Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Posés sur le canapé, vous profitez d'un moment accalmie pour vous étreindre. Tu remets le coup de la facture sur le tapis, souhaitant y apporter ton soutien. Mais comme tu t'y attendais, elle refuse ton aide. Certes tu ne voulais pas de cette intervention, mais c'est en partie ta faute si elle a dû la faire. Tu aurais dû faire plus attention lors de vos derniers ébats, voilà pourquoi les protections sont importantes. Un préservatif vous aurez empêché ce drame. Tu soupires légèrement, laissant ton visage se plonger dans le creux de son cou. Tu recherches le réconfort, sa chaleur, son pardon. Oui elle ne t'en veut pas, et clairement, tu ne comprends toujours pas. Tu te demandes même si tu ne voudrais pas qu'elle te dispute, mais au lieu de cela, Emilia se montre douce comme un agneau. Et Dieu sait que tu t'es comporté comme un véritable connard, aussi bien par ton absence, que par le seul et unique message que tu lui as envoyé l'autre jour. « Hm ? » Marmonnes-tu simplement lorsqu'elle prononce ton prénom, sans bouger de ton cocon. Belle demoiselle souhaite parler de ta sœur, et à la simple pensée d'évoquer ce sujet, ton corps se crispe, se tend. Et tu daignes finalement relever ton minois vers elle, affrontant son regard. Comme à son habitude, elle reste douce, sans doute veut-elle éviter une énième dispute. Tu restes silencieux, l'écoute attentivement alors qu'elle te demande de lâcher du lest avec Andrea. Brièvement, tu détournes tes billes et émet un soupire discret. Comment faire ? C'est dans ta nature d'être comme ça. Oui, ça fait gros con, mais Max, t'y peux rien. Chasses le naturel et il revient au galop comme on dit. Oui, tu sais que c'est une grande fille, mais elle restera toujours ta petite sœur adorée que tu veux protéger coûte que coûte. Tu fronces légèrement le nez en haussant les épaules. Tu essaies de rester calme, mais c'est un sujet sensible. Pourtant, le ton ne monte pas, il n'y a pas un mot plus haut que l'autre. « Je sais... Mais j'y peux rien, j'ai toujours été comme ça, je peux pas m'en empêcher. J'ai pas envie qu'on profite de sa gentillesse. » Tu laisses ton échine reposer lourdement contre le dossier du canapé, le regard fixé sur ta belle, tes mains sur ses cuisses. « Et le fait qu'elle me cache des choses, je supporte encore moins, ça aide pas. Elle veut rien me dire ! Je sais qu'on lui a fait du mal, j'ai vu ses marques... Mais Andy s'oppose à me raconter ce qui s'est passé. » Ta tête retombe à son tour, vers l'arrière, sur le dossier du divan. « Soit disant elle veut pas me briser le cœur, me protéger. J'ai pas besoin de sa protection... Garder le silence, ça... Ca, ça me brise le cœur. » Tu redresses ton visage. « Elle me fait pas confiance ? Ca me donne cette impression. Je suis son frère quand même, on fait parti de la même famille, elle ne devrait pas avoir peur de se confier à moi... » Et tu sais ô combien les deux femmes sont proches, alors tu tentes de te renseigner du mieux que tu peux. Tu te redresses un peu, espérant avoir une information, même un indice. « Elle t'a dit quelque chose peut-être ? » Parfois, c'est plus facile de se confier à une femme. Nouveau soupire et avant que ton dos ne touche le canapé, la sonnerie retenti. Les pizzas ont déjà là. Doucement, tu invites ta petite-amie à se placer à côté de toi, pour que tu puisses te lever et aller prendre la commande. Si tu ne peux pas payer la facture de l'avortement, tu peux au moins payer la nourriture de ce soir. Une fois la transaction terminée, tu refermes la porte et reviens prendre place sur le divan, posant les deux cartons sur la table basse. Les pizzas sont prédécoupées. Tes iris se posent sur la jeune femme, tu te mords l'intérieur de la joue. « Je promet rien, mais j'essaierai de faire des efforts... Et... Pardon pour le seul message que je t'ai envoyé. J'étais très... Trop en-colère. » Il est rare de te voir dans cet état, mais lorsque tu y es, difficile de te faire redescendre. Mais comme tu as dit, tu promets de faire quelques efforts, car jusqu'à présent, tu as fait fuir tous les hommes qui ont tentés de l'approcher.
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Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Mar 15 Mar 2022 - 15:51
Tu ne voulais pas créer une énième dispute en évoquant le sujet d’Andrea, tu savais à quel point sa sœur était tout pour lui et pourtant t’avais envie qu’il comprenne qu’il pouvait parfois abuser, souvent même. Tu as de la chance que Alessio et Livio n’étaient pas autant sur ton dos que pouvait l’être Max. Alors calmement tu lui parles, tu capte son attention, tu te mets à califourchon sur lui passant délicatement ta main sur sa joue ou dans ses cheveux en affichant un petit sourire lui indiquant bien que tu n’étais pas là pour créer une dispute, simplement avoir une discussion comme deux adultes responsables. Alors après avoir exposé ce que tu avais envie de lui dire tu l’écoute attentivement, tu voyais bien qu’il tentait de prendre sur lui pour ne pas s’énerver. Il cherchait à la protéger, tu le savais très bien mais il n’aidait en rien la jeune femme à guérir. Il ne savait pas ce qu’elle avait vécu, il ne savait pas ce qu’elle lui cachait car oui elle lui cachait quelque chose et il le savait et pourtant toi tu savais tout mais tu ne pouvais rien dire. Ça te torturais l’esprit dans le fond de devoir lui cacher ce qu’elle a vécu, mais ayant vécu une situation similaire tu savais que c’était compliqué de s’exprimer à ce sujet et encore plus quand on avait une pression sur nos épaules, une pression comme pouvait mettre Max parfois sur celle de sa sœur. Il finit par te demander si tu savais quelque chose et tu détournes son regard quelques instants « Quand bien même si je savais quelque chose Max, ce ne serait pas à moi de t’en parler » Est-ce là une façon de lui dire que tu savais quelques choses mais que tu ne lui dirais rien ? Très certainement, mais tu ne voulais pas qu’Andrea t’en veuilles d’avoir trahi sa confiance. Tu entends la sonnerie retentir, dieu merci les pizzas étaient arrivés, alors Max te décale de lui pour pouvoir aller les récupérer et payer le livreur. Sauver par le gong comme on dit, tu pars donc quelques instants dans la cuisine récupérer des serviettes pour vous essuyer les mains ou la bouche à la rigueur ainsi que de l’eau pour boire quelque chose. Tu reprends place dans le canapé et voit Max revenir avec les pizzas en main, tu lui souris et vient déposer un petit bisou sur la joue pour le remercier. Il finit par te regarder à nouveau et s’excuse du seul sms que tu avais eu de sa part, au moins ça t’avait rassurée sur une chose qu’il n’avait pas bloqué ton numéro. « T’inquiètes pas et … Je pense que ta sœur serait vraiment heureuse si tu pouvais faire des efforts oui » Tu ouvres les deux cartons à pizza pour attraper une part de la tienne, bien sûr rien ne vaut celles que tu faisais, mais ça irait très bien pour ce soir. « Tu sais que, elle ne te parle pas non pas parce qu’elle n’a pas confiance en toi Max… » Tu revenais oui sur le sujet de sa sœur, mais ça te tenait à cœur de lui faire comprendre que ses réactions, ses agissements ne l’aidaient vraiment pas à pouvoir se confier à lui car elle savait qu’il réagirait si mal en apprenant toute la vérité sur ce que leur père lui avait fait subir. « Elle a simplement peur de comment tu pourrais réagir… Rien qu’à voir comment tu peux réagir car Andrew l’a prise en photo… » Tu le regardes avec un petit regard de jugement, mais un sourire en coin sur tes lèvres « Andrew est un gars bien, ils sont amis et même s’il venait à y avoir plus que ça entre eux, ça ne te regarde pas Max… » Tu vois bien qu’il veut dire quelque chose et tu mets ton doigt sur sa bouche comme pour lui indiquer que tu n’as pas fini de t’exprimer. « Mets toi à sa place à ta sœur rien que 5 mn imagine par exemple quand on a commencé à se revoir toi et moi… Imagine si ta sœur aurait été sur ton dos tout le temps et qu’elle te disait des choses du même genre que toi tu lui dis… » Tu lui fais un petit regard inquisiteur et un petit sourire avant de venir déposer tes lèvres sur les siennes « Il faut qu’elle apprenne par elle-même, à se découvrir, à découvrir les autres et je te l’ai dit… Si jamais elle a besoin de toi pour un quelconque conseil elle viendra à toi, tu n’as pas besoin d’être sur son dos » Tu redépose un petit bisous sur le bout de son nez en souriant avant de continuer à manger ta part de pizza.
(I'm feeling good) Dragonfly out in the sun, you know what I mean, don't you know butterflies all havin' fun, you know what I mean sleep in peace when day is done, that's what I mean and this old world is a new world and a bold world for me
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Invité
Sujet: Re: I am not ready to let you go | PV Max Jeu 17 Mar 2022 - 10:53
Vous voilà confortablement assis sur le canapé, les cartons des pizzas ouverts et posés devant vous, sur la table basse. Vous allez pouvoir déguster en toute tranquillité, bien que ce qu'il s'est passé ces derniers jours te tracasse. D'ailleurs, tu t'excuses à nouveau pour le seul et unique message, virulent, que tu as pu lui envoyer durant cette semaine difficile. Tu promets aussi de faire quelques efforts à propos de ta sœur. De la laisser respirer, qu'elle puisse vivre sa vie. Mais ça, c'est quelque chose que tu auras certainement du mal à acquérir dans les premiers temps. Tu as toujours été comme ça, et malgré les efforts que tu feras, tu seras toujours comme ça. Ton devoir est de la protéger des dangers de la vie et tu comptes bien continuer ainsi jusqu'à ton dernier soupire. Si tu ne le fait pas, qui le fera pour toi ? Ton père ne peut pas, beaucoup trop éloigné de vous. D'ailleurs, il faudrait que tu penses à prendre de ses nouvelles. Depuis le nouvel an, tu ne lui as pas encore téléphoné. Tu attrapes une part de pizza, mais ne croque pas encore dedans. Tes yeux de jade se posent sur le visage de ta petite-amie qui te parle, une fois encore, de ta sœur. Le sujet semble lancé, tu ne vas pas y échapper. L'histoire de la photo revient sur le tapis. Fin sourire esquissé, tu l'écoutes sans la couper. Elle te parle de ce Andrew, ce mec que tu ne peux pas blairer. Tu souhaites dire quelque chose, mais elle t'en empêche en posant son index contre tes lèvres. Elle te connaît, Emi, elle sait comment tu es, comment tu peux réagir. Se mettre à sa place ? Dit comme cela, c'est sûr que cela ne donne pas du tout envie. Même si tu imagines mal ta sœur faire comme toi. Baiser déposé contre tes lèvres puis sur le bout de ton nez, tu observes ta bien-aimée en silence et laisses passer un léger soupire. « C'est pas pareil... Je suis le grand frère, c'est mon devoir de la protéger. Je fais peut-être pas les choses bien, mais j'y peux rien. Oui, je me mets à sa place, je peux comprendre son ressenti et tout le stress que ça implique. » Tu te rends bien compte que tu dépasses les bornes, tu le sais, mais malgré cela, tu continues. « Mais... Je vais essayer d'être moins... Chiant. Pas sûr que j'y arrive. » Tu hausses les épaules en souriant un peu, puis tu croques enfin dans la part de pizza. « Si on pouvait éviter de s'étaler sur le sujet Andrew, ça m'arrangerait... » Petit regard en coin en direction de la belle Italienne. Tu lui fait gentiment comprendre que tu ne veux pas davantage de conflit et qu'il y a des sujets à éviter pour l'instant. Tout ce que tu veux, c'est profiter au maximum de cette soirée avec ta petite-amie, que vous puissiez vous retrouver. Tout en dégustant ta pizza, tu viens placer ta tempe contre sa tête. Même s'il est encore meurtri, tu sens que ton cœur s'est allégé. Cela te fait un bien fou d'être de nouveau à ses côtés. La belle Emi, elle t'a tant manqué...