Fugue | Callie

Sa lui arrivait parfois, rarement, mais parfois il avait le besoin de fuguer, d’avoir la paix, de quitter cette vie-là, de quitter le numéro 288 ou encore le 200 après tous pour c’est gens il n’était rien, alors à quoi bon de vouloir essayer à tout prix de s’intégrer ? De faire semblant de se sentir bien ? De faire semblant d’être leur fils pour un jour, trois ? Quatre mois ? Et un jour ils le jetteront comme un vieux jeans trop usé.

Il n’était pas allé à l’école ce jour-là, il n’était pas allé au café ou il allait à chaque fois qu’il se sentait mal, il avait fait sa valise, emportant le peu d’affaire qu’il avait et il c’était réfugié à la plage pendant la journée, il avait lu une énième fois cœur d’encre de Cornellia Funke, rêvant un jour d’avoir le même don que l’héroïne de l’histoire.

La nuit était tombé, il n’avait rien mangé encore, son ventre crié famine, mais il l’obligea à se taire en lui donnant un coup de poing, le coin paisible qu’il avait trouvé était moins accueillant la nuit tombé, il avait des groupes d’adultes qui se regroupaient pour faire il ne savait quoi, il décida alors de chercher un autre endroit pour dormir, à chaque fois qu’il croisait une voiture de police, il se cachait, il finit par s’arrêter devant une salle, elle avait l’air abandonné sans vie, il se servit d’une épingle et ouvrit la serrure facilement, il découvrait les lieux, qui était vide à ce moment et il se choisit un endroit pour dormir, il installa son sac d’école à côté de lui, il finit par prendre le paquet de chips qu’il avait volé dans la maison où il vivait et il s’empressa de manger son festin, après ça, il était certain que le numéro 288 ne voudrait plus de lui à cause de ce qu'il venait de faire.

Le retour à Bowen avait été....Elle ignorait comment le qualifier. En attendant, la métisse avait repris le cours de sa vie et travaillait d’arrache pied pour monter son projet. La jeune femme avait d’ailleurs passé la journée cloitrée chez elle, à travailler, ne s’arrêtant que pour prendre un petit en cas. Vers 20h, Callie se rappela que l’architecte lui avait demandé des photos de la salle, histoire qu’il ait une première idée de l’endroit où il devrait travailler.

Muni de son appareil photo, musique à fond dans sa voiture, Callie se dirigea vers le quartier culturelle où se trouvait sa salle. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’en, ouvrant les spots, elle découvrit un garçon, d’une dizaine d’année, voir un peu plus, tranquillement installé, un sachet de chips en main.

D’abord interdite, la danseuse hésitait entre appeler la police ou Steeve et Sam et aller parler au garçon.
Finalement, elle opta pour la deuxième solution.

-Hum...C’est une propriété privée, je vais pas te demander ce que tu fais ici, vu qu’apparemment tu comptes dormir ici mais je vais te demander pourquoi tu es ici.

Il avait entendu de la musique pourtant il avait supposé que c’était juste des ‘jeunes’ qui passaient dans cette rue et lorsqu’une personne s’engouffra dans la salle, il nu pas le temps et certainement pas les réflexes adéquates pour fuir, il avait juste réussi à tomber au sol, lorsqu’il avait voulu se lever, cette maladresse, l’encombrait, mais faisait partie de lui depuis toujours, de toute manière c’était trop tard, la lumière l’aveugla un temps et lorsqu’il couvrait ses yeux pour mieux voir, il fut soulager de découvrir une jeune femme, qui a l’évidence n’allait pas le tabasser avec une batte de baseball.

Elle finit par s’adresser à lui, ce qui étonna l’enfant, il n’avait pas envie de lui dire quoi que ce soit, de toute manière elle ne le comprendrait pas, de plus elle allait certainement appeler les flics et il aurait le droit à retourner chez ses inconnus qui s’empresseront de l’envoyer vers d’autre inconnu, sa liberté fut de courte durée, cependant il a pu apprécier ce moment de tranquillité, cette liberté passagère.

Sa tête pencha légèrement à droite et il finit par lâcher le plus naturellement du monde « Fuir mes familles d’accueils. » Pourquoi avait-il dit ça ? Peut-être car il espérait qu’elle lui permette de dormir dans cet endroit cette nuit et qu’il puisse continuer sa fugue, il finit en suite pas bredouiller maladroitement. « S’il vous plait… je n’ai pas envie retourner là-bas… je peux juste dormir ici ce soir… demain promit je ne serais pas là, je serais tout petit. »

Fuir mes familles d’accueils.

Elle aurait aimé lui dire que la fuite ce n’était pas la chose à faire mais vu l’état de sa vie, Callie aurait été une belle hypocrite. La métisse comprenait parfaitement qu’on puisse avoir envie de fuir mais pour un garçon de son âge, ce n’était pas la chose à faire. Il ignorait tout ce qu’il pouvait lui arriver dans la rue.

S’il vous plait… je n’ai pas envie retourner là-bas… je peux juste dormir ici ce soir… demain promit je ne serais pas là, je serais tout petit.

Gênée, Callie se passa la main dans les cheveux. Qu’est ce qu’elle devait faire ? C’est sûr, elle n’allait pas le laisser ici mais devait-elle appeler la police ? Sa famille d’accueil devait être morte d’inquiétude après tout. Mais lui, il avait l’air tellement perdu... Avec un sourire, la jeune femme s’agenouilla à ses côtés.

-Si tu me disais ton prénom d’abord ? Moi c’est Callie Rose mais tout le monde m’appel Callie.

L’adulte avait l’air d’hésiter comme si quelque chose l’empêcher de l’envoyer à nouveau chez les inconnus, ces quelques mots avaient-ils eux l’effet qu’il voulait ? Il ne voulait pas vendre la peau de l’ours avant de la tuer et il fus surprit qu’elle lui demande son prénom, était-elle du FBI, ce n’était non plus pas un secret, mais il hésitait entre deux feux, celui de le dire et celui de garder pour lui, après tout si elle avait son prénom, elle pourrait facilement appeler les policiers et dire qu’elle l’avait trouvé, mais s’il était sincère, qu’il ne mentait pas, peut-être que… elle le laisserait dormir ici, une nuit.

« Hugo… » Dit-il d’un souffle sans rien ajouter d’autre, ses yeux scrutèrent la demoiselle, il avait peur et à la fois il était en confiance, c’était si confus dans sa tête à ce moment-là.

Bon apparemment le jeune Hugo avait opté pour le forfait une question, un mot. Pas le top quand on voulait une conversation mais la Callie ferait avec. Elle ne voulait pas paraître indiscrète, loin de là mais elle ne pouvait pas non plus se contenter juste de ça. Il fallait qu’elle sache pourquoi il fuyait sa famille d’accueil. Et puis, il avait parlé au pluriel, cela voulait dire que ce n’était pas la première et rien que ça suffisait à la métisse.

-Très bien, Hugo...Je vais pas appeler la police. Rassures-toi mais tu comprends que je ne peux pas te laisser ici. Si toi t’as réussi à entrer, d’autres le pourront et s’il t’arrivait quelque chose, je me le pardonnerai jamais. Nous avons donc plus beaucoup d’option... Qu’est ce qui se passe avec ta famille d’accueil actuelle ? Ils doivent être mort d’inquiétude tu sais ?

Le comportement de la femme le déstabilisa, elle n’allait pas appeler la police, ses yeux s’ouvrirent asse très grand dû à l’étonnement, il était tombé sur une bonne personne ce qui de nos jours était fort rare, il ne put que l’admirer à cette instant si, l’idolâtrait. Il se sentit très soulagé sur le coup, il n’aurait pas besoin de fuir ce lieu une fois qu’elle aurait le dos tournée.
Il avala bruyamment sa salive lorsqu’elle lui parla de la famille qu’il avait accueilli depuis une semaine, il ne connait pratiquement rien d’eux, les évitaient comme la peste, il ne voulait plus se lier à quelqu’un, pour ensuite souffrir d’un nouveau abandon. Ses yeux finirent par observer le sol pendant quelques secondes, si elle n’appelait pas la police, il pouvait donc avoir un petit peu confiance en elle.

« Je… » Finit-il par lâcher maladroitement, ne savait pas vraiment trop quoi dire. Il se sentait submerger par divers sentiments, le mal être qu’il ressentait à chaque fois qu’il devait aborder ce sujet était présent à ce moment et il avait cet drôle de sensation de vouloir de tout lui confier.

« Je ne sais même pas leur nom de famille… je suis chez eux depuis une semaine et je sais très bien que d’ici peu ils me jetteront comme les autres… puis je ne pense pas qu’il soit inquiet, je suis certainement pas le ‘bébé’ qu’ils attendent, soit un de leur amis ne vont pas m’aimer et ils vont m’abandonner… il y aura toujours un truc pour m’abandonner, je … préfère alors mieux tous ignorer des numéros qui m’accueillent.. pour ne…. Plus avoir… mal… »

Le cœur en mille morceau, il ne connaissait rien d’elle, pourtant il c’était confié comme un livre ouvert à cette inconnue, au fur et à mesure de son discourt, il finit par verser quelques larmes…

« Je… »

Silencieuse, Callie attendit patiemment qu’il se décide à lui parler. Il préférait regarder le sol mais les yeux noirs de la métisse ne le quittait pas un seul instant. Finalement, comme s’il avait pesé le pour et le contre, Hugo se confia.

Je ne sais même pas leur nom de famille… je suis chez eux depuis une semaine et je sais très bien que d’ici peu ils me jetteront comme les autres… puis je ne pense pas qu’il soit inquiet, je suis certainement pas le ‘bébé’ qu’ils attendent, soit un de leur amis ne vont pas m’aimer et ils vont m’abandonner… il y aura toujours un truc pour m’abandonner, je … préfère alors mieux tous ignorer des numéro qui m’accueille.. pour ne…. Plus avoir… mal…

Sans réfléchir une seule seconde, Callie tira Hugo dans ses bras, l’enlaçant comme si cette simple étreinte pouvait effacer toute la douleur qu’elle entendait dans son voix, qu’elle voyait sur sa joue. A dire vrai, la métisse le serrait tellement fort qu’il aurait été incapable de s’échapper même s’il le voulait. C’était pas de la pitié, loin de là, Hugo l’avait touchée au plus haut point et là tout de suite, elle voulait juste le protéger du reste du monde, le rassurer, lui dire que tout irait bien pour lui, qu’il parviendrait à se relever.

-Viens, on y va. Je t’emmène chez moi.

Elle risquait des ennuis, elle le savait pertinemment. Ramener chez elle un mineur sur lequel elle n’avait aucun droit...Callie risquait de se faire arrêter et ça même si elle avait un agent du FBI comme meilleur ami. Peu importe, elle ne voulait pas ramener Hugo chez des gens qui semblait incapable de faire attention un minimum à lui .

La réaction de la demoiselle lui échappa encore une fois, il c’était attendu à une réprimande, des mots, des accusations, on lui disant que c’était de sa faute, que s’il ne donnait plus de chance, c’était bien normal qu’il ne trouverait plus jamais quelqu’un, pourtant il eut le droit à un câlin, elle le sera très fort contre elle, il n’osa pas dans un premier temps lui rendre l’ étreinte laissant ses bras à leurs place et après quelque secondes, il finit par entourer à lui rendre celui-ci, maladroitement certainement, il faut l’avouer qu’il n’avait pas l’habitude d’avoir ce genre de chose.

Lorsqu’elle finit par lui dire qu’il devait la suivre, son esprit, son instinct le poussa à vouloir rester là, il n’avait pas envie de s’imposer chez une inconnue, ce qui était ironique dans un sens vu que chez les personnes qu’il habitait à ce jour était aussi de parfait inconnue pour le petit, cependant même s’il ne la connaissait pas, il lui avait ouvert son cœur, elle avait réussi en quelques instants lui donner un espoir qu’il avait longtemps perdu, il ne voulait pas qu’elle est des problèmes à cause de lui, « Mais… » Finit-il par protester, sans trouver d’autre mots adéquates pour exprimer ce qu’il voulait dire, il mourrait d’envie d’un certain côté de la suivre, de se laisser guider, mais sa raison… sa raison lui empêcher d’agir ainsi. « Tu… va avoir…. des problèmes….je… »Bafouilla-t-il.

Hugo devait la prendre pour une malade mentale et à dire vrai, elle aussi. Callie ignorait pourquoi mais elle savait qu’elle n’avait aucune envie de ramener le garçon ailleurs que chez elle. La métisse voulait vérifier qu’il passerait une bonne nuit et qu’il aurait un vrai repas dans le ventre autre qu’un paquet de chips et ça quitte à avoir des ennuis. Hugo semblait partager son avis puisque, en bafouillant, il lui fit par de ses inquiétudes.

Mais…Tu… va avoir…. des problèmes….je…

Avec un sourire, la jeune femme se releva, tendant sa main au jeune homme pour l’aider.

-Mon meilleur ami est agent du FBI, si on vient me chercher, il me fera sortir de là !

Du moins elle l’espérait ! Mon Dieu ! Sam allait la tuer ! Comme si la décision avait été adopté, Callie se saisit du sac d’Hugo.

-On y va ?

Malgré ses maigres protestations, elle avait l’air bornée, comme si elle avait vraiment envie de le connaitre, il était qui pour elle ? Qu’un inconnu. Elle c’était relevé, et elle avait pris son sac, lui confirma qu’il n’aurait pas de problème pour elle, car elle avait un ami haut placé.

Il finit par prendre la main de celle-ci hésitant, il avait peur de faire un mauvais choix pourtant, il venait de décidé de la suivre, après tout il n’avait rien à perdre.

« Oui on y va. » Une fois debout, il prit le revére de sa manche du pull pour essayer les traces d’eau séché du à ses pleure et il se laissa guider par l’adulte, avant de franchir la porte de la salle, il finit pour lui demander. « Tu habites ou ? »

La jeune femme avait finalement réussi à convaincre Hugo que tout était pour le mieux. Aidé par sa main, le jeune homme homme se leva et lui emboita le pas. Lorsqu'il essuya les les traces laissé par ses larmes, Callie eut la délicatesse de tourner la tête.

Tu habites ou ? lui demanda-t-elle une fois prêt de la porte

Dans le sud de la ville, dans la villa de ma grand-mère. Mais t'en fais pas, elle n'est pas là, elle visite l'Inde ou la Chine, je sais plus trop où elle est, lui répondit-elle en souriant.

Callie vérifia que la porte de la salle était bien fermée, même si apparemment, c'était facile de rentrer dans le lieu. Peu importe, le plus important ce soir, c'était Hugo. Elle appuya sur le bip de la clé de sa mini et invita Hugo à s'installer tandis qu'elle ouvrit le coffre afin d'y déposer le sac de son pensionnaire d'une nuit.

Elle fit ensuite le tour de la voiture et s'installa derrière le volant avant de mettre le contact.
Ils roulèrent une vingtaine de minutes dans le silence le plus totale avant d'arriver à destination. Callie ne voulait pas se montrer trop inquisitrice, même si bon nombre de questions lui brulaient les lèvres. Il avait parlé d'un nombre de famille, elle aurait aimé savoir combien. Quant à sa famille actuelle, la danseuse aurait voulut savoir comment il avait fait pour s'enfuir...Bref, autant de question qui pour le moment resteraient sans réponse puisque Callie voulait avant tout que son protégé se repose.

Heureusement, la mini cooper rouge remontait déjà l'allée qui menait au garage de la villa. Ils descendirent tout les deux de la voiture et une fois que Callie eut récupérer les affaires d'Hudo, elle passa un bras sur ses épaules et le conduisit à l'intérieur de la villa.

-Voilà, installe toi sur le canapé et allume la télé, je vais nous préparer le dîner.

Le mot grand-mère lui noua la gorge, comme si la jeune femme avait dit la pire chose au monde, cependant il fit un effort monstre pour ne pas pleurer, encore moins de dire autre chose, il n’avait pas envie de parler de quelques que soit d’autre, elle devait se contenter de ce qu’elle avait.

Il s’installa silencieusement et lorsqu’ils finirent par quitter les rues, il observa, silencieusement le paysage, essayant de se rappeler le chemin, s’il devait fuir de sa nouvelle connaissance, il humidifia ses lèvres, plusieurs fois et au fil des rues, il eut peur d’avoir pas assez de temps et de capacité intellectuel pour pouvoir tout se rappeler, lorsqu’ils furent enfin arrivé, il ne fut pas émerveillé par l’immense demeure de la jeune femme, il avait déjà vu des maisons, des tas et quelques villa ou certain riche trouver sa cool d’adopter un gamin orphelin pour leur soirée, il attendit qu’elle récupère son sac et sorti de la voiture, ou la demoiselle s’empressa à nouveau d’avoir un contact physique avec lui, une idée sombre lui traversa l’esprit, elle ne pouvait pas être le genre de femme à vi…. Un enfant, sinon elle l’aurait déjà fait dans la voiture et l’aurait pas emmené chez elle.

Une légère peur s’empara de lui et ses yeux, comme à chaque fois qu’on il ne sentait pas à l’aise observa le sol, une fois entrer dans une énième maison, elle finit par le conduire dans la pièce à vivre et l’invita à regarder la télévision, il s’installa effectivement dans le canapé confortable, ou il prit soin d’enlever ses chaussures avant d’amener ses genoux contre son buste, il n’aimait pas trop observer les programmes inintéressant de la télévision, il s’assura qu’elle soit enfin dans le cuisine, pour se lever et aller la rejoindre.

« Besoin d’aide ? » demanda-t-il, il était capable de cuisiner, ça depuis longtemps, de plus il voulait s’assurer qu’aucun aliments douteux soient ajoutés dans sa nourriture, de plus ce genre d’attention ferrait plaisir à la jeune femme, il lui devait bien ça après tous, elle l’avait invité chez elle.

Callie n’avait pas forcément prévu de faire un vrai repas ce soir mais puisque Hugo était là, autant en profiter. La jeune femme voulait faire plaisir à son invité et après avoir réfléchit un court instant, elle se décida pour des hamburgers et une salade. Elle sortit donc en premier les steaks puis s’occupa des galettes de pomme de terre qui s’ajouteraient dans l’hamburger.

Hugo la rejoignit presque immédiatement lui proposant son aide. La métisse lui souria avant d'acquiescer.

-Ouvre le frigidaire, y’a une salade dans le bac à légume, tu la laves et ensuite tu t’occuperas des tomates.

Le garçon n’avait pas forcément l’air à l’aise en sa compagnie, ce qu’elle pouvait parfaitement comprendre. Il venait d’être parachuter dans la maison d’une inconnue et il était complètement seul au monde. Callie se sentait complètement démunie pour le coup, elle ignorait ce qu’elle devait dire ou faire pour qu’il se sente un peu mieux. Et d’un autre côté, la jeune femme voulait en connaitre plus sur lui.

-Dis-moi, la famille chez laquelle tu es en ce moment, y’en a eu combien avant ?

Il écouta les ordres de la jeune femme et il chercha la salade ou elle avait indiquée, une fois qu’il est trouvé la feuille de chêne, il alla jusqu’au lavabo pour nettoyer celle-ci, il entreprit son travail très minutieusement et asse rapidement.

Il avait pensé de rester au calme, n’avoir pas besoin de parler, de communiquer, mais sa ‘sauveuse’ avait visiblement envie de savoir plus, la question qu’elle lui posa n’était pas indiscret et la réponse suivie immédiatement après tous pour lui les familles c’étaient plus que des chiffres. « Je suis chez les 288 en ce moment. »

Ça voulait dire, qu’effectivement il avait déjà déménager dans 288 foyers, il restait toujours près de Bowen, parfois il était juste à la ville à coté, parfois plus loin, mais jamais loin de cet endroit, là où sa grand-mère avait commencée à l’éduquer parfois, il allait devant sa ancienne vrai maison, mais elle était habitée et il ne pouvait pas sonner à la porte, disant que c’était son ancien chez soi.

« Tu vis depuis longtemps chez…. Enfin ici ? » Il n’aurait pas pu prononcer le mot grand-mère, si la jeune femme voulait le jeu de la conversation très bien, il le ferait, pourtant il n’allait pas forcément lui répondre à tous. Il laissa égoutter la salade et finit par s’emparer des tomates, il lui manquait cependant un couteau et une petit planchette pour éviter d’abimer le plan de travail.

« Tu ranges ou les couteaux et est-ce que tu as une planchette ? »