(#24) BALTHASAR ▲ je sais que tu me prends pour un con, mais j'ai mon utilité.

La jeune femme avait eu la bonne, ou mauvaise je dirais, idée de sortir la veille au soir alors qu'elle devait travailler ce matin-même. Forcément, quand le réveil à sonné, à part jurer et se cacher sous son coussin, elle n'a pas été capable de faire autre chose. Il a fallut environ une dizaine de sonneries pour qu'elle se décide à s'extirper du lit. D'un geste plutôt bruyant, elle éteignit le réveil en grommelant. « Saleté de réveil ! Merde, il est déjà 7h45. » Elle aurait adoré rester là plus longtemps, à insulter son réveil, mais le temps pressé. Elle attrapait des habits propres et se dirigea d'un pas plutôt très rapide vers la salle de bain. Elle avait tout juste le temps de se doucher et de boire un café vite fait avant de partir pour son boulot. Elle courut donc jusqu'à la salle de bain où elle ferma la porte à clé avant de déposer ses vêtements propres sur le petit meuble présent. Elle fit couler l'eau afin de la réchauffer et ôta sa nuisette. Elle allait se jeter sous l'eau lorsqu'elle remarqua, jeter négligemment au sol, un boxer. Elle savait pertinemment qu'il ne lui appartenait pas. Elle s'enroula donc dans une grande serviette et attrapa le boxer du bout des doigts avant de sortir de la salle de bain. Ses pas se dirigèrent rapidement vers la chambre du jeune homme qui partageait cette maison avec elle. Elle entra sans frapper, mauvaise idée. La couette était tirée vers le bas, et, elle comprenait mieux pourquoi ce fameux boxer était dans la salle de bain. Elle le lâcha rapidement pour plaquer sa main devant ses yeux. « BALTHASAR ! Tu sais qu'on a inventé les pyjama ? C'est pratique pour dormir, surtout quand on vit pas seul ! »

Six heures du mat', il était cette heure là quand Balthasar franchit la porte de sa maison. Il caressa rapidement son chien qui bougeait de la queue tout content de voir son maitre. Ce dernier qui était au point mort se dirigea dans sa chambre, enleva tout ses vêtements sauf son boxer et se dirigea par la suite dans la salle de bain. En quelques minutes il fut sous la douche, l'eau chaude avait normalement pour but de réveiller les gens, mais là dans ce cas chez Balthasar ça l'endormait. Il était time out. Il ne prit même pas la peine de se savonner, juste un lavage à l'eau, c'était mieux que rien. Une fois "lavé" le brunet repartit dans sa chambre laissant son boxer trainer dans la salle de bain, il ne voulait qu'une chose dormir, se fut pour cette raison qu'il s'affala comme s'il pesait mille tonnes, sur son grand lit. Ses yeux se fermèrent et il s'endormit comme un bébé.
Avec violence, la porte de sa chambre s'ouvrit ce qui provoqua chez lui un sursaut, mais le pire était la voix aigüe de Briséis qui lui reprochait de dormir nu, mais il savait que voir ses fesses ça l’excitait plus qu'autre chose. Il poussa un grognement la tête enfouie dans son oreiller puis lui dit avec méchanceté soulevant sa tête « Windan, tu m'emmerdes tu vois pas que je dors ? Allez dégage ! » Il remit sa tête dans son oreiller, bougeant un peu ses jambes se fichant pas mal que sa colocataire voit ses fesses.

« Oh si, j'ai très bien vu que tu dormais, mais j'en ai rien à foutre, tu vas surtout te lever et ranger un peu ton bordel. ça t'apprendra à te coucher si tard. » Quand elle lui parlait comme ça, elle avait l'impression d'être sa mère. Enervée, elle grogna et ressortit de la chambre en claquant la porte derrière elle. C'est bon, elle était en retard pour de bon. Elle se dirigea alors vers la salle de bain, sans se presser. Elle referma la porte derrière elle et retira la serviette, ainsi que ses sous-vêtements afin de se glisser sous l'eau chaude. Elle se lavait avec rapidité, prenant soin de profiter de l'eau. Une demi-heure plus tard environ, elle sortit de la douche et enfila ses habits propres avant de brosser ses cheveux. Lorsqu'elle sortit de la salle de bain, elle put remarquer que la maison était encore calme. « Je vais l'étrangler, je le sens ! » D'un pas rapide, elle s'était retrouvée à nouveau devant la porte de la chambre de Balthasar et tambourina fortement contre en haussant la voix. « Toi qui est si fier de ton cul, ça te dirait pas de le bouger et de venir m'aider ? Non, parce que si tu penses que je vais te laisser tranquille, tu te mets le doigts dans l'oeil. » Elle grognait une nouvelle fois, elle détestait quand il l'ignorait, quoique là, il devait s'être rendormie. Elle savait, en plus, qu'il faisait ça pour l'énerver et ça marchait plutôt bien.

Avant de partir, Briséis lui donna des ordres et parla de façon très vulgaire ce qui pour une petite fille n'était pas beau à entendre, habituellement, lorsque Balthasar n'était pas dans un état somnolant il se serait levé et se serait énervé mais il était tellement fatigué, qu'il resta couché, ne prenant même pas la peine de lui répondre et sombra de nouveau dans le sommeil. Mais malheureusement cette blondasse l'avait réveillé et pour lui il était impossible de retrouver le sommeil ainsi que la paix intérieure, elle était jamais contente n'empêche, pour une fois qu'il restait dans son coin, sans embêter le monde, c'est elle qui venait l'embêter, oui, il ne comprendrait jamais les femmes.. Il tenta tant bien que mal à trouver le sommeil, impossible.. Puis elle revint à la charge, frappant cette fois ci sur la porte et hurlant encore plus fortement. Il poussa un grognement plus féroce que le premier puis lui balança un coussin, se leva de son lit, puis se dirigea vers la porte, ignorant totalement la blondinette. En la croisant il lui donna un coup d'épaule marmonnant un « Bouge de là » A peine audible. Il était de mauvaise humeur, il faut dire vu comment il avait été réveillé le pauvre. Il descendit alors les escaliers, toujours et encore nu, son chien le regarda mais il l'ignora également, une fois arrivé dans la cuisine, il prit le café qu'il y avait dans la machine -sûrement celui que Briséis avait préparé pour elle- posa ses fesses sur l'un des tabourets du bar et sirota son café, l'air amer. « T'es vraiment une trainée Windan, on peut jamais dormir avec toi ! Franchement tu me les brises parfois, heureusement que tu sais bien faire l'amour, il faut dire je t'ai tout appris ! » Lui hurla t-il sur les nerfs.

Lorsque le jeune homme sortit de la chambre en bousculant la jeune femme, cette dernière leva les yeux au ciel en poussant un petit soupir. Elle savait très bien qu'elle pouvait être énervante mais, généralement, c'était dans ces situations qu'il l'était encore plus. Il partit dans la cuisine, sans prendre la peine d'enfiler son boxer. Bien sur, à quoi ça pouvait bien lui servir? Elle grommela quelques peu et le rejoignit dans la cuisine, d'un pas rapide. « T'es vraiment une trainée Windan, on peut jamais dormir avec toi ! Franchement tu me les brises parfois, heureusement que tu sais bien faire l'amour, il faut je t'ai tout appris ! » La jolie blonde leva les yeux au ciel en laissant échapper un petit rire ironique. « Si tu veux dormir, tu te couches plus tôt, ou t'arrêtes de foutre le bordel partout, il y aura plus aucune chance pour que je te réveille. Ah bon. Toi, tu m'as tout appris? J'aimerais bien voir ça. Enfin, non, oublie, tu as besoin de dormir, c'est vrai. Malheureusement pour toi, je compte t'emmerder encore toute la journée, j'ai la chance de rester à la maison. » Elle guettait sa réaction, sachant très bien que ça allait l'exaspérer et qu'il allait encore s'énerver. De toute façon, c'était assez explosive entre ces deux-là. Briséis était du genre calme, mais il pouvait vraiment la pousser à bout et la faire hurler ou tambouriner contre une porte à 8h du matin. Elle se considérait elle-même comme insupportable dans ces moments-là. Elle passa à côté de lui, sans lui adresser un regard surtout qu'il était en tenue d'Adam, et se dirigea vers le plan de travail. Elle sortit une tasse et se servit alors un café.

Balthasar était un emmerdeur de première, il voulait toujours faire chier son monde, toujours se montrer méchant, narcissique et égoïste, peu importe les représailles, bien sûr il était fier d'être comme cela, et jamais il n'irait cacher ce qu'il était vraiment un Con avec un " C " majuscule. Le beau brun, venait de poser ses fesses sur l'un des hauts tabourets de sa cuisine bar, il venait d'insulter sa colocataire, cette dernière il l'aimait bien, il l'adorait même, enfin il l'adorait lorsqu'elle était au lit avec lui et pour aucune autre raison, peu-être bien que si, mais il ne serait certainement jamais assez digne pour l'avouer. Il l'écouta faisant comme ce que ferait un gosse qui se faisait engueuler par sa mère c'est à dire : « Na na na na na na na » Avec sa langue, un vrai gamin. Par contre les derniers mots que prononcèrent la jeune femme ne passèrent pas inaperçus dans la petite tête du jeune homme, elle ne comptait pas travailler, mais c'était quoi l'embrouille au juste ? Il leva les yeux au ciel, prenant le même ton qu'elle, pour bien se moquer et répondit « Si je veux dormir, je me couche à l'heure que je veux, et je continuerais de foutre le bordel partout, je m'en fiche que tu me réveilles. Et oui je t'ai tout appris, et pour ta gouverne je suis parfaitement bien réveillé, mieux que jamais pour t'emmerder une journée de plus puisque visiblement tu ne vas pas travailler ! » Il roula des yeux, l'air nostalgique. Balthasar but son café d'un trait, se leva par la même occasion, puis rangea sa tasse dans le lave vaisselle, se tourna vers la blondinette et lui lança pour se moquer d'elle une fois de plus « Tu vois je range mes affaires Windan ! » Il lui fit un sourire de débile, puis soupira, et s'approcha de Briséis, lui roula une grosse pelle pour bien l'embêter et pour bien lui montrer qu'ici c'était lui le maitre et lui lança « Bonjour au fait » Et avant qu'il ne se prenne un coup, ou une autre insulte, il courut comme un blaireau vers les escaliers, et dès qu'il fut au début des marches, il trémoussa ses fesses et dit ensuite tout en commençant à monter « Je vais m'habiller » Et hop il était parti.

Elle levait les yeux au ciel quand elle le vit ranger sa tasse dans le lave-vaisselle et qu'elle entendit la remarque qui suivit. « Tu vois je range mes affaires Windan ! » Son colocataire l'exaspérait vraiment dans certaines situations, et elle avait vraiment envie de sortir de ses gongs, parfois, chose qu'elle se retenait de faire. Elle savait que Balthasar serait trop heureux de voir cela. « Briséis, mon prénom, c'est Briséis. Fous toi ça dans le crâne et arrête de m'appeler Windan, MacCoghlan. » Elle n'eut pas le temps de protester plus longtemps, qu'il s'approcha d'elle et prit soin de lui rouler une pelle, avant qu'elle ne le repousse, il s'était déjà éloigné. Elle grognait quelques peu, mais le jeune homme était déjà entrain de partir vers les escaliers. Arrivé là-haut, il prit soin de trémousser ses fesses, encore nu bien sur, avant de tourner le visage vers elle. « Je vais m'habiller » Elle levait les yeux au ciel et finissait sa tasse avant de la poser sur le plan de travail. Elle éleva la voix afin de parler à son coloc, qui devait déjà être dans sa chambre. « Il serait peut-être temps, oui ! » Elle prit soin de rincer sa tasse et, à son tour, la rangea dans le lave-vaisselle. Après ça, elle attrapa un gilet, qu'elle enfila, avant d'aller se jeter sur le canapé. Elle allumait la télé et zappait, tombant que sur des émissions plutôt débiles.

Balthasar aimait beaucoup embêter sa colocataire, surtout lorsque celle ci était réveillée d'humeur assez...chiante, il pouvait de ce fait plus la chercher, et lui en faire voir de toutes les couleurs. D'ailleurs elle devait se dire qu'il n'était qu'un simple livreur de pizzas et un peu con et immature elle ne se douterait jamais qu'en fait il avait tué beaucoup de personnes depuis de nombreuses années maintenant, et cela demeurerait un secret, mais peut-être qu'il pouvait quand même essayer de voir la réaction de la jeune femme. Le brunet s'habilla assez rapidement, il mit un T-Shirt blanc, un boxer pour ensuite mettre un pantalon de jogging qui trainait, en vitesse il se brossa les dents, ne prenant même pas la peine de se coiffer et descendit rapidement les marches. Il prit son paquet de cigarettes qui était posé quelque part dans la maison, puis vint poser ses fesses à côté de Briséïs qui regardait la télévision, tranquillement. Il alluma sa cigarette et lui demanda « T'en veux une ma chérie ? » C'est vrai qu'on aurait pu croire à un petit couple alors qu'en fait pas du tout, Balthasar n'aimait personne, il ne tomberait jamais amoureux, comme ça il n'aurait jamais de soucis avec les femmes. Au moins son train train quotidien était parfait, il baise et hop c'est finit. Le jeune homme se racla la gorge et demanda à la blondinette l'air tout à fait innocent, s'affalant toujours un peu plus sur elle « Dis tu as peur de moi ? »

Elle changeait de chaînes sans cesse, finissant par se stopper sur une émission qui traitait de plusieurs sortes de sujets. Elle n'était en aucun cas intéressée, mais il n'y avait rien d'autre. Donc elle se contentait de regarder, un peu perdu dans ses pensées. Elle n'entendait pas son colocataire qui était habillé et qui venait de redescendre. Ce qui l'importait, c'était son message qui venait de sonner et qui indiquait un nouveau message. Alors que Balthasar faisait irruption dans le salon, elle se précipita sur son portable. Elle attendait une réponse mais, lorsqu'elle vu le nom présent sur l'écran, elle se raidit et le petit sourire qu'elle avait affiché disparu. D'un geste rapide, elle supprima le message. La jeune femme ne voulait plus entendre parler de la personne qui l'avait écrit. Elle retournait alors se jeter sur le canapé, énervée et encore plus pensive qu'avant. Mais ça ne l'empêcha pas de sentir le poids du jeune homme lorsqu'il se laisse gentiment, ou pas, tomber sur le canapé. Elle le regardait du coin de l'oeil, et le vit sortir son paquet de cigarettes. Il en prit une, l'alluma et se tourna vers elle « T'en veux une ma chérie ? ». Elle le regardait, regardait la cigarette coincée entre ses doigts, le regardait à nouveau, avant de tourner le regard vers la télé, totalement déconnectée de la réalité. Elle se contentait de secouer négativement la tête, refusant son offre. Suite à ce qu'elle venait de voir, elle n'avait plus envie de grand chose et souhaitait juste ne pas s'être levée, ce matin-là. Néanmoins, elle ne put pas penser plus longtemps, Balthasar était presque sur elle et il la fixait, avec une tête de gamin, tellement il avait l'air innocent. « Dis tu as peur de moi ? ». A sa question, elle se redressa et haussa un sourcil. « Peur de toi? Pourquoi j'aurais peur de toi? »

Balthasar était le plus égoïste des hommes, se fichant pas mal de tout, de ce que sa colocataire pouvait ressentir, enfin je veux dire par là pour les peines de coeurs qu'elle pouvait avoir, même si elle était malade comme un chien il s'en fichait, il ne l'aidait même pas, pour lui tout ce qu'il comptait c'était lui et rien que lui. Bien sûr à côté de ça, il pouvait être un homme gentil, et lorsqu'il était sobre, on pouvait même venir lui parler de choses et d'autres cependant il fallait rester sur ses gardes puisqu'avec lui on était jamais trop prudents. Le brunet avait d'abord chercher la blondinette, c'était tout à fait pour jouer, et ça prouvait tout de même que malgré les apparences il l'appréciait. Il s'était habillé rapidement pour descendre quelques minutes plus tard, proposant une fois assis une cigarette à Briséis qui s'empressa presque d'en prendre une même pas de merci. « Pff.. » dit-il alors, balançant le paquet sur la table de salon, il se prenait pour le parfait petit homme alors que lui et la politesse ça faisait deux. Par la suite, il lui avait demandé une question assez spéciale. Il tira dans sa cigarette et dit en riant « Si je te dis que je suis tueur à gages tu as peur de moi ? » Peut-être qu'elle allait moins rire que lui, mais il savait parfaitement quoi faire dans ces cas là, le brunet avait toujours une solution au problème, au pire si elle se montrait trop énervante, il lui tirerait un balle dans la tête.

Spoiler:

Elle regardait fixement la télé. L'émission qu'elle avait mise était loin d'être intéressante, mais les conneries que Balthasar pouvait sortir l'étaient encore moins. Elle essayait de l'ignorer, ses doigts s'amusant à faire le contour des touches de la télécommande. Elle semblait s'en foutre totalement de ce que le jeune homme présent à côté d'elle raconté, jusqu'à ce qu'une phrase attire son attention et que ses doigts stoppent leurs mouvements. « Si je te dis que je suis tueur à gages tu as peur de moi ? » Lorsqu'il avait prononcé cette phrase, il l'avait accompagné d'un rire. Ce qui avait, du moins un peu, rassurée la jeune femme. Elle secouait la tête en posant la télécommande sur la table basse avant de se lever et de se diriger vers la cuisine. « Tu regardes trop la télé, et t'es un peu trop vieux pour jouer aux gendarmes et au voleur, Balthasar. » Elle se tournait vers lui et le regardait un instant avant d'ouvrir le frigo. Elle attrapait un yaourt dedans, ainsi qu'une bouteille d'eau avant de revenir dans le salon. Déposant toutes ses affaires sur la table, elle s'assieds en tailleur sur le canapé et reposa son regard sur son coloc avant d'attraper la bouteille d'eau. « Pourquoi tu me poses cette question? T'as renversé un hérisson et tu te sens coupable ? » Elle laissait échapper un léger rire en buvant rapidement une gorgée d'eau avant de reposer la bouteille.

Spoiler:

La première approche de Balthasar quant à ses aveux de son réel métier avait échoué, même pire que ça puisque la jeune femme se moquait totalement de lui et des choses qu'il pouvait dire, préférant regarder des trucs de débiles à la télé. Il fumait toujours sa cigarette et avait suivit sa colocataire des yeux, en profitant pour mater ses fesses, la jeune femme était allée dans le frigo prendre un yaourt ainsi que de l'eau. D'ailleurs le brunet se demandait bien pourquoi elle prenait de l'eau, elle aurait pu prendre de l'alcool quand même. « Mais non, je ne regarde pas trop la télé c'toi ça pas moi ! » lui avait-il répondu comme un gosse de dix ans qui recevait une leçon de morale. Il haussa des épaules et voulut lui lancer une blague quant au fait qu'elle allait grossir si elle mangeait trop mais un yaourt n'allait pas lui faire de mal, surtout qu'il fallait manger trois produits laitiers par jour et que les produits laitiers sont nos amis pour la vie (). Puis lorsqu'elle reposa ses fesses sur le canapé, elle se fit plus interrogatrice, donc visiblement, elle se demandait si le MacCoghlan ne disait finalement pas la vérité. « Tu sais comment t'es pas marrante ! Même moi je sais faire mieux, faut dire je suis le roi de l'humour enfin le roi de tout et l'humour en fait parti ! » Il tenta d'imiter le rire de Briséis, puis reprit de façon plus sérieuse « Mais, franchement si je te dis que je suis vraiment un tueur à gages et que tuer les gens ça m'excite et que depuis le temps que j'en tue je dois en être à cinq cent quatre vingt deux victimes. Tu me crois ? » Il lui fit un petit sourire, un sourire débile oui mais si la jeune femme s'énervait ça allait peut-être la calmer !