Play is the work of a child ı Alba

Alba était une femme qui se sentait toujours libre. Jamais elle n’était entrée dans une case de relation. Léo était peut-être sa relation la plus stable, ce qui était assez drôle quand on savait à quel point il n’y avait aucune stabilité entre eux. Pourtant, aujourd’hui elle en voulait, mais elle se demandait s’ils pouvaient être heureux, ensemble dans un couple commun. « On a quand même cette tendance à l’autodestruction. » Disait-elle en riant froidement. Dès que les choses se passaient bien, il fallait que soit lui ou soit elle décident de tout casser. Ce qui n’était pas le cas de Gabriella. C’était presque irréelle qu’elle n’est connu qu’une seule personne. C’était à la fois beau mais étrange pour Alba. Elle ne croyait pas forcément aux histoires d’âme sœur mais Gabriella faisait partie de ces personnes qui pouvaient faire changer d’avis la blonde. « C’est beau ! Mais je sais que moi je ne pourrais pas. » Parce qu’Alba, elle en avait aimé des personnes. Elle pensait à Freja qui avait vraiment compté pour la photographe. Elle ne jugeait pas Gabriella, loin de là, surtout que les deux femmes malgré leur différence, elles s’entendaient à merveille. « Tout à fait et toi si tu es heureuse avec Ian, c’est le plus important ! » Au loin les deux enfants jouaient sous les yeux attendris des deux mères.

C’était quelque chose qu’Alba n’arrivait pas à comprendre. Elle ne croyait pas aux âmes sœurs et tout le blabla. Le monde avait tant à offrir et tant de gens à découvrir, alors pourquoi se contenter que de quelques rencontres alors qu’il y avait 7 milliards de personne sur cette belle terre. Pourtant, elle ne jugeait pas Gabriella, acceptant le fait qu’elle soit heureuse ainsi et c’était le plus important, vraiment. L’autodestruction était une arme redoutable et avec Léo ils l’usaient de manière assez régulière. « Je ne sais pas forcément ce que je veux. » Léo, elle l’aimait, c’était certains. Il pouvait être la personne qui lui correspondant le plus sur terre, parfois ses pensées s’envolaient auprès de Freja ou Concho qui avaient compté pour elle. « Je me dis juste qu’il y a tant d’âme à aimer alors pourquoi on n’en choisirait qu’une ? » C’était tout les questionnements de la blonde pendant tant d’année. Pourtant aujourd’hui elle ne changerait pas sa vie, parce qu’avec Léo elle était heureuse quand tout allait bien. Gabriella se confiait et si Ian était resté ce n’était pas le cas des autres. Alba perdit son sourire un instant. « Il est partit Léo à un moment … il n’avait pas voulu de Jon au départ. » Ce n’était que le passé et quand il avait vu son petit garçon, Emerson avait succombé. Mais ça restait une blessure dans la vie d’Alba.

Alba ne croyait pas à ces histoires d’âme sœur. Certains lui diront que Léo est la sienne, mais Léo ce n’est pas que ça. Si être une âme signifiait faire du mal à l’autre alors Alba n’en voulait pas. Léo, elle l’aimait de tout son cœur, sans aucun doute. Il n’avait jamais quitté son cœur depuis leur rencontre mais il y avait tant de choses autour, et tant de personnes qu’elle avait aimé. Estimé que Léo était son âme sœur cela signifiait que les autres n’étaient pas importants, alors ce n’était pas vrai. Elle en a eu des gens qu’elle aimait Alba, des longues histoires ou des plus courtes, mais ils avaient tous eu une importance. Aujourd’hui, elle ne savait pas ce qu’elle voulait avec le photographe parce qu’ils n’étaient jamais en phase. « Il y a toujours de l’urgence … il suffit qu’il rencontre quelqu’un d’autre. » Ou qu’elle rencontre une autre personne. Léo était monogame, à n’aimer qu’une personne mais elle savait à quel point il pouvait craquer pour une jolie blonde. Elle ne comprenait pas trop ce que lui disait Gabriella, ayant l’impression d’elle de ne jamais avoir eu cette évidence, comme s’il lui manquait quelque chose dans sa vie. Et pourtant, elle ne la changerait pas sa vie. Mais elle ne pouvait qu’être heureuse pour son amie qui était si heureuse avec l’homme parfait pour elle. « C’est beaucoup trop complexe, surtout que je pense sincèrement qu’on ne peut pas aimer qu’une personne vu qu’on aime notre famille ou nos amis. » Pour Alba, l’amour c’était un grand vase dans lequel il y avait plein de chose. Elle ne remettait pas en cause l’amour qu’elle avait pour Ian, loin de là, elle trouvait cela même très beau. Elle lui expliquait que le début n’avait pas été simple quand Jon allait arriver. « Un peu, mais en même temps ça ne m’a pas trop étonné. On s’est remis ensemble et reséparé. » C’était les montagnes russes leur relation et parfois Alba se demandait quand le train allait dérailler.

Sur ce point Gabriella et Alba était totalement différente. Alba ne s’était jamais catégorisé comme monogame et pourtant, elle ne vivait que des histoires à deux. Jamais elle ne proposerait à Léo d’ouvrir leur couple, quand ils en étaient un déjà. Mais ça lui faisait du bien à Alba d’écouter le point de vue de son amie. Mais jamais elle n’aurait pu vivre une vie qu’avec un seul amant ou amante. Alba n’aurait pas supporté vivre dans ce genre de vie où tout le monde méritait d’être découvert. Peut-être que c’était ce choix si important qui faisait tourner la tête de la photographe. Et pourtant elle grimaçait à la supposition de Gabriella. Non il ne fallait pas qu’elle se précipite. Mais si jamais Léo trouvait quelqu’un d’autres ou Concho … Rien que d’avoir cette pensée lui fit mal parce que finalement elle les aimait. Peut-être pas de la même façon mais elle les aimait. Il n’y avait pas qu’un seul amour. Elle pensait à Jon, elle l’aimait tellement plus que n’importe qui d’autres sur cette planète. Pour elle le cœur avait assez de place pour le monde entier, il s’agrandissait comme le muscle qu’il était pour accepter autant de gens dans les émotions de la blonde. « Oui tout est différent en fonction des personnes. Mais je ne sais pas … comment je peux savoir qu’il est le bon si je n’ai pas découvert l’amour autre part ? » C’était presque enfantin comme pensée, mais Alba ne croyait pas à ces histoires d’âme sœur. La preuve avec Léo c’était plutôt avec son âme détruite qu’ils s’étaient trouvés lui et elle. « On verra bien … » Disait-elle plutôt pessimiste. Il y avait encore tellement de choses à arranger entre elle et Léo. Elle regardait son fils au loin. « Le principal c’est que lui ne soit pas blessé dans l’histoire. » Souriait-elle avec tristesse.