Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Sujet: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Lun 23 Aoû 2021 - 0:07
Depuis qu’Isaiah avait appris qu’il allait être père, c’était comme s’il voyait la vie d’une toute autre manière. De la voir comme il la voyait avant, quand il était l’éternel optimiste. En tout cas, il avait bien plus d’espoir que ce qu’il avait il y a quelques mois. C’était peut-être tout ce que ça lui prenait, de savoir qu’il aurait un petit bout d’humain à aimer et à élever, pour regarder un peu moins le grand portrait de la vie, et se recentrer un peu plus sur lui-même. Isaiah avait été très éco-anxieux, il l’était depuis qu’il était adolescent en fait, mais ces derniers mois cela avait pris de telles ampleurs qu’il ne se reconnaissait même plus. Ce jour où Aisling était venu frapper à la porte de sa caravane pour le tirer de son malaise en lui annonçant sa grossesse, il était capable de mettre le doigt dessus, c’était le jour où il avait pu recommencer à respirer un peu mieux.
Depuis, à chaque temps libre qu’il avait, il en profitait pour faire le plein d’air frais et de contacts sociaux. Ça lui avait manqué, de s’ouvrir au monde et d’accueillir les gens tels qu’ils venaient. Isaiah avait réalisé qu’il ne pouvait peut-être pas sauver la planète toute entière mais les petits gestes qu’il faisait au quotidien avaient quand même une certaine signification. Il en avait dernièrement douté. Il ne doutait plus.
En haut du Horseshoe Bay Rotary Lookout, Isaiah contemplait l’océan à perte de vue. Le temps était clair, on pouvait apercevoir Holbourne Island à l’horizon. Il y avait des voiliers et des bateaux plus loin sur l’eau, et des gens en planche en pagaie ou en kayak le long de la baie. Ça grouillait de gens sur la plage, après tout, on était dimanche. Isaiah était accoudé à la petite barrière de métal du point de vue et en silence, un sourire aux lèvres, il écoutait les conversations des gens autour. Il n’y avait pas énormément de personnes au sommet, quelques braves à escalader cette falaise sous le soleil de midi. Non loin de lui, en train de tisser sa toile entre les barreaux, une araignée Huntsman faisait sa petite besogne et ni l’un ni l’autre ne se portait trop d’attention. Après dix années en Australie, on pouvait dire qu’il en avait vu d’autres.
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moi je traîne dans ma remorque, tous les excès d'mon époque. la surabondance surgelée, shootée, suremballée. pendant qu'les vœux pieux passent dans l'beurre, que notre insouciance est repue, c'est dans le fond des containers que pourront pourrir les surplus. la question qu'j'me pose tout l'temps : mais que feront nos enfants quand il ne restera rien, que des ruines et la faim ? by anaëlle.
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Lun 23 Aoû 2021 - 10:00
Cela ne faisait pas encore un mois qu'Oliver avait déposé ses valises en Australie. Il lui restait tellement de choses à faire et tellement de choses à voir que jamais il ne s'ennuyait. Bien sûr, il avait son fils, Riley, raison pour laquelle il se retrouvait la. Mais le gamin avait sa vie, ses études, son job … Il était hors de question de débarquer et de davantage le chambouler. Le choc de leur rencontre était suffisant pour ne pas en rajouter davantage. Forcément, ils allaient apprendre à se connaître, passer du temps ensemble pour ce faire … et ça le rendait heureux en fait. Néanmoins, il gardait une certaine rancœur envers la mère de son fils pour le lui avoir caché pendant tout ce temps, mais un problème à la fois. Niveau boulot, ça se passait bien la aussi. Habitué au tumulte de la grande ville qu'était New York, il pouvait presque dire que de travailler à l'hôpital de Bowen, c'était des vacances ! Forcément, moins d'habitants, moins de gens à soigner …. Logique. Et alors, que faisait-il quand il n'était pas occupé à rattraper le temps perdu avec son fils, ou bien travailler ? Il découvrait ! Et à son grand plaisir d'ailleurs, parce que l'endroit était magnifique.
Ses pas l'avaient porté un peu au hasard vers le bord de mer. Enfin, le bord d'océan plutôt. Et de tous les endroits ou il aurait pu retrouver son fils, il était tombé sur un lieu vraiment beau. Des fois, il avait du mal à réaliser qu'il allait bien vivre ici, sous le soleil d'Australie, si près de l'eau, dans une ville tellement plus calme à ce à quoi il était habitué … D'accord, à New York aussi, il y avait l'océan, mais il donnait nettement moins envie de s'y jeter dedans ! Alors qu'ici, l'eau était belle, d'un bleu qui appelait à la baignade. Le soleil réchauffait doucement sa peau, des gens passaient du bon temps ici. D'autres se promenaient comme lui, d'autres profitaient de l'eau, ou bien tissaient leur toile … tissaient leur toile ? Oliver fit un bond en arrière de la rambarde ou il voulait s'arrêter pour profiter du point de vue un instant avant de reprendre sa route. - Oh put ….
De base il n'était pas quelqu'un qui jurait, mais de voir sous ses yeux une de ces bestioles à la taille démesurée sous ses yeux, pardon ! Alors oui, le brun avait un profond dégoût pour les insectes. Ce n'était pas de la phobie, mais ça le répugnait. Les insectes, les vers, les araignées …. ça le révulsait. Si vous vous posez la question, il savait bien que le pays était connu pour abriter des insectes bien plus grand et différents que les petits trucs qu'on pouvait trouver à New York. Oui, il avait déjà été confronté l'autre jour à l'une de ces choses. Mais s'il s'y était fait ? Pfff ! Vous en demandez trop !
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Dim 29 Aoû 2021 - 14:44
Si Isaiah était un adepte du vivre et laisser vivre, c’était certes pour les humains dans certaines limites mais surtout, surtout, c’était pour les animaux. Végétalien de longue date, le jeune homme n’était jamais surpris en train d’écraser une fourmi ou de frapper un soulier sur une araignée pour la tuer. De toute façon, auprès d’une araignée comme la Huntsman, c’était le soulier qui allait le plus en souffrir. Elle était assez grosse, oui, de la taille de la main de l’homme sans doute. Isaiah n’en avait pas peur, elle faisait ses petites besognes sans déranger. S’il s’en tenait loin, à quelques barreaux de là, c’était surtout parce qu’il ne voulait pas l’incommoder, elle. Un homme qui venait à peine d’arriver ne l’avait probablement pas remarquée au premier coup d’œil puisqu’il se positionna un peu plus près de l’araignée en question. Isaiah lui jeta un coup d’œil rapide mais ne pensa même pas à intervenir pour l’avertir. Dans sa tête à lui, cet homme-là était juste comme lui, sans crainte et sans dégoût par rapport à ce qu’on appelait souvent des bestioles.
C’est lorsque l’homme fit un bond en arrière en lâchant un court blasphème qu’Isaiah comprit qu’il avait mal lu la situation. Il ne put s’empêcher de rire en voyant les grands yeux de cet homme un peu plus âgé que lui, fixant l’araignée avec horreur. « Vous en faites pas, elle est pas dangereuse. » Il s’approcha de quelques pas en pointant l’araignée. « C’est une sparassidae. J’vous l’accorde, sa taille surprend. Mais elle est pas du tout agressive et si par très mauvais karma, elle vous mordait … Ça ferait juste bien mal, mais aucun poison. » Expliqua-t-il. Il n’avait pas envie de passer pour le mec qui croit tout savoir et qui a besoin de transmettre le tout au premier venu. Il ne se demanda d’ailleurs même pas si ça pouvait être interprété comme tel. Il avait juste voulu rassurer l’homme … et peut-être sauver l’araignée du même coup. On sait jamais, peut-être que la prochaine réaction de l’homme aurait été de l’écrabouiller avec la première roche trouvée. Pourtant, cette araignée-là avait un grand rôle à jouer dans l’écosystème et il ne fallait pas l’oublier.
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Dim 29 Aoû 2021 - 16:36
Se remettant doucement de sa frayeur, Oliver entendit le type non loin de lui se marrer. Ouais, lui aussi se serait bien marré s'il avait vu une grosse bête avoir peur d'une petite ! Pas dangereuse ?
- Si vous le dites ...
Si Oliver avait en règle générale une très bonne culture générale, en ce qui concernait ces horreurs, il n'y connaissait vraiment rien. Enfin, des choses de base comme tout le monde, mais lui, ne savait pas par exemple que cette chose répugnante était inoffensive. Vraiment un de ces quatre, il allait devoir se renseigner un peu plus sur la faune locale, histoire de. En attendant, pendant qu'Oliver avait mis une petite distance de sécurité entre lui et la bestiole, l'inconnu s'en était rapproché, pas perturbé pour un sou. Crâneur va. Lui, en revanche, semblait s'y connaître un peu mieux sur le sujet. Un passionné ? - Vous semblez vous y connaître sur ces bestioles.
Lui concéda t-il. La visiblement, il se trouvait en face d'une araignée inoffensive, bon à savoir. Mais la prochaine fois, s'il rencontre une bestiole plus dangereuse, il lui faudra savoir à quel point. Il avait beau être un excellent chirurgien, s'il se fait mordre par un serpent par exemple, dont le venin peut le tuer en quelques secondes, que voulez-vous qu'il fasse? Lui balancer ses doctorats à la tronche ? Erf. - Mais je vous avoue que ce n'est pas la peur qui m'a fait sursauter... Plutôt un profond dégoût, vous voyez, ces trucs avec beaucoup trop de pattes ou qui rampent partout …. Je ne suis pas fan.
Fit-il en désignant d'un geste de la main l'araignée, qui elle vivait sa vie sans se soucier des humains autour d'elle. Dont un qui restait bien à distance. Sait-on jamais si ces trucs la pouvaient sauter loin.... Ah bon sang, pourquoi son fils s'était retrouvé dans ce pays ? Pas qu'il avait quoi que ce soit contre le reste cela dit. - C'est votre passion à vous, les insectes ?
Demanda Oliver à l'inconnu. Ou peut être qu'il était la depuis longtemps, et qu'à force, ces trucs faisaient partie de son quotidien.
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Lun 6 Sep 2021 - 23:42
Isaiah avait ri de manière spontanée, mais ce n’était ni par moquerie ni par méchanceté d’ailleurs. L’ébéniste était difficilement capable de ça. C’était un rire pour créer le contact, pour donner le signal qu’il avait remarqué la frayeur de l’homme à laquelle il s’autorisa de répondre par quelques faits à propos de la sparassidae. Malgré les indications d’Isaiah, l’homme resta tout de même en retrait de la grosse araignée. C’était tout à fait normal, quand on n’aimait pas ce genre d’insecte. L’artiste comprenait que son allure pouvait dégoûter ou apeurer certaines personnes. Surtout, la société en général élevait les enfants dans une perspective de peur par rapport à ce type d’animal. La plupart des gens avait intégré cette phobie depuis l’enfance, alors qu’elle n’était pourtant pas des plus rationnelles. De manière générale, qu’est-ce qu’une petite araignée pourrait bien faire à un humain ? Certes, dans le cas de la Huntsman, on ne pouvait pas vraiment parler de petite araignée.
L’homme fit remarquer qu’Isaiah semblait s’y connaître sur ces bestioles. Le futur papa haussa les épaules. « Ça fait une dizaine d’années que je vis à Bowen, et puis j’ai pas mal voyagé, rarement dans des conditions de luxe, alors ça a toujours été important que je me renseigne sur la faune et la flore des endroits que je visitais pour éviter des incidents … » Il esquissa un sourire. Et comme son passage à Bowen n’aurait dû être que ça, un passage, il s’était aussi beaucoup renseigné à la base sur tous les insectes qu’on trouvait dans la région du Queensland. Dix ans plus tard, il avait croisé le chemin de la majorité d’entre eux.
Le marcheur expliqua que c’était plus du dégoût que de la peur qui expliquait sa réaction. Isaiah sourit. « Vous n’êtes pas le seul je crois bien. Elle est courageuse, celle-là, de faire sa toile dans un endroit aussi touristique … Elle n’est pas à l’abri de gens encore plus dégoûtés que vous. » Lâcha-t-il en repensant à l’image qu’il avait eu un peu plus tôt, de voir cette araignée se faire écrabouiller par une grosse roche. À la question de l’homme sur sa passion, Isaiah secoua la tête avec un doux rire. « Pas du tout. De la curiosité et de la prudence mais sans plus. Mais y’a probablement une dizaine d’entomologistes dans le coin qui adoreraient vous en parler en long et en large si ça vous intéresse. » Mais Isaiah avait comme une toute petite impression que ce ne serait pas le cas.
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Mar 7 Sep 2021 - 19:35
Ah oui effectivement, s'il vivait ici depuis depuis environ dix ans, c'était sûr qu'il avait dû en voir de toutes les couleurs et toutes les formes. Niveau bestioles répugnantes on entend bien. - Hum … c'est une idée plutôt intelligente que vous avez eu la.
De se renseigner sur la faune et la flore avant un voyage. Si Oliver n'avait pas été si préoccupé par les raisons de sa venue ici, et que tout n'avait pas été fait à la hâte, peut être qu'en se posant un peu plus, il aurait pris le temps de s'y pencher cinq minutes. Peut être. Parce qu'il savait bien la réputation du pays et des insectes qui la peuplait. Mais sans plus. Donc oui, s'y pencher un jour serait une bonne idée. Ça ne l'empêchera sûrement pas de ressentir un profond dégoût à leur vue, mais au moins il saura de quelles bestioles se méfier. Au contraire donc, l'inconnu semblait tout à fait à l'aise avec ces insectes, s'amusant même de l'endroit ou avait choisi de se poser. - Je vous l'accorde ! Enfin, normalement les locaux sont plutôt habitués à ce genre de rencontres, non ?
Techniquement, il faisait partie des locaux maintenant, mais c'était peut être un peu tôt pour qu'il se considère en tant que tel. Du moins à part entière. La il parlait vraiment des gens comme l'inconnu, qui vivaient ici depuis un moment maintenant et qui étaient familiers avec les petites bêtes. Ou plus grosses bêtes comme ici présent. Et visiblement, l'homme, plutôt sympathique d'ailleurs, était plus curieux que passionné. Mais c'était bien de s'y connaître dans quelques sujets comme celui-la, au moins pour s'éviter des frayeurs inutiles. Cependant, Oliver eut une petite grimace, pas vraiment enjoué à l'idée qu'on lui fasse un cour magistral sur les araignées chaudes de la région. - Sans façon ! Je laisse ça à d'autres !
Répondit-il en relevant les mains devant lui. - A la limite ce qui serait intéressant c'est de me renseigner vraiment sur le genre d'insectes que je pourrais rencontrer à l'avenir, et ceux qui sont dangereux ou non.
Ce qui ne voulait pas dire qu'il n'en sera pas moins dégoûté. Au moins un peu rassuré, voilà tout. Comme quoi c'était drôle, voir l'intérieur d'un corps humain ne lui faisait ni chaud ne froid, mais des petites bestioles ? Au secours ! - Et ça m'évitera de me payer la honte devant des inconnus.
Aussi sympathiques soient-ils ! Après ça va, il était tombé sur un type plutôt agréable et qui ne s'était pas fichu de lui, au contraire il l'avait même rassuré sur le fait que l'araignée face à eux était inoffensive. Ce qu'elle devenait ? Oh elle allait bien, le tissage de sa toile se déroulait bien.
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Dim 19 Sep 2021 - 20:10
Isaiah eut un nouveau rire en entendant l’homme lui dire que son idée de se renseigner avait été plutôt intelligente. « On entend des histoires de morsures ou d’attaques par de gros insectes, bon assez rarement c’est vrai mais quand même … ça avait eu de quoi me donner froid dans le dos, surtout quand j’étais plus jeune et pas trop habitué. » L’ébéniste avait effectivement déjà été novice en matière de voyage avec un sac à dos, de camping et de nuit à la belle étoile, faute d’autres options. Avec les années, ça ne lui faisait plus vraiment peur, mais il fallait tout de même conserver une certaine vigilance, surtout en des lieux qu’il connaissait moins. « Mais vous n’êtes quand même pas dans la cambrousse, vous ne devriez rien risquer à Bowen ... enfin, pas trop. » À moins que l’homme face à lui soit réellement malchanceux. Isaiah continua de parler de la Huntsman, en la qualifiant même de courageuse de s’être installée ici pour y construire sa toile. Des humains, il en passait énormément en une journée, au Rotary Lookout. C’était l’un des endroits les plus touristiques de la ville en raison du panorama offert une fois l’ascension terminée. « Les locaux, ouais, absolument. Mais ici, on croise plus souvent des touristes que des locaux. » Les locaux préférant justement se rendre dans des sentiers moins fréquentés mais offrant de très beaux points de vue aussi. Il suffisait de trouver les endroits dont le maire ne faisait pas inlassablement la promotion sur sa page Instagram – mais ça, Isaiah n’en savait pas grand-chose, il ne connaissait absolument rien de cette application. Il s’y connaissait peut-être un peu en insectes, mais aucunement en réseaux sociaux. À chacun son truc ! Et visiblement, pour l’homme, en apprendre davantage sur les araignées n’était pas une idée réjouissante. Isaiah rit. « Ouais, l’important serait vraiment de savoir si votre peur, enfin votre dégoût plutôt, est justifié ou non quand vous tombez face à face avec une des ces petites bêtes. » Il n’arrêtait pas de dire petite, ça allait bientôt froisser la Huntsman. « La honte ? Mais non, pas du tout. » Il sourit. La honte n’était pas vraiment quelque chose qu’Isaiah internalisait. Il accueillait les gens tels qu’ils étaient et il aurait aimé que ce soit le cas pour tout le monde. Mieux encore, que chaque individu s’accueille lui-même tel qu’il était. « Vous êtes en vacances, de passage, alors ? De par votre accent, je dirais … nord-américain ? » Un accent qu’il connaissait moins, n’ayant jamais été aux États-Unis. Il était allé par élimination, surtout. Et puis, évidemment, Isaiah ne venait pas d’une autre planète : il avait regardé plusieurs films américains.
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Mer 29 Sep 2021 - 11:38
Oliver comprenait sans mal le fait que l'homme sympathique ait pu avoir un peu peur à ces histoires d'attaques de bestioles, sans être aussi calé sur le sujet que visiblement il l'était aujourd'hui. Toutefois, même si un jour Oliver devenait un expert sur les insectes en tout genre, et surtout ceux peuplant l'Australie, il doutait que son dégoût envers ces choses ne se tasse. Par exemple, les limaces. C'était tout à fait inoffensif, les gamins s'amusait même à les chasser comme s'ils allaient pouvoir en faire de véritables pokémons. Et bien le chirurgien lui, restait profondément dégoûté par ces choses-la. Il savait que jamais l'une de ces créatures n'allait lui sauter au visage, façon Alien, et pourtant, il gardait ses distances. Imaginez un peu comment il se sentait la, face à une énorme araignée ! Oliver eu souffle amusé en entendant l'inconnu tenter de le rassurer, du fait qu'à Bowen il ne risquait « pas trop » de se faire attaquer par une pote de l'araignée. - Dites donc, vous savez rassurer les gens vous !
Lui répondit-il, sans aucune méchanceté. Plus amusé qu'autre chose. Et visiblement, il n'était pas encore prêt pour être considéré comme un local. En même temps, il venait à peine de signer pour sa maison ici, il avait encore des valises à défaire et tout à faire. Sûr que la bestiole face à lui devait même savoir qu'elle avait en face de lui encore un touriste. Qui n'allait plus l'être au bout d'un moment cela dit. En tout cas, l'inconnu semblait approuver l'idée de se renseigner sur la faune et la flore locale, histoire de se rassurer et de savoir à quoi il allait avoir affaire ! - Exactement, on est jamais trop prudent de toute façon ! Et je ne tomberai sans doute pas à chaque fois sur un inconnu qui prendra le temps de me dire que je ne crains rien.
Si ce n'est à nouveau une certaine révulsion à la vue de la bestiole... Ouais et qu'il ne lui fasse pas croire que ça ne l'avait pas un peu amusé de le voir sursauter quand il avait réalisé qu'en face de lui se trouvait une énorme araignée ! Oliver ne lui en voudrait pas, à sa place, il aurait aussi sûrement rit doucement. Ah bah voyez, lui aussi pensait que le chirurgien était un touriste ! Tout en lui criait au petit New Yorkais de passage on dirait. Mais non content de s'y connaître en insectes, l'autre homme devina d'ou il venait rien qu'à son accent. Drôle de gus, mais qui avait visé juste ! Enfin : - Alors, oui et non. Oui, je viens d'Amérique, de New York, précisément. Et non, je ne suis pas tout à fait un touriste, je viens d'emménager ici. D'où mon manque de connaissance quand à ces choses-la.
Pourtant, il savait en venant ici qu'il allait un jour ou l'autre y avoir droit, mais que voulez-vous ! Il avait des priorités dans la vie.
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Dim 10 Oct 2021 - 2:30
Un rire léger et lumineux s’échappa d’entre les lèvres d’Isaiah, alors qu’il reculait de deux pas débalancés en hochant la tête. « J’essaie fort. » Lâcha-t-il à la blague à propos de rassurer les gens. Il était vrai que pour le coup, il aurait pu faire mieux pour rassurer l’homme. En même temps, il n’allait pas lui mentir. Le risque de tomber face à une de ces bestioles n’était pas de zéro, loin de là, en Australie. Elles pouvaient se cacher n’importe où, sous les cuvettes de toilettes, dans les craques de maison, dans les arbustes. Si cet homme comptait passer plusieurs semaines au Queensland, il y avait des chances pour que cette Huntsman ne soit pas l’espèce la plus dégoûtante à se mettre sur son chemin. Isaiah ne les aurait pas qualifiée de cette manière, il les trouvait plutôt impressionnante même, mais il avait bien compris le sentiment de dégoût chez l’homme. Celui qu’il croyait être un touriste avait donc tout intérêt à se renseigner un peu sur la faune et la flore des environs. « Vous seriez assez chanceux. Bowen regorge de gens plutôt sympas cela dit, alors c’est pas impossible non plus. » La plupart des habitants de la ville se montraient assez ouverts, avenants, sociables. Ce n’était pas le cas de tout le monde, certes, on pouvait tomber sur des airs renfrognés à n’importe quel coin de rue mais ça, aucune ville n’y échappait. Bowen avait la chance d’avoir davantage de bonnes âmes que d’esprits malveillants. Isaiah faisait évidemment partie de la première catégorie. Il questionna alors le touriste – pas si touriste que ça – sur sa provenance, pensant qu’il s’agissait d’un américain en vacances. Il avait vu juste pour les origines, mais pas sur les vacances. « Oh, vraiment ! » S’exclama Isaiah, à la fois à propos de New York, cette grande ville qu’on enviait si souvent – mais pas lui – qu’à propos de ce déménagement. « Et qu’est-ce qui vous a motivé à quitter New York pour une bien plus petite ville comme Bowen ? » Passer de plus de huit millions d’habitants à environ dix mille, c’était quand même un sacré saut. Le rythme de vie était loin d’être aussi effréné. Peut-être était-ce que cet homme venait rechercher. La quiétude. Sacré périple, cependant, pour venir chercher la sainte paix.
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Mer 13 Oct 2021 - 11:33
Il était plutôt d'accord avec lui, jusqu'ici, Oliver n'avait pas fait de mauvaises rencontres. Quoique, lorsqu'il en faisait il ne se focalisait pas dessus, préférant s'attarder sur les personnes positives qu'il pouvait croiser. Ça valait mieux. Bien qu'il n'était pas à l'abri de mauvaises rencontres, après tout, c'est une ville comme une autre, avec des humains aussi différents les uns des autres. Mais, de son point de vue, en globalité, les gens ici étaient plus calmes et détendus que ne l'étaient les New Yorkais. A se demander parfois comment certains faisaient pour ne pas avoir de crise cardiaque... - J'avoue être assez de votre avis dans l'ensemble, au niveau des rencontres c'est surtout sur des personnes sympathiques que je suis tombé.
Au boulot bien sûr, mais aussi à coté. Comme ce type qui l'avait un jour aidé à récupérer des vêtements qu'on avait volé puis planqué à Oliver dans la salle de sport, cette libraire sympathique, ou bien la, ce jeune homme avenant. Qui semblait un peu surpris de la provenance d'Oliver. Ce dernier hocha la tête à l'affirmative. Hé oui, il avait bien fait tout le trajet de New York jusqu'ici, et ce pour y vivre ! Et la question que posa l'inconnu ne surpris pas tant que ça Oli. Ce n'était pas le premier à la lui poser. - C'est certain que ça peut surprendre, je comprends ! Mais entre me rapprocher de mon fils et rester la-bas seul comme un idiot, le choix était vite fait.
Après, non, il n'était pas seul. La bas, il avait des amis, de très bons amis même, le boulot dans lequel il s'était évertué à être le meilleur, une très charmante compagne … Il fallait croire que tout ça ne pesait rien face à un fils qu'il n'avait jamais connu. Et non, il ne disait pas aux gens toute la vérité, comme quoi la mère de son fils lui avait caché son existence pendant toutes ces années, et qu'il avait fini par le savoir, ce, il y a peu de temps. Ça le regardait. - Pour être franc avec vous, les premiers jours ont presque été un choc. Dans le bon sens j'entends. Ici c'est tellement plus calme ! Dormir avec une fenêtre ouverte, c'est un luxe que je ne pouvais pas me permettre la-bas. Parce que le bruit des voitures, des klaxons et des passants, ce n'est pas génial pour dormir voyez-vous... Et même globalement, les gens ici sont plus détendus, plus amicaux. Dans l'ensemble en tout cas.
Encore une fois, il faut de tout pour faire un monde, et Oliver savait bien qu'il y avait son lot d'idiots à Bowen aussi. Et son lot d'insectes beaucoup trop grands. Après avoir jeté un coup d'oeil à la vue devant lui - non pas à l'araignée -, il reporta son regard sur le jeune homme. - Et vous, vous m'avez dit vivre ici depuis dix ans, avant ça, vous viviez ou ?
Dans un autre pays on l'on trouve des animaux étranges ?
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Dim 24 Oct 2021 - 2:57
L'homme avait alors la même approche qu'Isaiah face à la vie : s'attarder sur le positif et non sur le négatif. Isaiah était pareil, s'il tombait sur une personne un peu bougonne, il ne passerait pas sa journée à y repenser. Il y aurait tellement de sourires, de regards bienveillants, de salutations sincères et de conversations drôles auxquels s'accrocher à la place. Ça ne servait à rien de ressasser sans cesse les mauvaises rencontres ou les mauvais moments. « Bien sûr la ville a son lot de personnes malcommodes, comme partout ailleurs, hein. » Ajouta Isaiah dans un rire. « Mais s'il y en a beaucoup, elles se font assez silencieuses, généralement. » Parce qu'en dix ans à vivre ici, Isaiah n'avait pas trop eu à se plaindre des comportements ou des attitudes du voisinage et des autres habitants. Il avait quelques noms en tête lorsqu'il pensait à des personnes un peu moins fréquentables ou gentilles, mais rien d'alarmant. Et puis, il n'allait quand même pas commencer à énumérer sa liste de drapeaux rouges à un homme qui n'était que de passage. Oh, sauf qu'il n'était pas que de passage ! Isaiah apprit rapidement qu'en réalité, cet homme arrivait de New York pour s'installer à Bowen. Ce dernier expliqua qu'il venait se rapprocher de son fils. « Comment s'appelle votre fils ? Le monde est petit à Bowen vous allez bien vite le réaliser. Je le connais peut-être ! » En plus, il ignorait l'âge de l'homme en face de lui mais peut-être que l'écart permettait de croire qu'Isaiah avait à peu près le même âge que son fils, qui sait. Bon, peut-être pas, quand même, à moins qu'il l'ait eu vraiment jeune. « Oh ouais, je n'ose même pas imaginer. J'ai voyagé dans quelques grandes villes, jamais dans une ville américaine mais quand même, en Asie je pense qu'on peut facilement faire le rapprochement pour ce qui est des voitures, des klaxons et des passants. » Ça grouillait de monde à Beijing. « C'est fou, hein, comme le temps ne passe pas aussi vite selon où on se trouve dans le monde ? » C'était une façon de parler, bien sûr, pour expliquer que les gens semblaient tellement plus pressés, dans les grandes villes, alors qu'ici chacun menait son train de vie sans trop se soucier des minutes qui s'écoulaient. « Avant ça j'ai passé à peu près cinq ou six ans à voyager à travers le monde. Mais j'ai passé mon enfance et mon adolescence en Nouvelle-Zélande. » Pas très loin d'ici, mais on entendait déjà moins d'histoires à propos des animaux et des insectes de son pays natal.
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moi je traîne dans ma remorque, tous les excès d'mon époque. la surabondance surgelée, shootée, suremballée. pendant qu'les vœux pieux passent dans l'beurre, que notre insouciance est repue, c'est dans le fond des containers que pourront pourrir les surplus. la question qu'j'me pose tout l'temps : mais que feront nos enfants quand il ne restera rien, que des ruines et la faim ? by anaëlle.
Invité
Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Mer 24 Nov 2021 - 17:01
Il ne doutait pas que Bowen devait avoir son lot de personnes à éviter. Tant qu'il y a des hommes, il y aura des mauvaises personnes. Et des meilleures heureusement. Les choses étaient simplement proportionnelles, plus il y a d'habitants, plus il y a de risques que ces gens soient plus nombreux. S'ils se faisaient discrets, et bien tant mieux. Non pas qu'Oliver eut un passé mouvementé avec des personnes à ne pas fréquenter et qu'il voulait changer ça en venant ici. Mais que comme toute personne un peu censée, il voulait simplement éviter ça. C'est tout. Dans la mesure du possible, on entend bien. - Il s'appelle Riley. Riley Newton-John.
Oh ça, il voulait bien le croire que le monde pouvait parfois être petit ! Alors, allez savoir, peut être qu'il connaissait son fils ! Peut être pas de nom, mais peut être de vue, en se rendant la ou Riley bossait pour payer ses études. Pour de ce qui est du changement entre ici et New York, peut être que c'est en faisant le chemin inverse comme l'avait fait cet amateur d'insectes, qu'on réalise qu'ici, c'était bien plus calme que dans d'autres grandes villes du monde. - J'imagine que oui, je n'ai jamais été en Asie moi même, mais je pense bien que ça se rapproche de ce que j'ai quitté.
Et on parle des grandes villes, des capitales, pas des petits villages perdus dans les montagnes hein. Il approuvait cependant avec un petit hochement de tête les mots de son interlocuteur. Oui, le temps ne devait pas s'écouler de la même façon dans le monde. - A vouloir faire trop vite, certains en oublient même de vivre.
Il avait tendance à en faire partie parfois. Enfin, avant on comprend bien. Jamais à New York il se serait prit le temps de se balader comme ça, pour le plaisir. S'il avait du temps libre ou pendant ses congés, il avait toujours quelque chose à faire, des gens à voir, un endroit ou aller. C'était un mode de vie, c'est sûr. S'il lui a très bien convenu jusqu'ici, Oliver allait voir si maintenant celui à Bowen allait lui aller également. Enfin, l'autre homme avait pas mal voyagé on dirait. Oh bien ! - Et vous alors ? Pourquoi Bowen au lieu de n'importe ou ailleurs ?
S'il avait décidé de venir s'installer ici il y a une dizaine d'année, y avait-il une raison particulière à ce choix ? Ou la vie en avait ainsi décidé ?
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver) Ven 3 Déc 2021 - 14:16
Riley Newton-John. Ça ne lui disait rien. Après, il est vrai que dans les derniers mois, voir même les dernières années, Isaiah avait un peu moins été à l’avant-scène de tous les événements en ville. À son arrivée à Bowen, il était partout, tout le temps. Il rencontrait des gens, il créait de nouveaux liens, des partenariats, assistait aux activités organisées par le maire ou d’autres organisations citoyennes. Depuis qu’il était avec Aisling, il n’était peut-être pas devenu casanier mais il était certainement un peu plus tranquille. « Ah, malheureusement non, ça ne me dit rien du tout. Mais passé la trentaine, j’imagine que les plus jeunes ont moins envie d’m’approcher. » Dit-il en riant. Oups, pour lui c’était sans doute déplacé de dire ça, il avait quelques années de plus qu’Isaiah encore. Cela dit, peut-être qu’Isaiah avait effectivement croisé Riley à quelques reprises. S’il avait su, en plus, qu’il bossait au Tea’Rese, la seule pâtisserie de Bowen 100% Bowen et respectueuse de l’environnement ! Il aurait alors assurément pu le replacer, de visage du moins. Quand Isaiah n’avait pas envie de cuisiner des douceurs sucrées, c’était là qu’il se rendait.
Les deux hommes parlèrent des grandes villes et du calme qu’apportait un endroit comme Bowen. Ce n’était pas si petit que ça, mais le rythme de vie y était certainement plus lent. Il y aurait toujours du boulot pour ceux qui voulaient en faire plus, mais pour ceux comme Isaiah qui avaient juste envie de profiter des doux plaisirs de la vie, il y avait également moyen. Et sans qu’il ait l’impression d’être complètement marginal. « Je n’aurais pas dit mieux. » Répondit l’ébéniste à propos du fait d’oublier de vivre quand on va trop vite. L’homme lui posa ensuite la question qui tue, la question qu’il s’était souvent posé lui aussi. « Je pense que dans ma tête c’était temporaire, pour quelques années le temps de me faire un peu d’argent et de repartir, mais … » Il esquissa un sourire. « J’ai rencontré la femme avec qui je partage maintenant ma vie, et elle est pas mal moins globe-trotteuse que moi, alors … » Il haussa les épaules avec un sourire. Il tendit ensuite sa main vers l’homme. « Je m’appelle Isaiah, by the way. » Il fallait bien qu’ils se présentent un jour, après ce bel échange.
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Sujet: Re: can I take you to a moment where the fields are painted gold ? (oliver)
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