hot - you just have to go with the waves (malias)

Mon sourire s’élargit face à l’expression de Manny, quand il me confirme qu’il se sent bien. Je passe une main dans ses cheveux et accueille son baiser, en le pressant davantage contre moi. Ses vas-et-viens m’arrache quelques gémissements, que j’étouffe contre la bouche de mon amant. La température monte d’un seul coup, dans ma vieille cabane d’ado. Mon corps se couvre de sueur, et les décharges de plaisir se font de plus en plus présente, de plus en plus fortes.

Tu as l'impression de te retrouver là où tu attends depuis des années de te retrouver. Malgré ton impatience, tu es heureux que ce moment arrive après votre troisième rendez-vous et qu'Elias ne t'ait pas poussé plus tôt à le faire, tu ne voulais pas d'une autre fois catastrophique. Comme tu sens bien que tu arrives presque au bout de ton plaisir, tu te détaches de ses lèvres et te relève un peu pour glisser une main entre vois et attraper son sexe sur lequel tu fais glisser ta main avec envie, au mem rythme que ton bassin dont la vitesse s'accentue de plus en plus sans même que tu ne t'en rendes compte. Tu n'as pas le temps de dire quoi que ce soit que tes cris de plaisir envahissent la cabane et que tu atteignes l'orgasme. Tu aurais aimé avoir une voix plus rauque, plus grave, quelque chose qu'Elias pourrait trouver plus sexy que tes petits cris mais tu n'as pas vraiment la tête à contrôler ça à cet instant. Si la jouissance est atteinte de ton côté, tu continues les mouvements de ta main sur le sexe de ton partenaire, ton bassin toujours contre le sien.

Nos souffles se mêlent avec nos gémissements, on s’embrasse, on se cherche. Manny accélère le rythme petit à petit, il se laisse aller à son plaisir. Le mien grimpe vite, m’envahit complètement. Sa main qui glisse entre nous pour venir caresser mon sexe manque de me faire chavirer complètement. Je capte le regard de Manny à ce moment-là et lui souris entre deux gémissements. Il ne tarde pas à venir en moi, son plaisir explose et se lit sur son visage, dans son cri. J’aime le voir jouir, j’aime qu’il s’autorise ce lâcher-prise avec moi. Après un moment pour savourer son orgasme, Manny reprend ses vas-et-viens sur mon membre. Une vague de chaleur et de plaisir mêlé monte en moi et je ne tarde pas à exploser à mon tour dans un râle que je ne retiens pas. Mon corps s’arc-boute légèrement, se collant davantage à celui de Manny. Puis, alors que la vague se retire petit à petit, je reprend contact avec la réalité. Un sourire radieux marque mes traits, mon regard accroche celui de mon amant alors que je passe un main sur sa nuque pour l’attirer à moi. Je l’embrasse alors que je n’ai pas encore totalement repris mon souffle.

Tu te sens complètement détendu, le désir jamais loin face à la vision qu’Elias t’offre. Tu as envie de lui faire plaisir, qu’il ressente ce que tu viens de ressentir, ce qui ne tarde pas à arriver, sa réaction t’électrisant complètement. Tu as longtemps rêvé d’un moment comme celui-là, avec un homme, un moment d’intimité où tu te sentirais bien, à peu près à l’aise et où tu aurais l’impression de ne pas être si nul. Forcément tu ne peux t’empêcher de te dire que tu n’as sûrement pas été si à la hauteur, malgré l’orgasme d’Elias qui normalement laisse peu de place au doute. Tes questionnements s’envolent quand vos regards se croisent et que tu te laisses plonger dans le sien, te décalant un peu pour laisser ton sexe retrouver le monde extérieur et que vos corps reviennent à une position plus confortable. Il t’attire vers lui et tu te laisses faire pour venir l’embrasser, plus doucement cette fois. « La cabane a tenu. » dis-tu en souriant, ton cœur battant encore à vivre allure. Cette pensée, aussi futile soit-elle, t’aide à ne pas trop repenser à ce que tu viens de vivre, à ce doux moment tous les deux et au fait que tu aies envie qu’il y en ait encore d’autres, même si tu n’as pas envie de t’imaginer trop de choses. Tu ne veux pas être déçu si c’est la dernière fois que vous devez vous voir.

J’aime ce moment de pesanteur, après le sexe, quand tous les muscles sont détendu et qu’on est shooté à l’endorphine. J’ai l’impression que le temps arrête sa course, juste un instant. Je profite, prend le temps d’apprécié la chaleur de Manny à côté de moi, l’intérieur de la cabane, la lumière qui filtre par les fenêtres. La remarque de Manny, soudain, me fait tourner la tête vers lui. Je ne retiens pas mon rire.
— Je sais que t’as ébranlé mes fondations, mais quand même, je ricane joyeusement.
Je le taquine, explosant de rire, avant de me redresser sur mes coudes, puis je coule un regard sur lui. Je ne dis rien d’abord, je me contente de l’observer, puis je me penche pour l’embrasser à nouveau, ma main sur sa joue.
— Comment tu te sens ? Je demande en caressant son nez du mien.

Tu te décales pour t’installer à côté d’Elias, te demandant toujours si tu es en train de rêver ou si ce qui vient d’arriver est bel et bien arrivé. Ta timidité ne tarde pas à reprendre le dessus lorsqu’il répond à ta remarque sur la cabane. Tu enfouis ta tête contre son épaule, te sentant déjà rougir et ce n’est pas à cause de votre activité physique. Tu souris malgré tout et relève ton regard vers lui avant que vos bouches ne se rencontrent à nouveau, tendrement. Il te demande comment tu te sens, tu réfléchis un instant, ayant bien du mal à discerner tous les sentiments qui ont pris place en toi. Celui qui se distingue le plus, ce sont les petits papillons que tu as dans le ventre quand il te regarde. « Bien. » réponds-tu simplement parce que tu te sens bien là tout de suite, tu ressens tout un tas de choses mais surtout du bien-être. « J’ai pas été trop nul ? » lui demandes-tu timidement. Ton manque de confiance en toi t’empêche de te dire que s’il a joui c’est bien que tu as dû t’en sortir correctement.

Je souris lorsqu’il enfouis son visage contre mon épaule, pour cacher ses joues rouges. Son sourire, malgré tout, ne le quitte pas. Je ressens une douce plénitude m’entourer et je devine qu’elle gagne aussi mon partenaire. Il se sent bien, il me le confirme. Puis, sa maladresse lui fait me poser une question. Je sais qu’il doute de lui, pourtant, je peux lui certifié qu’il n’a pas à le faire. J’ai pris mon pied, ça n’est plus à démontrer. Je souris malgré tout avec tendresse.
— T’es pas nul du tout, je lui confie, juste avant d’embrasser ses lèvres à nouveau.  

On clôture ici ?