Another Storm ((M. Olsson & A. Lynch))

Another Storm

Learn as if you were to live forever and live as if you were to die tonight.

outfit - Aujourd'hui, rien de bien compliqué. Pas de naissance et donc, pas de réelle course contre la montre ou d'urgences vitales. Seulement des consultations ici et là. Alors, en te levant à l'aube, tu as pris un rapide petit déjeuner et, escarpins coincés entre les mains tu as fais un furtif passage dans la chambre de l'aîné encore aux proies des bras de Morphée pour déposer un doux baiser sur son front. Signe de protection. Arrangeant quelques mèches de sa chevelure, tu repars sur la pointe des pieds et une fois à l'extérieur seulement tu enfiles les talons avant de prendre le volant de ta voiture. Pour une tenue un peu plus professionnelle, plus strict. Et tu commences même plus tôt afin de prendre connaissance de tous les dossiers - réflexe de petite bleue de l'équipe. Pourtant la veille, tu as terminé tard au bar, mais tes nuits ne sont plus ce qu'elles devraient être depuis des années déjà. Alors te voilà a faire chanter tes aiguilles dans les couloirs, gobelet de caféine fumante dans la main, jusqu'au bureau qui sera le tiens pour aujourd'hui. Une pile énorme de dossiers t'attendent là sagement, et tu entames la lecture jusqu'à un appel qui ne manque pas de te faire sursauter. The Hound. Tu décroche en riant, le réveil semble être difficile, et tu trouves ça pourtant fort adorable sur sa trogne, au trentenaire. Il te tient compagnie avant que tu commences - devant quand même couper court à votre petit moment pour te préparer au mieux. Et tu les enchaînes, toute la matinée. Sans relâche, risette angélique étirant tes commissures, tu sais mettre quiconque à l'aise en un battement de cils. Oui mais voilà, arrive l'heure du repas de midi, et tu n'as absolument rien prit pour manger sur le pouce. Oui, mais ça, c'était sans compter sur la proposition de Max de prendre un encas ensemble, non loin de l'hôpital. Souci : ta voiture ne veut pas redémarrer. Tant pis, tu te contenteras de la cafétaria, demandant tout de même une faveur au trentenaire. "Max, tu m'aimes à l'infini hein ? Vu que ma voiture démarre pas... Tu veux bien venir me chercher ? Je suis censée finir à dix-neuf heure, mais soit là pour vingt, c'est pas grave si j'attends un peu t'en fais pas." Sans oublier la traditionnelle démonstration d'amour chez l'un comme chez l'autre.

Mais le soir venu, tu arrives même a finir en avance ! C'est que tu peux être fière de toi, même si ce ne sont que cinq petites minutes. Tout simplement parce que tu n'as pas a traverser la moitié de l'aile pour aller te changer. Accrochant le veston digne d'un scientifique sur son portant, réunissant tes affaires tu repars vers la sortie en allant toutefois essayer de redémarrer la précieuse. Sans succès. Soupire outrepassant tes lippes, tu t'affales sur le siège conducteur en levant les yeux au ciel. Prunelles attirées par un mouvement à ta gauche - le visage aussi souriant que le tiens d'Andrew. Accoudé là à la vitre baissée, tu hausses un sourcil. « Tu viens juger ma galère c'est ça ? » Tu te penches vers lui en plissant le regard. Avant de remonter malicieusement la vitre sans le prévenir, le regardant s'outrer dehors. Tu pouffes de rire en ouvrant la portière pour te sortir de là. Petite bousculade, tu t'appuies contre le capot en croisant tes bras sous ta poitrine. « Me juge pas, je sais même pas ce qu'elle peut bien avoir... Oh. Peut-être une surchauffe... Je suis pas habituée à cette chaleur étouffante ! » Que tu dis alors que tu n'arrives pas non plus a retirer quelques couches de vêtements. Tu hausses une épaule. Tant pis. Tu regardes l'heure qu'indique ta montre en cherchant du regard un petit coin afin de vous poser. « On se trouve un bar et je t'offre ma tournée ? » Tu te redresses en passant ton bras sous le sien pour l'entraîner. « Aller, mon frère arrive pas avant vingt heure pour me récupérer, on a une petite heure ! » Tu t'installes en terrasse, commandant deux bières. Et après un petit tchin, alors que tu avales ta première gorgée en manquant de t'étouffer avec celle-ci en écarquillant tes mirettes. « Maximillian !? » Et il n'a pas l'air heureux de te voir en compagnie - masculine de surcroît ! Tu passes ta menotte sur ton visage en soupirant. « Et merde... » Que tu murmures en te redressant, l'arrêtant dans son élan. « Non, attends. C'est un ami, Andrew. Andrew, je te présente Maximillian, mon frère aîné. »

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outfit - " Eireen ! Prépare toi ! On va être en retard! " Tu pousses un soupire en récupérant son sac pour le remplir. Il arrivait souvent qu'Eireen soit invité à dormir chez certaines de ses amis. Tu n'as jamais été bien rassuré à l'idée de la laisser chez les autres. Simplement parce que tu nourries la peur que ton père ne revienne finalement pour t'arracher la petite rousse, la petite la plus importante pour toi. Tu entends encore la télévision et tu t'arrêtes finalement dans l'encadrement de la porte. Eireen assise sur le canapé ne t'écoute absolument pas. Les sourcils froncés, tu ajoutes. " Eireen, tu te fiches de moi ? Je te dis de te préparer, t'attends quoi ? " Tu approches de la télévision avant de l'éteindre. Tu attrapes les chaussures avant de les jeter à ses pieds. " Que... tu mettes mes chaussures ! " " Nope, feignasse, dépêche toi avant que je te mord ! " La rousse écarquille les yeux et tu te mets déjà à rire à la vitesse à laquelle elle se penche pour pouvoir mettre ses chaussures. Tu fermes son sac à dos et vous voila finalement en route. Inutile de prendre la voiture quand il n'y a qu'une quinzaine de minutes de marche. " T'as rien oublié au moins ?" Tu as parfois l'impression que la petite fille te mène à la baguette. Au fond, elle peut t'avoir en un battement de cil et tu ne restes jamais bien longtemps sans lui dire oui. Et la jeune fille le sait très bien. " Non, très chère, je n'ai rien oublié. Tes vêtements, Stitch aussi même si tu dis être trop grande pour lui, tu dors pas sans. " Tu hausses les épaules sous son sourire angélique. Tu as toujours peur pour elle. Tu t'es déjà rendu compte que le rôle de grand frère que tu t'efforces de garder semble glisser petit à petit d'entre tes mains. Eireen sait que tu n'es pas son père et il est difficile de toujours le rabâcher à quiconque une fois ensemble. La porte de la maison bien visible et Eireen se met déjà à courir vers celle-ci, te demandant ouvertement de te bouger le cul -dans d'autres termes évidemment- pour qu'elle puisse voir ses amis au plus vite. " Je peux sonner ? " Tu te penches pour glisser tes mains sous ses bras pour lui donner plusieurs centimètres en plus. Sa main presse la sonnette et tu la reposes sur ses deux pieds. Quelques secondes à peine et la mère de famille ne tarde pas à ouvrir la porte.
La blonde te décroche un sourire colgate habituelle et Eireen s'enfuit par la droite pour rejoindre les autres petites filles. " Bonjour Andrew. Toujours pas décidé à entrer ? " Tu agites finalement la tête de droite à gauche. Combien de fois as-tu refuser d'entrer ? Une bonne dizaine de fois. Tu n'aimes pas vraiment les avances envers toi. " Bonjour. Non, je suis désolé. J'ai encore à faire. La prochaine fois. Vous avez mon numéro en cas de besoin. N'hésitez pas à appeler si besoin. " Tu te dis qu'elle comprendra bien à un moment. Tu l'espères. Un sourire gêné de ta part et tu prends tes jambes à ton cou après avoir embrassé une dernière fois Eireen.

Tu repars finalement en sens inverse, bien décidé à retourner chez toi et à t'attarder sur le canapé jusqu'à t'endormir comme une grosse merde. C'est ce que tu avais prévu jusqu'à ce que tu ne reconnaisses une voiture après dix petites minutes de marche. Tu t'approches pour découvrir Andrea tentant de faire démarrer sa voiture. A en juger par le bruit, ça ne fonctionne pas beaucoup. Tu t'appuies finalement sur la portière, remontant les lunettes de soleil au dessus de ta tête. Un grand sourire s'installe sur ton visage quand elle tourne la tête vers toi. " Pas seulement. Je viens aussi te juger tout court. Force pas. Je pense pas que tu arriveras à la démarrer sans câble. T'acharnes pas. "
Lorsqu'elle remonte la vitre, tu te redresses, une expression faussement outré sur le visage. " Je vois que je suis accueillis comme un prince. Après tout ce qu'on a vécu, tu oses me traiter de la sorte ! " Dramaqueen en puissance. Tu recules de la portière pour la laisser sortir, trahissant ta mine outré par un rire enfantin.
" M'en parles pas. Franchement, les températures du Danemark me manque. Même après deux ans ici, j'ai l'impression que je fais fondre dès que je passe une porte, c'est franchement chiant. Tu dois crever de chaud comme ça, tu devrais au moins retirer ta veste. J'ai chaud rien qu'en te voyant avec tout ça." Tu repositionnes tes lunettes sur tes yeux, le bleu de ceux-ci rend plutôt douloureux la trop grosse luminosité du soleil. Tu pointes alors le bar d'un bras avant de sourire. " Let's go ! " Autant profiter un peu. Tu suis la blonde sans problème jusqu'au bar où tu t'installes en terrasse. " Eireen dort chez des amis alors, aucun problème. Je serais reparti quand ton frère sera là. " A peine avoir avalé ta gorgé que le visage de la blonde change d'expression et tu peines un peu à voir qu'il s'agit de surprise. Tu tournes finalement la tête pour découvrir le physique du dit Maximilian, son frère, donc. Tu reposes alors ta bière avant de pivoter sur ton siège, Andrea déjà entre toi et lui sans que tu ne choppes réellement la raison d'une telle chose. " Salut. Content de te connaître. " Tu lèves ta main droite dans sa direction, impossible pour toi de voir s'il est en colère ou surpris ou quoi que ce soit. Mais sa tête ne te donne pas envie d'aller lui faire un câlin dans tous les cas. " Sa voiture n'a pas démarré, si tu as des câbles, ça pourrait probablement aider. Ca va ? " Rester courtois, hein.

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Maximillian Olsson &    @Andrea Olsson @Andrew Lynch  

citation

Le matin. Ce n’est pas le moment que tu préfères de la journée. En réalité, pour toi, cela ne devrait pas exister. Aujourd'hui, petite journée aux salles d’arcades. Commencer à onze heures et demi, pour terminer à dix huit heures. Tu aimes lorsque tes plannings sont fait ainsi. Dans un demi sommeil, tu as l’impression d’entendre des pas dans ta chambre. Tu ressens une présence, sa présence. En ce moment, tu as besoin d’elle. Andrea est plus importante que jamais dans cette période difficile. Lèvres se déposent contre ton front et sa main replace quelques mèches, provoquant d’agréables petits frissons. Tu te blottis un peu plus dans la couverture alors que la demoiselle part travailler. Tu as encore un peu de temps avant que ton réveil ne sonne. Alors tu te laisse aller dans les profondeurs du sommeil, jusqu'à ce que ton téléphone décide de jouer la fanfare. Déjà ? Tu grognes, mécontent de te faire réveiller avec autant de bruit, mais en même temps, c’est ce qu'il faut pour te faire sortir du lit. Bouille endormie, tu attrapes ton téléphone et éteints la sonnerie avant d’appeler ta sœur. Petit rituel que vous pris depuis son arrivée, vous vous appelez au quotidien. Malheureusement votre échange ne dure pas, Andrea soit aller travailler et toi, tu dois te préparer. Ce que tu t’empressés de faire pour ne pas arriver en retard.

A la pause, tu proposes à ta sœur de vous voir pour manger un bout ensemble. Sauf que la blondinette ne peut pas, sa voiture refuse de démarrer. Petit service qu'elle te demande, tu dois venir la chercher ce soir. Cela tombe bien, tu termine tôt, tu vas pouvoir venir la récupérer aussitôt. La journée se passe, le soir arrive, et même si tu pars avec un léger retard, cela ne t’empêches pas d’arriver à l’heure. Ta petite chérie voulait que tu orennes ton temps, quitte à attendre une heure avant ton arrivée. Mais non Max ! Pour toi, pas question de la faire attendre. Sauf que... Lorsque tu approches de l’hôpital, tu remarques la présence de Andy dans un bar non loin et... elle n’est pas seule. Ton sang ne fait qu’un tour, ton visage change radicalement alors que tu stoppes net ton véhicule, coupant le moteur avant de sortir comme une furie. Tu n’es pas content, oh ça non alors. ”Menar du allvar? Du ber mig komma senare så att du kan njuta av det? Tycker du att jag är dum?” T’es serieuse ? Tu me demande de venir,plus tard pour pouvoir profiter ? Tu me prends pour un idiot ? C’est une chose que tu détestes, que l’on te prenne pour un abruti. Toi qui pensais la retrouver en pleine galère, la voilà qui se porte tout à refait comme un charme. ”Får jag veta vem det är? ” Je peux savoir qui c’est ? Dis-tu en le pointant avec un doigt accusateur. L’ennemi tente une approche amicale amicale tendant sa main vers toi. Main que tu refuses. Tu ne fais pas, l’effort de lever la tienne, te contentant de le fixer pour qu'il comprenne qu’il n’est pas le bienvenue. Mâchoire se crispe, te voilà de nouveau énervé. Tu fais demi-tour, retournant à ta voiture pour récupérer des câbles afin de venir en aide à ta sœur. Tu aimerais retourner chez toi et la laisser se débrouiller vu qu'elle semble entre de bonnes mains, mais ton instinct de grand frère te somme de rester. Grimpant face au volant, tu rapproches ta voiture de la sienne, ainsi, tu pourras partager la puissance de ta batterie. Une fois en place, tu branches le tout et pivotes ton regard en direction de ta sœur. ”När din bil startar åker vi hem...” Une fois que ta voiture démarre, on rentre. Il n’y avait pas à discuter.

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outfit - Bien sûr que tu meurs de chaud sous tant de couches de tissus ! Mais tu veux être irréprochable sur ton lieu de travail. Bien que ta journée soit terminée, tu n'en reste pas moins face aux lieux, et donc, sur tes gardes en cas d'urgences. Mais oui, la veste est peut-être juste de trop. Alors, pour faire baisser la température de ton corps, tu ne connais rien de mieux qu'une petite pinte dans l'attente de ton aîné pour retrouver sa maison dans laquelle il t'accueille. Et c'est toi qui régale cette tournée ! Installés tout deux là en terrasse de ce bar, tu lui assure que tu as une petite heure a tuer avant l'arrivée de Max. Et que de son côté, le danois vient de déposer sa petite soeur chez une amie, promettant d'être reparti avant. En tant qu'aîné de sa fratrie, il doit évidemment se douter de la nature surprotectrice dans ta situation. A peine une gorgée avalée de travers que l'heure se transforme finalement en minute, croisant le regard noir du trentenaire. Et c'est qu'il te parle dans votre langue natale comme pour garder secret votre petite dispute - encore. Et à ses mots, tu sentirais presque le reproche d'avoir un ami, une vie, un semblant de liberté. Tu t'efforces même a tenir ton discours en anglais et non dans le Suédois employé en retour. Mais à ses paroles, ce que tu espères ne pas être des reproches mais seulement de l'inquiétude, tu te bloques. « Max... » Mais rien d'autre. Ta voix s'évapore dans un étranglement. Et en voyant l'impolitesse dont fait preuve le géant, tu fronces les sourcils. « Maximillian, on a dit pas de nouvelles disputes, s'il te plaît. Je te l'ai dis, un ami qui m'a croisée alors que j'essayais tout juste de redémarrer ma voiture en vain ! C'est lui, Andrew. » Tu argumentes alors que techniquement, tu ne devrais pas. Mais ce prénom, il le connait forcément. Lui qui épit tes moindres fait et gestes même à travers la toile. Tu le laisse s'échapper jusqu'à ta voiture en soupirant, te tournant vers le danois d'un air maladroit. « Jeg er så ked af det... » Je suis vraiment désolée... Tu aperçois alors le serveur, avant de t'en approcher pour l'avertir que vous allez emprunter les contenants de vos boissons juste pour vous occuper de ta voiture la rue juste en face. T'es du métier, et tu sais que cela ne portera pas forcément problème. Alors, tu récupères ta boisson, avançant jusqu'à l'auto sur laquelle Max est déjà penché.

Tu déposes donc la chope sur le toit de ta voiture en ouvrant la portière, te prenant de plein fouet la chaleur de l'intérieur. Tu relèves ton regard d'acier vers ton aîné lorsqu'il reprend la parole, ne supportant plus ce regard noir qu'il peut bien te porter. « Cesse d'utiliser le suédois, Olsson. » Que tu lances en t'installant sur le siège conducteur, essayant à nouveau de démarrer sans succès. Tu soupires en passant tes mains sur ton visage. Il semble falloir attendre encore un peu. Tu passes alors le haut de ton corps par la fenêtre où Andrew est penché pour récupérer ta précieuse et en boire une gorgée. « Si ma voiture démarre, Max, je ne repars pas sans une autre bière. Je meurs de chaud, et surtout je te rappelle que j'ai eu une journée interminable, moi aussi ! » Tu fouilles dans ton vide poche pour en sortir un élastique et redresser ta chevelure en un chignon vulgairement fait, tout en glissant tes doigts un à un sur les boutons de ta chemise. Tu fais un signe de tête à Andrew pour que tu puisse à nouveau ouvrir la portière, chose qu'il fait gracieusement pour toi. « Merci. » Tu lui souris, laissant celle-ci grande ouverte comme si l'air pouvait s'y engouffrer, s'y renouveler, et s'y rafraîchir comme par magie. « Et je ne vais pas te le dire dans notre langue natale. Mais si j'avais prévu de boire un coup avec Andrew, tu ne peux pas m'en vouloir. Quand tu fais de même, je ne dis rien non ? » Tu retire ta chemise, la jetant vulgairement à l'intérieur avant de passer devant les branchements, regardant ici et là ce qui pourrait ne pas fonctionner. « Ne me fais pas les mêmes réflexions que pour mon post instagram... S'il te plaît Max... » Tu lui souris, même si la peur peut se lire sur tes traits. Tu retournes alors dans ta voiture pour essayer de démarrer. Rien. Enième soupir, tu ne remarques même pas le regard du danois qui détaille accidentellement ta peau de porcelaine. Une peau qu'il n'a jamais réellement découverte, ni même le galbe parfaitement dessiné de ta poitrine avec si peu de tissus. Alors, quand tu l'entends marmonner dans sa langue, tu croises son regard cérulé en haussant les sourcils, pouffant de rire. « Ved du, at min bror vil slå dig ihjel, hvis du stirrer for længe ? » Tu sais que mon frère va vouloir te tuer si tu regardes trop longtemps ? Oui, surtout qu'il n'apprécierait peut-être pas revoir les quelques fines cicatrices que tu as ici et là, et dont il ne connait pas encore le pourquoi tu comment elles sont existantes. Il rit à son tour, venant s'installer à tes côtés à l'intérieur, laissant la seconde porte grande ouverte. Et il peut constater que la chaleur est insupportable. Il faut dire que tu n'as pas pu te prendre une voiture neuve ou récente... Alors, quant tu entends les grognements de ton frère, tu passes la tête dehors. Il c'est installé là, contre sa carrosserie, dans une posture qui indique qu'il n'apprécie pas votre complicité. « T'es agacé, et bien figure toi que moi aussi ! J'aimerais bien qu'elle redémarre. Et pas forcément pour que tu me fasse... » Tu pivotes ta tête en sentant du mouvement dans ta voiture, et découvrir le torse nu d'Andrew te fais stopper tes paroles. Laissant tes prunelles traîner légèrement sur ses muscles dessinés, et ce tatouage dont tu ignorais l'existence. « Skit... » Merde... Voilà ce qui t'échappe dans ta langue natale. Tu détournes le regard en rougissant légèrement. « Je disais quoi ? OUI ! Sans que tu me fasses rejoindre un foutu COUVENT ! » Tu pointes ton index vers ton frère en prenant ce faux air qui ne te sied guère de colère et d'autorité. « Arrête, même maman ne croyait pas à tout ça ! » Rejoindre un couvent serait une parjure au vu de votre éducation. « Par Odin, Maximillian cesse de vouloir me surprotéger, je te l'ai déjà dit, Andrew ne me fera jamais de mal ! »

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outfit - Le type ne te réponds pas, ne te serre pas la main non plus et en plus parle en Suédois. Ce qui, en soit, ne te gêne pas plus que ça mais tu ne le parles pas du tout. Ce qui complexifie un peu les échanges, il faut l’avouer. Mais tu as dans l’idée que, de toute façon, que même si tu comprenais la langue, que tu n’aurais pas plus ton mot à dire dans la conversation. Tu lèves donc les yeux au ciel, fermant ta main dans la vide. « Charmerende din storebror. Content de te rencontrer aussi, le Grinch. » Charmant ton grand frère. Bon, tu peux comprendre un côté surprotecteur mais pour le coup, tu ne vois rien de négatif à ce que tu pouvais bien faire. Tu reposes les yeux sur Andrea quand elle s’excuse et tu agites finalement la tête, avalant une gorgée de bière avant d’ajouter. « Det er ikke din skyld. » Ce n’est pas ta faute.  Tu fais signe au serveur que tu suis la blonde quand elle s’approche de la voiture. Ta bière finalement posé sur le toit de la voiture, te penchant par la fenêtre ouverte. « Si tu prends une autre bière, tu me feras le plaisir de manger. Avec ton petit corps tout frêle, t’ira pas loin avec deux bières dans l’estomac. » Simple constatation. L’alcool grimpe bien plus vite si tu as l’estomac vide, c’est valable pour chaque être humain et vu le gabarit d’Andrea, tu devines que ça sera un peu plus rapide encore. Tu bouges finalement, reculant d’un pas pour qu’elle puisse ouvrir la portière de la voiture, t’appuyant sur la portière sans pour autant mettre tout ton poids. La chaleur est de plus en plus insupportable sous le soleil et ton regard traine assez facilement. « Du skjuler det hele. » Tu caches tout ça. Définitivement, la discrétion, ce n’est pas ton fort puisqu’elle a bien entendu. Tu croises son regard et penche légèrement la tête sur le côté en pouffant de rire. « Virkelig? Lad mig dø med en udsigt som denne. Et par sekunder mere? » Vraiment ? Laisse moi mourir avec une vue comme celle-ci alors. Encore quelques secondes ? Tu décides de bouger, t’engouffrant dans la voiture côté passager après avoir récupérer ta bière. Bière qui va être chaude, d’ailleurs. « Bordel, c’est une fournaise là-dedans ! » Tu entends grogner comme Andrea et tu te contentes de pencher la tête pour voir le visage de son frère. Tu hausses les épaules. Tout ce qui t’importe dans l’immédiat, c’est bien la chaleur. Il fait chaud et même avec les portières ouvertes. Tu pousses un soupire, glissant ta main droite dans ton dos pour tirer sur le tissu. Tu retires le débardeur que tu délaisses sur tes cuisses, avalant une gorgée de bière à nouveau. « T’abuses, la bière est déjà en train de réchauffé. Je vais t’acheter une glacière, Andrea. » Tu reposes les yeux sur son visage rouge et tu rigoles derrière. Bon, la voiture ne redémarre pas. « Elle est vieille ta voiture que tu disais ? Je vais regarder. Holder du din bror tilbage? » Tu retiens ton frère ?  Tu sors de la voiture, reposant le verre sur le toit avant de passer devant. Tu jettes un œil au suédois, haussant les épaules. « Je peux voir ? » Tu pointes simplement la voiture. Bon, peu de chance qu'il te laisse faire mais tu ne lui laisses pas trop le choix.  « On va voir si t'as pas un peu noyé ton moteur. Met toi au point mort. Et tu appuies à fond sur ton accélérateur. » Tu penches la tête pour voir la blonde et lui fait signe d'arrêter après un temps relativement court. « Tente de démarrer. » Nope. Tu ui fais signe de recommencer après une trentaine de seconde et c'est à la troisième fois où la voiture démarre enfin. Tu penches la tête vers la blonde avant de lever ton pouce. « Yeah ! T'as noyé ton moteur en t'acharnant sur ton démarreur. Laisse là tourner quelques secondes et elle devrait redémarrer quand tu repartiras. Par contre, je suis bien dégueulasse du coup. » Tu essuies tes mains sur les bords de ton short. Tant pis. Tu glisses la main sur le capot pour le refermer et ajoute simplement. « Tu devrais quand même faire vérifier dans un garage. Des fois que tes bougies sont pas un peu dégueu. »

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Maximillian Olsson & @Andrea Olsson @Andrew Lynch

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Ta sœur râle après toi, te demandant d'arrêter de parler dans votre langue natale. Tu te contente de la regarder en silence, avec insistance. Duel de regard. Ce n'était pas vraiment ta semaine, tu n'étais pas du tout d'humeur et la voir avec un mec te fait vriller instantanément. Et voilà que le mec en question se rapproche dangereusement de vous, posant sa bière sur le toit de la voiture de ta sœur. Andrea s'adresse de nouveau à toi et ce qu'elle te dit ne passe pas. Tes sourcils se froncent, tes mains prenant appuie sur sa bagnole. « C'est pas pareil, fais pas chier Andy. » Lui sors-tu en la pointant d'un doigt accusateur. Elle sait très bien comment tu pouvais être, malheureusement. Grand frère surprotecteur, vraiment surprotecteur. Ce qui pouvait être très compliqué si elle souhaitait avoir une vie amoureuse. Elle retire une épaisseur de ses épaules, ta sœur tente une énième fois de démarrer la voiture et malgré tout le câblage, elle refuse de démarrer. Le regard du brun ne t'échappe pas et tu redresses ton échine, les bras ballant le long de son corps. Lui mettre une droite, là, tout de suite te démanges, et tu te retiens par tu ne sais quel miracle. Toutefois, tu ne manques pas de lui faire une réflexion. « Gardes tes yeux sur la voiture... » Un avertissement sifflé, le molosse est prêt à mordre s'il le faut. « Du är ingen köttbit ! » Tu n'es pas un morceau de viande ! Tes yeux se posent sur la peau opaline de la benjamine et tu les détournent aussitôt en voyant ses marques. Tu ne sais connaît toujours pas leur origine et ça te dérange. Tu soupires, grognes contre ce taudis sur roues. La voix d'Andrea s'élève de nouveau dans ta direction mais elle ne termine pas sa phrase, son « ami » ayant pris place à l'intérieur de la voiture et torse nu qui plus est. C'est la meilleure... C'est un sketch, une farce. Tu te place sur le côté de la voiture pour les avoir en visu et cela se voit sur ton visage, que cette scène ne te plaît pas du tout. « Ah oui ? Et comment tu peux en être sûr ? T'es dans sa tête ? » A vrai dire, toi non plus tu n'es pas dans la tête de ce Andrew, mais mieux vaut être prudent. Ce dernier sors du véhicule et se rapproche du moteur, demandant ta permission pour jeter un coup d’œil. Tu hausses les épaules et lui laisses le champ libre. Si ça l'amuse de jouer les apprentis garagistes, et bien qu'il se fasse plaisir. Tu croises les bras contre ton torse, le toisant d'un regard sévère, puis ta sœur, puis de nouveau lui. Oh non, cette amitié ne te plaît pas et si par malheur ils venaient à aller plus loin ? Non, non et non. Tu garderais ta sœur enfermée à double tour chez toi quitte à ce qu'elle te déteste. Enfin, le moteur démarre, pas trop tôt ! Tu lèves les yeux au ciel, soulagé. « Ouais, super, merci du dépannage. » Ton sarcastique employé sans un regard vers le brun. Tu viens ensuite te poster non loin de la portière où se trouve ta sœur, les bras toujours croisés contre toi. « Tu finis ta bière et on rentre à la maison. » Tu ne bouges pas de ta position, servant de bouclier visuel au cas où l'autre aurait eut l'idée de la reluquer encore. Adossé à la voiture, tu ne lâches pas Andrew des yeux, le regard fixe. Tu as réussi à faire fuir un tas de gars, celui-ci ne fera pas exception.

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Learn as if you were to live forever and live as if you were to die tonight.

outfit - Oh tu n'aimes pas le ton qu'il emprunte envers toi, l'aîné. Tu connais son penchant surprotecteur, tu savais qu'en grandissant, tu aurais du mal a t'affirmer. Tu pourrais coopérer, mais tu t'es suffisamment cachée. Tu veux récupérer cette vie volée, cette vie où la liberté n'avait pas sa place. Mais t'es quand même flattée, pour la première fois de ta vie, qu'un homme prête attention à ton corps sans pour autant y faire trainer sans attendre ses paluches. Sans faire de gestes déplacés. Tu sais parfaitement qu'Andrew n'ira jamais au delà de tes propres limites, pas sans ton accord. Il est le seul homme, sans compter ton frère, qui a su gagner ta confiance. Alors, après un compliment digne du danois, ton frère ne manque pas de le rappeler à l'ordre - te confiant dans votre langue natale que tu es tout sauf un bon gros morceau de barbac. Tu soupires en levant les yeux au ciel. « Jag vet ! Men han ger mig bara en komplimang, på sitt eget sätt ! » Je sais ! Mais il ne fait que me complimenter, à sa façon ! Mais tu le vois, le regard du trentenaire se détourner à la vision des horreurs que ton frêle corps a subit. Et instantanément, une boule de culpabilité s'installe dans le creux de tes entrailles, détournant le regard. Et malgré tes remontrances envers l'aîné, c'est bien la peau et les muscles dessinés du norrois qui te font perdre le fil de tes pensées. Après tout ça, ta voiture ne démarre toujours pas, malgré les câblages, malgré les tentatives de ton frère. Et même si tu lui assures que jamais - Ô grand jamais - Andrew te ferais de mal, il ne te croit pas, pas un traître mot. Alors, lorsque Andrew te demande de retenir ton frère en voulant essayer quelque chose, tu grimaces, peu sûre sur le fait d'y arriver. Mais tu tournes vivement ton faciès lorsque la voix du brun parvient à ton ouïe. « Maximillian... » Que tu murmures, mâchoire crispée. Tu tends l'oreille vers le danois qui te donne les instructions, et tu t'exécutes sans rechigner, jouant du pommeau déjà au point mort avant d'appuyer sur l'accélérateur quand il te fais signe. Toujours rien. Tu soupires en cognant de ton petit poing sur le volant, quand il te fait signe de tenter à nouveau, puis une troisième fois avant que le moteur ne vrombisse soudainement - étirant ainsi un large sourire sur tes lippes. Mimant un applaudissement à l'enthousiasme du scandinave derrière le capot. Tu la laisse tourner, avant de couper le moteur afin de constater les dires d'Andrew quant à son état. Mais encore une fois, tu as beau le voir régulièrement depuis vos retrouvailles, il ne te laisse pas totalement de marbre. L'a-t-il déjà réellement fait ?

Tu sors de la voiture, déposant les bières - maintenant vides - sur le toit tout en hochant la tête. « J'irais, dès que j'ai un jour de congé ! » Tout en espérant intérieurement qu'elle ne te lâche pas soudainement avant. Il faut dire qu'à défaut de journée possiblement plus longues, tu as du faire avec les moyens du bord - et surtout ton budget. Tu peux tenir une vie correcte en cumulant tes deux emplois, tu n'as pas choisi cela de gaieté de coeur, mais aussi et surtout afin de ne pas faire planer sur les épaules de ton frère une charge supplémentaire. Tu tournes la tête vers le Olsson qui arrive justement pour te rappeler à l'ordre, avouant qu'une fois ta boisson terminée, vous rentrez. Tu arques alors un sourcil, jetant une oeillade aux deux verres vides, avant de projeter tes billes azures sur le serveur qui vous fait signe, déposant non pas deux, mais trois boissons houblonnées sur la table. « Max, tu ne vas pas refuser une tournée gracieusement offerte par ta chère petite soeur ? » Tu souris, glissant ta main sur sa joue avant de l'attirer pour déposer un baiser sur son front avant de murmurer. « S'il te plait, ne sois pas si... Si toi. Il ne m'arrivera rien. » Tu contournes alors le suédois pour ouvrir le coffre de ta voiture, pour en sortir là un petit sac, faisant signe aux deux hommes d'approcher. Tu leur tend à chacun de quoi se débarbouiller les mains, le visage ou ce qu'ils ont bien pu salir pour te venir en aide. « Andrew... Ecoute, demain matin si tu veux je passe récupérer ton short, et laisse moi m'occuper de le remettre à neuf ! » Tu viens même en aide à ton frère qui a oublié ici et là quelques tâches, avec une douceur inégalable. « Tu vois, a trop penser à moi, tu t'oublies un peu mon frère. » Une fois le tout rangé, et les affaires de chacun récupérées, tu embarques les deux hommes - bras dessus bras dessous - vers la table, t'installant entre eux. Max se rapproche de toi, et tu n'hésite pas a poser ton dos contre son torse tout en venant embêter avec ton pied le danois qui te lance parfois quelques regards qui en disent long sur ce que tu avais bien pu lui cacher sous tes couches de vêtements. « Ca va, me dévisage pas non plus. Tu t'attendais à ce que j'ai un torse comme mon frère ou comme toi ? » Tu pouffes de rire, portant ta bière à tes lèvres tout en sentant là la fraîcheur se diffuser dans tes entrailles. Tu relèves ton regard vers Max pour lui pincer la joue en sentant qu'il fixe peut-être un peu trop ton ami avant de reprendre. « D'ailleurs... Tu sais, ça vous donne à tous les deux un certains charme d'être recouverts d'enduit. » Une risette innocente à ton aîné, avant d'en lancer une un poil plus malicieuse - accompagné d'un clin d'oeil. Il est clair que vous vous tournez autour, et qu'au fond, tu aimes ça. Tu ne le fais qu'avec lui. En même temps, tu ne connais pas grand monde non plus, encore moins des hommes !