Why'd you have to go and make things so complicated ? (avery)

Avery voyait bien que Jules était autant désarmé qu'elle face à la situation entre Woody et Charlie. L'un comme l'autre aimerait pouvoir faire plus mais il semblerait que le couple soit très têtu et n'en face qu'à leur tête. Soupirant légèrement se rendant vraiment compte qu'elle ne pourrait rien faire de plus, Avery espérait secrètement dans le fond que son frère et Charlie se rabiboche, discute pour essayer de s'en sortir à deux. "Il faut qu'ils aient le déclic, enfin surtout Woody il semblerait puisque tu me dis que Charlie a essayé de le contacter." Levant les yeux au ciel elle était à deux doigts d'aller défoncer la porte de son aîné pour qu'il se bouge le cul avant qu'il ne soit trop tard. Malheureusement elle savait comme il était, elle savait à quel point il restait renfermé sur lui même et à quel point il pouvait être buté. Attrapant une nouvelle frite dans le paquet de Jules la jeune femme reporte son attention sur lui "Enfin bon... Ils savent qu'on est là s'ils ont besoin..." Mangeant la frite qu'elle avait en main, Jules tente alors de changer de sujet. Après avoir avalé ce qu'elle avait en bouche elle fait un petit sourire à son ami. "Bah ça se voit pas comme ça mais je suis épuisée" Elle rit légèrement en disant ça, les cernes se dessinaient très légèrement sous ses yeux. "Entre le boulot et les révisions j'en peux plus, vivement mai que je passe mes deniers examens et je serai enfin tranquille avec les études" Elle n'avait qu'une hâte pouvoir finir ses études et se concentraient pleinement sur son boulot. Ca fait des années qu'elle attend de pouvoir exercer en tant que vétérinaire à temps plein et elle touchait enfin au but. "Et toi? Quoi de beau?"

Vous étiez tous les deux dans la même situation, à vouloir soutenir votre fratrie pour qu’ils aillent mieux mais rien n’était possible. « Oui, surtout Woody » soufflas-tu simplement. Ce n’était pas méchant, loin de là. Mais tu avais envie qu’ils se parlent tous les deux, même si tu ne portais pas le plus âgé des Rutkowski dans ton coeur. Tu savais que ta soeur l’aimait alors tu voulais son bonheur et c’était tout le contraire en ce moment. « Ils le savent, et ils viendront nous voir quand ils le voudront » avouas-tu avec un sourire. Tu essayais de changer de sujet pour ne pas tourner autour du pot. Il n’y avait plus rien à dire après tout. Et puis parler du mal-être de ta soeur jumelle, ça ne te faisait pas du bien. Alors tu demandais à la jeune Rutkowski comment ça se passait dans sa vie pour prendre de ses nouvelles. T’avais été un mauvais amis ces derniers temps alors tu voulais te rattraper un minimum. « Super, du coup c’est ta dernière année là, c’est ça ? » demandas-tu avec ta paille entre les dents. Tu étais content pour elle, tu l’avais connu quand elle était encore au tout début de ses études, dans cette clinique vétérinaire où ton animal à perdu la vie après un accident de voiture. « Je bosse avec ta soeur qui m’apprécie énormément, tu le savais ? » dis-tu sur le ton de la blague. Non, Nevaeh n’était pas ta première fan mais ça tout le monde le savait. « Sinon rien de particulier, j’enchaîne mes journées à l’hôpital avec mes rendez-vous toutes les semaines et j’suis pas prêt de mourir d’après eux » ajoutas-tu avec un petit rire.

La situation dans laquelle vous vous trouviez avec Jules n'était pas des plus simples, devoir soutenir vos frères et soeurs alors même qu'eux ne souhaitent aucune aide. Pourtant vous étiez là à discuter d'eux, à savoir comment vous pourriez les aider mais au final l'un comme l'autre vous ne trouvez que comme seule solution le fait que les deux devaient se parler. Au final après de longues minutes à discuter de Woody et Charlie, vous finissez quand même par change de conversation. Assez parler de vos frères et soeurs et vous venez à discuter de vous-même de comment vous allez, de ce qu'il pouvait y avoir de nouveau dans vos vies. Tu t'exprime sur le fait que tu étais épuisée car t'enchainais pas mal le boulot et les révisions, tu étais à ta dernière année dans cette école de véto et tu comptais bien tout déchirer pour réussir haut la main tes études. "Yes, enfin! J'ai hâte que ça se termine pour n'avoir que le boulot dans lequel me concentrer" Lui répondis-tu avec un grand sourire aux lèvres car oui t'avais hâte de pouvoir être Avery Rutkowski, vétérinaire et non plus Avery Rutkowski l'assistante. Tu finis par lui retourner la question à savoir comment allait sa vie à lui. Tu ne peux t'empêcher de rire quand il te dit que Nev avec qui il bossait ne l'aimer pas "Sérieux? Nev ne pas t'aimer? Mais tu lui as fait quoi pour qu'elle t'aime pas?" Il est vrai que ta soeur avait un bon caractère mais il était rare qu'elle n'aime pas les gens. Tu affiches ensuite un sourire quand il te dit que selon les médecins il n'était pas prêt à mourir "Heureusement j'ai envie de dire! Qu'est ce qu'on s'ennuierait dans la vie sans Jules Keynes parmi nous"

Vous tourne nez un peu autour du pot en parlant de Charlie et Woody, c’est pour ça que rapidement vous changiez de sujet. Tu en avais assez bavé ces derniers jours, tu voulais penser un peu à autre chose. La jeune femme te confirmait qu’elle avait bientôt fini ses études et tu en étais ravi pour elle, toi qui l’avait connu au tout début lorsqu’elle était seulement stagiaire à la clinique vétérinaire. « Au top ! J’suis content pour toi, que tu en vois enfin le bout » répondis-tu avec un sourire sincère. Même si vous aviez été en froid pendant quelques temps, tu avais suivi l’activité de la brune sur les réseaux sociaux. Et même si vous ne vous parliez plus depuis un moment, tu étais quand même son ami. Quand tu lui disais que travailler avec sa soeur n’était pas de tout repos et que notamment elle ne t’appréciait pas, la brune semblait choquée. « Je crois que c’est parce que j’vous ai ignoré pendant un temps avec Elias, elle l’a prit personnellement » soufflas-tu à la jeune femme avant de reprendre. « Et puis, y’a cette petite rivalité au bureau qui fait que ça n’arrange pas les choses. Mais bon, j’vais pas en mourir, tu sais » dis-tu avec un rire avant de finir ta boisson. Tu posais ensuit elle gobelet sur la table. Tu lui confiais que tout allait bien pour toi, pour l’instant, selon les médecins. « Je n’aurai pas dit mieux ! » dis-tu avec un léger rire. « Mais bon, les gens atteint de cette maladie ne vivent pas aussi longtemps que moi, alors j’m’attends un peu à la fin. Peut-être bientôt » dis-tu en reprenant un peu de sérieux, haussant les épaules.

hj:

T’étais tout de même du genre rancunière d’habitude, mais là avec Jules dans le fond tu ne lui en voulais pas, même si la raison pour laquelle il t’avait snobait été ridicule selon toi, tu pouvais dans le fond le comprendre. C’est pourquoi t’étais passée vite à autre chose et que vous avez pris le temps de rattraper un peu les longs mois passés sous silence par Jules. La fatigue se lisait peut-être un peu sur ton visage d’enchainer le boulot et la fin de tes études mais tu étais tellement heureuse de réussir ce projet de vie que tu en oubliais très souvent la fatigue. « Dans quelques mois je fais une de ces fêtes chez moi, laisse tomber t’es pas prêt je crois » dis-tu en riant alors, en vrai tu vas en faire une oui, tu vas avoir besoin de lâcher des années de pressions pour pouvoir les réussir tes études et là que tu arrives enfin au bout tu étais vraiment soulagée. Tu finis par t’interroger quand même sur lui pour sa vie, ce qu’il en était. Tu souris en l’entendant te parler de Nev ta grande sœur, ça ne t’étonnais qu’à moitié en fait qu’elle soit ainsi avec lui à cause de Eli et toi. « Franchement ça ne m’étonne même pas de Nev en fait d’agir comme ça parce que tu nous a snobbé » Un nouveau rire s’échappe de ta bouche et le sujet sur sa santé se pose quand même sur la table, il est vrai que la maladie qu’il avait était tout sauf hyper joyeuse « Allez on va pas se miner le moral, tu vas encore nous pourrir la vie des années Jules » Tu ris alors en attrapant ton téléphone et voit l’heure « Et merde je vais finir par être en retard pour reprendre moi ! » Tu te relèves de ta chaise et vient alors collé un gros bisous sur la joue de Jules. « On se revoit vite, et puis tu sais où me trouver si t’as besoin de te détendre hein » Tu lui fais un clin d’œil avant de lui ébouriffe les cheveux, un peu en signe de vengeance de t’avoir snobbé pendant plusieurs mois. « Allez à plus Jules ! » Tu pars donc à l’intérieur du shake shack pour te commander un truc vite fait à grignoter avant de partir vite au cabinet vétérinaire.

THE END