il primo amore non si scorda mai (fedetícia)

1 an, ça faisait 1 an que vous étiez ensemble avec Leticia. Tu n’arrivais pas vraiment à y croire, parce que tu n’avais jamais eu une relation aussi longue avec une femme. Et c’était une évidence avec elle, tu savais que tu finirais tes jours avec elle. Pour fêter ça, tu l’avais emmené dans ton pays, en Italie et plus précisément en Sicile. Après une belle première soirée au restaurant pour fêter ça, vous vous retrouviez main dans la main à vous balader dans le port de Palerme. « Alors, elle est bien cette surprise ? » demandas-tu à ta petite amie avec un sourire. T’avais passé des jours et des nuits à organiser ce séjour. Une semaine de vacances pour vous, parce que tu ne pouvais pas fermer le salon plus longtemps et elle ne pouvait pas prendre autant de vacances. C’était un bon compromis, il y avait plein de choses à faire dans cette belle ville de ton enfance. Tu n’y étais pas retourné depuis énormément de temps, et ça te faisait du bien d’être à la maison. « J’espère que l’Italie te plait » dis-tu avec un sourire en coin. En réalité, tu étais très stressé parce que tu avais une grande demande à faire à la jeune femme et tu ne savais pas quand le faire. Tu préférais laisser passer un peu la soirée avant de mettre un genou à terre.

@Letícia Lima

Il y a un an, jamais elle n’aurait cru rencontrer le bon. Aucun n’avait réussi à temporiser Leticia, la tornade. Aucun sauf lui. Fede. Les choses se sont faites tout naturellement, et peut-être était-ce pour cette raison que cela fonctionnait si bien pour eux. Dès le départ ils avaient été vrais. Et en restant eux-mêmes, ils étaient tombés fous amoureux l’un de l’autre. Leti n’avait d’yeux que pour lui, et encore plus ces derniers jours où les « on dit » l’avait blessé. Il savait y faire pour la réconforter. Pour fêter leur un an de relation, Fede lui fit la surprise de l’emmener dans son pays natale : la belle Italie. Durant tout le trajet elle s’était montré excitée et enthousiaste. Après un charmant moment au restaurant, ils profitèrent des premiers instants en amoureux pour se balader dans le port de Palerme. « Elle est géniale cette surprise ! » renchérit Leticia qui n’arrivait toujours pas à en croire ses yeux. Elle dansait littéralement dans sa petite robe rouge fleurie. Joyeuse, rayonnante, parce qu’il la rendait plus qu’heureuse. « Oui j’adore, les personnes ici sont si accueillantes, si joviales… Notre prochaine destination : Brésil ! » chantonna-t-elle avant de lui lancer un regard plein de tendresse. « Sauf si… Je ne pourrais pas… » Et pour lui faire comprendre où elle voulait en venir, elle lui prit la main et le posa sur son ventre. Ils avaient désormais ce projet en commun, faire un bébé. Il allait lui offrir le plus beau cadeau sur cette terre.  

Ce voyage était spécial, encore plus de ton côté parce que tu stressais énormément. La raison ? Tu voulais faire ta demande et c’était le moment ou jamais. Alors que vous vous baladiez sur le port de Palerme, après un bon restaurant que tu connais bien, tu trifouillais la bague dans ta poche en attendant le bon moment. « Je suis ravie que ça te plaise » dis-tu avec un sourire en coin. Mais elle n’était pas prête pour la suite des évènements, la belle brésilienne. Tu ris quand elle te dit que la prochaine fois vous iriez au Brésil. « Avec plaisir » dis-tu en t’approchant d’elle et en lui faisant un bisou sur la joue. Elle te prit la main pour la poser sur ton ventre et ça te faisait sourire. Ce projet de bébé était enfin en route. Depuis qu’Aura avait accouché de Leandro, tu ne voulais qu’une chose c’est avoir le même bonheur que ta soeur avec son fils. « J’ai tellement hâte que ça arrive » dis-tu en souriant. Puis tu pensais que c’était le bon moment alors tu arrêtais la brune dans sa course vers le fond du port. C’était assez vide, il n’y avait personne. Alors c’était surement le bon moment. « Avant tout ça, il faut que je te parle de quelque chose… » dis-tu en laissant planer le doute sur ta phrase suivante.

Le cadre était idéal pour les deux amoureux. Letícia était ravie de profiter de ces petites vacances improvisées auprès de Fede. Une coupure leur ferait le plus grand bien, surtout après cette décision importante qu'ils avaient pris ensemble. Celle de concevoir un enfant. Elle était folle de joie à l'idée de porter son enfant. Fede ferait un bon père, lui qui la comblait de bonheur depuis un an. Elle aussi était pressée, mais elle savait aussi que cela pouvait prendre du temps et qu'elle devra faire preuve de patience. Un sourire plein de tendresse se dessina au coin de ses lèvres. Moi aussi j'ai hâte. souffla-t-elle avant qu'il l'arrête brusquement dans leur marche. Les sourcils fronçés, elle perdit son sourire suite à ses mots. Oh... J'aime pas les "faut que je te parle de quelque chose". s'inquiéta Letícia qui avait l'impression de retomber de son nuage. Dans l'incohérence la plus totale, elle s'imaginait déjà au pire. L'avait-il éloigné de Bowen pour lui annoncer une mauvaise nouvelle? Son cœur s'emballait, supportant mal le silence qui avait suivi sa phrase. D'autant plus qu'ils étaient arrivés dans un coin du port plutôt isolé.

C’était un moment spécial pour vous, pour votre couple. Vous arriviez à un âge où fonder une famille devenait la chose la plus importante à faire. Et c’était le cas. Tu voulais fonder une famille avec la brésilienne, c’était elle et personne d’autre. Alors lorsqu’elle te faisait toucher son ventre, tu souris, déjà rempli par l’émotion de ce qui allait se passer par la suite. « C’est pas quelque chose de mal, enfin j’espère pas » dis-tu dans un rire nerveux à ta dulcinée. Il n’y avait plus personne autour de vous, les lumières du port rendait ce moment encore plus romantique et tu lui attrapais les mains avant de commencer ton discours. « Ça fait 1 an qu’on est ensemble. 1 an que je vis ma meilleure vie à tes côtés et que j’espère que toi aussi » commenças-tu en soufflant. Tu espérais qu’elle ne te coupe pas mais tu reprenais assez vite ton monologue. « Certains comme ton frère diront que ça va beaucoup trop vite entre nous mais j’ai pas l’impression. Toi et moi c’est une évidence et tu n’imagines même pas à quel point je t’aime et tu remplis ma vie de bonheur » dis-tu en sentant l’émotion te gagner. « Je t’ai déjà dis que je voulais passer ma vie à tes côtés, que je voulais vieillir avec toi et fonder une petite famille parfaite avec toi. Qu’on soit vieux tous les deux, sur le perron de notre maison, à s’aimer comme au premier jour et à jouer avec nos petits enfants » dis-tu avec une larme qui roulait sur la joue. Puis venait le moment, celui que tu redoutais le plus mais en même temps celui que tu attendais le plus. « Letícia Lima, je veux passer le reste de ma vie à t’aimer et à te chérir » dis-tu en sortant la bague de ta poche. Et comme dans la coutume, tu mettais un genou à terre en lui tendant la fameuse bague de ta grand-mère, sa bague de fiançailles à elle que tu gardais précieusement depuis que tes parents étaient venus à Bowen. « Je suis pas le plus romantique des hommes, je le sais mais j’ai pas trouvé mieux que ma ville natale pour te poser cette question » dis-tu dans un rire nerveux avant de reprendre. « Letícia, veux-tu m’épouser ? » demandas-tu finalement, prêt à entendre la réponse de la jeune femme.

hj:

Sans comprendre où il voulait en venir, Letícia ouvrit sa bouche pour répliquer puis se tut pour le laisser parler. Il n'était pas en train de lui annoncer une mauvaise nouvelle, non. Il lui faisait une déclaration! Alors elle l'écoutai attentivement, avec un sourire timide. Elle aussi vivait sa meilleure vie à ses côtés depuis leur premier baiser sur plage de Bowen. Son cœur s'emballa davantage en découvrant un Fede pris d'émotion. Non, il n'était  pas seulement en train de déclarer sa flamme. Son rythme s'accélérait car une voix au fond d'elle  savait où  il voulait en venir. Jamais elle ne l'avait vu ainsi et lorsqu'elle vit une larme couler sur sa joue, elle voulut tomber dans ses bras pour le reconforter. Tout ce qu'il disait était bien évidement  réciproque. Fede était son âme-soeur, elle espérait bien qu'ils fondent une famille et finissent leur vieux jours ensemble. Cependant paralysée, Letícia ne bougea pas car il venait de sortir une bague de sa poche. Son cœur fit de nouveau un bond dans sa poitrine. Elle plaqua une main sur sa poitrine, l'autre sur sa bouche. Fede venait de poser un genou à terre. Letí ne parvenait plus à se contenir. Des larmes coulaient à présent sur ses joues, des larmes de joie. Oui! Oui! Mille fois oui! répondit-elle la voix mêlée de rire et de pleurs. Elle n'arrivait pas à y croire, cela ne pouvait qu'être un rêve. L'homme de sa vie venait de lui demander en mariage.

Spoiler:

C’était ton moment, le grand moment de toute ta vie. Elle était là où tu voulais, dans ta ville d’enfance, prêtre à écouter ton monologue sur le fait que tu l’aimes déjà énormément. Certes, ça faisait un an que vous étiez ensemble, mais c’était la plus belle année de ta vie à ses côtés. Tu savais que tu pouvais compter sur elle quoi qu’il arrive. Et inversement. Récemment, avec toutes ces attaques sur sa jalousie, l’histoire avec Emilia, tu savais qu’elle avait besoin que tu lui prouves à quel point tu l’aimais et cette demande tombait à pic. Tu n’avais pourtant rien demandé à ta mère, lorsqu’elle était venu avec ton père à Bowen. Mais elle savait. Elle savait à quel point tu étais dingue de Leticia, à quel point tu voulais finir tes jours auprès de cette femme. Alors elle t’avait donné la bague de ta grand-mère, à un moment discret où personne ne vous voyait. Tu avais mis ton genou à terre ce soir, pour lui demander la phrase que toutes les femmes attendent dans une vie. Tu la voyais les larmes aux yeux, attendre que tu ai fini de parler après la demande. Lorsqu’elle te dit oui, tu étais soulagé. Alors tu riais nerveusement, pleurant toi aussi des larmes silencieuses sur ton visage. « Ha detto sì » hurlas-tu en italien dans le port, heureux qu’elle t’ai dit oui. Tu te relevais, tu lui passais la bague au doigt et tu posais tes lèvres sur les siennes. « Tu fais de moi l’homme le plus heureux du monde ! » dis-tu avec un sourire, séchant les larmes qui tombaient sur tes joues.

La demande en mariage de Fede suscita une explosion d'émotions pour Letícia, qui vivait un rêve éveillé. Il balança quelques mots en italien aux passagers inexistants. Elle ne les comprit pas mais, peu importe, puisqu'il avait l'air heureux, lui aussi. Il se releva et prit sa main qui trembla légèrement quand il enfila la bague autour de son doigt. Cet instant restera gravé à jamais dans sa mémoire. Quand il posa ses lèvres sur les siennes elle retrouva la mobilité de ses bras et entoura sa nuque. Je t'aime plus que tout. murmura-t-elle en se serrant contre lui. Letícia resta un petit moment enlacé, profitant de respirer son parfum boisé si familier. C'était merveilleux ce qu'elle vivait, elle n'arrivait pas à y croire. En relâchant son étreinte, un grand sourire se dessina sur son visage rayonnant.  Je suis fiancée! Je suis fiancée. Je suis fiancée! répéta-t-elle sous différente intonation avant d'éclater de rire. Elle souleva sa main à sa hauteur.  Mon dieu, j'en tremble encore regarde. Elle lui montra sa main ornée de sa bague de fiançaille qui tremblait en effet. Cette fois elle prit le temps de regarder le bijou. Elle est magnifique. assura Letícia, de nouveau émue par la beauté de la bague. À ses yeux elle était éblouissante.

A vrai dire, cette demande en mariage n’était pas spontanée. Elle était vraiment préparée depuis plusieurs semaines. Ça avait commencé lorsque tes parents étaient venus à Bowen, tu voulais absolument que ta douce les rencontre avant de lui faire ta demande. Et puis surtout, en tant que fils ainé de la fratrie, tu avais hérité de la bague de fiançailles de ta grand-mère. Et tu ne voulais pas mettre un genou à terre sans cette bague. Alors c’était à Palerme, au port de la ville, que tu avais enfin proposé à la brésilienne de t’épouser. « Je t’aime à l’infini » dis-tu en posant tes lèvres sur son front, alors qu’elle te faisait un câlin. Les larmes avaient coulés sur tes joues lors de ta demande, mais tu voulais qu’elle soit brute et sincère. Et c’est ainsi que tu lui avais posé la question fatidique. Elle était tellement heureuse, ça te rendait heureux à toi aussi. « Au moins, je sais que ça te fait plaisir » dis-tu avec un léger rire. Elle te donnait sa main pour te montrer qu’elle tremblait encore et tu l’attrapas pour embrasser cette dernière. « Ça passera, c’est du tremblement de joie ! » dis-tu avec un sourire aux lèvres. Tu voyais qu’elle admirait la bague que tu lui avais offert et tu souriais bêtement en la regardant. « C’est la bague de ma Nonna, ma mère me l’a donné quand mes parents sont venus rencontrer Leandro » dis-tu à ta future épouse, pour lui expliquer d’où venait cette bague.

Sa vie était bien plus douce avec lui et même sans cette promesse qu'ils se faisaient pour se réunir dans le mariage, tous deux étaient persuadés qu'ils finiraient leurs vieux jours ensemble.

Letí observa cet homme incroyablement beau, superbe, qui était devenu à présent son futur époux. Elle ne s'arrêtait pas de sourire. Si ça me fait plaisir? Je... J'ai envie de rire et pleurer à la fois! Je suis la plus heureuse, et euh... Tu vois, j'ai pas les mots! Je suis fiancée! s'écria-t-elle en sautant de joie. Elle répéta encore le mot "fiancée", dansant, chantant, sans prêter nullement attention à ce qu'ils les entouraient. Plus rien n'existait, sauf lui.

La main tremblante elle lui montrait sa bague, qu'elle trouvait magnifique. Il lui appris qu'elle appartenait à sa grand-mère. Surprise, Letí fut plus que regonnaissante que ce bijou de famille était présentement à son doigt. Oh, je la trouve encore plus jolie. Émue, elle sourit avec tendresse. Si Fede avait choisit cette bague plutôt qu'une autre c'était parce qu'elle représentait quelque chose de spéciale pour lui, donc elle représentait toute aussi quelque chose re spéciale pour elle. Cette bague avait une valeur inestimable. Tout devenait vraiment officielle, bientôt elle deviendra Mrs Luciano. J'en reviens pas. Elle ferma les yeux un instant, presque persuadée qu'elle vivait un rêve, car c'était ainsi depuis qu'elle le connaissait. Une main prit la sienne et son regard, encore mouillée de bonheur, se quittait pas celui de Fede. Il y a un an, je ne savais pas ce que je voulais, je ne savais pas ce que je cherchais. Je ne m'attendais pas à... toi. Je suis rester moi-même, et peut-être que c'est ce qui a fait la différence. Tu m'as toujours accepté telle que je suis, t'as su me rassurer tout de suite. Tu te rappelles quand... Quand il lui avait dit qu'il avait des sentiments pour elle, pour la première fois. En proie de nouvelles larmes, elle s'arrêta brusquement de parler et se blottit entre ses bras. Ce moment était tellement magique qu'elle ne voulait qu'il ne s'arrête jamais. Elle était de loin oa plus heureuse des femmes.

La vie te semblait plus belle maintenant que Leticia avait accepté ta demande en mariage. Même sans ça, tu savais que vous finiriez votre vie ensemble, tous les deux. C’était sur pour tout le monde, ça. Tu souris en voyant qu’elle était ravie à l’idée que vous alliez vous marier bientôt. « Ne t’en fais pas, je suis dans la même situation actuellement » dis-tu avec toujours des larmes de joie qui couraient sur tes joues et un sourire sur tes lèvres. Vous étiez enfin fiancé, ça y est c’était officiel. Et jamais tu n’aurai pensé à ce que ça arrive. Non, jamais. Toi le mec qui n’arrive pas à garder une femme près de lui, tu avais fini par passer la bague au doigt à la plus belle femme de la terre selon toi. Quand elle te montrait sa bague à son doigt, tu lui expliquais d’où elle venait, cette bague. « Je suis contente qu’elle te plaise » dis-tu avec un sourire. Cette bague avait encore plus de signification pour toi. La bague de ta grand-mère était à l’annulaire de la brésilienne. Avec cette bague, tu n’avais pas le droit de te tromper et de faire une mauvaise demande en mariage. Heureusement, tu savais que la brune et toi c’était pur l’éternité. « Leticia Luciano, ça sonne bien, non ? » dis-tu avec un léger sourire en coin. Elle te faisait un petit discours et ça te faisait sourire. Elle était si douce, si mignonne mais aussi encore toute chamboulée. « Je me rappelle de tout, de chaque instant avec toi, de chaque moment » dis-tu alors qu’elle venait de se blottir contre toi. Tu la serrais dans tes bras, admirant la vue du port de ta ville en même temps. C’était un moment hors du temps, et tu ne voulais pas que ça s’arrête.

Cela pourrait sembler rapide pour certains, une demande en mariage, après un an de relation. Mais quand on sait que nous avons trouvé la bonne personne, pourquoi attendre? Du moins, c'est ce que pensait Letí, et sûrement Fede, autrement il n'aurait pas fait cette demande. Elle était touchée de voir ses larmes de joie sur cet homme qu'elle aimait tant. Elle se sentait aimée et c'était si bon, si réconfortant. Il souriait, le plus beau sourire qu'il puisse lui offrir. Je l'adore assura-t-elle quand il lui avoua être content que la bague de fiançailles lui plaise. Le fait qu'elle provienne de la famille des Luciano, la touchait énormément. D'ailleurs elle réalisait à peine qu'elle allait devenir une Luciano, quel merveilleux cadeau de pouvoir porter le nom de l'homme qu'elle aimait plus que tout. Oh oui, Letícia Luciano souffla-t-elle d'un air rêveur. Car c'était ce qu'il était en train de se produire, elle allait réaliser son rêve le plus précieux. Porter son nom, c'était plus que symbolique. Elle se lança dans un discours pour aussi lui retourner ce qu'il avait dit précédemment juste avant sa demande, en réalité ce fut plutôt une tentative car Letí en perdait ses mots. Fede, lui, souriait toujours. Du baume au cœur pour la brésilienne. Depuis toujours t'as été si patient avec moi, si tu savais à quel point tu me rends heureuse, là murmura-t-elle dans ses bras. Il la serrait fort, et elle aussi, avant de lever son visage vers lui et de l'embrasser partout. Parsemant ses baisers sur la joue, le menton, la bouche, le cou, elle riait, débordant de joie. Est-ce que je peux crier dans tout le port que je suis fiancée? lui demanda-t-elle après avoir rit aux éclats.

T’étais heureux qu’elle aime la bague que tu venais de lui offrir. C’était uns airé bijou de famille, et ta mère t’avait fait un sermon là dessus : c’est pour la femme de ta vie, et pour personne d’autre. Alors c’est tout naturellement que tu l’avais donné à la brésilienne. La femme de ta vie, ton tout, ton âme soeur, il n’y avait pas d’autres mots pour la décrire. Toi aussi tu l’imaginais avec ton nom associé à son prénom, et c’était beau. « Je trouve que ça te va très bien, t’étais destinée à porter ce nom de famille » dis-tu avec un petit sourire en coin. Blotti contre toi, tu la serrai fort et tu ne voulais pas lâcher cette étreinte. C’était un moment important pour vous, qui allait être gravé dans vos mémoires. Et surtout, dont vous parlerez à vos enfants plus tard. Tu savais que le rêve de Leticia c’était de se marier avec l’homme de ses rêves, quelle chance de savoir que tu étais cet homme là. Et tu étais heureux de pouvoir lui offrir de réaliser ce rêve. « J’ai été patient mais parce que tu le mérites » dis-tu avec un sourire. « Et surtout parce que je t’aime » ajoutas-tu en cherchant son regard. Certes, il y avait eu des crises de jalousie, des engueulades, mais ça finissait toujours bien. Et tu faisais toujours tout pour la rassurer et lui montrer qu’elle seule était dans ta vie. Elle levait son visage vers toi pour te poser pleins de baisers partout et ça te faisait rire. « Tu peux le crier dans toutes les langues que tu veux, mon amour » dis-tu avec un léger rire.

Il avait fait d'elle une femme heureuse et épanouie depuis qu'il est rentré dans sa vie. Mais en faisant sa demande, Fede concrétisait ce qu'elle voulait le plus : se marier avec lui pour accomplir cette promesse solennelle qu'ils finiront leur vie ensemble pour le meilleur comme pour le pire. Elle porterait son nom et le voyait comme un cadeau d'une valeur inestimable. Bientôt elle deviendra Letícia Luciano. Fede affirmait qu'elle était destinée à porter ce nom. Son sourire s'élargit encore plus, si cela n'était possible. C'est ce que je pense aussi lui dit-elle fièrement. Blotti contre lui, elle profita de respirer son parfum et de regarder la vue du port. Un sentiment de plénitude l'envahit. La conviction que Fede était l'homme de sa vie devenait encore plus réelle. Elle se rappelait à quel point il a été patient de supporter son caractère. Il trouvait toujours les bons mots pour la rassurer, vraiment elle avait une chance inouïe qu'il soit tombé amoureux d'elle.  Je t'aime aussi... Plus que tout. Elle leva alors le menton et après l'avoir regardé intensément, elle le couvra de petits baisers. Il riait et Letí était convaincu que son rire était le plus son qu'elle n'ait entendu. Elle voulut hurler au monde entier son bonheur et Fede, qui semblait à la fois comblé et amusé incita à le faire. Já não tem namorado agora tem noivo. dit-elle d'une voix forte, de son accent brésilien et chantonnant. Elle se mit alors à danser, secouer les épaules, à tourner sur elle-même, cette grande nouvelle méritait bien une petite danse de la joie. Puis elle se jeta à son cou, dans un éclat de rire. Je n'ai plus de petit ami, maintenant j'ai un fiancé lui traduit Letícia avant d'afficher ce sourire radieux qui ne la quittait pas depuis.

Vous étiez heureux, l’un et l’autre. En même temps, qui ne pouvait pas être heureux après une telle annonce. Vous alliez vous marier, c’est pas rien. Leticia avait accepté ta demande et tu étais le plus heureux de tous les hommes. « J’ai tellement hâte que tu prennes ce nom de famille, t’imagines même pas » dis-tu simplement avec un sourire. Elle était fière de porter ce nom, comme toi tu étais fière de lui donner. Et puis, c’était important pour toi de le faire ici, en Italie, en Sicile. Dans tes bras, tu la serrai un peu plus fort et tu lui embrassais le front. Elle t’aimait aussi, c’est ce qu’elle te disait. Le contraire t’aurai étonné, sinon elle n’aurai pas accepté ta demande en mariage. Après t’avoir embrassé plusieurs fois, elle se mit à danser et à parler en portugais. Tu riais aux éclats avant de prendre la parole. « En anglais, s’il te plait » dis-tu en riant toujours. Tu comprenais toujours pas le portugais pourtant tu faisais des efforts pour ça. Comme la jeune femme en faisait en italien pour toi. La brune se jeta à ton cou pour te traduire alors ses mots qu’elle avait dit précédemment. « Oh, ça sonne bien, j’aime bien » dis-tu avant de poser tes lèvres sur les siennes. « La mia fidanziata » murmuras-tu à ta petite amie.