(fb) Le bonheur à l'état pur. ღ Haddy

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Le bonheur à l'état pur.

18 mars 2021 Aujourd’hui, voilà déjà trois mois que Jaime est venue illuminer nos vies à Teddy et à moi. Je rayonnais de bonheur et il me semblait bien que mon époux était heureux lui aussi. Enfin, il pouvait profiter de cette joie d’être père, de pouvoir être là à tout moment pour sa fille, ce qui n’avait malheureusement pas été le cas pour Freddie à cause de son boulot et ensuite de son enlèvement. Les deux hommes de ma vie étaient toutefois parvenus à nouer un lien tous les deux, d’autant que je n’avais jamais cessé de parler de son père à Freddie, mais je savais que Teddy avait de la peine d’avoir raté toutes les premières fois de notre fils pour ce qui était de marcher, parler et bien d'autres choses. Puisque j’avais quelques jours de repos et que Teddu avait bossé la veille, je m’étais proposé pour m'occuper de J'aime durant la nuit afin que mon époux puisse se reposer. Comme ça, nous pourrions profiter de cette journée pour faire un petit quelque chose pour les trois mois de notre fille.

Je m’étais levée de bonne heure ce matin, étonnemment avant que Jaime ne se réveille, ce qui était assez rare. Cela m’avait donc laissé le temps de commencer à préparer un petit déjeuner même si nous n'allions pas nécessairement le prendre tout de suite. J’avais pris le babyphone avec moi et je commençais à entendre des petits bruits. Finalement, ma petite merveille commençait à gazouiller sans même se mettre à pleurer. C’était une petite fille extraordinaire, facile à vivre, comme tous les parents en rêveraient ! Je filais directement dans la chambre de Jaime afin de lui changer la couche. Enfin propre, je la pris dans mes bras et me dirigeais vers notre chambre où Teddy dormait probablement encore. Je m’installais doucement dans le lit et venais déposer un baiser dans le cou de mon mari espérant qu’il allait ouvrir les yeux. Je me repositionnais afin de ne pas risquer de faire mal à Jaime. “Bonjour papa, j’ai trois mois aujourd’hui, je suis une grande fille.” J’esquissais un petit sourire, contente de ma “bêtise” et venais embrasser ma fille.

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Hazel & Teddy

Le bonheur à l'état pur

Ce n’était pas un pleur de notre fille qui était venu me réveiller ce matin, à mon grand étonnement. Depuis trois mois, c’était devenu une habitude, mais une habitude de laquelle je ne me plaignais pas et que je ne changerais pas pour rien au monde. Certains parents pourraient se plaindre de la fatigue et du manque de sommeil, mais dans ma situation, je ne pourrais juste pas. En fait, être dans cette situation, d’avoir un autre enfant avec la femme de ma vie, de pouvoir la voir grandir et assister à chaque évènement important de sa vie, c’était une bénédiction que je ne pensais pas avoir la chance d’avoir un jour. En fait, je me demandais encore parfois comment se faisait-il que ç’avait pu arriver à moi, après tout ce que j’avais traversé. Donc me lever la nuit pour la changer, la rassurer, ce n’était pas un problème. Mais cette nuit, Hazel avait insisté pour que je le dorme et qu’elle s’en occupe, au vu de ses jours de congé, contrairement à moi. Je n’avais pas protesté, mais je savais que si je venais à l’entendre avant mon épouse - qui avait besoin de repos aussi, certainement plus que moi - j’allais me lever. Mais ça n’arriva pas. En fait, ce fut un doux baiser de la part de ma femme qui finit de me tirer de mon sommeil. Rien de désagréable ou indésirable, au contraire. Émergeant doucement, je fus suffisamment conscient pour entendre ma femme s’amuser à parler comme si elle était Jaime et qu’elle m’annonçait fièrement qu’elle avait trois mois. Les yeux toujours fermés, je souris doucement, amusé, et je me décidai à ouvrir les paupières pour regarder les deux femmes de ma vie. Ne voulant pas enlever Jaime qui semblait si bien dans les bras de sa mère, je me contentai de doucement passer mon doigt sur sa petite joue toute douce, lui disant: « Bonjour ma grande fille…. » Et oui ça me faisait étrange de l’appeler ainsi. Parce que même si elle grandissait - trop vite à mon goût parfois - elle serait toujours ma petite fille. Je le savais déjà. Me redressant un peu, je dis ensuite à mon épouse: « Bonjour toi... Bien dormi ? » en me permettant de me pencher pour l’embrasser comme il se le devait. Décidément, la journée ne pouvait pas mieux commencer.

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Le bonheur à l'état pur.

feat. @teddy reynes :coeur:

Teddy, j’étais tout simplement folle de lui. Dès que mon regard avait croisé le sien lorsque nous nous étions rencontrés, j’avais su à ce moment-même qu’il serait l'homme de ma vie, celui avec lequel je voudrais vivre jusqu’à la fin de mes jours. Je n’avais pas eu tort de croire cela, puisque nous étions tombés amoureux et avions passés quelques années ensemble avant que Teddy ne finisse par me demander en mariage, pour mon plus grand bonheur. Je n’avais pas hésité une seule seconde à lui dire oui quand il m’avait posé la question, ça avait été presque comme un soulagement pour moi, un aboutissement, la chose que je désirais le plus. M’unir à lui, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort nous sépare. J’avais une relation si fusionnelle avec mon époux que lors de sa disparition, même après plusieurs mois voire années, jamais je n’avais pu croire qu’il n’était plus en vie. Au fond de moi, j’avais cette sensation qu’il était toujours vivant et que je le retrouverais un jour. J’avais eu raison d’être patiente et de ne pas perdre espoir, pour moi mais surtout pour notre fils. J’étais attendrie par mon époux en train d'ouvrir doucement les yeux. J’aimais entendre sa voix rauque au réveil. Je l'aimais comme au premier jour, si ce n’était plus encore. Il était mon pilier, et je ne pourrais supporter de le perdre. J’esquissais un sourire quand il dit bonjour à Jaime. Ces deux-là étaient très proches. Alors oui parfois j’étais un peu “jalouse” que Teddy passe tant de temps avec Jaime, qu’il s’en occupe plus que moi, mais je savais aussi qu’il avait besoin de ça, de s'occuper d’elle, de profiter. Tout ce qu’il n’avait pas pu faire avec Freddie. Puis, j’aimais tant les voir ensemble tous les deux, ils étaient juste adorables ! Je prolongeait tendrement son baiser avant de lui répondre. “Bonjour mon amour. Plutôt bien, et toi ?” Je venais ensuite m'installer à ses côtés tenant toujours notre fille dans les bras. Je me calais auprès de mon mari puis je le regardais tendrement. “Tu veux la prendre ?” demandais-je doucement en lui montrant Jaime.

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Hazel & Teddy

Le bonheur à l'état pur

Pour toute réponse, j’hochai positivement la tête. Oui, sommes toutes, pour un parent avec une jeune enfant de trois mois, j’avais bien dormi. Nous avions de la chance, Jaime était une enfant tout simplement adorable. Enfin, c’était ce que je me disais, parce que la triste vérité était que je n’avais pas vraiment de point de comparaison. Évidemment que j’avais été présent certaines nuits lorsque Freddie était né, mais pas suffisamment longtemps pour savoir combien de temps il fallait à un bébé pour dormir plusieurs heures par nuit sans se réveiller et tout ce qui venait avec. Et puis, à l’époque, je ne me posais pas la question. Sachant très bien que Hazel faisait tout seule lorsque j’étais parti en mission, lorsque j’étais à la maison, je me portais volontaire pour me réveiller, à chaque heure s’il le fallait. Mais là, tout me semblait nouveau, et c’était déroutant par moments, mais ma vie actuelle, je ne la changerais pour rien au monde. Je ne me voyais pas être où que ce soit qu’avec ma femme, notre fils ainsi que notre fille. D’ailleurs, je n’avais pas manqué de voir cette dernière me regarder de ses yeux, les yeux de sa mère. Mais encore une fois, je ne voulais pas l’enlever à Hazel. Sauf que lorsqu’elle me l’offrit, je savais que je ne saurais pas refuser. Me redressant, je tendis les bras afin de la prendre avec un petit « Tu viens voir papa ? ». La soulevant, je l’approchai doucement de mon visage pour déposer un baiser un peu - juste un peu, j’étais raisonnable - sur sa joue, l’installant tout contre moi. Lorsque je la sentis confortable, je me tournai vers Hazel, et je dis : « Tu viens par ici aussi ma chérie ? », tendant mon bras libre pour lui laisser de la place afin qu’elle se blottisse contre moi. Avec l’arrivée de Jaime, et la présence de deux enfants dans la maison, ces moments de tranquillité étaient rares, il valait mieux en profiter.

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Le bonheur à l'état pur.

feat. @teddy reynes :coeur:

J’étais une femme tout simplement comblée de bonheur. J’avais un mari que je jugeais juste parfait, il était quelqu’un d’attentionné, d’aimant, de doux, bref je ne saurais lui trouver que des qualités. En réalité il avait ses défauts, comme chaque être humain sur cette Terre, mais je l’aimais tel qu’il était. Depuis son retour, je me rendais compte de la chance que j’avais de l’avoir dans ma vie, de l’avoir retrouvé, qu’il soit mon époux, le père de mes enfants. Tout cela, il le faisait à merveille. Je n’avais absolument pas à me plaindre de quoi que ce soit. Et si j’aimerais pouvoir effacer ces cinq dernières années où Teddy n’était pas auprès de Freddie et moi, je ne changerais ma vie pour rien au monde. J’avais choisi cette vie, j’avais choisi mon mari et les risques que son métier impliquait. Evidemment que je n’aurais jamais cru devoir vivre sans lui aussi longtemps, qu’il aurait pu être enlevé, séquestré et torturé. Je savais combien il avait vécu des choses horribles, mais malgré tout je m’estimais chanceuse qu’il soit encore en vie. Il était mon âme sœur, ma bouffée d’oxygène, celui sur qui je pouvais compter quelque soit ce qui pourrait arriver. Je l’aimais tout simplement, d’un amour inconditionnel. Il m’avait donné deux merveilleux enfants et il pouvait enfin voir grandir notre petite fille de trois mois aujourd’hui. J’étais tout simplement heureuse, je ne pouvais pas me décrire autrement. Je ne pouvais m’empêcher d’avoir ce sourire béat sur les lèvres alors qu’il prenait Jaime dans ses bras et qu’il déposait un baiser sur sa joue. Ils étaient si fusionnels tous les deux, c’était adorable. Alors que j’étais en train de les regarder, il me demanda de les rejoindre en me tendant ensuite le bras. Impossible pour moi de refuser une telle proposition. J’hochais rapidement la tête avant de venir me glisser dans le lit et me caler dans les bras de mon époux. Je venais caler ma tête sur son épaule tout en contemplant notre fille qui semblait à son aise dans les bras de son papa. « Vous êtes si adorables tous les deux, vous me faite fondre ! » Je me contentais de peu, et pouvoir juste passer un moment au calme avec mon mari et notre fille, cela me suffisait à être comblée.

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Hazel & Teddy

Le bonheur à l'état pur

Si on m’avait dit il y a un peu plus d’un an - mais pas tant - que j’allais retrouver ma femme, mon fils et que nous allions avoir une petite fille, je n’aurais pas pu y croire. Je partais de terriblement loin. Je pensais que je ne pourrais jamais la voir, et lorsque j’étais rentré au pays, je n’y croyais toujours pas. Parce qu’au vu de comment j’étais descendu bas, j’étais persuadé qu’elle ne voudrait pas de moi, que je ne la méritais plus. Jamais je n’aurais dû la sous-estimer de la sorte. Hazel était extraordinaire, et elle me le prouvait chaque jour. Elle avait accepté de me reprendre, elle m’avait aidé à passer au travers tout ce qui n’allait pas chez moi et ça, c’était énorme. Et maintenant que j’étais là, avec elle et nos deux enfants, dans des moments simples que ça, je me rappelais de tout ça, et ça me touchait. J’avais appris à me laisser envahir par l’émotion sans craquer, sans faire quoi que ce soit, embrassant le moment, comme je le faisais actuellement. Par contre, je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce que j’avais pu faire pour avoir cette chance, même si je savais que ce n’était pas aujourd’hui que j’allais répondre à la question. En fait, je me doutais bien que jamais je ne trouverais de réponse claire, et je ne m’en faisais pas plus que ça. Passant outre, je ris doucement au commentaire de ma femme. Je savais bien que Jaime était adorable. C’était la petite fille la plus adorable du monde, personne ne pourrait me contredire sur ça. Moi ? Je ne savais pas, mais j’appréciais le compliment. Je regardai Hazel un instant, avant de lui lâcher un petit, mais sincère: « Je t’aime tant… » Pris d’un élan d’amour, je penchai légèrement la tête pour l’embrasser. J’y parvins, mais pas sans un petit obstacle. En effet, comme si elle était jalouse, Jaime vint poser sa petite main dans mon visage, ce qui m’arracha un rire au moment où le baiser fut rompu. Regardant ma fille, je dis, d’une voix plus douce, un peu gaga: « Alors comme ça, on est jalouse ? » et sur ce, je vins déposer quelques petits baisers bruyants dans son cou, histoire de la faire sourire un peu. Reportant mon attention sur ma femme, je lui demandai: « Tu as faim ? » Je pensais déjà au fait qu’éventuellement, Freddy allait se lever, mais si Hazel préférait attendre, je n’allais pas lui en vouloir. Au contraire, j’étais plus que bien là comme ça.

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Le bonheur à l'état pur.

feat. @teddy reynes :coeur:

Quelques années en arrière, je n’aurais jamais pu croire que j’en serais là où je suis aujourd’hui. Teddy était toujours disparu, je me sentais terriblement seule, je devais élever notre fils seule et être forte pour lui alors qu’au fond de moi j’étais totalement détruite par le fait que Teddy ne soit pas auprès de nous. Si j’étais parvenue à garder la tête hors de l’eau c’était grâce à Freddie. Sans lui, j’aurais perdu pied et je ne savais absolument pas ce que je serais devenue ni même si je serais encore de ce monde. Je m’étais rendue compte à quel point un enfant est une force pour un parent, un moyen de se surpasser, de donner vraiment tout ce que l’on a sans compter. Teddy était mon âme sœur, je n’en avais jamais douté, mais il était aussi mon pilier, et il constituait mon équilibre dans la vie. Le perdre avait très dur à gérer mais j’avais dû être forte. Je ne regrettais pas d’avoir cru en mon amour pour Teddy, en mon instinct qui me criait que mon mari n’était pas mort, que j’allais le revoir. Mais l’attente avait été longue malheureusement. Cependant, le plus important était notre situation aujourd’hui, le fait qu’il soit enfin revenu auprès de nous et que nous ayons enfin pu agrandir notre famille sans que cela soit prévu. Le destin faisait les choses et il les faisait vraiment très bien. J’esquissais un sourire à ce que me dit mon époux. Je n’eus pas le temps de répondre sur le coup que ses lèvres se retrouvèrent contre les miennes, baiser que j’appréciais et que je faisais en sorte de faire durer un peu même si Jaime ne semblait pas du même avis que moi. « Si tu savais combien je t’aime aussi… » lâchais-je en riant à mon tour au geste de Jaime. Teddy était complètement gaga de notre fille et j’aimais tant le voir ainsi. Il profitait pleinement de la voir grandir et il le méritait car il avait malheureusement raté les cinq premières années de Freddie ainsi que toutes ses premières fois. Je caressais doucement le bras de mon époux alors qu’il déposait des baisers dans le cou de notre fille. « Je crois que j’ai de la concurrence ! » dis-je d’un air amusé. Je hochais doucement la tête à sa question. « Je meurs de faim ! et toi ? » Je sentais mon estomac gronder légèrement, j’avais hâte d’avaler quelque chose à manger. Mais j’appréciais aussi de passer du temps ici avec Teddy et Jaime.

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Hazel & Teddy

Le bonheur à l'état pur

Hazel pourrait me dire aussi souvent qu’elle le voulait qu’elle m’aimait, jamais je ne pourrais lui demander d’arrêter. Jamais je n’exigerais de sa part de le dire aussi souvent que possible, mais l’entendre, chaque fois, était une source de bonheur, mais aussi une source de soulagement. Après ma longue absence, et le fait que j’avais été loin d’être le meilleur des maris à mon retour - entre mon attente pour la revoir, les cauchemars, mon incapacité à passer outre mes traumatismes - ma femme aurait pu se lasser de ma personne depuis bien longtemps et elle ne l’avait pas fait. Au final, elle était celle qui m’avait vraiment sauvée. Aucun médecin, aucun thérapeute n’aurait pu faire une telle chose. Cette seconde chance, cette nouvelle vie de famille, je la lui devais entièrement, et l’entendre me dire qu’elle m’aimait me rappelait cette chance, et venait me conforter dans le fait que je l’aimais, mais que j’étais aimé aussi en retour. C’était suffisant pour me rendre heureux. Et encore mieux, j’avais la chance d’avoir deux enfants qui m’apportaient du bonheur au quotidien. Avec Freddie, c’était différent. Jamais je ne saurais remplacer ces années perdues auprès de lui, mais j’essayais de trouver ma place dans son quotidien, bien que ce n’était pas toujours facile et que je refusais de m’imposer. Avec Jaime, c’était différent. J’étais là depuis sa naissance, et j’adorais passer du temps avec elle. Et visiblement, ma présence ne la dérangeait pas, au vu de comment elle était limite possessive. Était-ce vraiment ça ? Je ne savais pas, mais quoi qu’il en soit, la coïncidence était bien comique pour le coup. Ne pouvant que le prendre à la légère, je ris doucement au commentaire de mon épouse, n’ajoutant rien. Je n’en voyais pas l’intérêt pour tout dire. J’aurais pu continuer à la blague, mais le sens de l’humour, ce n’était pas mon fort. Et plus sérieusement, je me serais retrouvé à lui dire que jamais personne ne saurait lui arriver à la cheville. C’était vrai, mais je ne voulais pas gâcher le moment non plus. Je demandai plutôt à Hazel si elle avait faim, ce à quoi elle répondit par la positive. Quand elle me retourna la question, je dis: « J’ai faim aussi. » Par contre, je n’osai pas faire quelconque mouvement pour me lever, pas tout de suite. Apparemment, il me faudrait un peu de courage pour le faire. Comme si je voulais perdre un peu de temps, tout en restant légèrement productif, je demandai: « Tu crois que Freddie sera content si on fait des crêpes ? » Quand je disais « on » je parlais plutôt de moi, parce que certainement que Jaime aurait faim à un certain point elle aussi. Et puis, je voulais faire plaisir à notre fils au passage. J’espérais juste que pour le coup, je visais juste.

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