it's a family business (charlène)

Alors que tu étais seul à la maison, tu entendais la sonnette de la maison. C’était inhabituel, enfin tu n’attendais personne aujourd’hui. D’autant plus que tu étais avec Thaïs, et tu avais les mains prises. Ta fille, un petit pot et tu essayais de la calmer parce qu’elle était entrain de pleurer. Autant tu es super heureux d’être papa, autant des fois c’est compliqué. Non pas que tu regrettes, parce que ta fille est la plus belle chose qui t’es arrivé. Mais tu as du mal à gérer cette paternité soudaine. Elle va bientôt avoir deux ans et tu l’aimes de tout ton coeur mais des fois, c’est dur à gérer. Alors tu gardes ta fille dans les bras, et tu vas voir qui a sonné à la porte de la maison. En ouvrant la porte, tu voyais une femme brune, que tu avais déjà vu en photo. « Bonjour » dis-tu avec un sourire. Rapidement, la mémoire te revient et tu te souvient de qui est cette femme. Tu l’as déjà vu en photo chez Jamie mais aussi dans la chambre de Makayla, elle ne peut donc qu’être la mère de ta colocataire et la tante de ta petite amie. « Vous… vous êtes Charlène, c’est ça ? » demandas-tu en berçant ta fille dans tes bras. Elle était encore un peu entrain de pleurer mais elle avait réussi à se calmer en posant les yeux sur la personne qui venait d’arriver à la maison. Tu te poussais de la porte pour la laisser entrer. « Je suis désolé, je crois que Makayla est partie y’a une heure et je sais pas quand est-ce qu’elle va rentrer. Vous voulez l’attendre ici ? » demandas-tu ensuite à la brune en retournant vers la cuisine pour aller chercher la nourriture de ta fille.

@Charlène Stappord

Thaïs avait décider de faire des siennes aujourd’hui. Mais tu allais t’en sortir, tu t’en sortais toujours. Même si t’en pouvais plus de l’entendre crier. Mais en tant que bon papa, tu faisais attention à tout avec elle. Quand la sonnette retentissait dans la maison, la petite s’était un peu calmée. Lorsque tu allais ouvrir, tu voyais une personne que tu n’avais jamais vu. Enfin du moins jamais vu en vrai. C’était Charlène Stappord, la mère de Makayla mais aussi la tante de Jamie. Le monde est petit quand même. « Non non pas du tout, ne vous inquiétez pas ! » dis-tu avec un sourire en la laissant entrer dans la maison. Elle aussi était avec ses deux bébés qui étaient nés récemment, tu l’avais su par ta petite amie. Elle te confirmait qu’elle était bien la personne que tu pensais en te demandant si tu étais bien Carter. « En effet, c’est moi ! Moi aussi j’suis ravi de vous rencontrer » dis-tu en confirmant ton identité à toi aussi. Tu te dirigeais vers la cuisine pour aller chercher le petit pot de ta fille afin de la nourrir. Depuis que la brune était entrer dans la maison, la petite chouinait un peu mais elle ne pleurait plus à chaudes larmes. « Vous ne dérangez pas, y’a pas de soucis ! » confirmas-tu à l’éditrice. Tu mettais Thaïs dans sa chaise haute pour la nourrir et elle se remettait à pleurer. Les siens, d’enfants, avaient l’air étrangement calme et entrain de dormir. Tu posais une main sur ton front parce que tu ne savais pas quoi faire. « Je sais pas quoi faire, elle pleure et elle veut pas manger, j’sais pas ce qu’elle veut » dis-tu simplement à Charlène, en soufflant.

« Ne vous inquiétez pas, je dis pas non à un peu de compagnie » dis-tu avec un léger rire. Même si tu avais déjà la compagnie de Thaïs, c’était un peu difficile en ce moment. Tu ne savais pas trop pourquoi elle pleurait sans cesse, ses dents peut-être ? Ou autre chose ? T’étais mauvais, tu ne savais vraiment rien. Tu faisais entrer la mère de ta colocataire avec sa poussette pendant que tu te redirigeais vers la cuisine avec ta fille dans les bras. Lorsqu’elle te dit qu’elle était curieuse de te rencontrer, tu tiquais. Mais la brune semblait quand même heureuse de te voir enfin, après avoir entendu parler de toi. « Elles ont dit que des choses bien sur moi ? Ça m’étonne ça ! » dis-tu avec un rire. Mais non, tu adorais ta colocataire et tu étais éperdument amoureux de ta petite amie. Et tu espérais bien que c’était la même chose en retour. « Moi, je suis ravi de vous rencontrer en vrai, parce que j’vous connais déjà mais seulement en photo » dis-tu en mettant ta fille dans la chaise haute. Elle pleurnichait encore un peu et tu ne comprenais pas vraiment ce qu’elle disait. En même temps, son vocabulaire était encore peu élargie, à part papa et maman y’avait pas grand chose d’autre ou sinon des gazouillis indescriptibles. Tu avouais que tu étais un peu dépasser par les évènements et que tu ne savais pas trop ce que ta petite fille voulait. « Je sais mais elle a pas encore mangé parce que j’étais occupé à faire autre chose et… j’sais plus quoi faire » dis-tu en regardant ta fille dans les yeux, presque en lui suppliant de savoir ce qu’elle voulait.

Elle était très sympathique à ton égard, cette femme. Elle rentrait et te disait que ça ne la dérangeait pas de passer un moment en ta compagnie en attendant sa fille. La tienne avait un peu arrêté de pleurer mais c’était pas la joie non plus à ce niveau là. « Ça tombe bien parce que je suis très heureux avec votre nièce » dis-tu avec un sourire, te dirigeant vers la cuisine. Thaïs était dans sa chaise, tu reprenais le petit pot que tu avais préparé plus tôt et tu essayais de la faire manger mais rien n’allait. Tu continuais quand même à faire la discussion avec la tante de ta petite amie. « En effet, les circonstances font que c’est étrange qu’on ne se soit pas rencontré plus tôt ! » dis-tu dans une rire. Tu avais beaucoup de liens avec cette femme mais vous ne vous étiez jamais rencontrés encore. Entre ta colocataire et ta petite amie, il était temps que tu fasses connaissance avec cette femme. Alors que tu essayais de faire manger Thaïs, Charlène rentrait dans la cuisine pour te donner des petits conseils. « Ok, j’vais essayer » dis-tu dans un souffle. Tu te mettais en face de ta fille et tu commençais ton petit discours. « Papa te demande de manger un peu, sinon tu vas pas avoir des gros biscoteaux ! Tu crois que tu peux faire ça pour papa ? » demandas-tu à ta fille. T’étais pas sûr que ça marche mais lorsque la petite séchait ses larmes et hochait la tête positivement, tu t’exclamais de joie. « Ahhhh, je t’aime toi ! » dis-tu en reprenant le petit pot. Tu la faisais alors manger et tout allait pour le mieux. Du coup, tu te retournais vers Charlène avec un grand sourire. « Merci de vos conseils » commenças-tu avec un sourire. « C’est difficile pour moi… Sa mère et moi on est séparé depuis sa naissance, et elle vit dans une autre ville. Elle est arrivée alors que l’on ne l’attendait pas, mais j’fais de mon mieux pour l’élever correctement » dis-tu à la brune. Elle devait surement savoir avec Jamie, que tu étais un papa depuis un peu plus d’un an mais elle ne devait pas connaître la situation.

Elle ne voyait pas d’inconvénient à patienter en ta présence. Tant mieux, parce que tu étais bloqué à la maison pour la journée. En entendant la petite pleurer, rapidement ton chien vint vous rejoindre dans le salon. Il partait renifler Charlène et tu t’inquiétais. « Mon chien est un amour, il fera pas de mal ni à vous ni aux bébés. Au contraire, il aime trop les bébés » dis-tu avec un léger rire. C’est vrai que Snow avait été des plus adorable lorsque ta fille est née, il avait été drôlement sage et patient avec elle. Ça lui arrivait même d’être super protecteur quand vous étiez au parc, avec les autres enfants. « Merci, c’est gentil » dis-tu avec un sourire. Vous étiez heureux avec Jamie, c’est vrai ! Tu ne l’avais pas été depuis longtemps. Du moins, depuis ta relation avec Tahlia. Et tu espérais qu’elle dure, cette relation là. T’avais pas envie qu’elle finisse de la même manière et encore moins comme celle d’avant. « Je suis totalement d’accord » répondis-tu avec un rire. Vous aviez mis du temps à vous rencontrez, vous aviez pas mal de gens en commun dans votre entourage. Mais c’était bien que ça se fasse maintenant. En plus, elle venait de te donner des conseils avec Thaïs qui ne voulait pas manger. Finalement, après avoir échangé quelques mots avec ta fille, elle acceptait le petit pot avec plaisir et elle arrêtait de pleurer. Une victoire que tu dois à la mère de ta colocataire ! « En effet, c’est mon premier enfant. C’est sûr que c’est pas facile tous les jours, surtout quand on est en garde partagée depuis le début… Mais bon, on s’en sort comme on peut. Heureusement, nous sommes toujours en bons termes avec la maman de Thaïs » dis-tu avec un petit sourire, en continuant de faire manger ta fille.

Snow avait rejoint la pièce en entendant les pleurs de ta fille mais aussi la voix de Charlène qu’il ne connaissait pas. Rapidement, il venait renifler la tante de ta petite amie pour venir ensuite se frotter à elle et lui réclamer des câlins. « Je préfère le préciser, en effet, c’est un chien assez imposant » dis-tu avec un sourire. Un Akita c’est un chien quand ment qui est assez grand et assez gros, alors il peut faire peur aux gens. Mais Snow est une véritable boule de poil aimante. « Merci, c’est très gentil » dis-tu un peu timidement lorsqu’elle te complimentait. Tu étais un homme bien, enfin tu espérais l’être du moins. Et surtout, tu ne voulais qu’une chose, c’était le bonheur de Jamie et elle voulait aussi la même chose, Charlène. Elle aussi semblait être une femme bien, tu avais eu des échos de son passé avec Makayla qui vous avez déjà mentionné que la vie n’avait pas été juste avec eux sans trop entrer dans les détails. En voyant que tu ne t’en sortais pas trop avec ton bébé, la mère de ta colocataire venait te donner quelques conseils pour qu’elle arrête de pleurer et qu’elle accepte enfin de manger. C’est alors qu’après cette petite victoire tu lui confiais sur ta relation avec la mère de ta fille. « Oui, c’est sain pour tout le monde et Thaïs en est très heureuse » dis-tu en jetant un oeil vers ta petite qui avait un grand sourire et qui mangeait en même temps. Cette gamine était heureuse, ça se voyait. « Tout le monde a des galères avec son premier enfant, c’est normal. Makayla ne tare pas d’éloge sur vous ! » dis-tu avec un sourire.

« En toute objectivité, c’est le plus beau ! » dis-tu avec un léger rire. Mais tu étais tellement fan de ton chien que tu ne pouvais pas dire le contraire. A vrai dire, cet animal t’avait sauvé après la mort de ta femme, il y a quelques années et depuis, tu lui en es tellement reconnaissant. C’est un peu pour ça que tu l’emmènes partout avec toi. La mère de ta colocataire te faisait des compliments, ça te faisait un peu rougir et tu la remerciais. Après tout, elle a participé à l’éducation de ta petite amie aussi, tu lui dois bien ça. Grâce à elles deux, ta colocataire et ta copine, tu avais appris pas mal de choses sur cette famille. Et la vie ne leur avait pas facilité les choses chez les Rankin et les Stappord. Mais ils avaient tous su remonter la pente et surtout choisir leur destin qui était plus beau maintenant. Et c’était pas si bien parti pour que ça le soit. « On fait de notre mieux, on veut qu’elle soit heureuse et on s’entend bien alors autant en profiter. Puis, c’est le bonheur de notre fille avant le reste » dis-tu simplement avec un sourire à ta petite. Elle venait de manger la dernière cuillère de son petit pot et tu lui essuyais la bouche pour qu’elle soit toute propre. « Makayla mais aussi Jamie, j’ai beaucoup entendu parler de vous. Et oui, les deux ne parlent de vous qu’en terme positif » répondis-tu à Charlène avec un sourire. Tu prenais ta fille dans les bras en te dirigeant vers le salon. « Vous voulez boire quelque chose peut-être ? J’suis mal poli ! Un thé, un café ? » proposas-tu à la mère de famille avant de retourner dans la cuisine pour te préparer une tasse de thé. C’est vraiment le cliché de l’anglais, mais tu ne peux pas t’en empêcher.

C’était sur que tu étais gaga de ton chien mais en même temps il était aussi ton meilleur ami. C’est pas pour rien qu’on dit que le chien est le meilleur ami de l’homme, n’est-ce pas ? Grâce à lui, tu avais réussi à surmonter le décès prématuré de ta femme et surtout tu avais réussi à devenir un homme meilleur que celui que tu étais en arrivant en Australie. « Moi aussi ça me rends dingue, je comprends pas comment on peut mettre son enfant au milieu de ses problèmes ! C’est impensable » dis-tu simplement en hochant la tête. Avec Tahlia, vous aviez réussi à faire une belle séparation de votre couple et surtout à élever comme il le fallait votre enfant. C’était ce qui était le plus important pour vous. Même si ton amie te manquait, tu savais qu’elle n’était pas bien loin. Parce qu’il ne faut pas oublier que vous étiez amis avant d’être amants. Enfin, le sujet n’est pas là. Thaïs ne manquait de rien, c’était le principal. « Bien sûr, personne n’est parfait ! Mais pour tout enfant, sa mère est parfaite. Je dirai même que ma mère est parfaite, tiens » dis-tu avec un léger rire. Tu étais content qu’elle soit venu vivre en Australie, ta maman. Mais on ne va pas se le cacher, c’était surtout pour être plus près de sa petite fille qu’elle l’avait fait. Et aussi grâce à ton ex. Tu te dirigeais vers la cuisine pour te faire un thé en tant que bon anglais, et tu proposais à la mère de ta coloc quelque chose à boire. Tu préparais une tasse de thé pour Charlène et une pour toi que tu déposais sur le comptoir avec ta fille dans les bras. C’était un peu laborieux mais tu avais réussi avec brio ! « Attention, c’est très chaud » soufflas-tu même si ça paraissait évident.