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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 ces pensées qui me font vivre un enfer (wooja)

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AuteurMessage
adm h
Woody Rutkowski
Woody Rutkowski
MESSAGE : 4134
ICI DEPUIS : 03/10/2014
COMPTES : jackson & isaiah & concho & elmo & oskár & reyansh
CRÉDITS : urochrome (a) & yourdailykitsch (g) & beloved (s)

STATUT : ⋄ oh, I wish you were right there to fight off the nightmares. you were the night light on a dark night like the stars.
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MessageSujet: Re: ces pensées qui me font vivre un enfer (wooja)   ces pensées qui me font vivre un enfer (wooja) - Page 2 EmptySam 20 Aoû 2022 - 0:50

Il choisissait toujours la voie facile, Woody, pour ce qui était de gérer ses émotions. Il jugeait que sa souffrance quotidienne était suffisamment difficile à supporter. Il s’autorisait à ne pas complexifier le cours de ses jours. Ce qu’il ne réalisait pas, c’était qu’en prenant continuellement fuite, en disparaissant de la vie des autres, en s’engourdissant la tête à coup de comprimés et de bouteilles d’alcool, il empirait tout, Woody. Son existence aurait pu être tellement plus simple, tellement plus douce, s’il avait de temps en temps pris le chemin ardu dans ses relations. S’il s’était autorisé à ressentir pleinement la douleur, plutôt que de l’éviter par tous les moyens. Il le réaliserait, dans les six prochains mois, il valait mieux tard que jamais, il le réaliserait que sa vie ne pouvait continuer ainsi. Qu’un changement drastique devait s’opérer, autrement il se perdrait à tout jamais. Mais pour l’instant, cette trajectoire ne s’était pas encore prise et il restait toujours en place, immobile, paralysé par le mal, le mal de vivre, le mal d’exister, le mal d’avoir perdu encore une fois quelque chose qui lui tenait à cœur. Woody continua de froncer les sourcils, ne détendant pas ses traits, lorsque Freja admit avoir ressentit la même chose que lui, ce qui lui avait permis de comprendre, enfin, certaines de ses décisions par le passé. « Pour qui ? » Avait-il demandé, une curiosité malsaine qui le gagnait, parce que Freja demeurait l’une de ses plus grandes histoires d’amour et il ne pouvait pas passer par-dessus une telle confidence sans que son esprit ne s’en aille dans tous les sens. Elle aurait peut-être préféré qu’il se taise, le trentenaire, qu’il n’insiste pas. Mais il n’avait pas ressenti cette limite qu’elle voulait imposer. Il n’avait pas vu la porte se refermer par peur de trop en révéler. « Tu sais très bien que ta peine sera toujours importante pour moi. Que je m’en ferai toujours pour toi, pour tes sentiments. Même si j’ai souvent eu l’air de m’en foutre, de n’en faire qu’à ma tête. Je le répète parce que je le crois encore : tout ce que j’ai fait c’était parce que je pensais que c’était le mieux pour toi. J’ai toujours voulu te protéger parce que c’est toi qui es importante. » Pas moi, pensa-t-il, lui qui avait bien peu d’estime pour sa propre personne, depuis quelques années. « Je me suis juste trompé trop souvent. » Il haussa les épaules. Admettre ses torts, admettre qu’il s’était trompé, ce n’était pas quelque chose que l’aîné des Rutkowski faisait souvent. Cependant la présence de Charlie dans sa vie, sa lumière et sa bienveillance, lui avaient donné envie d’être un homme meilleur. C’est pourquoi d’ailleurs, lorsque leurs visages furent si près l’un de l’autre, la tentation à deux doigts de rompre la barrière, il s’arrêta, à quelques centimètres à peine des lèvres de la norvégienne. Il avait déjà commis cette faute sept ans plus tôt, il ne voulait pas retomber dans ce pattern. Il esquissa un faible sourire lorsque Freja affirma que ce n’était effectivement pas l’homme qu’il était, le qualifiant de traits dans lesquels il ne se reconnaissait pourtant pas, pas encore. La main de la norvégienne posée sur son cœur, il porta sa propre main par-dessus celle de son ancienne flamme. Ils avaient tous les deux trop à perdre, dorénavant. Elle avait Daniella et lui avait Charlie, même s’il était si loin d’elle depuis la fausse couche de la blonde. Cette rencontre avec Freja lui avait au moins permis de se rappeler, tout ce qu’il avait à perdre. « I love you, Freja Ivanova. And I’m so proud of how far we’ve come. » Malgré les disputes, malgré les embûches, malgré les années et la distance. Malgré tout, ils étaient encore là l'un pour l'autre. À tout jamais.
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