Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Sujet: I am not ready to let you go | PV Max Lun 7 Mar 2022 - 11:44
Tu étais chez toi, tu tournais en rond depuis que tu t’étais levée, tu savais très bien qu’un truc ne tournait pas forcément rond chez toi en ce moment. Une extrême sensibilité, des seins plus douloureux qu’à l’habitude, des nausées survenant lorsque tu sentais l’odeur de la nourriture, sans oublier surtout un regard de règles. Tu n’avais pas prêté attention en février, il est vrai qu’avec les préparatifs du mariage de Livio, le boulot, l’arrivée de Andrea et surtout ces confidences, tu n’avais pas fait attention que tu n’avais pas eu tes règles. C’est là, aujourd’hui alors que tu devais les avoir que tu te rends compte que le mois dernier tu ne les avais pas eu non plus. C’était inconcevable pour toi d’être enceinte, ce n’était pas possible. Test de grossesse à la main tu savais ce qu’il te restait à faire pour confirmer tes pensées et pourtant t’oses pas franchir le pas. Tu te remets tellement en question, comment ça pouvait t’arriver à toi ? Certes tu étais si heureuse avec Max dans ta vie, il te la rend meilleure mais tu n’es pas prête à avoir un enfant, ce n’était pas dans tes plans. Tu avais déjà une idée de ce à quoi devait ressembler ta vie, tu voyais déjà comment et dans quel ordre faire les choses. Tu allais finir tes études, devenir chirurgienne, puis te marier, acheter une grande maison et à ce moment-là avoir des enfants, c’est comme ça que tu l’imaginais ta vie. Prenant une grande inspiration tu te diriges alors finalement vers la toilette pour effectuer ce test. 3minutes d’attente, très certainement les 3 minutes les plus longues de ta vie. Tu n’oses pas regarder ce test qui affichait déjà, bien avant le temps imparti, le résultat que tu redoutais tant. Ton téléphone sonne alors signalant la fin des 3 minutes, prenant ton courage à deux mains tu regardes ce qui est affiché. 2 barres, positif. Tout à coup ton monde s’effondre, des larmes ruissèlent le long de tes joues, tu n’étais pas capable d’avoir cet enfant, tu ne pouvais pas avoir un enfant, pas maintenant. De longues minutes s’écoulent avant que tu ne te décides d’envoyer un message à Max pour qu’il vienne un simple « Max, j’ai besoin de te parler, viens s’il te plaît ! » Le message pouvait faire peur t’en avais conscience, mais au final il était plus que sincère. Bien que ta décision soit prise, tu avais besoin d’en parler à ton petit ami, après tout il est également concerné dans cette histoire. Toujours sur ces toilettes, tu finis par te relever après de longues, le test toujours dans tes mains tu le nettoie avant de le poser sur la table de ton salon sur du papier. Tu pars laver tes mains alors que tu entends la voix de Max dans l’entrée de ton appartement. Une boule se forme alors dans le creux de ton estomac, tu sors alors de la salle de bain et croise son regard inquisiteur, se demandant pourquoi tu avais besoin de lui parler. Sans te retenir plus longtemps, tu te remets à pleurer prenant ta tête dans tes mains « Je suis désolée Max…. Je suis tellement désolée…. » Tu ne savais pas comment lui dire, il devait s’attendre au pire quand tu lui dis ceci, à sa place tu ne comprendrais vraiment rien à ce qu’il se passe. Tu finis par redresser la tête, croisant son regard alors que tu détourne les yeux vers la table du salon où tu avais posé quelques minutes plus tôt le fameux test de grossesse positif. En vérité tu ne savais pas quel serait son ressenti vis-à-vis de cette grossesse, après tout, vous n’aviez jamais abordé ce sujet ensemble puisque ça ne faisait pas si longtemps que vous étiez ensemble.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Lun 7 Mar 2022 - 14:57
Journée off. Tu traînes au lit, les bras croisés sous l'oreiller, la tête plongée dedans, te réveillant dans la plus grande des douceurs. Flemme de bouger, ta carcasses est bien au chaud sous la couverture, pourquoi la quitter ? Quand tu en as l'occasion, tu aimes profiter de ton lit, du confort de ton matelas et ne rien faire d'autre. Cela serait encore mieux si Emilia était avec toi, à deux c'est toujours mieux. En soit tu n'es pas tout seul, ta sœur Andrea est ici, avec toi, partageant ta vie dans la maison. Cela te fait énormément plaisir de l'avoir à tes côtés, une partie de la Suède est venue te rejoindre. Soudaine vibration, une courte mélodie, t'indiquent que tu viens de recevoir un message. Prenant sur toi pour faire un effort surhumain et tendre le bras en direction de ta table de nuit, tu attrapes le petit appareil et déverrouille l'écran grâce à ton empreinte. Aussitôt, tu atterris dans la conversation avec ton Italienne. Le sourire qui venait se poser sur tes lèvres, s'envole aussitôt en voyant la gravité du sms. Le genre de message qui vous donne un coup d'adrénaline, qui vous électrise. D'un bon, tu sors de ton lit et t'habilles en quatrième vitesse. Dans la précipitation, tu perds l'équilibre, mais heureusement, aucune chute ne survient. Quittant ta chambre dans la foulée, tu préviens ta petite sœur que tu dois partir, sans t'attarder sur les explications. Voiture en marche, tu dévores les kilomètres pour rejoindre l'appartement de ta bien-aimée. Petit excès de vitesse, l'appréhension te fait faire des bêtises sur la route, malgré tout, tu conduis prudemment. Une fois garé, tu passes la porte de l'appartement grâce aux clefs qu'elle t'a confié, grimpant à son étage. Brièvement, tu frappes à sa porte pour signaler ta présence, puis la rejoint rapidement. « Je suis là, un problème ? Ca va pas ? » Ton regard se pose sur elle à peine sortit de la salle de bain, et tu la vois fondre en larme. Tu te dis que l'instant est grave, qu'elle a apprit une terrible nouvelle. Tu tentes une approche, prudent, comme si tu avais peur qu'elle ne s'évapore. Belle blonde redresse la tête avant que tu n'aies pu approché davantage. Son regard bleuté se pose sur un petit objet qui jonche la table du salon. Intrigué, tes sourcils se froncent alors que tu te rapproches et te penches au-dessus de ce qui s'apparente à un test de grossesse. Deux barres. Tu sais très bien ce que cela voulait dire. Ton cœur qui s'était douloureusement emballé, se calme peu à peu, soulagé. Tu t'attendais à quelque chose de bien pire, quoi exactement tu n'en savais rien, mais tu es soulagé. « T'es enceinte ? » La réponse est évidente, mais la question te brûlait les lèvres. C'est alors que tu te retournes dans sa direction, un grand sourire ravi sur ton faciès. Oui, c'est vrai, cela ne fait pas longtemps que vous êtes ensembles, même si cela fait deux ans que vous vous connaissez. Mais, c'est une nouvelle qui te fait vraiment plaisir. A presque trente deux ans, tu commençais à penser à une éventuelle famille, le temps file à une vitesse que tu ne peux retenir. « C'est génial ! » Tu t'approches rapidement de ta belle et la prend dans tes bras, l'embrassant avec tendresse. Ainsi, tu la rassures sur ton ressenti, tu ne lui en veut pas du tout, c'est super ! Doucement tu te recules et tu sens que quelque chose ne va pas, ses larmes n'ont pas cessées de couler. « T'es pas contente ? Ou t'es soulagée que je le prenne bien ? » Dis-tu en esquissant un sourire, ne sachant comment prendre sa réaction.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Lun 7 Mar 2022 - 15:28
La situation t’avais vraiment prise au dépourvu, tu n’avais absolument pas prévu de tomber enceinte, pas maintenant, pas si rapidement. Tu avais peur, dans le fond tu le sais que tu n’es pas prête d’avoir cet enfant, tu as encore tellement de chose à faire, à vivre avant de t’imaginer élever un enfant. Tu n’avais pas fini tes études et c’était bien ce que tu voulais faire avant de devenir mère, finir tes études. Tu as demandé à Max, il est le principal intéressé dans cette histoire, tu avais besoin de lui, tu avais besoin de sa présence, tu voulais aussi savoir ce qu’il en pensait de cette histoire. Rapidement il avait débarqué après ton message, il est vrai qu’il pouvait être inquiétant ce message et tu seras allé chez lui aussi rapidement qu’il ne l’avait fait si tu avais reçu ce même message de sa part. Tes larmes ne cesses de rouler le long de tes joues même s’il était là, tu t’excusais, de quoi au juste ? Tu ne savais pas vraiment, après tout tu ne savais pas lui ses pensées sur cette grossesse, tu avais peur dans le fond que vous ne soyez pas d’accord. Tu avais pris ta décision tu le savais, tu avais juste peur de franchir ce pas seule, tu ne voulais pas être seule à devoir affronter tout ça. Max semble perdu, tu n’arrivais pas à t’exprimer, tu lisais de l’inquiétude dans son regard ce que tu pouvais parfaitement comprendre alors tu lui montres du regard ce test posé sur la table, craignant sa réaction. Tu restais là, au presque encadrement de la porte de salle de bain alors que tes larmes ne cessent de couler alors qu’il se dirige vers la table. Tu scrutais les moindres gestes du suédois, te demandant quelle serait sa réaction. Quand il se tourne vers toi pour te demander si tu étais enceinte tu hoches simplement la tête, pleurant toujours, un peu comme si tu ne pouvais pas retenir quoi que ce soit. Et là voilà la réaction tant redoutée par toi, ce sourire, cette joie qu’il affichait face à cette annonce. Il était heureux de cette grossesse et tu étais tellement abasourdie que tu n’arrives pas à le repousser quand il vient te prendre dans ses bras, t’embrassant, te disant à quel point c’était génial. Tu sentais ton cœur se serrer, tu allais devoir briser sa joie, tu allais certainement vous faire du mal avec ce que tu pensais de tout ça, mais tu ne voulais pas de cet enfant. Il était heureux à l’idée de devenir père et toi tu ne pouvais te résoudre à devenir mère, c’était bien trop tôt dans votre relation, bien trop tôt dans ta vie, bien trop tôt dans tes projets. Il finit alors par s’écarter de lui-même voyant que les larmes avaient presque doublé depuis qu’il a explosé de joie. Tu n’oses même pas le regarder, tu t’écartes complètement de lui, tu ne voulais pas affronter son regard quand tu allais briser certainement votre couple. « Je veux pas de cet enfant Max ! » Tu venais de lâcher la bombe, tu finis par lui faire face en ayant toujours ses larmes le long de tes joues « Je ne veux pas garder cet enfant, c’est pas possible, je peux pas !!! » Tu es actuellement démuni face à cette histoire, tu n’osais à peine le regarder, de toute façon tu voyais si flou que tu n’arrivais pas à percevoir sa réaction et ça t’arrangeais dans le fond. « Je suis désolée je peux pas, c’est pas comme ça que j’avais prévu ma vie Max ! » Tu secoues la tête avant de te laisser tomber assise par terre sur le sol n’ayant plus aucune force dans tes jambes pour te soutenir. « Tu as le droit de me détester je le comprendrai mais je veux pas… je veux vraiment pas de cette grossesse ! »
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Lun 7 Mar 2022 - 22:52
JC'était une très bonne nouvelle ! Tu n'en revenais pas de ce qui se passait. Bon c'est vrai, cela fait peu de temps que vous êtes officiellement ensemble, mais bon tant pis. Petit bébé est installé maintenant, vous n'avez plus le choix. Mais pourtant, ta joie va en prendre un coup, un sacré coup. Les larmes de la jolie blonde redouble d'effort, c'est pire que lorsque tu as débarqué dans son appartement. T'as peur de comprendre. Tes bras glissent lentement de son corps alors qu'elle arrive finalement a articuler ces mots. Tranchants, comme des lames de rasoir. Tu tentes, malgré tout, de garder ton sourire, mais c'est difficile. « Quoi ? » Un mot soufflé, désespéré. Mais plus elle te coupe, te blesse avec ses mots, plus ton sourire s'efface jusqu'à totalement disparaître. « Mais.. pou- » Rêve envolé, le désir d'être père écrasé sous la semelle comme un vieux mégot de cigarette qu'on éteint. Tu la vois décliner, se laisser aller sur le sol. La détester ? Non, tu n'irais pas jusque là, même si ton cœur est meurtri, mutilé. Tu ne pourrais détester cette femme, elle est toute ta vie. Mais, tu trouves ça injuste. Elle ne te laisse pas le choix, elle ne laisse aucune chance à un avenir à trois. Quelques picotements se font ressentir au niveau de tes yeux, toi aussi t'as envie de pleurer toutes les larmes de ton corps. Une journée qui semblait banale, voilà qu'elle prend un drôle de tournant. « Mais... » A ton tour, tu t'abaisses, pliant tes grandes jambes pour te retrouver à sa hauteur, à peu près. « On pourrait en discuter, non ? Tranquillement. » Tu essaies de la faire changer d'avis, c'est peut-être égoïste aussi, mais tu aimerais tenter cette aventure. L'horloge tourne, vous avez quelques années d'écart. Emi est plus jeune que toi, elle peut voir le temps venir, mais toi, toi tu as peur de ne pas avoir le temps de faire tout ce que tu veux dans la vie. Cette idée de famille, d'avoir ta propre famille te ronge depuis longtemps. Vous n'en avez jamais parlé, c'est peut-être le moment de le faire. Cela ne sera peut-être pas fait dans la meilleure des situations, mais au moins, il y aura un pied dans l'étrier de mit. Avec la plus grande prudence, tu avances tes mains dans sa direction, prenant ses fines menottes entre tes phalanges. Tu veux lui montrer que tu es là malgré tout, lui montrer que tu ne la déteste pas, bien au contraire. « Pourquoi tu ne veux pas ? » Tu voulais comprendre sa décision, dit comme ça, c'était un peu... Agressif. Ne pas vouloir d'une grossesse, d'une vie. Pour toi, c'était inconcevable de mettre un terme à ce processus naturel. « On a jamais eut l'occasion d'en parler toi et moi... Mais c'est quelque chose qui me tient à cœur. » Tu replaces une mèche derrière son oreille, cherche son regard du tien. « Je sais, ça fait pas longtemps qu'on est ensemble ! » Tu t'empresses de rajouter ce petit détail. « Mais Emi... J'ai passé le cap des trente ans, avoir une famille à moi, j'en ai envie... » Tu espérais, oh oui tu espérais pouvoir la dissuader, de lui faire avoir envie de vivre cette grossesse. Mais les larmes n'ont pas l'air de vouloir se calmer. Tes mains se resserrent autour des siennes, tu les portes jusqu'à tes lèvres pour y déposer des petites baiser. Pourvu que cette journée se passe bien... Tu ne veux pas revivre une énième dispute.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Lun 7 Mar 2022 - 23:46
Tu avais bien vu sa réaction à Max, tu avais compris qu’il était heureux de cette nouvelle, il l’était mais toi non. C’est ce qui a causé tes larmes grandissantes, ce qui a causé ton effondrement au sol, ton corps a lâché comme tu pensais que ton couple allait en prendre un coup énorme avec tout ça. Vous ne semblez pas d’accord et tu ne sais pas s’il y aura un moyen que vous puissiez tomber d’accord. Il ne semble pas comprendre quand tu lui dis que tu ne voulais pas de cet enfant, de cette grossesse. Tu n’arrivais à rien dire d’autres à part que tu ne voulais pas de tout ça, tu n’étais pas prête, tu le savais qu’un jour cette petite différence d’âge allait un jour vous faire du mal. 6 ans, rien que 6 ans vous sépare, au final dans une vie ce n’est rien et pourtant à l’instant T, tu le savais que vous n’aviez donc pas la même vision de l’avenir. Tu l’aimais c’était indéniable, tu ne voulais personne d’autres dans ta vie que lui, et même si l’idée de fonder ta famille ne te dérangerai pas, ce n’est simplement pas le bon moment pour toi. Tu laissais donc tes larmes couler, tu n’arrivais pas à t’arrêter, tu avais l’impression d’avoir le cœur en miette car vous avez des différents avec Max sur cette grossesse et certainement qu’aucun de vous n’êtes prêt à changer vos positions. Tu le laisses te prendre les mains, tu le laisse avoir tous ces petits gestes qui en général te rassure, t’apaise, tu avais tant envie d’être dans ses bras, de sentir la chaleur de son étreinte, mais tu n’arrivais plus à bouger. Tu voulais en discuter avec lui oui mais pourtant tu le savais que ce que tu allais lui dire ne lui plairait pas. Tu hoches simplement la tête quand il te pose alors cette question, les larmes roulant toujours sur tes joues, toi fuyant toujours son regard, peur d’affronter sa tristesse. Tu essayais simplement de profiter de chaque petit geste qu’il avait à ton égard un peu comme si tu avais la sensation au fond de tes tripes qu’après cette discussion plus rien ne sera comme avant, que vous allez repartir chacun de votre côté et ne plus vous revoir. Tu es là tu l’écoute, il te demande calmement à nouveau pourquoi tu n’en veux pas, puis t’expliques lui qu’il en a envie de cette famille avec toi, qu’à son âge il était prêt à avoir une famille. Tu restes là silencieuse quelques instants des larmes coulant toujours le long de tes joues, cherchant quoi dire. Tu voulais dire ce que t’avais sur le cœur mais t’avais peur que tes mots le blessent, que tes mots soit horribles. Tu prends alors de grandes inspirations pour tenter de calmer un peu ce torrent de larmes pour pouvoir t’expliquer un peu plus clairement. Après quelques secondes, tu sens les larmes toujours couler le long de tes joues mais moins intenses qu’auparavant. « Je … La différence est là Max… Je vais avoir seulement 26 ans et … » Tu fuis toujours son regard tu ne veux pas voir les traits de son visage se crisper sous la tristesse de ce qu’elle s’apprête à dire. « Je suis pas prête à devenir mère, je… Je veux pas d’une famille à nous …. Enfin si mais pas maintenant … » Tu sens que ton cœur se sert à chaque nouveaux mots sortant de ta bouche, une boule est formée dans ta gorge et dans ton ventre. Tu as peur de ce qu’il pourrait se passer par la suite. « Je t’aime Max, vraiment de tout mon cœur… Mais j’avais déjà prévu ma vie et cette grossesse n’en fait clairement pas partie… J’avais des plans…» Tu secoues la tête et tu oses enfin relever la tête vers lui et tu pouvais y lire la tristesse des mots que tu disais. « Pour moi c’était dessiné d’avance… Je suis en plein dans mes études, je voulais simplement profiter de la vie à deux, voyagé, et puis… Puis dans 5 ans je fini mes études, à ce moment-là on aurait acheté notre maison… Et je serai tombé enceinte une première fois…. » Tu pleures à nouveau alors resserrant tes mains pour qu’il ne te lâche pas, tu avais besoin de lui. Tu la souhaitais ta vie de famille, mais dans quelques années seulement, pas maintenant, pas si précipiter alors que vous avez encore tellement de choses à vivre à 2. « Je ne peux pas me forcer à avoir cet enfant, je… Pas maintenant non » Tu secoues la tête en disant ces mots, la souffrance s’entendait dans ta voix qui se briser à chaque son qui sortait de ta bouche. « Je suis désolée, déteste-moi si tu en as envie Max, déteste moi de briser tes envies, tes espoirs de fonder une famille maintenant…. Je ne peux pas me résoudre à avoir cet enfant … Je suis désolée ! » Ton regard était rempli de désespoir car tu avais la sensation que c’était ce qui allait se passer au final, qu’il allait te détester car tu brisé peut-être un rêve de toute une vie.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Mar 8 Mar 2022 - 22:17
Mauvais pressentiment. Tu n'aimais pas cette sensation qui commençait à doucement ronger ton cœur. Ses larmes qui redoublaient d'effort, ce profond chagrin, cette tristesse qui émanait de ta bien-aimée. Elle ne partage pas du tout ton point de vue. Toi, qui souhaite être père, qui veut avoir une vie de famille avant que le temps ne te rattrape, avant que tout ne s'arrête et elle... Elle qui avait déjà tout planifié comme du papier à musique. Elle veut finir ses études, à vingt six ans seulement, elle ne se voit pas mère pour l'instant. D'abord son travail, d'abord l'achat de la maison, le mariage et ensuite les enfants. « Cinq ans ? » Les mots s'étouffent dans ta gorge, douloureux. Abasourdi. Cinq ans. Dieu que c'est long, cela te semble une éternité. Tu ne peux pas attendre autant. Il y a certainement un moyen de lui faire changer d'avis. C'est une chance d'avoir ce petit être entre vous. Pourquoi ne veut-elle pas comprendre l'importance de cette présence pour toi ? Emilia continue de parler, profite d'une légère accalmie dans ses larmes pour te répondre. Pour te donner son ressenti. Les picotements au niveau de tes yeux s'intensifient et tu es obligé de lever le regard vers le plafond, comme pour empêcher les larmes de tracer un sillage sur ton visage aux traits tirés par le chagrin, la déception. Tu sens ses menottes se resserrer dans les tiennes. Mais il n'y a aucune réponse de ta part. Premières larmes salées s'écoulent lentement le long de l'une de tes joues. Voilà bien longtemps que tu n'avais pas pleuré. Pas depuis le décès de ta mère. Tes lèvres trembles doucement malgré le fait que tu essaies de les stopper en les pinçant. Plus tu l'écoutes, et plus tu vois ton rêve de famille se briser en morceaux devant toi. La convaincre est devenue mission impossible. Toi qui pensais voir une once d'espoir, même infime. L'Italienne semble camper sur ses positions. Elle ne veut pas de cette enfant. Cruel avenir qui attend ce petit être qui a trouvé chaleur et confort dans son ventre. Elle s'excuse encore et encore. Elle te dit que tu peux la détester, car c'est elle, c'est elle la briseuse de rêve. Tu te sens égoïste de penser ça, mais elle l'est aussi d'un côté. Tu peux tout à fait comprendre son point de vue. Tu comprends pourquoi elle n'est pas décidé à avoir un enfant maintenant... Mais malgré cela, tu restes, toi aussi, campé sur tes positions. Tu voudrais de cet enfant, mais elle t'en empêche. Ton regard se pose sur vos mains, toujours liées entre elles malgré la tragédie qui se joue. Quelque chose se brise, tu le sens. L'amour pour elle est toujours là, mais il manque un morceau. Un morceau qui mettra du temps à se ressouder. Lentement, tu retires progressivement tes mains et les essuyant contre tes genoux pour retirer toute trace de transpiration. « Je... » Tu te racles la gorge en sentant le premier mot partir en vrille dans ta gorge. Tu inspires profondément pour que les larmes se ressentent le moins possible dans tes paroles. « Je ne peux pas te détester. » Un bref sourire apparaît sur tes lèvres, mais c'est plus nerveux qu'autre chose. En même temps, tu te redresses, tes genoux craquent sous ta gestuelle. « Je t'aime trop pour te détester. Mais.. » Tu te mords l'intérieur de la joue, si fort, pour empêcher le chagrin de gagner du terrain. Peine perdue. « Je peux comprendre, c'est trop tôt... T'as déjà des choses de prévues... » Tu regardes ailleurs, essuyant d'un revers de mes mains ces fichues larmes qui envahissent un peu trop ton faciès. La regarder dans les yeux devient difficile, pénible. « Mais t'as raison.. Tu brises mes rêves. Cinq ans.. C'est énorme. J'approcherai des quarante ans quand t'auras fini tes études. J'ai l'impression de faire une course contre la montre. » Tu passes tes deux mains contre ton visage, et les fais glisser vers l'arrière pour qu'elles se perdent dans ta chevelure. Tu as envie de lui dire qu'elle n'a pas le droit. Qu'elle n'a pas le droit de te l'enlever, qu'elle n'a pas le droit d'enlever la vie à quelque chose d'aussi petit. Mais ce serait vraiment trop cruel, trop culpabilisant. Et tu ne veux pas de cela. Pourtant, les mots te brûlent les lippes et rester ici devient trop difficile. Tu as l'impression de manquer d'air, d'étouffer. Il faut que tu évacues. Tu fais un premier pas vers l'arrière, montrant du pouce, la porte. « Je... J'ai besoin de temps pour... Digérer tout ça. » D'ordinaire, lors d'une dispute, d'un malentendu, tu fais l'effort de rester pour arranger les chose. Mais là, il n'y a rien, absolument rien à arranger. Et tu sais que n'importe quel argument n'auront pas raison d'elle. Tu souffres de la laisser comme ça, au moment où elle a le plus besoin de toi, ta belle, ta bien-aimée. Mais tu ne peux te résoudre à rester une minute de plus. Un second pas, puis un troisième. Ce que tu aimerais la prendre dans tes bras, mais quelque chose t'en empêche. Finalement, tu lui tournes le dos, ouvres la porte et la referme derrière toi sans jeter un regard en arrière. Tu dévales les escaliers aussi vite que tu peux pour rejoindre ta voiture, puis ton chez toi. Tu fais en sorte d'esquiver ta sœur, allant te réfugier dans ta chambre...
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Mer 9 Mar 2022 - 15:16
Tu étais là sur le sol de ton appartement, en larmes, et tu osais enfin t’ouvrir à Max sur la situation, sur ce que tu ressens vis-à-vis de cette grossesse. Les hormones n’aidaient en rien à calmer ta crise de larmes, tu savais très bien qu’en disant que tu ne voulais pas garder cette grossesse au suédois qui avait été ravi en voyant le test positif les choses n’allaient pas bien se dérouler. Tu avais peur de la suite, tu avais peur qu’il t’en veule qu’il te déteste de ne pas vouloir garder cet enfant, mais ne serait-ce pas égoïste de sa part de vouloir te forcer à avoir cet enfant alors que tu n’étais absolument pas prête ? Vous semblez tous les deux bien trop campé sur vos positions, tu comprenais son point de vue mais tu ne pouvais pas te résoudre à garder cet enfant alors que tu n’étais pas prête. Ta vie était prévue Emilia, tu avais planifié comment tu voulais quel les choses se passent, et ce n’était pas prévue maintenant d’avoir un enfant pour toi. Dans le fond t’avais espéré que Max soit du même avis que toi, mais au final cette différence d’âge que vous avez était la raison de cette divergence d’idée. Tu serrais tes mains dans les tiennes avec un espoir au plus profond de toi que malgré cette différence d’opinion vous alliez vous en sortir malgré tout, que votre amour était bien plus fort que ça. Tu cherchais dans son regard le réconfort dont tu avais besoin mais tu n’y perçois que de la tristesse ce qui te brise le cœur car tu venais de briser un espoir en lui, cœur qui se brise bien plus lorsqu’il lâche tes mains que tu laisses retomber, las, épuisée face à cette situation que tu avais imaginé différente. Ton regard cherchais désespérément le réconfort et l’amour qu’il t’avait tant de fois apporté par le passé, tu le savais qu’il avait été d’une grande aide pour ta reconstruction après ce que tu avais vécu il y a un an, mais aujourd’hui ce regard bienveillant, rempli de tendresse qu’il pouvait t’offrir avait disparu de ses yeux. Malgré tout, tu restes là, assise sur le sol, le regardant se relever, le regardant tenter de garder la face malgré la situation catastrophique. Et puis il y a ces mots qui sortent de sa bouche, ces mots qui te plantent comme un couteau dans le cœur, « Tu brises mes rêves » et tu restes là béante, les larmes continuant de rouler sur tes joues « Désolée » Tu n’arrives à rien sortir d’autres de ta bouche, tu étais abasourdie par tout ça. Alors que tu avais besoin de lui, lui ne l’était pas, vous n’étiez définitivement pas sur la même longueur d’onde et ça te faisait si mal de comprendre et d’admettre que tu le perdais peut-être à cause de cette grossesse, surprise, non désirée de ton côté. Baissant la tête, tu n’osais plus le regarder, et tu l’entends alors se déplacer chez toi alors qu’il te dit avoir besoin de temps, plus aucun son ne sort de ta bouche, tu entends juste quelque seconde plus tard la porte de te chez toi se refermer comprenant qu’il était parti. Tu replies les jambes sur toi posant ta tête contre tes genoux relâchant toujours plus de larmes. Il t’avait laissé seule affronter cette situation alors que t’avais besoin de lui. Tu ne sais combien de temps tu restes là sur le sol chez toi, épuisant toutes les larmes de ton corps mais tu fini par te relever, tu ne sais pourquoi tu as un réflexe d’aller ouvrir la porte de ton appartement, espérant peut-être dans le fond qu’il soit là derrière la porte près à te prendre dans les bras, mais non… Tu refermes la porte de chez toi, tu ne savais pas quoi faire, tu étais perdue et comme à chaque fois que tu te sens perdue, que tu as peur et panique, tu appelles ton frère qui rentre à peine de son voyage de noces. Entendant la détresse dans ta voix il ne lui a pas fallu bien longtemps pour comprendre que tu avais besoin de lui maintenant plus que jamais. Débarquant chez toi, ton frère, ton pilier, t’a aidé à t’apaiser, à te calmer et surtout à réfléchir sur toute cette situation. Bien entendu que la nouvelle l’avait surpris mais il te soutenait dans ton choix, et comme à son habitude, Livio t’apporte son expérience pour pouvoir t’en sortir. Les jours passent et ne se ressemblent aucunement, malgré la fatigue qui te prend dû au manque de sommeil que tu avais, tu continuais d’aller au travail, de sourire à ses dizaines d’enfants dont tu t’occupais chaque jours. A côté de ça, tu avais réussi à prendre rendez-vous avec un gynécologue pour subir cet avortement avec ou sans Max, tu irais jusqu’au bout car, c’était de toi dont il s’agissait, ton corps et tu ne voulais pas te forcer. Bien entendu que tu avais essayé de le joindre mais il ne te répondait pas, tu lui laissais donc chaque jours un message pour le tenir au courant car même s’il n’était pas du même avis que toi, il était concerné par cette situation. Tu lui racontais aussi tes journées, tu voulais croire dans le fond que tout n’était pas perdu entre vous. Lorsque le gynécologue t’a indiqué la date d’intervention tu n’avais pas attendu pour l’appeler à nouveau pour le tenir au courant et une fois de plus tu avais été basculé sur la messagerie. Soupirant légèrement du manque de nouvelles de sa part tu lui laisses tout de même un message « Max… C’est moi… Je … J’ai rendez-vous pour l'intervention dans 5 jours, vendredi, je rentre le matin à 8h en chambre, pour une prise en charge en fin de matinée et je ressors le soir même…. Tu ne voulais peut-être pas le savoir mais.. Je me devais de te le dire… Max s’il te plaît… Rappelle-moi » Tu sentais ta voix craquer alors tu raccroches avant de te remettre à pleurer une fois de plus. Comme tu t’en doutais tu n’avais pas eu de nouvelles, ce jour-là ou les jours suivants, tu avais vu avec ta responsable de service pour ne pas travailler la veille de ton intervention, ainsi que le week end qui suivait. Arrivé le vendredi, tu pars donc à l’hôpital, essayant de te faire le moins remarqué possible ne voulant pas forcément ébruiter ce que tu t’apprêtais à vivre. Une infirmière va t’installer donc dans une chambre et t’apporte la tenue que tu allais devoir porter pour l’intervention.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Mer 9 Mar 2022 - 22:01
Tu as décidé de partir. Un choix difficile, un choix que tu n'aurais peut-être pas dû prendre. Tu vas sans doute passer pour le grand méchant, le gros connard qui en a rien à foutre, mais tu n'avais pas envie de rester. Tout comme elle ne voulait pas de cette grossesse. Tu l'aimes à en crever, mais le fait de briser l'un de tes rêves, comme ça, en une simple fraction de seconde, te dégoûte. Il faut que tu partes. Tu n'as pas le choix finalement. Rester ici te fait souffrir, tu prends de la distance. Tu lui dis que tu as besoin de temps pour digérer la nouvelle, puis tu rentres chez toi. Refermant doucement la porte de son appartement derrière toi. T'es rentré chez toi et t'as filé droit dans ta chambre. Allongé sur ton lit, le visage enfoncé dans l'oreiller, tu éteints ton téléphone pour être sûr d'être tranquille, d'avoir la paix. Car tu sais, oh oui tu le sais Max, qu'elle essaiera de te joindre à tout prix. Et même si tu as envie de l'entendre, le joli son de sa voix, tu préfère être seul pour l'instant. Les bras croisés contre ton torse, le regard rivé contre le mur, tu restes silencieux. Étrangement silencieux. Ce silence intrigue ta cadette qui passe la tête pour voir ce qui ne va pas. Tes lèvres ne s'ouvrent pas, juste tes yeux rougies qui viennent se poser sur elle. Parfois, il n'y a pas de mot. Andrea te rejoint et t'offre une étreinte réconfortante. Puis les jours passent, maussades, la bonne humeur n'est pas présente dans la maison. Tu parles à peine. Métro, boulot, dodo. C'est tout ce que tu fais. Bien évidemment, tu as rouvert ton téléphone, mais ce n'est pas pour autant que tu donne de tes nouvelles. Pleins d'appels en absence de la part de ta belle et comme à chaque fois, tu ne décroches pas, le cœur n'y est pas. A chaque fois, elle te laisse des messages que tu écoutes lorsque tu es en pause ou seul chez toi. Elle te donne des nouvelles, de son ressentit. Et à chacun de ses messages, la tristesse revient à la charge, plus forte que jamais. Le dernier message en date brise ton cœur un peu plus. Emilia n'est pas revenue sur sa décision et a même pris rendez-vous avec un gynécologue pour programmer un avortement. D'ici cinq jours, il n'y aura plus rien. Cinq jours. Elle souhaite que tu la rappelle, chose que tu ne fais pas. Pour dire quoi ? Sur le moment, tu n'avais pas les mots. Les jours passent, le temps défile sans que tu ne puisses l'arrêter. Au boulot c'est compliqué, même tes collègues ont vus que tu avais perdu ta joie de vivre. La bonne humeur n'est pas au beau fixe et tu n'as pas envie de forcer la chose, même devant les clients. Tu t'es arrangé, d'ailleurs, pour ne pas être devant eux, restant en arrière boutique le temps que cette histoire se tasse, qu'elle t'affecte moins. Puis vient le jour J. Le jour de l'intervention. Sans prévenir Emilia, tu avais demandé ta journée à ton patron, chose qu'il avait accepté, car tu avais fini par lui parler de la situation. De pourquoi tu étais comme ça ces derniers temps. Compréhensif, il t'avait laissé posé un congé de dernière minute. C'est donc après avoir pris une bonne douche, que tu prends la direction de l'hôpital, le cœur battant. Boule au ventre, l'appréhension de l'accompagner dans cette étape difficile. La peur de voir sa réaction lorsqu'elle te verra. Elle va t'en vouloir c'est sûr, peut-être même qu'elle ne voudra plus te voir par la suite car tu lui auras fait trop de mal. Arrivé sur les lieux, tu te présentes à l'accueil et demande à voir mademoiselle Manzoni. On t'informe qu'elle a bien été admise ce matin et qu'elle se trouve dans une chambre. Expliquant le fait que tu es son petit-ami, on te donne le numéro et l'étage à prendre. Pour toi, les hôpitaux ont toujours été des gros labyrinthes dans lesquelles tu détestes te perdre. Mais en suivant les indications données, tu rejoints rapidement la fameuse chambre. Aussi, pour accompagner ton retour et tes excuses à venir, tu tiens dans tes mains, un superbe bouquet de roses, rose. La tendresse symbolisée. Devant la porte, tu marques un temps d'arrêt, expirant pour évacuer la pression. Tu relèves un instant ton regard de jade vers le plafond comme pour te donner du courage, puis tu frappes à la porte, doucement. Peut-être pensera t-elle voir une infirmière débarquer. La porte s'ouvre avec lenteur et tu finis par te glisser dans la pièce, penaud, les yeux brillant de larmes qui menacent de couler. Tu refermes la porte derrière toi, le silence pèse. Elle est là, toujours aussi belle, même dans cette tenue d'hôpital. Elle n'est plus si rayonnante depuis l'annonce de la grossesse. Petite étoile qui ne scintille plus. Soleil éteint, terne. Tu t'avances alors vers elle, pose le bouquet sur le lit avant de passer tes grands bras protecteurs autour de sa personne. Ce qu'elle a pu te manquer durant tout ce temps. Tu t'assieds sur le lit, et laisses le poids de ton corps vous emporter sur le lit, tous les deux allongés désormais. « Je suis désolé... » Tu arrives à articuler ces quelques mots. « Pardon... Pour mon absence. » Tu te recules pour pouvoir l'embrasser. Front contre front, tu profites de ces retrouvailles tant espérées. Tes yeux se posent sur son ventre et les larmes se mettent à couler en silence. Tu n'auras pas la joie de le voir s'arrondir, ou de sentir les premiers coups de bébé ou d'entendre ses premiers cris. Pas maintenant. Tu te détaches de son visage, pour venir coller tes lèvres contre sa petite bedaine, l'embrassant au travers du tissu. Un ultime adieu. Tu fermes les yeux, alors que les larmes ruissellent sans fin le long de tes pommettes. Tu profites de ces derniers instants, posant ta tête contre son ventre, tes bras se resserrant autour de sa taille. Même si c'est difficile, tu es là maintenant.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Mer 9 Mar 2022 - 23:29
Tu étais là dans cette chambre d’hôpital, tu attendais ton tour. Tu avais tapé dans tes économies pour pouvoir avoir cette intervention qui malheureusement n’était pas gratuite. Tu étais prête à payer le prix qu’il faut pour t’empêcher d’avoir cette grossesse à terme. Tu aurais peut-être appris à accepter cet enfant mais tu sais que cet enfant t’aura empêché d’atteindre certains de tes objectifs et tu ne voulais pas en vouloir à un être si petit qui n’avait rien demandé. Préférant en finir avant qu’il ne soit trop tard, avec l’aide et le soutien de ton frère tu avais entrepris les démarches nécessaires. Il était venu plus d’une fois t’aider à t’endormir avant de repartir chez lui auprès d’Aura et Leandro. Tu savais qu’il ne pouvait pas se libérer le jour de l’intervention mais tu lui as promis de venir chez lui une fois que tu serais sorti, il ne voulait pas que tu restes seule ce soir-là et donc t’as demandé de venir et de rester dormir. Tu étais là depuis à peine 1 heure, tu tournais en rond, regardant à travers la fenêtre de ta chambre la plupart du temps, essayant de penser le moins possible à ce que tu t’apprêtes à faire. Ton téléphone en main, tu espérais toujours un signe de la part de Max, un message, un appel, qu’importe, tu avais besoin de savoir que malgré tout il était là pour toi. Mais rien, pas un message, pas un appel, il est aux abonnés absents depuis des jours ce que tu comprends dans le fond, tu t’apprêtes à briser un de ses rêves, tu ne sais pas si tu aurais réagi mieux que lui si les choses étaient inversées. Alors que tu étais assise sur le fauteuil de la chambre, les jambes repliés contre toi, tu regardais ton téléphone, traînant sur les réseaux, à la recherche d’un signe peut-être que Max allait bien. Tu finis par entendre toquer à la porte, tu penses alors qu’il s’agit d’un infirmier venant te donner plus d’information pour l’intervention mais quand tu lèves les yeux de ton téléphone tu croises alors le regard du suédois. Tu as l’impression que ton cœur loupe plusieurs battements en le voyant, comme s’il n’était qu’une vision. Sous le choc, tu laisses tomber ton téléphone sur le sol et tu te lèves du siège afin de t’approcher de lui et de venir passer tes bras autour de son cou, t’accrochant à lui avec désespoir, avec la peur qu’il ne te quitte à nouveau. Tu les sentais les larmes couler à nouveau alors que tu ressens à nouveau la chaleur de ses bras autour de toi, alors que tu ressens à nouveau sa présence et son côté rassurant. Tu pensais pouvoir t’en passer, mais au final en le voyant là, tu te rends compte que ça aurait été bien difficile sans lui. Tu te laisses donc aller dans ses bras, profitant de l’instant comme si il n’allait plus se reproduire, allongé dans le lit, tu réponds à son baiser. Il pouvait sentir à quel point il t’avait manqué, à quel point tu étais mal sans lui, tu savais que tu étais amoureuse mais ces jours loin de lui ont été la confirmation qu’il était devenu l’une des personnes les plus importantes dans ta vie et que tu ne voulais plus être loin de lui. T’écartant de ses lèvres, tu restes malgré tout contre lui, l’une de tes mains venant se poser sur l’une de ses joues balayant du pouce les larmes qui s’échappent de ses yeux bleutés. « Tu es là maintenant… » Tu murmures, un peu dans votre bulle, pour que personne ne vous entende, juste lui et toi. Tu voyais bien à quel point cette grossesse lui était importante et tu le laisses donc se poser tout contre ton ventre où ce fœtus prenait vie sans se douter de ce qui était en train de se passer. Tu ne pouvais pas en vouloir à Max d’agir ainsi, vous aviez une vision différente sur cette grossesse et tu respectais son choix bien qu’il ne soit pas le tient. Ta main glisse dans ses cheveux et tu lui caresses tendrement, montrant que tu comprenais sa peine dans le fond et s’il était là avec toi aujourd’hui c’est qu’il comprenait aussi certainement ton choix. Tu avais peur de brisé cet instant, alors tu restes muette de longues minutes, fermant même les yeux comme si tu ressentais une sensation d’apaisement rien qu’avec sa présence. « Merci Max… » Ta voix sort doucement de ta bouche « Merci d’être là… Je sais que c’est dur pour toi ! » Tu ouvres les yeux et vient à croiser à nouveau son regard et tu ne peux retenir une larme rouler le long de ta joue. Tu n’allais pas pleurer autant que la dernière fois que vous vous êtes vus, mais tu avais besoin de lui dire ce que tu avais sur le cœur. « Je comprends ton point de vue, je l’ai entendu tu sais la dernière fois et… Même si aujourd’hui ce n’était pas le bon moment pour moi d’être enceinte… » Car oui malgré tout tu le sentais au fond de toi que tu n’étais pas prête à être mère maintenant. « Je sais que tu aurais été et tu seras le meilleur père qu’il soit pour un enfant… Notre enfant qu’on aura plus tard » Tu espérais qu’il comprenne que même si aujourd’hui tu n’étais pas prête, tu voulais avoir cette vie de famille avec lui.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Jeu 10 Mar 2022 - 22:41
Après tant de jours d'absence, te voilà. Oui, tu arrives comme une fleur dans cette chambre d'hôpital, un beau bouquet de roses à la main pour accompagner tes plates excuses. Aucun message, aucun appel, pas un seul signe de vie de ta part depuis des jours. Tu sais que tu aurais pu risquer votre histoire ? Tu t'en rends compte. Et tu n'as pas envie de la perdre, ce serait pire que tout. Tu t'en veux énormément d'avoir réagit de la sorte, mais sur le moment, tu ne te voyais pas faire autrement. C'est quelque chose que tu aurais aimé vivre. Être père. L'un de tes rêves, tu l'a frôlé du bout de tes doigts, aujourd'hui tu peux encore le caresser avant qu'il ne s'en aille à tout jamais. Ce n'est que partie remise. Cinq longues années à attendre. Qui sait ? Peut-être un peu moins, tu l'espères vraiment. Vous vous retrouvez, vos lèvres se touchent pour la première fois depuis tout ce temps. Emilia t'avait manqué. Son odeur, son visage, son sourire qui n'est plus là... Tu t'en veux d'avoir éteint un si beau soleil. Tu feras tout pour le rallumer, qu'il brille de milles feux. Après une douce étreinte, tu te permets d'embrasser son ventre pour la première et dernière fois. Les larmes coulent durant ses adieux, ton cœur est lourd, meurtri. C'est un moment difficile à passer. Vous vous relèverez, il ne faut pas en douter. Puis doucement, tu poses ta tête contre son ventre, laissant tes bras s'enrouler autour de sa taille pour profiter de ces derniers instants avant qu'elle ne soit appelée pour l'intervention. Le silence est de maître dans la chambre, pendant plusieurs longues minutes. Sa main se glisse dans tes mèches brunes, ce contact... Il t'avait manqué lui aussi. La douceur de son touché, cela te donne des frissons. Tu apprécies l'instant, ne disant rien. Jolie demoiselle te laisse profiter, puis vos regard se croisent. Oh oui, c'est si difficile pour toi. Mais aussi pour elle, même si vous n'avez pas les mêmes avis. Tu aurais fait un bon père. Ton cœur et ta bouche se serrent. « Tu crois.. ? » Tu articules péniblement ce mot, mais tu vois là l'espoir de fonder une famille avec elle. Elle n'est pas prête aujourd'hui, mais plus tard, oui plus tard vous serez tous les deux père et mère. Tu l'auras ta vie de famille, il faut juste que tu sois patient. Tu restes au chaud contre son corps, ne souhaitant pas t'en détacher. Et pourtant, il faudra bien quitter ce cocon de confort. Quelqu'un frappe à la porte et tu te redresses aussitôt pour apercevoir une infirmière, suivit des brancardiers. L'heure de l'intervention est arrivée et tu dois laisser ta place pour qu'il puisse emmener ta belle. Tu descends du lit et te retournes vers Emi, venant déposer un petit baiser contre ses lèvres avant qu'elle ne soit emmenée. Tu suis le groupe jusqu'à la salle d'attente, prenant place sur l'un des fauteuils. Ce n'est pas une opération qui va prendre énormément de temps, mais la patience n'a jamais vraiment été ton truc. Surtout lorsqu'une personne que tu aimes est concernée.
Tu ne fais pas attention à l'heure, plongé sur ton téléphone, jonglant entre des jeux débiles qui ne servent à rien à part perdre du temps, et consulter le compte instagram de ta blonde juste pour le plaisir des yeux. On te prévient que Emilia est de retour dans sa chambre et que tu peux aller la voir malgré le fait qu'elle ne soit pas encore tout à fait réveillée. Simple hochement de tête pour remercier, puis tu retournes dans ladite chambre, refermant doucement la porte. Ca y'est, la grossesse a prit fin.Nouveau pincement au cœur, mais tu fais en sorte de ne pas pleurer. Emilia n'a plus besoin de voir des larmes. Il faut que tu arrives à tourner la page, et elle aussi. Tu te rapproches de son lit, récupères le fauteuil et t'installes à ses côtés en attendant qu'elle se réveille. Tu attrapes délicatement sa main dans la sienne, la serre avec amour avant de la porte jusqu'à tes lèvres. Tu attends, encore et encore. Il y a enfin du mouvement sous ses paupières. Belle demoiselle s'éveille, sort des bras de Morphée et tu redresses rapidement sur ton fauteuil, sans quitter sa main. « Hey... Comment tu te sens.. ? » Tes yeux sont rougies, cernés par le manque de sommeil de ces derniers temps. Tu as triste mine, franchement pas beau à voir, mais au moins, tu es là pour elle et c'est le plus important. Tu te hisses sur tes longues jambes et te penches en avant, juste au-dessus de ta bien-aimée, ta main libre se posant contre son visage. « Je t'aime.... A en crever Emi. Je n'ai pas été le parfait petit-ami ces derniers jours et j'en suis vraiment désolé. » Tes lèvres trembles sous l'émotion. « … Pardonne-moi. Je t'ai fait souffrir alors que j'aurai dû être là. Je m'en veux. » Tu lâches tout pour venir l'étreindre contre toi, enfonçant ton visage dans le creux de son cou. Sa présence te fait du bien, elle fait partie de toi. C'est si bon de la sentir près de toi après tout ce temps passé loin d'elle. Tu espères simplement qu'elle aura la force de te pardonner.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Jeu 10 Mar 2022 - 23:58
Avoir Max près de toi te faisais le plus grand bien, tu te sentais rassurée sur le fait que malgré tout, malgré vos différences il sera là pour toi. L'avoir contre toi, tu le laissais profiter de ces instants avec ce bébé qui ne verra pas le jour, tu avais toujours le coeur en miette de devoir lui briser son coeur, mais tu ne pouvais te résoudre à devenir mère, tu n'étais juste pas prête. Alors après quelques instants de silence, tu t'excuses tu lui dis que tu le comprends, que c'est juste que ce n'est pas le bon moment pour toi et ton frère te l'a dit et répété, c'était ton corps, ta vie et tu devais faire ce qu'il y avait de mieux pour toi. Pour toi c'était de faire cet avortement. Alors tu rassures Max du mieux possible, tu lui avoues qu'il y avait une chose dont tu étais sûre dans toute cette histoire c'était qu'il sera un père merveilleux, quand le temps sera venu pour toi d'être enceinte, de devenir toi mère. "Je le crois pas Max, j'en suis certaine!" Tu esquisses un léger sourire tout en continuant de passer ta main dans ses cheveux, ce qu'il avait pu te manquer quand même. Dans votre petite bulle, tu n'avais pas vraiment envie d'en sortir ce n'est que lorsque les infirmiers sont entrés dans la chambre où tu étais pour indiquer qu'il était l'heure pour toi d'y aller que tu te sépares à contre coeur de Max. Dans le fond t'avais peur, peur qu'à ton retour il ne soit plus là mais t'essayais de ne pas y penser. Tu te laissais donc porter vers l'intervention, on t'endors une fois arrivée dans les lieux pour n'avoir à rien sentir ni penser pendant qu'ils s'occupent de tout. Tu ne sais combien de temps après tu es en salle de réveil, tu ouvres les yeux entourés par les infirmiers qui te prennent en charge, tu avais quelques perfusions et tu ne t'agitais donc pas. Tu les laissais faire avant de te rendormir, épuisée. Tu avais simplement entendu l'infirmière t'indiquée que l'opération s'était bien déroulé avant de te rendormir. Doucement sans que tu ne te rendes compte ils t'avaient ramené en chambre et avait prévenu Max que tu étais de retour. Tu n'avais senti aucune agitation, aucun mouvement et tu ne sais pas combien de temps tu avais dormi avant de te réveiller. Tu sentais qu'on te tenais la main et même si tes yeux avaient dû mal à s'ouvrir tu savais qu'il s'agissait de Max. Le pincement que tu avais au niveau de ton coeur, celui qui avait peur qu'il ne soit pas là s'envole aussitôt, tu étais plus que soulagée de le savoir auprès de toi. Tu tournes doucement la tête vers lui et ouvre un peu plus les yeux, esquissant un léger sourire "Hey..." Lui réponds-tu calmement, presque dans un murmure alors que tu prenais le temps de te réveiller, marmotte que tu es. Du sommeil, il t'en manquait et peut-être que le fait d'avoir été endormi plus tôt, t'avais tellement tranquillisé qu'il t'avait au final permis de dormir. "Fatiguée.... mais ça va!" Tu caressais délicatement sa main comme pour indiquer que c'était grâce aussi à sa présence que tu allais bien. Tu sentais que tu étais encore dans les vapes dû au produit injecté plus tôt pour t'endormir, mais malgré tout tu restais bien éveillée et tu souriais du mieux que tu pouvais à Max, tu voulais lui montrer que tu allais bien. Puis tu as la sensation qu'il craque, qu'il relâche la pression des derniers jours, de ses jours loin l'un de l'autre et tu viens alors le serrer contre toi, passant tes bras délicatement autour de lui caressant doucement son dos. "Je t'en veux pas Max, je pourrai pas t'en vouloir tu sais..." Tu murmures toujours, un peu comme si tu voulais vous enfermer dans un cocon et que vous n'y soyez que tous les deux. "Je n'aurai peut-être pas réagit d'une meilleure façon que toi si les choses avaient été inversé..." Tu le gardais tout contre toi, te redressant légèrement et te décalant pour le laisser s'installer dans le lit avec toi. Tu voyais à quel point la situation l'avait tout de même bouleversé et tu voulais vraiment qu'il comprenne que malgré tout, tu n'arrivais pas à lui en vouloir. "Je t'aime Max et oui même si je me suis inquiétais pour toi ces derniers jours car tu ne répondais pas, je ne t'en veux pas..."
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Dim 13 Mar 2022 - 9:59
Du temps s'était passé depuis l’intervention. Emilia avait été reconduit dans sa chambre et on t’avait autorisé à aller la voir si tu le souhaitais. Chose que tu avais faite. Il n’était pas question de rentrer chez toi, pas après tout ce temps d’absence. Elle ne l’aurait pas supporte et toi non plus à vrai dire. Tu avais alors pris place près d’elle, attendent qu'elle se réveille. Lorsque ses beaux yeux bleus se sont ouverts, tu t’es empressé de connaître son état de santé. Fatiguée, mais tout allait bien. Tu l’aimes et tu t’excuses en de plates excuses, venant te te contre son corps, le visage caché dans son cou. Belle jeune femme te rassure, et même si elle dit ne pas t’en vouloir, tu te sens toujours aussi mal de l’avoir abandonné. Le terme est violent, mais c’est là là triste réalité. C’est un abandon et rien d'autre. Tu hochement doucement la tête à ses mots, et restes contre elle. Il faut que tu rattrapes le temps perdu. Et tout commence par une douce étreinte, la tête contre sa poitrine. Un sourire de bien-être et de soulagement s’échappe de tes lippes, tes yeux se ferment en douceur alors que les battements de cœur de ta belle résonnent de ton oreille. La fatigue et le stress accumulés ont raison de toi. Sans t’en rendre compte, tu sombres dans un sommeil presque profond, rassuré par la chaleur de son être. Combien de temps as-tu dormi ? Tu ne sais pas, mais lorsque tu te rends compte de ton endormissement, tu redresse subitement la tête. ”Pardon... je me suis endormi.” Un sourire s’esquisse sur tes commissures, tu redresse ta carcasse pour t’asseoir sur le bord du lit. Tu consultes l’heure sur ta montre, puis poses ton regard sur la blonde. ”Tu veux que je te ramènes chez toi ce soir ? Ou... ou quelqu’un s’en charge déjà.” Et par quelqu’un, tu entends bien sûr Livio. Tout comme toi avec Andrea, Emi avait dû passer ces derniers jours en compagnie avec son frère. Tu attrapes sa menotte dans la tienne, entrelaces tes doigts avec les siens pour lui montrer que tu ne partiras plus. Pour la rassurer de ta présence. ”Tu m’as manqué, Emi.” La culpabilité te ronge, et elle te rongera sans doute durant un bon moment. Le temps passe encore, tu restes simplement à ses côtés, lui offrant ta chaleur et ton réconfort. Tes yeux dérivent parfois sur ventre, et ton cœur se pince avec une legere douleur. Ce n’est que partie remise, dans quelques années, vous pourrez être parents. Tous les deux, bien heureux dans votre grande maison. L’heure de sortir de l’hôpital est arrivée, et aides ta belle à se rhabiller, l’accompagnant ensuite aux services des admissions pour régler les derniers papiers avant de pouvoir rentrer le bouquet de fleurs à la main. Enfin à l’extérieur, tu l’accompagnes jusqu'à ta voiture, lui ouvrant la portière côté passager pour qu'elle s’installe en première. Tu prends ensuite place en face du volant, prenant la direction de son appartement. Tu aimerais passer plus de temps en sa compagnie et même si elle ne t’en veux pas, tu comprendrais qu'elle ne veuille pas te laisser entrer après ce que tu lui as fait. Durant le trajet, ta main reste en permanence sur sa cuisse, sauf lorsqu'il faut changer de vitesse. ”La journée à été longue, tu vas pouvoir te reposer...” Dis-tu en te garant près de chez elle. Moteur coupé, tu te tournes vers elle, léger sourire sur tes lèvres. Tu viens alors l’embrasser, d’abord avec beaucoup de tendresse, puis langoureusement. Douce sensation que tu avais presque oublié.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Dim 13 Mar 2022 - 18:14
Tu essayais de rassurer du mieux que tu pouvais Max, non tu ne lui en voulais pas, oui tu avais été blessé par son absence mais dans le fond tu avais compris sa réaction. Comme tu lui as dit, tu n’aurais peut-être pas réagit de meilleur façon si les rôles avaient été inversé alors tu n’arrivais pas malgré tout à lui en vouloir. De toute manière, l’avoir là près de toi te faisait tellement de bien que tu en oubliais presque les derniers jours où il t’avait laissé sous silence. Par chance tu communiquais souvent avec Andrea, sa petite sœur, qui t’avait pas mal soutenu et t’avais tenu au courant de comment allait Max. Alors qu’il était tout contre toi, tu n’avais pas senti qu’il s’était endormi, ce n’est qu’en baissant légèrement la tête vers lui que tu le vois ainsi si paisible. Un petit sourire s’étire sur ton visage alors que tu prends ton téléphone pour tenir au courant ton frère. Livio t’a été d’un très grand soutient, il avait été là chaque jours, prenant soin de toi et tu étais si heureuse d’avoir un frère comme lui. Tu lui dis que Max étant là il n’avait pas à venir te récupérer et que tu allais certainement passer ta soirée avec lui, ton frère allait donc pouvoir passer à nouveau une soirée avec sa femme et leur fils, leur rendant leur liberté après ces quelques jours compliqués pour toi. Tu avais continué de discuter avec lui, lui assurant que ça allait malgré la fatigue mais que tout allait bien. Max fini par se réveiller presque en sursaut et tu esquisse alors un large sourire en croisant son regard et passe sa main dans ses cheveux descendant sur sa joue que tu caresses délicatement « T’inquiètes pas » Dans le fond tu ne pouvais pas lui en vouloir, t’avais juste envie de dormir également mais tu savais que le médecin allait venir te donner les dernières informations et les papiers afin que tu puisses sortir de là. Max te propose de te raccompagner si personne ne venait te chercher « Je veux que tu me ramènes oui ! » dis-tu en hochant la tête, tu voulais pas te séparer de lui maintenant, tu comptais bien le garder auprès de toi pour le reste de la journée et pour la nuit. Tu ne travaillais pas demain, tu ne savais pas ce que lui avait de prévu, mais tu comptais bien ne pas quitter ses bras avant quelques heures. « Toi aussi tu m’as manqué Max… beaucoup » Tu lui souris avant que le médecin ne vienne vous interrompre et t’indique alors que tout s’était bien passé, et qu’il te donne alors les papiers pour sortir. Tu te redresses alors du lit et récupère tes vêtements pour te rhabiller et enlever cette robe d’hôpital pour te retrouver dans ta tenue de tous les jours, en jean et débardeur en vue de la chaleur extérieure. Puis vous vous dirigez vers l’accueil pour signer les papiers de sortis et la dame en profite pour te joindre la facture pour l’intervention que tu t’empresse de ranger dans ton sac, sachant très bien ce qu’il en était et tu ne comptais pas à ce que Max dépense de l’argent pour une intervention qu’il ne souhaitait pas, tu assumerais jusqu’au bout seule. Vous prenez ensuite la direction de sa voiture où tu t’installes en récupérant le bouquet de fleurs qu’il t’avait apporté le matin même et que tu n’avais pas encore vraiment observé jusqu’à maintenant. Des roses rose, tu en respire l’odeur et regarde ensuite Max en souriant « Merci pour les fleurs » lui dis-tu simplement ne lui ayant toujours pas dit depuis ce matin. Tu savais que ton petit ami était quelqu’un de romantique et te surprenais souvent par des petites attentions et tu voyais à quel point il faisait des efforts pour se faire pardonner pour les jours précédents. Le trajet se passe plutôt calmement, tu te sentais fatiguée mais tu profitais principalement de la chaleur de la main de Max sur ta cuisse pour y poser la tienne dessus et lui caresser délicatement. Une fois devant chez toi, tu le vois couper le contact de sa voiture et te dire que tu allais pouvoir te reposer avant de t’embrasser. Baiser auquel tu réponds de tout ton amour que tu pouvais ressentir à son égard et tu sors de sa voiture alors que tu ne le vois pas bouger. Tu fronces légèrement les sourcils, pour toi il était naturel qu’il vienne avec toi mais il semblait que ce ne soit pas le cas pour lui. La portière passager toujours ouverte tu te penches pour alors mieux observer Max « Je compte pas passer une nuit de plus sans toi tu sais » Tu lui souris en lui tendant alors la main comme pour lui indiquer de venir avec toi. Tu t’écartes ensuite de la voiture après avoir refermé la portière et te dirige vers l’entrée du bâtiment de ton appartement après avoir attrapé la main de Max. Récupérant tes clés, tu montes jusqu’à ton appartement avec lui et referme la porte une fois qu’il est rentré à l’intérieur avec lui. Tu déposes un baiser sur sa joue en souriant, heureuse qu’il soit là, la coloc que tu avais il y a encore quelques jours était partie, vous alliez donc avoir l’appartement calme ce soir et tant mieux pour toi. Tu pars déposer les fleurs dans un vase avant de venir te glisser à nouveau dans les bras de Maximillian et de lever la tête vers lui un sourire aux lèvres « J’ai faim, j'ai rien avalé depuis hier, on commande quoi à manger ? » Tu comptais bien reprendre votre couple comme si rien ne s’était passé.
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Invité
Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Mar 15 Mar 2022 - 9:55
Tu t'étais proposé de la raccompagner chez elle malgré toute cette absence. Tu as vraiment agit comme un gros con, tu le sais, et le pire dans tout cela, c'est qu'elle ne t'en veut pas du tout. A sa place, tu serais dans un état différent, rancunier. Mais Emilia, a choisit de ne pas rester sur de la rancœur, préférant profiter de ta présence. Après avoir remplis les papiers pour la sortie, vous montez tous les deux en voiture pour que tu puisses la ramener chez elle. Les fleurs lui plaisent et tu esquisses un sourire face à son remerciement. Ce n'était pas grand chose par rapport à toute cette histoire, un simple bouquet de roses pour accompagner tes excuses. Moteur arrêté, la jolie blonde sort de la voiture et ne semble pas comprendre pourquoi tu ne bouges pas. Elle se penche alors dans l'habitacle et te demande de la suivre. Il était hors de question qu'elle passe une soirée de plus sans toi. Le soulagement prend peu à peu place dans ton cœur, toujours meurtri par la culpabilité. Détachant ta ceinture, tu la suis jusque dans l'appartement où elle referme la porte, une fois que tu es rentré à sa suite. Les fleurs déposées dans un vase, belle Italienne se rapproche de toi et vient se glisser dans tes bras. Ce contact, cette chaleur, cela t'avait tant manqué. Alors tu la serres contre toi, ton étreinte se faisant amoureuse, chaleureuse. Commander quelque chose ? Bonne idée. Tu y réfléchis alors que tes yeux de jade se perdent dans l'océan de ses iris. Ta belle retrouve peu à peu son teint solaire, sa joie de vivre. Cette histoire fera parti des souvenirs, tu finiras par oublier cette peine, ce point qui serre encore ton palpitant. Il faut passer outre et avancer. Cinq ans, cela peut passer vite, trop vite peut-être. Tu verras bien, l'avenir peut parfois réserver de belles surprises. « J'ai pas mangé grand chose non plus, et un peu de gras serait le bienvenue. Des pizzas ? » Tes lippes s'étirent en un joli sourire, avant que tu ne te penches sur elle pour réclamer un baiser. Tu goûtes de nouveau à ses lèvres, cette douceur, cette saveur légèrement sucrée, elles aussi ont été un gros manque durant cette dernière semaine. « Tu veux quoi ? » Demandes-tu en attrapant ton smartphone, prêt à composé le numéro de la pizzeria du coin. Une fois les pizzas choisis, tu appelles et passes commande. D'ici une petite vingtaines de minutes, la livraison devrait être faite. En attendant, tu entraînes ta bien-aimée avec toi vers le canapé, prenant place dessus, jolie demoiselle sur tes genoux. Tes bras s'enroulent autour de son buste, une main derrière sa nuque pour guider sa tête contre ton torse. Tu poses ta joue contre le dessus de sa tête, ton pouce caressant sa chevelure de blé. Paupières se ferment, tu avais besoin de tendresse, tu avais besoin de cette étreinte. Puis tu te rappelles de la facture que Emilia s'est empressée de ranger dans son sac, geste qui n'a pas échappé à ton regard. « Emi... » Tu ne bouges pas d'un poil, confortablement installé. « Pour la facture de l'hôpital. J'aimerai participer... Je suis autant responsable que toi. » Surtout après avoir fait le mort durant tout ce temps, tu lui devais bien ça. Tu te doutes en plus, qu'une intervention de ce genre n'est pas donnée. « Laisses-moi t'aider... » Tu redresses ton faciès et lui fait face, glissant l'une de tes mains contre sa joue pour guider ses lèvres contre les tiennes dans un nouveau baiser amoureux. L'échange dure en longueur, les lippes vont et viennent, les langues se séparent pour mieux se retrouver. Puis tout se stoppe avant que tu ne plonges ton visage dans le creux de son cou, ton visage se perdant dans sa chevelure dorée qui te chatouille le bout du nez. Tu as le cœur gros Max, tu es encore peiné, mais cela finira par te passer, il te faut juste un peu plus de temps...
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Mar 15 Mar 2022 - 14:39
Tu ne souhaitais vraiment qu’une chose maintenant que cette intervention était passée, pouvoir reprendre une vie de couple des plus ordinaires, un peu comme si ces derniers jours n’avaient pas eu lieu. Pourtant tu le savais dans le fond que cette histoire vous aura causé du tort, son silence, ton avortement, tu le savais qu’il y avait des choses que vous devez pansés chacun de votre côté, mais tu voulais croire en des jours meilleurs. Tu voulais croire en vous, votre couple, votre histoire et que vous en sortirez bien plus fort. Alors quand vous êtes dans ton appartement tu agis comme si de rien était, tu étais certes fatiguée mais tu voulais profiter tout de même d’une petite soirée tranquille. « Pizza ça me va, même si elles ne pourront jamais être aussi bonne que celles que je fais » dis-tu dans un petit rire restant dans ses bras, ne voulant pas t’en décrocher de peur qu’il parte à nouveau. Ta tête était toujours relevée vers lui, affichant un sourire qui se veut rassurant et tu l’embrasse en retour quand il vient poser ses lèvres contre les tiennes. « Je veux une 4 fromages s’il te plaît » Tant qu’à manger gras, autant que ça le soit vraiment. Après qu’il ait passé commande vous allez vous installer dans le canapé tranquillement, tu voyais qu’il était attentif à vouloir se rattraper de son absence des derniers jours, tu voyais bien les efforts qu’il faisait. Dans le fond, t’arrivais pas à lui en vouloir, t’en avais discuté longuement avec Livio et même si ton frère n’avait pas apprécié le silence radio de Max, t’arrivais juste pas à lui en vouloir. Installés sur ses genoux dans le canapé, tu profites du calme et de la sérénité du moment. Yeux fermés, tu sentais que tu pouvais t’endormir à tout instant, puis la voix du suédois te réveille presque. « Hum.. » dis-tu simplement en rouvrant les yeux quand tu l’entends t’appeler. Ton visage se relève vers lui comme pour qu’il voit que tu as toute ton attention sur lui et ce qu’il t’apprête à dire. Il vient alors te parler de la facture de l’hôpital que tu t’étais empressée de mettre dans ton sac. « Non Max t’inquiètes pas… Je…. Tu voulais pas de cette intervention je vais pas te faire payer » Tu ne voulais vraiment pas qu’il participe, tu savais comment tu allais gérer et Max n’aurait pas à sortir un seul sous de ses poches. Tu avais quelques économies qui allaient te permettre de payer cette intervention. Puis Max vient à nouveau t’embrasser, petit sourire aux lèvres tu y réponds, tu profites de l’instant, t’enfermant dans cette petite bulle de bonheur et de bien-être d’être simplement avec lui. Puis vos lèvres se séparent à nouveau et Max vient caler son visage dans ton cou. Tu passes alors tes bras autour de ses épaules pour le coller bien à toi, resserrant l’étreinte, profitant de ses quelques minutes de silence. Tu avais tant de chose à discuter avec lui et tu avais peur dans le fond de gâcher l’instant, mais tu voulais pouvoir mettre toutes les choses à plat avec lui. « Max ? » Tu déposes un petit baiser sur sa joue. « A propos de ta sœur…. » Le sujet de Andrea te peinait beaucoup et tu savais tellement de chose à son sujet dont Max n’a aucune idée. C’était dur pour toi de garder ce secret mais tu avais promis à Andrea de ne rien dire et puis tu savais à quel point ça pouvait être dur d’avouer ce qu’elle avait traversé. « Je veux pas m’immiscer entre vous… J’adore ta sœur et tu sais que je t’aime… » Tu attends qu’il te regarde et tu lui fais un petit sourire, lui indiquant que tu ne voulais en aucun cas une dispute, simplement lui parler comme deux adultes le feraient « Mais… je suis une petite sœur de deux frères et il faut que tu apprennes à lâcher du lest avec elle… » Tu passes ta main dans ses cheveux comme pour lui montrer que tu es calme et que tu n’es pas contre lui « Elle est grande et elle saura te trouver si elle a besoin de toi, mais tu ne peux pas l’empêcher de fréquenter quiconque juste car tu souhaites la protéger… C’est justement en tombant qu’on apprend de nos erreurs et qu’on se relève pour aller de l’avant » Tu déposes un petit baiser sur son front pour espérer le laisser calme.
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