Invité | Sujet: Je sais qu’il faudrait s’enfuir mais je n’irai plus nulle part... ❊ Aaron Ven 14 Sep 2012 - 0:12 | |
| « Je sais bien que tout nous sépare, je sais qu’il faudrait s’enfuir mais je n’irai plus nulle part sans vouloir lui revenir, sans vouloir nous retenir. Mais d’où vient le feu qui s’empare de mon âme. Soudain pour un simple regard, je veux vivre au bord du vide. Pour tomber dans ses yeux, tomber, m’abandonner au désir qui s’embrase. Danser, dans ses yeux, danser, je veux tanguer aux accents de l'extase. Avant que la vie nous sépare, avant que l’envie vacille. Je veux succomber sans égard et valsé au bord du vide pour tomber dans ses yeux, tombé dans ses yeux m’abandonner au désir qui s’embrase. Tomber de ses yeux, tomber comme une larme à la fin de l'histoire »
« ‘Tina, t’as entendu la nouvelle ? » « Laquelle ? Il y en a tellement. » « C’est officiel ! Le patron part demain et lundi nous aurions le nouveau. » « Ah… D’accord. » « Tu peux sourire tu sais ? J’ai entendu dire qu’il était jeune et séduisant… mais marié. » Elle était une vrai commère et mon dieu qu’elle me faisait rire, d’ailleurs je souris à cette dernière remarque. « Les meilleures sont toujours pris en premier. » dis-je d’un ton amusé. Ma collègue haussait simplement des épaules en riant avant de repartir son café à la main. Certes nous savions ce que nous perdons mais on ne savait pas non plus ce qu’on gagnait. Et si le nouveau patron était pire que celui-ci. Dans le genre vieux, très vieux et pervers… Mon patron actuelle n’était pas si mal bien sûr il était toujours là pour me rappeler que je n’étais qu’une « petite » secrétaire mais il n’était pas mauvais. Le week-end passa très vite et lundi, je retournai au travail beaucoup plus tôt étant chargé de l’ouverture de l’agence. J’étais habillé d’une veste mi-militaire, mi-blazer de couleur bleu, un t-shirt ample et un jean slim destroy comme chaussure des bottines noirs à talon. C’était une petite agence de seulement cinq personne mais très réputé à Bowen et c’était pour moi un privilège d’y travaillé. Une fois tout mis en place pour accueillir des quelconques clients (bien que la plupart du temps, ils appellent pour prendre rendez-vous) j’allais m’asseoir à mon bureau qui se trouvait devant le bureau de monsieur patron inconnu. J’attendais sagement 5min, puis dix pour entendre la porte s’ouvrir. Je lâchais alors des yeux l’écran de mon ordi. Pour découvrir une silhouette qui finalement… m’était familière. Non je n’y crois, ça ne peut pas être... Je restais immobile, paralysé et surtout muette. Il marchait vers moi mais je me taisais…incapable de parler. Non, ce n’est pas possible ce n’est pas… lui.
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