la vie et le coeur du jeune homme. Mais il ne put creuser davantage puisque Enzo se lança vers un homme qui semblait en panne de voiture. Par réflexe, Livio tendit la main quand Enzo manqua de se ramasser, se disant que le pro mécano allait sûrement de faire de belles conneries avec la voiture de ce pauvre homme. Livio lui emboîta donc le pas. A deux, ils allaient bien pouvoir l'aider, non ? Bouteille d'huile en main, Enzo se mit en tête d'en ajouter un peu. De là où il était, Livio ne pouvait voir l'endroit où il comptait mettre le liquide, mais heureusement Enzo se rattrapa à temps, à deux doigts de mettre de l'huile dans l'emplacement du lave-vitres. "D'ordinaire, je t'aurai dit qu'un trou reste un trou... mais là... là... non..." Il commença à rire, doucement, d'abord. Puis nerveusement, tentant de se retenir, de peur de passer pour le seul con à rire. Mais son torse bien bâti tressautait, son visage devenait rouge et ses yeux commençaient à devenir humides. "J'en.... peux... plus... de toi..." dit-il, entrecoupé par ses rires, laissant Enzo à ses conneries. C'était bête, mais c'était toute la pression qui retombait. Il souffla, telle une femme enceinte en plein accouchement, lançant un regard désolé vers l'homme qui devait se demander si c'était une bonne idée de laisser sa voiture à ces deux-là. Et quand Enzo lui demanda de s'approcher, Livio vit son visage noirci par l'huile. Et là, ce fut la fin, il éclata de rire sans se retenir. "T'AS VU TA GUEULE ?! Ragnar Lodbrok, sors de ce corps !" Continuant à rire, en pleurs, il finit par s'avancer et pointer son téléphone là où Enzo le demandait. Il sursauta en sentant la main sur ses fesses, riant comme un débile, les larmes coulant de plus belle. "Faut que je te trouve une meuf, mec ! Mon fessier n'est plus aussi accessible, mon chou." Il rit encore et laissa Enzo mettre l'huile, jetant un oeil distrait. Autant Livio était bon en bricolage, autant en mécanique, il était nul. Mais heureusement, cela semblait suffire, puisque très vite l'homme put redémarrer sa voiture. "Le filtre, mec, t'oublieras pas le filtre." rappela Livio, comme si c'était lui qui avait donné le conseil. Ils se saluèrent chaleureusement, puis vint le temps de reprendre leurs aventures. "Allez, on va se boire cette bière !" Il offrit une étreinte chaleureuse à son ami, emboîtant le pas jusqu'à l'épicerie du coin. Il donna le sac de lait à Enzo, en lui disant : "Tu ne bouges pas, hein !" Mauvaise idée, Livio. Il entra dans l'épicerie et même s'il fit vite, quand il sortit, Enzo n'était plus là. Il regarda autour de lui, inquiet, avant que ses yeux bleus ne repèrent sa silhouette, pas loin, près de la boite de nuit où quelques demoiselles prenaient l'air à l'extérieur. Et comme Enzo avait un radar à meufs, il était évident que son chemin ait terminé là-bas. "Oh ducon, arrête de draguer ! Ta femme t'a déjà dit de te tenir à carreau..." s'exclama-t-il avec un sourire amusé sur les lèvres. Comment ruiner les plans de son pote... leur meilleure activité. Livio ne comptait plus les plans qu'ils avaient fait échouer, l'un et l'autre. |
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