Ce miracle anodin, on a fait une famille ı Tayron Ღ

Ce miracle anodin, on a fait une famille.

Charlène & Tayron

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Les jours défilent et nous rapproche un peu plus de la venue des jumeaux, je ne peux nier que j’ai hâte tout autant que j’ai peur de ne pas être à la hauteur, il faut dire que dans ce domaine, je n’ai pas réellement d’expériences. Assis derrière mon bureau à la maison, je règle quelques détails pour une action à venir même si je ne serais pas sur place, je passe les coups de fils qu’il faut et je règle les frais qu’il faut. Mon regard se pose sur l’écran face à moi puis je me calle dans le fond de mon siège alors que mes pensées vont vers ma femme qui normalement est censé se reposer. Après un rapide coup d’oeil à l’heure, je me dis qu’il serait bien que j’aille lui préparer quelque chose et surtout que j’aille passer du temps avec elle c’est à ce moment précis que je la vois arriver, je souris répondant à son baiser.

“Je t’aime aussi tellement” Je lui souris alors que mon regard sur elle, je suis complètement fou de cette femme, elle est ma raison d’être, elle est tout ce que j’ai de plus cher avec ma fille, ses enfants et bientôt nos enfants. Quand elle m’appelle par mon surnom, je la regarde, je me demande ce qu’il se passe mais je comprends vite que les enfants vont arriver. “Maintenant ? t’es sûre ?” Au vu de son regard, je me doute que c’est maintenant et pas demain qu’ils vont arriver. Je me lève de mon siège pour la regarder “Aller, on y va alors, je vais chercher les valises et toi tu m’attends” Je l’embrasse puis, tout en restant calme, je monte chercher les valises.

Je respire doucement, mes enfants, mes bébés vont arriver,, j’ai du mal encore à le croire mais je suis heureux, elle me rend heureux et encore plus aujourd’hui. Je rejoins ma femme et lui souris “Mon amour, les valises sont prêtes, on peut y aller. Tu veux que je t’aide pour la voiture ou ça va aller ?” Il est vrai que ce n’est pas toujours facile avec des douleurs et puis je ne sais pas vraiment comment elle se sent, sans compter que la venue des jumeaux peut être compliquée. Je vais mettre les deux valises dans la voiture puis je reviens aider ma femme. J’ai besoin de ça, besoin de l’aider, d’être là pour elle, besoin de me sentir utile aussi.

Ce n’est pas toujours simple pour moi, j’ai l’impression parfois de ne pas l’être assez mais bon, elle me rappelle chaque jour que je lui apporte beaucoup. “C’est partie, ça va tu n’as pas trop mal ?” On finit par arriver dans la voiture, je ferme la porte alors qu’elle vient de s’installer puis je fais le tour prenant à mon tour la place dans la voiture. Sur la route, je fais attention, je conduit prudemment même si je n’ai qu’une envie, arriver le plus vite pour qu’elle puisse se poser confortablement. A l’hôpital, j’aide Charlène à descendre avant que l’on rentre dans l’hôpital où l’on croise une infirmière “Excusez-moi, ma femme va accoucher”

(c) oxymort

Ce miracle anodin, on a fait une famille.

Charlène & Tayron

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Avoir un enfant avec la femme que j’aime, jamais je n’aurai cru cela possible, c’est une chose qui à mon sens, ne m’étais plus permis. Mais aujourd’hui, la femme que j’aime est là devant moi , elle est là avec son ventre arrondi et prête à mettre au monde pas un mais nos deux enfants. Je suis des plus heureux avec elle mais je ne peux m’empêcher aussi d’avoir peur que cela se passe mal pour eux trois. Mais alors qu’elle me dit qu’il faut y aller, ce stress revient vite mais je ne veux pas l’inquiéter alors je reste calme, je lui montre que tout va bien même si dans ma tête tout fuse, peut-être un peu trop. Je me dépêche de tout mettre dans la voiture puis j’aide ma femme à aller dans la voiture, je fais attention sur la route, je l’observe régulièrement mais j’avoue que je suis un peu stressé mais tellement heureux. Je pose ma main sur la sienne quand elle répond à ma question comme pour la rassurer, je souris « hey c’est de toi qu’on parle mon ange, moi je vais bien même si oui je suis un peu stressé mais ça va »

Pourquoi lui mentir et lui cacher que je suis stressé, ça ne sert à rien et puis je pense qu’elle me connaît assez bien aujourd’hui pour savoir que je lui cache ce genre de chose. Quand on arrive à l’hôpital, je l’aide avant d’aller chercher une infirmière qui prend directement les choses en main. Elle nous demande de la suivre jusqu’à une pièce, me dit de poser les sacs et de sortir, le temps qu’elle installe ma femme, j’avoue que je ne suis pas ravi mais après avoir embrassé la femme que j’aime, je sors de la chambre. Dans le couloir, je fais les cent pas, je regarde sans cesse la porte espérant que cela va aller vite afin que je rejoigne ma femme enfin. Je réfléchis et me souviens de ce que j’avais vu dans un magasin pour ma femme, ça pourrait être un joli cadeau pour la naissance des jumeaux même si je me doute bien qu’elle dira qu’elle n’avait pas besoin de ça mais je ne peux m’empêcher de lui faire plaisir et surtout de lui prouver combien elle est importante.

Quand la porte s’ouvre, mon regard se pose sur l’infirmière qui me fait signe de rentrer après avoir dit qu’elle revient pour nous conduire en salle d’accouchement dès que le gynécologue sera là. Un simple signe de tête et je m’approche de ma femme, je lui souris et lui attrape sa main que je viens embrasser avec amour. « j’ai du mal à réaliser que dans peu de temps, ils seront là, qu’on va tenir nos enfants. » Je crois que je réaliserai vraiment quand j’entendrai leur premier cri. J’espère vraiment être à la hauteur d’être un bon père pour eux car il faut dire que pour ma fille, je n’ai pas été père…. La porte de la chambre s’ouvre à nouveau pour laisser entrer le médecin, je reste assis près de ma femme, j’avoue que je n’ai pas envie de bouger. « bonjour, je vais vous examiner et après on ira en salle d’accouchement, vous vouliez la péridurale ? » Mon regard se pose sur ma femme, ce choix lui appartient, même si j’avoue que je préférerai pour qu’elle soit mieux mais je comprends aussi que certaines femmes ne le souhaitent pas d’après ce que j’ai pu lire sur les accouchements.

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Ce miracle anodin, on a fait une famille.

Charlène & Tayron

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La peur de ne pas être à la hauteur est bien présente en moi mais jamais je ne laisserai cette crainte me bouffer la vie et faire que cela m’empêche d’être le père que j’ai toujours souhaité. Je sais que je ne suis pas parfait, je sais que parfois une chose peut complètement bousiller une vie mais aujourd’hui alors que je suis dans cette voiture avec ma femme, je ne peux qu’être fier de l’homme que je suis devenu. Je sais que tout ce qu’il se passe, le fait que je suis un homme un peu meilleur, je le dois qu’à une personne, je le dois à la femme qui se trouve à mes côtés, je le dois à ma femme, sans elle, je ne serai pas cet homme ça je le sais parfaitement. “Oui tout va bien se passer. Oui tu as raison mais tu sais que depuis que je suis marié avec toi, toutes mes journées sont merveilleuses” Je souris à ma femme, il est vrai que l’on a eu des bas parce que j’étais pris par le travail mais aujourd’hui, je suis bien plus à la maison qu’autre chose.

Je sais aussi qu’il faudra peut-être prendre certaines décisions pour trouver un équilibre parfait avec les enfants et je sais que je ferai tout pour eux. A l’hôpital, quand on me demande de rester dehors, j’avoue que je n’aime pas ça mais je comprends vite que c’est pour le bien de ma femme et surtout pour que tout soit parfaitement en place pour l’arriver des enfants mais bon, j’ai l’impression d’être un lion en cage, j’ai l’impression que rien ne va alors que c’est totalement l’inverse pour le moment tout va bien. Quand je reviens enfin dans la pièce, je rejoins imméditement ma femme, je m’installe à ses côtés et je lui prends la main disant que j’ai encore du mal à réaliser qu’ils seront là sous peu. “Et tu vas être la plus merveilleuse des mères” Oh ça je n’en doute pas une seconde, je le vois déjà avec ses autres enfants.

Quand le gynéco arrive, je l’observe l’espace d’un instant puis laisse ma femme répondre à ce qu’elle souhaite, pour ça, je ne peux répondre, c’est à elle de choisir et de faire comme elle le souhaite comme pour beaucoup de chose, jamais je n’imposerai à ma femme, une chose qu’elle ne désire pas. Je l’observe et je la trouve plus que courageuse, je l’admire tellement. J’embrasse sa main puis je regarde le gynéco “Très bien, alors on y va, par contre Monsieur, on va vous demander d’aller passer une blouse le temps que l’on pose la péridurale à votre femme après vous pourrez la retrouver.” Je les laisse quitter la chambre avant de faire une petite moue tout en regardant ma femme “Tu te sauves pas hein” Je l’embrasse une nouvelle fois avant de les suivre jusqu’à la salle d’accouchement.

“Monsieur, c’est par ici, je vais vous donner ce qu’il faut” Je suis la femme et me change comme il m’a été demandé passant une de leur chemise bleu puis j’attends devant la porte que l’on me donne l’autorisation de rentrer dans la pièce. C’est la première fois que je vais assister à la naissance de mes enfants, avec Noa, je n’ai pu y assister, sa mère refusant catégoriquement que je sois présente. Quand la porte s’ouvre à nouveau, j’ai enfin l’autorisation de rentrer, je ne me fais pas prier pour y entrer et rejoindre à nouveau ma femme. Je me penche vers elle “Avoue que tu me trouves sexy comme ça ?” Je souris avant de l’embrasser et de me redresser quand tout le monde prend place autour de nous. J’avoue que voir tout ce monde me stresse encore plus mais c’est peut-être normal pour des jumeaux.

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