| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| When the night keeps you from sleeping (Aura) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: When the night keeps you from sleeping (Aura) Jeu 22 Juil 2021 - 18:45 | |
| Cairns. Leur petit coin de paradis. L'endroit rêvé pour souffler, s'évader et oublier tous les soucis du quotidien. Très vite, Aura, Livio, Leandro, Marlow et Minerva avaient pris leur repère dans cette grande maison louée pour deux semaines. Ils riaient, s'amusaient des bêtises du chien et du chat, s'émerveillaient devant les expressions de leur jeune fils. Coupés de tout, téléphones éteints, montres au loin, ils trouvaient un nouveau rythme de vie. C'était la pause qui tombait à pic. Livio se rendait compte qu'il étouffait à Bowen, entre les appels, mails et soucis professionnels, entre son entourage amical qui s'effritait doucement. Il se sentait impuissant face à tout cela et pour un homme fier comme Livio, c'était la douche froide. Alors, avant de sombrer totalement, il avait accepté la main tendue par Aura, cette envie de s'exiler qu'elle ressentait tout autant que lui. Mais parfois – et malgré les efforts fournis - la réalité était difficile à semer.
Après un biberon englouti, à deux heures du matin, Leandro avait fini par s'endormir dans les bras de Livio. Il avait dit à Aura de rester couchée, prenant sa relève afin qu'elle puisse se reposer. Restant un long moment avec son fils dans les bras, à l'admirer, à s'imprégner de sa sérénité, le jeune papa avait fini par remettre le bébé dans son lit. Puis il s'était mis à errer dans la maison. Sujet à des insomnies depuis de longues semaines, il n'avait aucune envie de retourner se coucher, ne voulant tourner dans le lit et prendre le risque de réveiller sa belle. Elle avait besoin de recharger les batteries, elle aussi. Verre d'eau en main, il marcha jusqu'au salon et observa Minerva qui avait pris place sur ce piano qui trônait devant une grande baie vitrée. La vue qui s'en dégagait était sublime. L'espace de verdure tropicale, déjà très beau en journée, prenait une toute autre allure avec la lumière de la lune. Il s'approcha de la chatte, s'installa sur le siège devant l'instrument et caressa l'animal. Très vite, les ronronnements de Minerva se firent entendre, apaisant Livio dont un léger sourire apparut sur le bout des lèvres. Il resta de longues minutes ainsi, à observer le paysage, la tête de Minerva venant se frotter contre sa main. Puis des bruits de pas le détourna de sa contemplation. Il tourna la tête et vit Aura, la chevelure folle, le regard encore endormi. « Tu ne dors pas ? » demanda-t-il, à voix basse, le regard empreint de douceur. D'un signe de la tête, il montra la vue devant eux. « Regarde comme c'est beau... » C'était le but de ce voyage : s'imprégner des belles petites choses, dans cette bulle qu'ils s'étaient volontairement construits. @Aura Luciano |
| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Mar 10 Aoû 2021 - 18:11 | |
| Nous avions besoin de cette coupure, de ce moment hors du temps, loin de notre quotidien à Bowen. L’inconvénient quand on vivait dans un endroit paradisiaque toute l’année était parfois d’oublier d’en profiter. C’était le comble. Aussi, Livio et moi avions préféré nous éloigner un moment, trouver un autre paradis où nous ressourcer et nous nous étions arrêtés sur Cairns qui nous avait séduit tout de suite. La maison que Livio avait trouvée à louer était parfaite pour accueillir toute la famille, animaux compris, et nous avions vite fait de nous créer un cocon. Nous profitions de chaque instant, sans nous poser la question de l’heure qui l’était. Nous évoluions à notre rythme dans notre petite bulle de douceur. Je venais à peine de m’assoupir quand Leandro se mit à pleurer pour réclamer son lait. Je grognai légèrement et avant que je n’aies pris l’impulsion de me lever, Livio le fit avant moi. Aussitôt, je ramenai le drap sur moi, me repositionnant confortablement. Quelques minutes plus tard, j’entendis Livio remettre notre fils dans son lit et m’attendis à ce qu’il revienne se coucher, mais ne voyant pas le moment venir, je me redressai sur un coude, observant la chambre plongée dans la pénombre. La place de Livio était vide. Je me frottai le visage, puis me levai à mon tour, rejoignant le rez-de-chaussée où je trouvai Livio assis devant le piano, le regard perdu dans la végétation tropicale qui bordait la maison. — Tu viens pas te recoucher ?demandai-je, encore un peu endormie. Je baillai puis vins le rejoindre, au moment où il m’invita à contempler le paysage avec lui. Dans son dos, je vins nicher mon visage dans le creux de son cou et entourai ses épaules de mes bras, me reposant presque complètement sur lui. — hm hm, grognai-je simplement contre sa peau, déposant par la suite un baiser dans sa nuque. Je relevai la tête puis tendis la main vers Minerva pour la caresser. Cette dernière esquiva en miaulant sèchement. — Je crois qu’elle voulait un tête-à-tête avec toi… Je ris doucement, avant d'observer le silence un instant. — Est-ce que tout va bien, Livio ? demandai-je sérieusement, sentant que mon amoureux taisait quelque chose.
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| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Jeu 19 Aoû 2021 - 16:48 | |
| Une fois son fils bien endormi dans ses bras, Livio dut se résoudre à aller le coucher. En revanche, lui, ne rejoignit pas le lit conjugal. Aura s'était de nouveau endormie et il ne souhaitait en aucun cas la réveiller. Aussi s'était-il réfugié dans le salon, s'imprégnant de la vue que la grande baie vitrée lui offrait, laissant le silence l'apaiser doucement. Même Minerva contribua à sa sérénité en s'accordant un petit moment de ronronnement avec son maître qu'elle taquinait tant habituellement. Mais très vite, des bruits de pas interrompirent cet échange et Aura apparut, toute endormie. Il secoua négativement la tête face à sa question, répondant doucement : « Je te rejoindrai d'ici une petite dizaine de minutes... » Sinon, elle pouvait toujours venir profiter de l'instant avec lui, là, juste tous les deux. Il la couva du regard quand elle s'approcha de lui, venant se blottir dans son dos et l'étreignant avec douceur. « Retourne donc dormir. » dit-il tendrement, se rendant compte qu'elle était fatiguée. Un sourire apparaissant sur ses lèvres quand elle embrassa sa nuque, il laissa ses mains caresser ses bras qu'elle avait entouré autour de lui. Alors que Aura tenta une approche vers Minerva, cette dernière remballa sa maîtresse avec un miaulement évocateur. « Pour une fois qu'elle me préfère ! C'est bien, Minerva... » dit-il, caressant la tête de la chatte qui se laissa faire avec provocation. Livio lâcha un léger rire avant d'entendre la question de Aura, qui fit disparaître son sourire. « Oui. » répondit-il, d'abord. Il attrapa la main d'Aura pour l'attirer jusqu'à lui et la pousser à s'installer sur ses genoux. Là, il l'enlaça tendrement, appuyant sa tête sur elle, déposant un baiser à la frontière entre son cou et son épaule. « Enfin, ça pourrait aller mieux. Je n'arrive pas à dormir. » En journée, tout allait bien parce que Livio, Aura et Leandro s'occupaient, tant et si bien qu'il ne voyait pas les heures passer. Mais quand le silence de la nuit arrivait, les angoisses faisaient de nouveau surface. « Je crois que je vais perdre Effimero, Aura. J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, il n'y a aucune solution. Et j'ai peur que ça nous affecte, qu'en voulant sauver l'entreprise, ça nous mette dans le rouge. » Il soupira, resserrant son étreinte autour d'elle. « Je veux le meilleur pour vous deux. Je m'en voudrais terriblement si ça nous faisait couler. » Seul, il aurait géré. Il aurait sûrement vendu sa maison. Mais là, il voulait un toit pour sa famille, il voulait le frigo rempli, les factures payées. « Je sais qu'on ne devait pas en parler, profiter de ce voyage pour se couper de tout ça. Mais ça reste en tête. » |
| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Ven 20 Aoû 2021 - 14:50 | |
| En partant pour Cairns, Livio et moi avions décidé de laisser les problèmes derrière nous, de ne penser qu’à notre couple, qu’à notre fils, qu’aux moments doux. Nous étions venus chercher une tranquillité que l’on n’arrivait plus toujours à trouver à Bowen, pris dans le tourbillon de la vie quotidienne, et en un sens, nous avions trouvé cette sérénité. La plupart des moments que nous avions vécu ici, depuis que nous avions posé nos valises, avaient été heureux et avaient chassés les nuages noirs. Mais certaines fois, comme ce soir, les nuages nous rattrapait. Au moment où j’enlaçai Livio et qu’il m’intima silencieusement de venir m’installer sur ses genoux, je sus qu’il était morose, quand bien même il me disait le contraire. Il me confia qu’il ne parvenait pas à dormir, je fronçai les sourcils et caressai doucement son visage, gardant le silence pour l’inciter à continuer. Je sentais qu’il en avait sur le coeur et qu’il avait besoin de parler. Cela ne m’étonna pas qu’il parle d’Effimero, il me tenait assez écartée des problèmes qu’il rencontrait avec son entreprise, mais ce soir, il ne pouvait plus garder le silence. Je savais qu’il se battait au quotidien pour son rêve et à quel point l’énergie qu’il y dépensait était importante. Il arrivait à épuisement, et le constat était lourd. Peut-être avait-il la sensation de se battre contre le vent, et pour un homme comme lui, je savais que c’était difficile à encaisser. En plus de la crainte de voir son rêve s’effondrer comme un château de carte, il avait peur de l’avenir. Je me sentis tout d’un coup impuissante, je ne pouvais rien faire pour l’aider et cela me tuait. Livio ne méritait pas ce qui lui arrivait, cela me faisait mal de le voir ainsi. Quand il évoqua Leandro et moi, mon coeur se serra. — C’est toi le meilleur pour nous, dis-je en collant mon front au sien. Je caressai les petits cheveux derrière sa nuque puis embrassai son front. Je pensais sincèrement ce que je disais. Livio était un moteur pour moi et je savais qu’il le serait aussi pour son fils, quoiqu’il se passe autour. Je comprenais ce sentiment d’échec qu’il devait ressentir mais il y avait une chose dont j’étais certaine, il ne nous avait jamais fait défaut. — On s’en sortira, je te le promets. Malgré le monde qui semblait s’écrouler autour de nous, j’avais cette certitude au fond de mes tripes. Livio n’avait jamais baissé les bras, et je n’allais pas le laisser tomber non plus. Malgré ce rêve qui tombait en ruine, nous serions rebondir, à deux, à trois. — C’est normal que ça te reste en tête, dis-je doucement, t’as travaillé dur pour tout ça… Je ne savais pas quoi dire. Lui avouer que je le trouvais si courageux et qu’il m’impressionnait par la sérénité qu’il affichait n’aiderait pas, je le savais. Parce qu’il se contenait beaucoup, j’en étais persuadée, et que malgré le calme apparant qu’il affichait, il bouillonnait de l’intérieur comme un volcan près à exploser. Lui dire qu’il était calme n’aiderait pas, non. Puis…une petite fenêtre s’ouvrit dans mon esprit, et je trouvais que le moment était venu pour moi de la partager avec lui. — J’ai… Je me raclai la gorge, anxieuse tout d’un coup. — Ca fait quelque temps que je prépare une surprise pour toi, et…euh…je crois que ce serait le bon moment pour te la montrer. Au début…j’avais préparé ça pour…ton défilé mais… J’eus un petit rire nerveux. — Je me suis dégonflée, fis-je en pinçant les lèvres. Mais…je crois que c’est tant mieux parce que je préfère qu’on soit juste tous les deux…est-ce que…tu veux bien me laisser la place sur ce tabouret ?
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| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Ven 20 Aoû 2021 - 22:48 | |
| Il y avait des nuages qui ne s'éclipsaient pas. Et Aura avait bien remarqué que Livio, malgré tous les beaux moments passés ensemble, avait l'esprit embrumé. Il y avait Effimero qui coulait, tout comme son environnement amical. Les disputes avec Gigi et Enzo, il ne les comptait plus, mais c'était à chaque fois un nouveau coup de poignard qui l'affaiblissait. Et aujourd'hui, il était arrivé à saturation. En plein milieu de la nuit, alors que le sommeil ne venait pas, la morosité l'avait envahi. Pour une fois, il ne chercha même pas à minimiser ce qu'il ressentait. Avec Aura dans ses bras, les gestes et baisers tendres de sa petite amie, il finit par abdiquer. Il parla à cœur ouvert, mit en lumière ses peurs et ses craintes. Il ne cherchait pas de réponses, ni même de solution. Il voulait juste délester ce qu'il avait sur le cœur. Et Aura le comprit parfaitement puisqu'elle le laissa parler, sans l'interrompre, sans chercher à le rassurer de manière utopique. Toutefois, quand il l'évoqua, elle et Leandro, Aura rebondit aussitôt. Il ferma les yeux quand elle embrassa son front, lui soufflant qu'il était le meilleur pour eux. Peut-être voyait-il les choses en grand, s'éloignant de l'essentiel qui se résumait à eux trois. Ils n'avaient pas besoin de la belle voiture, de la maison trop grande tant qu'ils étaient ensemble, qu'ils avaient un toit sur la tête et le ventre plein. Cette pensée l'apaisa quelque peu, tout comme cette promesse qu'elle lui souffla. Celle de s'en sortir. « Je te le promets aussi. » murmura-t-il. L'énergie et la force, il les avait pour eux, sa famille, son essentiel. Il esquissa un léger sourire et déposa un nouveau baiser sur son épaule, un peu rasséréné par le soutien qu'elle lui apportait. Il haussa ensuite doucement les épaules, hochant la tête quand elle comprit pourquoi toute cette histoire lui restait en tête. Oui, il avait travaillé dur, très dur même, afin de se faire une réputation plus sérieuse que l'image de petit con de la télé-réalité. Il s'était pris des murs et des revers, mais avait rebondi à chaque fois avec brio. Une mauvaise rencontre avait tout détruit et c'était ce point-là qui était le plus difficile à avaler. Si la faillite avait été de sa faute, il l'aurait mieux pris. Mais Livio n'avait été qu'une victime collatérale. « ça a surtout été beaucoup de sacrifices. » ajouta-t-il en soupirant. Puis, il secoua la tête, nonchalamment. « De toute façon, ça ne sert à rien de se prendre la tête. Faut que je décroche. » Sinon, il allait miner leur voyage. Ses mains caressant ses bras, il s'imprégna d'elle et de son parfum, qui était d'ailleurs le meilleur remède à son malaise. Et alors qu'il allait lui proposer d'aller se coucher, Aura éveilla sa curiosité. Il redressa la tête, ses yeux bleus la scrutant avec surprise en la sentant tout à coup anxieuse. L'étonnement se lut dans son regard quand elle lui parla de cette surprise qu'elle aurait dû lui faire lors du défilé. « Tu m'avais préparé une surprise ? » demanda-t-il, touché. Il n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être, surtout si elle s'était dégonflée. Mais quand elle lui demanda de lui laisser une petite place sur le tabouret, il jeta un œil vers le piano. Très vite, un sourire prit place sur ses lèvres. « Tu vas me jouer un morceau ? » Elle ne jouait que rarement du piano. Et c'était encore plus rare de l'entendre chanter. Il connaissait sa timidité à ce propos. Même avec lui, elle ne chantait pas spécialement. Il attendit qu'elle se redresse et se décala du tabouret pour lui laisser de la place. « La place est toute chaude... » |
| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Sam 21 Aoû 2021 - 3:33 | |
| Quand Livio évoqua les sacrifices qu’il avait fait pour son entreprise, cela me serra le coeur automatiquement. À nouveau, je ressentis de l’impuissance. Je ne savais pas comment l’aider et comment l’apaiser. Il n’y avait pas de mot face à ça, pas de mots qui suffise en tout cas. Des phrases comme « ca va aller », « demain est un autre jour », « tu vas rebondir », je les lui avais déjà dis, et si je les pensais sincèrement, je savais aussi qu’elles ne rimaient parfois à rien, que ce n’était pas suffisant pour adoucir la peine que ressentais mon amoureux. Il n’y avait qu’une seule chose que je pouvais faire, être là pour lui, l’épauler quand il en avait besoin, l’écouter, lui changer les idées. Et ce fut ce dernier point qui prédomina soudain. Il y avait cette surprise, que j’avais commencé à préparer des mois plus tôt, que je n’avais jamais osé lui dévoilé qui me revenait en tête à présent, comme si aujourd’hui était le bon moment. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine, alors que le regard de Livio s’illuminer. Il avait compris, bien sûr, que je comptais lui chanter quelque chose. Le traque tout à coup m’envahit, mais je ne pouvais plus reculer. J’avais, de toute manière, trop envie de lui faire plaisir et le moment était parfait. Nous étions seuls, lui et moi, à l’exception de notre fils qui dormait à l’étage. Je pris place sur la place que Livio m’avait réchauffé et ouvris doucement le piano. Je jetai un regard vers mon amoureux et rougis d’un seul coup. — Tu…euh…tu veux bien fermer les yeux ? Et…écouter. Au début. S’il te plait ? C’était ridicule, j’en avais conscience, mais ma timidité ressortait, et j’imaginais que jouer devant lui, alors qu’il se concentrait d’abord sur ma voix m’aider un peu. j’humectai mes lèvres, inspirai grandement, puis posai mes doigts sur les touches du piano. J’amorçai les première note, me concentrant pour ne pas faire d’erreur. Cela faisait quelques temps que je n’avais pas jouer le morceau et je souhaitais qu’il soit parfait. Puis, vint l’instant où je dus ouvrir le chant. — I remember all of the things that I thought I wanted to be… Je pris une respiration, vérifiant du coin de l’oeil si Livio avait bien fermer les siens. Je continuai de chanter. — …This ain't easy, it's not meant to be. Every story has its scars… Je me laissai de plus en plus emporter par la musique, oubliant mon stress peu à peu. J’allais jusqu’à fermer les yeux moi-même, m’imprègnant de la mélodie, m’appropriant les paroles d’Adèle. — …But when the pain cuts you deep. When the night keeps you from sleeping. Just look and you will see. That I will be your remedy.
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| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Sam 21 Aoû 2021 - 17:29 | |
| Il avait tout fait pour la garder éloignée de ses soucis. Il ne voulait pas l'inquiéter. Il ne voulait pas lui faire plus de mal, elle qui connaissait aussi quelques remous avec son frère jumeau. Mais ce soir, il avait parlé à coeur ouvert, ne pouvant retenir davantage tout ce qui l'assaillait. Bien sûr, il ne disait pas tout - Livio restant fidèle à lui-même - mais le peu qu'il lâcha le soulagea énormément. Il n'y avait pas de jugement ou de pitié dans le regard de Aura. Même son silence était apaisant. Il savait juste qu'elle était à l'écoute et qu'elle le soutenait. C'était suffisant pour lui. Il n'avait pas besoin de plus que de sentir la force de sa petite amie. Toutefois, elle semblait avoir une idée en tête, une surprise qu'elle avait gardé pendant de longs mois, qu'elle aurait dû présenter à l'assemblée qui se trouvait au défilé et qui l'avait probablement effrayé. Comme elle le disait, ce n'était pas plus mal car aujourd'hui, ils n'étaient que deux, que tous les deux. Quand il comprit ce qu'elle comptait faire, il se mit à chérir sa timidité. La voir jouer du piano et chanter devant une foule l'aurait fasciné, oui, mais avoir ce moment que pour lui était encore plus beau, plus fort. Il la laissa s'installer à ses côtés, l'observant avec tendresse. Quand elle redressa la tête vers lui, il vit le rouge sur ses joues, signe de cette timidité qu'il trouvait si adorable. Il esquissa un sourire en coin quand elle lui demanda de fermer les yeux. "Si tu préfères..." Lui qui la voyait dans le plus simple appareil tous les jours, qui la voyait en colère, triste, énervée, c'était mignon de voir cette réserve face à ce talent qu'elle cachait précieusement. Il se redressa et ferma les yeux, respectant son vœu. Et sans doute avait-elle eu la meilleure idée possible. Les premières notes de piano apaisèrent rapidement Livio, qui entra complètement dans la douce mélodie. Puis, les frissons arrivèrent quand il entendit sa voix, sa douce voix qui chantait des mots lourds de sens. C'était beau. C'était un baume qu'elle appliquait doucement sur ses cicatrices. Il sentait tout l'amour qu'elle mettait dans cette musique et cela le percutait de plein fouet. Il faillit cependant à sa promesse et ouvrit les yeux, son regard se posant sur cette femme qu'il aimait tellement. Elle avait les yeux fermés, vivant ce moment qui leur appartenait, délivrant avec coeur et âme ce message qui le hissait vers le haut. L'émotion le saisit pleinement, embuant ses iris bleues. Lui qui jouait le roc sentit sa carapace se fissurer doucement. Quand la dernière note retentit et qu'elle croisa son regard, il ne dit pas un seul mot, se penchant simplement pour l'embrasser avec ferveur. Il se rappelait pourquoi il était tombé amoureux d'elle. Elle avait le don d'embellir sa vie, de réparer ses craintes, d'apaiser ses douleurs. "C'était... magnifique." dit-il sous le coup de l'émotion. "Merci de ne l'avoir partagé qu'avec moi." C'était à eux, rien qu'à eux. Il l'embrassa de nouveau, sa main venant caresser tendrement sa joue. "Maintenant, tu ne pourras plus me refuser une chanson. J'y ai pris goût." ajouta-t-il en riant, ému. Il savait qu'il ne pourrait se lasser de sa voix, de son interprétation qui prenait aux tripes. "J'ai tellement de chance de t'avoir." Sur ses mots, il l'étreignit : "Moi aussi, j'ai une surprise pour toi..." dit-il au bout de quelques secondes, en se relevant. "Tu devrais aller voir ton fils." Il esquissa un léger sourire en ajoutant : "Promis, je ne lui ai pas mis de feutres !" Il lui tendit la main, son visage ne le trahissant pas. Mais à l'intérieur de lui, c'était un volcan d'émotions. Ce qu'il s'apprêtait à faire, il ne le ferait qu'une fois dans sa vie. Il prit sa main et ensemble, ils rejoignirent leur chambre où Leandro dormait paisiblement. A première vue, rien ne semblait différent. Mais en observant bien, on pouvait voir que le petit arborait un tout nouveau body...
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| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Lun 23 Aoû 2021 - 12:16 | |
| Fermer les yeux m’aida à me concentrer sur la mélodie, à poser mes notes, à ne pas me laisser distraire mais très vite, j’oubliai la technique et laissai l’émotion prendre le dessus. Une émotion pure qui prit racines au plus profond de mon coeur. Chanter cette chanson pour Livio avait une grande signification pour moi, et cela allait au delà des paroles que j’entonais, que j’avais choisie spécifiquement parce qu’elles me faisaient penser à nous. Cela allait au delà de ça malgré tout. J’aimais profondément la musique, depuis toujours. Elle était pour moi une source de réconfort, une bulle que je m’offrais, un jardin secret dans lequel je venais me ressourcer, mais je n’avais presque jamais laissé quelqu’un y entrer. On pouvait compter sur les doigts d’une main les personnes qui m’avaient déjà entendu chanter, Enzo étant probablement le seul si j’y réfléchissais bien. Me dévoiler ainsi à Livio, le laisser pénétrer dans cette bulle, avait donc quelque chose de très intime et de si particulier, qui dépassai tout ce que nous pouvions vivre depuis plus d’un an. Je me mettais à nu, ce soir, bien plus que je ne l’avais jamais fait. J’étais heureuse de le faire aujourd’hui, et plus les notes se délayaient, plus la peur s’évaporait, ne laissant de la place que pour une communion intense que pour ce moment de partage hors du temps. Quand la chanson se termina finalement, je gardai les yeux fermé un instant pour m’imprégner du moment, puis quand je les rouvris, je rencontrai ceux de l’homme que j’aimais, chargés d’une émotion qui se heurta à la mienne. Il m’embrassa avec passion et je l’accueillis contre moi, glissant une main dans son dos et l’autre dans ses cheveux. Il avait aimé, il avait été ému aux larmes. Je ne l’avais jamais vu pleurer et j’étais touchée qu’il lâche ainsi les vannes, qu’il abaisse ses barrières. — Ca t’a plu ? demandai-je alors qu’un sourire ému ne quittait pas mes lèvres. Il me répondit que c’était magnifique et m’embrassa à nouveau, de la manière la plus tendre possible, après m’avoir remercier de n’avoir partager ce moment qu’avec lui. J’étais heureuse, moi aussi, que les choses ce soit passées ainsi, dans notre intimité, sans personne autour. C’était en effet bien mieux comme cela. Je ris avec lui quand il avança qu’il avait pris le goût de m’entendre chanter et que je ne pourrais désormais plus lui refuser une chanson. Il me prit dans ses bras, je me laissai aller contre lui, rassérénée par la tendresse de cet instant. — Moi aussi, j’ai de la chance, répondis-je tout naturellement. Il se détacha doucement de moi et annonça qu’il avait, lui aussi, une surprise à me montrer. Etonnée, j’arquai un sourcil. Cette surprise impliquait notre fils. Ma curiosité était piquée. J’attrapais la main qu’il me tendit et me laissai guidé vers la chambre où dormait notre petit garçon. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Nous entrâmes dans la chambre sur la pointe des pieds veillant à ne pas faire de bruit, puis j’avançai vers mon fils et, me penchant doucement sur son lit, j’aperçus le body qu’il portait. C’était la chose la plus adorable que j’avais jamais vu, et je ne savais encore déterminé qui du fils ou du père était le plus mignon. Je me tournai vivement vers Livio, émue plus que jamais et m’engouffrai dans ses bras. J’entourai mes bras autour de lui et le serrai d’abord contre moi, l’émotion me submergeant totalement. Au bout d’un moment malgré tout, je me détachai légèrement de lui, plantai mes yeux embués dans le siens et avec un sourire accroché aux lèvres, je lui offris un « oui » silencieux, secouant vivement la tête, avant de venir l’embrasser. — Oui, répètai-je contre sa bouche.
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| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Lun 23 Aoû 2021 - 22:14 | |
| Sa voix. Son émotion. Le piano. Le choix de la chanson. Les mots. C'était un tout qui faisait complètement chavirer Livio. Très vite, il avait ouvert les yeux pour se délecter encore mieux de ce merveilleux cadeau qu'elle lui faisait là. Certains trouveraient ça 'banal', mais pour l'italien, c'était une véritable déclaration d'amour. Il savait que Aura chantait, qu'elle avait une belle voix pour l'avoir entendu chantonner quand elle pensait être seule. Mais elle n'avait jamais osé le faire devant lui. Aura lui ouvrait, ce soir, la porte de son jardin secret et il se sentait privilégié. Bien sûr, ils en avaient eu des moments intimes, lourds de confidences, mais ce soir, il y avait une vraie osmose. Elle s'offrait à lui, pleinement, et cela réchauffa son cœur instantanément. Il en oublia les tracas et les soucis. La douceur et la pureté de ce moment l'atteignirent en plein cœur, si bien que son regard si bleu dévoila toute l'émotion qu'il ressentait à ce moment. Il pleurait rarement, Livio. Aura ne l'avait jamais vu avec la moindre larme dans ses yeux. Mais ce soir, il abdiquait. Elle se mettait à nu, il le faisait aussi. Et étrangement, il ne ressentit aucune honte à l'idée qu'elle le voit aussi bouleversé. Pendant des années, il avait cru qu'être un homme, c'était ne pas pleurer, ne pas laisser transparaître ses émotions. Il avait eu tort sur toute la ligne. C'était libérateur de montrer ses émotions. C'était beau. C'était intense. Sans doute se souviendra-t-il à tout jamais de cette soirée, de ce moment durant lequel il retomba complètement fou amoureux d'elle. Quand la dernière note résonna, le regard qu'ils se lancèrent à ce moment valut tous les mots possibles. Ils n'avaient pas besoin de parler, comme si chaque mot était bien trop faible face à ce qu'ils venaient de vivre. Il finit néanmoins par hocher la tête quand elle lui demanda si ça lui avait plu. « Oh oui ! » s'exclama-t-il, d'abord. « ça m'a touché. Beaucoup. Beaucoup... beaucoup... beaucoup» Sa voix laissait transparaître son émotion et ses yeux brillaient toujours autant. Il se sentait en pleine harmonie avec Aura, comme en sécurité dans une bulle, dans un cocon où personne ne pouvait les atteindre. La dernière fois qu'il avait ressenti cela, c'était après la naissance de Leandro, quand ils étaient arrivés tous les trois dans la chambre. Ce moment qu'ils venaient de vivre était à la première place du podium, ex-aequo avec la naissance du petit. Toutefois, la suite de la soirée s'annonçait toute aussi riche. Après l'avoir embrassé une nouvelle fois, il attisa sa curiosité en lui confiant qu'il avait aussi une surprise pour elle. Son regard étonné le fit sourire. Leandro était dans la confidence. Aussi se dirigèrent-ils vers la chambre où dormait le petit Manzoni. Il laissa Aura s'approcher du berceau, restant en retrait le temps qu'elle voit le message inscrit sur le body de leur fils. Il avait le cœur qui battait à mille à l'heure. Et si elle refusait ? Il n'avait que peu de doutes à ce sujet, mais il y avait toujours une part d'imprévu qui pouvait entrer en jeu. Mais quand elle se retourna vers lui, il fit un léger signe de la tête avant de l'accueillir dans ses bras, pleinement ému. Il ne sut combien de temps ils restèrent ainsi, mais quand Aura se détacha de lui et qu'elle hocha la tête, il vint prendre son visage dans ses mains, hochant lui aussi la tête, comme pour demander confirmation. Le « oui » précisément dit n'arriva que quelques secondes plus tard, dans ce baiser échangé, là, tout contre ses lèvres. Il se sentit plus léger. Et heureux. Heureux comme jamais il ne l'avait été. Pourtant, il se détacha d'elle, murmurant doucement : « Attends. Je dois faire les choses bien. » Il partit récupérer l'écrin dans la table de nuit et revint face à elle. Sourire sur les lèvres, larmes aux yeux, il posa un genou à terre et vint prendre sa main. « Si on m'avait dit deux ans plus tôt que je serai là, un genou à terre, face à Aurelia Luciano, j'aurais sûrement rigolé à gorge déployée. Mais je crois que derrière le rire, un espoir aurait été nourri. » Il marqua un temps d'arrêt. « S'il y a deux ans encore, tu étais mon plus grand rateau, ma plus grande déception et ma plus grosse culpabilité, je suis heureux de dire qu'aujourd'hui, tu es ma plus belle histoire. Ça n'a pas été facile tous les deux, mais ça valait le coup. Ça valait le coup de passer par tous ces détours pour finalement se trouver quand on devait se trouver. Quand on était enfin prêts. » Il ne pouvait pas passer à côté de leurs débuts. « J'ai mis du temps à me trouver, mais depuis que je suis à Bowen, depuis que tu m'as accepté dans ta vie, je ne me suis jamais senti aussi serein, aussi solide, aussi heureux. Tu es mon roc, Aura, tu es l'harmonie qui manquait à mon monde. Tomber amoureux de toi est la plus belle chose qui me soit arrivé. Tu m'as fait l'honneur de me donner ton amour, ta tendresse, ta bienveillance et je peux te dire que je me sens privilégié d'avoir une femme comme toi à mes côtés. De t'avoir comme la mère de notre fils. Tu es mon Remedy. » Sa voix se fit plus ému. « J'ai passé un an et demi à tes côtés en chérissant chacun de nos moments, chacun de nos rires, chacun de nos obstacles, en chérissant même nos disputes. Et je chéris l'envie d'avoir encore tout un tas d'années à tes côtés. » Il garda son regard ancré sur elle et finit par ouvrir le petit écrin où se trouvait une bague en or blanc, orné d'un solitaire et de quelques diamants autour de l'anneau. « Alors, Aurelia Luciano, me ferais-tu l'immense honneur de devenir ma femme ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Mar 19 Oct 2021 - 22:46 | |
| Il avait trouvé la manière la plus adorable de me poser cette question. J’étais à la fois émue, profondément touchée et fière qu’il ait pensé à inclure notre fils au coeur de notre histoire d’amour. C’était sa place, bien sûr, puisqu’il en était le fruit, mais l’attention était adorable. Je m’imaginais déjà raconter à Leandro cette demande en mariage, lui raconter que mon coeur avait complètement fondu. J’aurais dis oui à son père, quelqu’ait été la forme, mais le body m’avait littéralement fait fondre. J’avais hâte de dévoiler à mon fils qu’il avait participé, à sa manière, à cette demande. Murmurant ma réponse contre les lèvres de mon amoureux, je sentis une bulle de bonheur éclater dans mon coeur. Un bonheur partagé à en juger par le sourire qui ne quittait pas les lèvres de Livio. Il s’éloigna alors pour « faire les choses bien » comme il l’indiqua. Je le regardai aller chercher quelque chose dans le tiroir de sa table de chevet et revenir vers moi pour automatiquement mettre un genou à terre. L’émotion me gagna soudainement, et elle gonfla mon coeur alors que Livio m’offrait la plus belle déclaration d’amour qui soit. Je ne l’interrompis pas, le laissant me dire ce qu’il avait sur le coeur, toutes les belles choses qu’il déclarait avec amour et sincérité me touchèrent infiniment. Quand il eut fini, en me posant sa question encore une fois, une larme silencieuse coulait sur ma joue. Il ouvrit la petite boite qui contenait la bague qu’il avait choisi pour moi, un solitaire magnifique. — Livio, c’est… Je coulai un regard tendre sur lui et lui souris. Puis, séchant ma joue d’un geste vif de la main, je fondis sur lui, enroulai mes bras autour de son cou et ma bouche trouva la sienne. Mon coeur était sur le point d’exploser tant j’étais heureuse. — Je t’aime, je t’aime, je t’aime, dis-je en entrecoupant mes mots de baisers. Je caressai les cheveux de Livio, et son visage, avec tendresse. — Personne ne m’a jamais dis des choses si belles… Personne n’avait jamais percé mon coeur de cette façon, et j’en étais émue. — Tu pourrais me poser cette question mille fois, je te dirais oui à chaque fois. Comme tu l’as dis, ça n’a pas été facile au début mais j’ai tellement grandie à ton contact, j’ai l’impression d’être exactement là où je suis censée être. Je me sens déjà tellement chanceuse d’être la mère de ton fils et j’ai hâte d’être ta femme…
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| | | Invité | Sujet: Re: When the night keeps you from sleeping (Aura) Mar 16 Nov 2021 - 18:12 | |
| Il avait pourtant imaginé les choses autrement. Quand il imaginait sa demande en mariage, il voyait quelque chose de grand, quelque chose de somptueux, d'inoubliable. Il voulait qu'elle en prenne plein les yeux, qu'elle se rappelle à tout jamais de ce moment. Mais en gardant cette bague avec lui, partout où il allait, sans doute Livio voulait, en réalité, laisser tous les artifices de côté. Parce que c'était ça, sa relation avec Aura. Elle le dépouillait de toutes ses couches superficielles, de ses envies de grandeur pour le ramener vers l'essentiel. Et l'essentiel s'était présenté ce soir, face à ce piano, en entendant cette chanson qu'elle lui avait chanté, mise à nue. Et c'était tout naturellement qu'il avait fini par poser sa question. La question d'une vie. Peu importe la manière dont il le faisait, il savait qu'elle apprécierait. Mais mettre Leandro dans la boucle avait été important pour lui et cela sembla toucher Aura. Elle avait dit oui. Mais il ne pouvait en rester là. Elle avait le droit à sa déclaration d'amour. C'était à son tour d'enlever les barrières et se présenter face à elle, en dévoilant tout ce qu'il avait sur le cœur. Elle le laissa parler, sans l'interrompre. Mais très vite, il vit l'émotion que son discours entraîna. Il vit cette larme couler sur sa joue qu'elle essuya rapidement avant de se jeter dans ses bras. Il se releva à cet instant et l'étreignit en lui rendant son baiser, avec tant de joie qu'il la souleva, les pieds d'Aura quittant le sol quelques secondes. « Je t'aime tellement. » souffla-t-il, le regard brillant d'émotion alors qu'elle répondit à sa question, alors qu'elle lui confia avoir la sensation d'être à sa place, quand elle laissa entrevoir la fierté d'être la mère de son fils et désormais, future femme. « C'est moi qui ai de la chance. Tu fais de moi le plus heureux des hommes. » Délicatement, il enleva la bague de son écrin et vint prendre la main d'Aura – après lui avoir lancé un regard pour vérifier que c'était bien la bonne main ! - pour glisser le solitaire à son doigt. « Je pourrais dire à Leti qu'elle est à la bonne taille. » murmura-t-il en riant, toujours pris par l'émotion. Il s'empressa de l'embrasser de nouveau, quand un petit gazouillis se fit entendre. Livio posa un regard sur le berceau derrière eux et vit les deux grandes billes marrons de Leandro qui les fixaient. Main dans la main, ils s'approchèrent de leur bébé. Se penchant légèrement, Livio souffla, sous le ton de la confidence, un large sourire sur les lèvres : « Hey Leandro, tu sais quoi ? ça a fonctionné... » Il jeta un œil vers Aura puis ajouta : « ...Maman a dit oui... » Fin |
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