Invité | Sujet: quand te reverrai-je, pays merveilleux ? (libre) Dim 5 Déc 2021 - 10:12 | |
| C’est la fin de la journée, enfin, il est à peine l’heure du goûter mais en hiver les pistes ferment tôt à cause de lui qui tombe et à seize heures c’est déjà presque l’heure de la dernière remontée. Une bonne partie des gens ont déjà désertés les pistes et se retrouvent plutôt dans les différents refuges et bars de la station pour se réchauffer après une journée dans le froid. Mais Charly, lui, a envie de profiter au maximum des pistes. C’est la première fois qu’il a l’occasion de skier. Au début il n’était pas très à l’aise mais après quelques heures de cours il s’en sort plutôt bien et peut descendre des pistes rouges. Il n’a pas encore osé les noires et se sent pas franchement prêt. Il a un peu peur de ne pas bien tourner et de se retrouver à filer en ligne droite sur les bosses de la piste. Pour finir la journée il a décidé de s’aventurer sur une petite piste bleue dans les arbres mais avant d’y arriver il faut le télé-siège. Celui-là n’est pas très grand, contrairement à ceux de plus d’une dizaine de places qu’il a pu prendre dans la journée. Tout va bien jusqu’à ce que le télé-siège s’arrête. C’est plutôt courant, en général parce que quelqu’un est tombé au départ et à l’arrivée. Le jeune homme patiente donc, le temps que tout redémarre. Au bout de quelques minutes, ils sont toujours arrêtés. Charly n’est pas du genre très à l’aise en hauteur. Il n’a pas vraiment le vertige mais il préfère quand ses pieds touchent la terre ferme, il n’est donc pas trop fan de devoir passer du temps à attendre à plusieurs mètres de hauteur. « Ça commence à être long là non ? » dit-il en repensant au film français qu’il a vu la veille. Pour se mettre dans l’ambiance il a regardé plusieurs classiques français et essaie de se plonger un maximum dans la culture. Il se doute qu’il y a très peu de chances pour que le télé-siège soit définitivement arrêté pour la nuit mais il ne peut pas s’empêcher d’y penser. Si Jean-Claude Dusse s’en sort dans les bronzés font du ski, on ne peut pas dire autant des victimes dans le film Frozen. |
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