We could be lovers. Ϟ pv. Valou

Elle se trouvait alors en face de moi, Valentine. J'avais son nom en tête sans raison particulière. Enfin si, il avait passé une bonne soirée hier soir en sa compagnie.  « Oh. Anton. Désolée, j'ai fermé les yeux deux secondes je.. ». Elle écoutais sa musique et par conséquent, elle parlait un peu fort. Ce qui m'amusais. Elle comprit je crois, puisqu'elle ota son casque après l'avoir éteint.  « Tu vas bien hum.. Depuis hier soir ? ». Elle avait un sourire un peu timide sur le visage, tout en plantant son regard dans le mien. Je lui souris en retour, signe de poitesse, et parce qu'elle avait un beau sourire auquel je devais faire honneur. « Hum.. C'est pas la grande forme encore mais ça va. Et toi ? » J'étais en train de me dire que si on m'appelais pour une séance de sport, ça allait être dur en fait, parce que je crois que je n'avais pas encore évacuer tout l'alcool d'hier. Je mm'imaginais mal courir sans faire le moindre effort pour me retenir de vomir. Et le soleil, certes c'était agréable d'avoir un tel temps, mais dans une telle situation, il me gênait. J'aurais préféré une pluie douce et fraîche, ça serait bien plus efficace qu'un gros soleil qui me donne l'impression d'étouffer. Trêve de bavardage interne. Devant moi, il y avait cette fille. que le destin avait décidé de m'aider à la revoir. Puisqu'en se quittant hier, je ne lui avait donné ni mon adresse, ni mon téléphone, ce qui ne permettait pas de se recontacter.

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 « Ca va oui. Le réveil fut dur parce que je n'avais pas fermé les volets hier.. C'était violent quand j'ai émergé ». Je souris. Les réveils en catastrophe ça me connaissait même très bien. Pas très facile en temps normal alors quand on a bu, là c'est un vrai combat. On fait de notre mieux pour lutter mais en vain. On a tous déjà essayé de se recoucher après s'être pris le soleil violent en plein visage, et on ne s'est jamais rendormi parce que ce n'est pas possible, au fond on sait qu'on a perdu le sommeil, qu'on est bons pour se lever. A sa remarque, Valetine se mit à rire, elle avait un rire joyeux qui donnait envie de rire avec elle. Elle posa sa main sur sa bouche, comme pour cacher son rire, son geste était amusant et je ne pouvais m'empêcher de la regarder sans trop la fixer parce que ça peut être destabilisant, mais je souriais. Sa façon d'agir me plaisait sans trop savoir pourquoi. Valentine était le genre contraire de Juliane, mais pourtant elle état séduisante et elle pouvait être mon genre de fille. Mais à vrai dire, c'est pas vraiment, ce à quoi je pensais actuellement. Puisque j'avais soif, et je voulais me cacher de ce soleil qui m'empêchait d'admirer la belle blonde en face de moi. C'est alors que Valentine proposa d'aller boire un verre, un petit rire nerveux m'échappait de la bouche, un verre alors que je n'ai pas encore décuvé totalement, quelle drôle d'idée. Mais je crois qu'elle s'en est rendue compte par elle même car elle se rattrapa avec un café. Sur quoi, j'hochais pour accepter son invitation. J'allais pas forcer le destin et décliner une telle offre alors que j'avais eu la chance de pouvoir la revoir de manière assez rapide il faut bien l'avouer. « Hum.. Je suis ton homme. Bien qu'il fasse chaud pour un café. Je connais un café pas loin et très sympa, si ça te tente. » Oui trop chaud. Une limonade pourrait faire l'affaire ou un jus de fruit, c'était encore le matin, avec de la chance je pourrais peut-être profiter d'une formule petit déjeuner et donc me remplir la panse en même temps. J'suis bien un mec, j'ai une belle fille en face de moi, et je pense à manger. Peut-être qu'elle pensait à la nouvelle couleur de son vernis après tout, qui sait

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 « Ça me va ! Bon, j'ai dit café.. Mais je me doute que le café est mal vu avec ce temps.. J'y pense seulement maintenant, j'avoue... ». Elle avait accepté. C'était peut-être un peu bizarre, elle allait suivre un parfait inconnu, parce que bien qu'ils se soient parlés toute la nuit, ils n'ont pas parlé d'eux, à part s'échanger leurs prénoms, ils ne connaissaient rien l'un de l'autre. Enfin c'était mon avis après je ne sais pas ce qu'elle en pensait. Mais j'aspirais confiance, c'était une chose qu'on m'avait souvent dite et parfois je ne l'avais pas comprise. J'étais capable d'enrôler des gens dans mes conneries au lycée, ou même d'aider, à ma manière. En arrivant au café, on alla se poser dans un petit coin au fond. L'endroit était plutôt vide, mais comme toujours, très agréable. Ce café, je l'ai connu enfant, et depuis il n'a pas changé, si ce n'est le patron, c'est son fils qui a repris l'entreprise et a conservé l'esprit de son paternel. Je ne savais pas si elle connaissait l'endroit. Il faut dire que je n savais même pas depuis quand elle était là, donc peut-être qu'elle venait souvent y fourrer son nez. Je ne le savais pas. Elle pris un diabolo violette. Sa manière de prononcer violette réveilla quelque chose en moi. Mais pour le moment, il me fallait commander. Je pris alors une menthe à l'eau et commanda deux croissants. Une fois parti, on se retrouvait en tête à tête. D'habitude j'assure quand je me retrouve face à une fille quelconque que je veux mettre dans mon lit, mais cette fois-ci c'est différent. Je n'ai pas envie de coucher avec elle, enfin si, mais je n'ai pas envie de ne plus la voir après, ni de lui parler. Intérieurement je repense à Juliane. Notre rencontre et mon côté maladroit pour l'aborder. Cette petite fille intelligente qui se cachait sous ses petites lunettes ronde.. Juliane, et la France. Et cette pensée me frappa. Je pris alors la parole. « Hum.. Valentine, tu es française n'est-ce pas ? » Cette révélation datait d'hier, je pouvais en même mettre ma main à coupé et sa prononciation de violette me l'avait rappelé. Cela nous ferait un point commun et aussi un bon départ, car à part Pandore, il y a peu de française à Bowen, et encore Pandore c'est différent, je l'ai connu en France.

C'est vrai que Valentine était un prénom qui sonnait français, mais j'ignorais son nom de famille, donc cela pouvait juste dire qu'elle avait eu une mère soit française, soit qui adorait les prénoms français. Je me méfiais des prénoms, ils sont parfois très significatifs pour ceux qui les portent et parfois non. J'avais souvent vu ça en France d'ailleurs avec toutes les Amber, et Kimberley, qui sont à sonorités anglaises et pourtant étaient toutes à 100% françaises.  « Oui, je suis française. J'imagine que cela s'entend ? Vivre ici depuis quelques années n'a pas fait disparaître mon accent ». Et Elle lui sourit, comme pour lui dire "vois comme j'en suis fière de cet accent. « Hum.. Il est prononcé sur certains mots, mais si on ne fais pas gaffe, on ne s'en rend pas forcément compte.. » Contrairement à elle, j'avais beau eu passé 17 ans à Paris, mon accent anglais gardait le dessus, ce qui parfois était difficile pour me faire comprendre, mais en Anglais j'étais le meilleur de la classe. Cela avait des avantages et aussi des inconvénients. Souvent on me voyait comme un extra-terrestre, parce que quand on est enfants, il y a certaines choses qu'on ne comprend pas, comme "pourquoi tu as pas de maman ? Tout le monde à une maman, c'est obligé." Anton avait encaissé au fur et à mesure ces remarques.  « Tu es déjà allé en France ? » Je lui souris, on avait abordé hier son passage en France à elle, il ne savait juste pas si elle y était d'origine. Et contrairement à elle, je n'avais rien dit sur ma vie. Bien que je me trouvais bien et en confiance avec elle, sans savoir expliquer pourquoi. D'un côté, j'avais eu l'impression de la connaître, de savoir qui elle était mais c'était impossible, parce qu'elle était une parfaite inconnue, je n'ai jamais connue de Valentine au cours de ma vie. « A l'âge de 6 ans, j'ai emménagé chez ma grand-mère à Paris.. Je suis né ici. Je viens juste de revenir, enfin ça va faire presque 1 an. » Je fis un léger sourire, il est vrai que ces souvenirs pouvaient encore se trouver délicat pour moi. Il n'y a toujours eu que 2 personnes a qui j'ai parlé de mes raisons de venus en France, hors les classes primaires. Tout d'abord, il y avait eu Zélie, une petite file connue au collège, elle et moi on s'est entendus immédiatement, elle était douce et si gentille, mais elle a disparu quand elle avait 15 ans, sans me dire où, ni adieu.. Et puis Juliane, elle était un peu mon premier amour, du coup, je lui ai tout dis.