Une petite journée entre amie feat. Aura

Depuis le retour de enzo après 8 mois d'absence, ce n'est pas facile pour moi ni pour aura, sa soeur. Je fais comme je peux pour la rassurer, les deux sont mes amies, je tien à eux, mais c'est pas toujours évident. Je décide quand même de lui proposer un truc à faire et depuis son accouchement elle a besoin de sortir un peu. Elle me propose cette endroit, un bar et une plage, alors la c'est parfait. J'enfile mon bikini deux pièces noirs, avec un pardessu blanc, je suis a moto je dois me couvrir un peu. Je me fais un petit sac, avec une serviette, crème solaire, de l'eau, quelques grignotines, ne sachant pas trop ce que le bar offre. Une très belle journée pour un tour de moto et de plage. J'arrive sur les lieux, je suis arrivé avant elle, alors je m'installe tranquillement pas trop loin du bar, regardant pour elle, ya quand même plusieurs personnes déjàs. J'ai hâte de passer du temps avec elle, il y a un moment qu'on ne l'avait pas fait. Une journée entre fille j'avous que je ne fais pas ça souvent même si je devrais. Je l'a vois finalement au loin, AURA ! les bras en l'air pour qu'elle me voit, pour accourir vers elle et la serrer dans mes bras. Tu ma trop manqué, je suis trop contente de te voir ! On devrais vraiment ce faire ça plus souvent !, souriante de milles feux.

Mon fils avait juste une semaine et pourtant, les jours que je venais de vivre m’avaient donné un ressenti tout autre. Il s’était passé tellement de chose que j’avais l’impression d’avoir traversé un mois entier depuis la naissance de Leandro. Si mon bébé avait chamboulé mon existence, le retour de mon frère jumeau l’avait fait tout autant. Alors, quand Hope, la meilleure amie d’Enzo m’avait proposé une pause café, j’avais sauté sur l’occasion. J’en avais grandement besoin. Cela faisait une semaine que je n’avais pas porté un vêtement descend ou qui, au moins, n’était pas tâché de rejet de lait. J’avais même trouvé une robe à mettre, chose que j’avais relayé au second plan de ma garde robe. Cela faisait du bien parfois, de se sentir un peu jolie. J’avais donc laissé mon bébé à son papa, puis était sorti de la maison, le sourire aux lèvres. J’avais décidé de me rendre au bar de la plage à pied, pour profiter du beau temps et du soleil qui caressait ma peau. J’allais retrouvé Hope quand un sifflement derrière moi, me fit stopper net, suivi de près par un très charmant « hé mattez-moi ce petit cul ! » . Je me retournai et aperçus un groupe de mecs qui rigolaient, gogenards.  J’arquai un sourcil tandis que l’un des mecs, probablement celui qui m’avait gratifier d’une remarque déplacée, me fit un clin d’oeil. La colère monta en moi.
— Vaffancullo figlio di buona troia !
Mon intervention n’eut pour effet que de faire rire le groupe de porc en face de moi. Je levai les yeux au ciel et decidai de m’en foutre royalement.
— Espèce de verrat ! Me fais pas chier Testa di cazzo ! lançai-je en anglais juste avant de reprendre mon chemin.
Mon pas fut plus rapide jusqu’à rejoindre Hope. J’arrivai vers la jolie brune un peu essoufflée et légèrement échaudée. Elle appela mon prénom et accoura pour me serrer dans ses bras. J’avouai que cette étreinte était plus que bienvenu. Je parrai mon visage d’un sourire et répondis à l’étreinte de mon amie.
— Je suis contente de te voir aussi ! dis-je avec bonheur. Je viens de vivre un moment de lourdeuuuuuuur, t’imagine pas !

Ce soleil si chaleureux, le sable, le ciel, quelle belle journée parfaite. Ça va me changer les idees, avec les jours de la mangue, qui est tout nouveau pour moi. Bizarement j'ai envie de faire un poème.

-Les Poires qu'on va pulvériser, par les Ananas que vous aller vous faire ridiculiser, sécher vos larme de tristesse, vous avez simplement manquer de maladresse. L'année prochaine vous aurez peut-être une meilleur chance, ou alors vous signerez votre sentence, nous somme déterminé à gagner, à genoux vous aller abandonner. Peut importe petite ou grosse poire je vais vous écrassez, pour avoir encore plus l'énergie de vous acablez. Gentilesse prenez garde contre nous, nous avons aucun tabou, rien ne nous résiste, née pour tout donner comme des spécialistes. Reculer laisser nous passer, vers la victoire on se dirige, de pétale de rose sur notre chemin vous aller tapiser, première place nous serons couronner comme des prestiges. Prosternez vous devant notre grandeur, de mots gratifiant de votre équipe digne de notre ampleur, vous vaincre à été facile, comme un baiser éphémère et volatile.-

Je me suis laisser emporté par l'endroit, visiblement, trop joyeuse de passer un peu de temps avec une amie. Je suis rayonnante, resplandissante, alors que les mecs me sifflent, me complimente, je me laisse faire, c'est agréable. J'entends des paroles au loin, j'écoute mais n'y comprend rien ce n'est pas ma langue. Malgré cela je peux deviner que cette femme n'est pas enchanté, je retourne à mes petites affaires regardant pour Aura. Je vérifie que ma serviette de plage et bien en place, pas trop au soleil ni trop à l'ombre, je veux bronzer un peu. Bouteille d'eau que je prend une gorgée pour la cacher dans mon sac, je regarde le tout et finalement la vois au loin. Je me met à courir vers elle, câlin que je lui offre qu'elle me remet toute aussi joyeusement. Moment de lourdeur ?! Comment ça ? Perplexe quand je réalise que ce que j'avais un peu entendu il y a quelques minutes, c'étais peut-être elle. Attends c'est toi que j'ai entendu, même si j'ai rien compris, explique moi tout ça. Je l'aide avant à placer sa serviette près de la mienne et de s'assoire bien confortable pour qu'elle puisse me décrire ce qui sais passé avec ce mec ou les mecs. Je t'écoute et ensuite tu pourras tout me dire sur ta petite vie de famille, dis-je toute attentive et souriante

Ce genre de comportement m’horripilait. Je trouvais ça affreusement dégradant et à la limite du règne animal…et encore, j’étais prête à parier que certains animaux étaient plus respectueux que ces gros porcs-là. Lorsque cela m’arrivait, au déla du sentiment d’insécurité que cela faisait apparaitre chez moi, j’éprouvai une colère vive, et je ne pouvais m’empêcher de me demandait ce qu’attendaient ces mecs-là…leurs réflexions dégradante, n’avait rien de sexy, ça ne flattait aucun égo et ça les faisait passer pour des goujats, dans le meilleur des scenario. J’arrivai jusqu’à Hope et me plaignit aussitôt de la lourdeur des types que j’avais croisé.
— Ouais, c’était moi, soupirai-je en m’installant près de mon amie, des types qui pensent que le corps des femmes est un morceau de viande et que siffler équivaut à un compliment. Des sans-cervelles quoi…ça a le don de m’énerver !
Je m’installer plus confortablement sur ma serviette et commandai un cocktail de fruit lorsqu’un serveur vint prendre une commande.
— Ma famille va…bien. On est nombreux à la maison depuis l’arrivée de mes parents, mais ça me fait plaisir de les voir et puis…je dois avouer que ça nous aide bien avec Leandro. Il est encore si petit.

Je l'attend impatiente de passer du bon temps avec elle, toute heureuse je lui fais un câlin pour me rendre compte que quelque chose cloche. Moment de lourdeur, un brin faché en plus d'avoir parlé dans sa langue plutôt évident, alors je veux en savoir plus. Je l'écoute attentivement, ah ouais j'admet que ça aurait pu être mieu ! Ils sont cons ces mecs, siflé qui fais encore ça de nos jours, de belle parole c'est pas mal mieu. Je suis découragé, ils manquent de politesse et de savoir vivre parfois ces mecs. Un serveur s'approche, je décide de prendre comme elle. Je suis curieuse aussi de savoir comment va sa vie avec son petit boutchou. Ah ouais, pas le temps de t'ennuyer, mais pourquoi ils sont là ? Simple curiosité, parfois les parents son trop envahissant, mais aussi de bonne aide. C'est évident, ils doivent te donner plein de truc ou de conseil, ça dois être pratique, mais peut-être un peu trop gentil aussi ? Moi avec ma mère, ça toujours été fais ce que je dis pas ce que je fais, normal j'ai pas envie de l'imiter, comme on dit ça fais partie de la vie. J'ai que mon grand frère vraiment dans ma vie et ça me conviens. Si tu es heureuse et que tu aimes ta vie c'est ce qui compte, dis-je souriante. Moi, je ne me vois pas pour le moment avec un enfant, je ne suis pas prête, mais c'est clair qu'un jour j'aimerais. Ma vie et beaucoup trop mouvementé pour m'occuper d'un kid.