Bad Habits [Nastya]

Aujourd’hui, Theo devait récupérer Nolan. C’était sa semaine. Chacun, voulait apporter sa présence dans la vie de leur fils. Une entend étranger, quand on connaît l’histoire qui se cache derrière. Mais ça marchait bien, comme ça. Et tant que ça roulait pour Nastya, lui et son fils, c’était le plus important. Ça ne concernait qu’eux. Inconsciemment, il savait que ça n’allait pas durer une éternité. Que des éléments allaient rentrer en compte, une nouvelle vie, pour l’un ou pour l’autre. Qui allait changer la donne, certainement. Ou l’éducation, pour l’instant, le problème ne se posait pas… Il préférait mettre ces questions de côté, sans vraiment les poser.

Il avait demandé son après-midi à Thomas pour pouvoir faire les courses pour son fils, qu’il est au moins de quoi manger. En dehors de sa semaine, Theo était ce qu’on pouvait appeler un célibataire endurci. Alors ces fringues ne traînaient pas partout, il faisait le ménage, mais la cuisine, était la pièce ou il allait le moins souvent. Bien souvent, il prenait un plat déjà prêt qu’il faisait seulement quand souvent son fils était là, bien qu’il eût préparé lui-même. Il mangeait quand même sainement. C’était l’occasion s’employait la cuisine entre la purée diverse, et viande hachée. Il avait eu juste le temps de rentrer, de ranger les courses et de prendre une douche. Quand on sonna à la porte. Et de s’habiller bien évidemment, il n’accueillait pas en serviette, bien que ça lui est déjà arrivé. Son fils lui montrait déjà ces bras, la porte à peine ouverte. «  Hey Salut, mon grand ! ». C’était toujours une joie, de revoir son fils, même si il pouvait le voir quand il voulait, il embrassait sa joue, le serrant dans ses bras. Nolan grimaçait en riant sous la barbe à peine naissante de Theo. Ouai peut-être un peu, il avait peut-être oublié ce petit passage dans la salle de bain. De voir son fils rire, c'était communicatif. Quand son regard azur regardait Nastya «  ça va ? Je peux te débarrasser de ces affaires ? » . Il n’était pas encombrant, mais plutôt imposant.  

Le partage de parents, d’enfant, n’était facile pour personne, que ça soit pour leurs fils que pour Nastya et Theo. Ce dernier n’avait pas prévu d’être père, un peu comme Nastya d’assumer le rôle de mère, mais ils avaient trouvé une certaine entente, et ils étaient à l’écoute de leur fils, ils s’étaient mis d’accord, c’est ce qui était le plus important. Ils apprenaient ensemble le rôle de parents. Il savait que les moments ou on laissait le rôle à l’autre étaient les plus durs. Il voulait que ça se passe sans violence. Le lien de la mère était toujours différent du père. Theo regardait son fils, amusé, collant son front contre le sien, pour finalement embrassé son fils. Ces moments, il les chérissait tant, autant qu’il allait être rare en grandissant. Avant de regarder Nastya, il pouvait savoir ce qui se cachait derrière cette remarque, même si, elle l’avait pris avec une certaine humeur, il se cachait une certaine amertume. Theo ne pouvait pas se sentir dans le fond coupable. « Papa n’exigera plus dans une semaine… Ne t’inquiète pas à leur âge on est vite remplacer, mais c’est encore meilleur quand on les retrouve... » C’était une évidence. Et là, Theo ne pouvait pas s’empêcher de rire, en voyant la grimace de Nastya. « J’ai l’impression de voir notre fils, je sais de qui il tient. Il obtient ce qu’il veut aussi comme ça… Toi aussi, je suppose ? » On ne pouvait pas trop refuser à son fils de bientôt deux ans. « Ça va… » Son regard se posait sur les affaires de leur fils, qu’elle avait emmené. Il avait pris le sac de jouet qu’elle lui tendait, les montrant à leur fils. Il le posa dans le salon, déployant de la même façon de lui, les jouets, retourner le sac et laisser les jouets vivre leurs vies sur le sol. Avant d’aventurer un regard vers Nastya. « Il a des jouets ici aussi… Nast. Mais merci, alors ce déménagement ça s’est bien passé ? » Ce n’était pas un reproche loin de loin pour les jouets, il savait qu’elle voulait le moins possible dépaysement leur enfant. Pour le logement, il n’avait pas encore eu l’occasion de venir. C’était si récent…