| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Empathy might be on the brink of extinction ft Jolene Newton-John | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Empathy might be on the brink of extinction ft Jolene Newton-John 28/4/2022, 21:55 | |
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Même s’il n’a pas de bureau attitré, Manwë apprécie pouvoir travailler au calme. De toutes évidences, ce soir ce n’est pas possible d’avoir un bureau pour discuter avec le témoin et dresser un portrait. Ses collègues ont tendance à négliger l’importance d’un portrait bien réussi pour la suite de l’enquête, Man’ ne s’en offusque pas, à leur place il agirait très certainement de la même manière. Il aurait voulu être à leur place une certaine époque, il pensait qu’il ferait un bon flic, ça le fait sourire aujourd’hui même s’il continue de travailler avec eux à l’occasion. Ça lui permet surtout de glaner des informations sur son père et s’éviter pas mal de contravention quand on y pense… Ouais… Il aurait fait un flic pitoyable.
Finalement il a pu s’installer en salle d’interrogatoire avec le témoin, l’histoire de ce type n’est franchement pas réjouissante. Même si Manwë a une expérience de vie ignoble, il a malgré tout en lui bien plus d’empathie qu’il ne le dévoilera jamais à qui que ce soit. Cela prit un certain temps pour réaliser ce fameux portrait, mais ils parvinrent à un résultat qui parut convainquant au témoin. La soirée semblait enfin pliée pour le portraitiste ! Semblait…
Car aucun bureau n’était disponible pour imprimer son travail, alors il est retourné en salle d’interrogatoire parce que la salle d’attente ça le gonfle sérieusement ! Entre la mère de famille qui s’insurge pour voir son fils et l’autre qui pleure tellement que l’on ne comprend qu’un mot sur deux, ça lui a donné mal à la tête au tatoué ! Il préférait s’enfermer dans une salle d’interrogatoire, il se dit que quelqu’un viendra bien le chercher.
Assis sur sa chaise, les bras croisé sur son torse, c’est qu’il s’est endormi là. Le menton bas, malgré ses innombrables défauts, Manwë n’a pas celui de ronfler ou de baver en dormant.
Lorsqu’il ouvrit les yeux, il était toujours bien assis sur sa chaise, il fut ravi de constater qu’il n’était pas tombé. Cependant, ses sourcils s’envolèrent lorsqu’il réalisa ne plus être seul, en face de lui, une jeune femme était installée et faisait vraisemblablement preuve de patience pour ne pas le réveiller. Il cligne des yeux, afin de chasser les derniers grains de sommeil du marchand de sable logé sous ses paupières. “ Hm… Salut. “ Il ne croit pas connaitre cette fille, si elle est en civile et n’a pas de menottes ; c’est que c’est certainement une plaignante, ils ne manquent pas d’air les collègues !
Ceci dit, il sait s’adapter le luthier, en toutes circonstances.
“ C’est clairement pas le meilleur hôtel de la ville, mais ça arrive qu’on y dorme pas trop mal. “ Il tente un sourire, que diable et cet humour… Au moins il s’est abstenu de faire son goujat et parler d’hôtel pour faire autre chose, franchement canon la victime / témoin. Même si portraitiste ne le passionne plus vraiment, il a besoin de l’argent que lui rapporte cette activité annexe. “ Alors… Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? “ Lui adorerait un café, mais il doit rester concentré, autant que possible.
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| | | Invité | Sujet: Re: Empathy might be on the brink of extinction ft Jolene Newton-John 8/5/2022, 16:14 | |
| Elle n'était pas souvent appelé par la police, c'est qu'ils avaient leurs propres experts en règle général, mais ce soir elle avait reçu un appel qui semblait assez urgent. Elle pouvait très bien refuser de venir, car après tout elle n'était pas mandaté pour faire ce genre de chose mais il semblerait qu'une personne avait besoin d'elle. Jolene ne comprit pas s'il s'agissait d'une victime ou d'un témoin, mais la personne semblait être dans une détresse qui la rendait au mutisme par rapport à l'affaire en court et aurait tout bonnement demander l'assistance d'un psy et uniquement parler à une femme. Oh, elle savait aussi qu'il s'agissait d'un homme, mais elle n'en savait pour le moment pas plus que ça. Acceptant le job, ne voulant pas laisser quelqu'un dans une quelconque détresse psychologique, elle ne saurait dire s'il s'agissait d'un caprice ou tout simplement parce que la personne avait confiance envers les femmes plutôt que les hommes.
Son dernier patient partis, elle jeta un œil à son planning du lendemain pour se préparer mentalement aux dossiers qu'elle allait devoir traiter, heureusement qu'ils étaient passés à l'air du numérique où elle pouvait tout concilier sur un disque dur externe en plus d'une copie sur un système surprotéger qu'elle pouvait consulter à sa guise et parce qu'elle était des plus prévoyante une version papier aussi. Elle se mit rapidement en route pour le commissariat un peu dans le brouillard quant au cas qu'elle aurait à faire d'ici quelques minutes, elle savait qu'ils devaient rester vague car il y avait un secret professionnel et aussi une certaine retenu face à un cas en court... mais là elle venait un peu en touriste avec très peu d'élément entre les mains.
Lorsqu'elle se présenta à l’accueil un officié la reçu et ne donna que très peu d'information en plus si ce n'est que le niveau coopératif de la personne n'était pas ce qu'ils attendaient d'elle... ou plutôt de lui, alors ils espéraient compter sur son aide pour pouvoir en savoir plus. Chouette, en plus de celui de psy elle allait devoir jouer le rôle de flic ? Soupirant doucement, elle resta comme à son habitude des plus professionnels. Il lui indiqua une salle ou s'installer avant de refermer la porte derrière elle, à sa plus grande surprise quelqu'un se trouvait déjà là, assoupis. Serais-ce le fameux jeune homme réclamant l'aide ? Elle prit place face à lui, discrètement comme toujours, ne voulant jamais déranger. Au bout de quelques minutes, il sembla se redresser et être étonné de la voir. Elle eut un léger hochement de tête lorsqu'il la salua, peut-être un peu trop froid ? Il fallait être la présence féminine dont il semblait avoir besoin, même si ce n'était pas le plus évident pour Jolene, qui était bien timide lorsqu'elle sortait du cadre professionnel, aussi n'avait-il pas fait une bêtise en l’appelant elle ?
« Bonsoir. »
Elle laissait toujours la personne poser les questions, lui donner le droit et la chance de mener la conversation et peut-être la danse, mais elle n'aurait aucun mal à rattraper sir elle sentait que la situation lui échappait. Elle eut un léger sourire en l'entendant parler de l'hôtel de la ville, certes il n'avait pas tord, mais il fallait être dans un état de fatigue avancé pour réellement s'endormir sur une chaise et dans un décor si froid que celui-ci.
« Je ne pense pas réussir à y dormir pour ma part, un matelas semble plus conviviale pour se reposer. »
Quoi que parfois certains été tellement mince que l'on pouvait s'y faire mal au dos, heureusement que son colocataire pouvait y faire quelque chose si jamais elle devait prendre un hôtel dans une autre ville et qu'elle se faisait mal au dos à cause d'une mauvaise literie. Elle pencha très légèrement la tête sur le côté lorsqu'il lui demanda ce qu'il pouvait faire pour elle... est-ce qu'il s'agissait d'une question bateau ? Parce que le policier l'avait tout de même conduite dans cette pièce donc il devait bien s'agir de la personne l'ayant demandé, non ?
« Ce serait plutôt à moi de vous poser la question, surtout après vous avoir perturbé dans votre sommeil, je vous proposerais bien un café s'il n'était pas si tard, à moins que vous n'ayez pas peur de ne pas pouvoir dormir ce soir. Et aussi s'ils en ont. »
Un petit sourire presque amical pour prouver qu'elle n'était pas une « menace », c'est ce qu'elle avait apprit lorsqu'il s'agissait d'un cas autre que dans son cabinet, que ça soit dans les hôpitaux ou les autres structures où le patient ne l'avait pas choisi, elle se devait de faire des efforts pour établir un lien de confiance. |
| | | Invité | Sujet: Re: Empathy might be on the brink of extinction ft Jolene Newton-John 15/5/2022, 22:24 | |
| Il ne pensait pas se retrouver nez à nez avec Miss Monde en se réveillant. Non pas qu’elle lui semble superficielle, bien au contraire, mais elle est magnifique cette femme. Il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas constater l’évidente beauté de cette femme. C’est pas son genre de faire des plaisanterie, mais peut-être bien qu’au final il n’est pas différent des autres hommes devant une belle nana, même s’il situe ses chances proches de moins 10. C’est un instinct masculin, même sans réelle attention que de se rendre un semblant plus agréable pour ce qui est attrayant, mais le naturel fini toujours pas revenir, toujours.
Au moins il n’est pas du genre à la regarder comme un morceau de viande, il faut dire que cela fait quarante ans qu’il réside à Bowen, il en a vu des belles femmes passer. “ J’suppose. “ Répondit-il simplement lorsqu’elle lui explique avoir besoin d’un matelas pour dormir, Man’ sait se passer de confort, il s’adapte très facilement au pire. C’est son mode de survie.
Se remettant plus ou moins dans l’ambiance du travail, il questionne la brune sur ce qu’il est censé faire d’elle. La réponse de celle-ci l’interpelle, mais il ne comprend pas l’erreur qu’ils font tous les deux. Il a déjà croisé d’étranges oiseaux entre ces murs, l’excès de politesse se fait plus rares mais ce n’est pas désagréable. “ Vous savez… Le café d’ici n’est pas beaucoup meilleur que la literie. “ Pour un amateur de café comme Druid, c’est parfois même difficile à avaler. Oui, il sait s’adapter au pire, mais tout le monde à ses limites ! Tout est fait pour que le personnel ne perde pas de temps en salle de repos, que les dégustation de café s’éternise. Ici tout le monde boit son café cul sec pour ne pas faire durer le supplice, uniquement par besoin de caféine. Un shoot qui fait bien souvent mal aux boyaux. A la place, il opte pour seccour la tête et se réveiller ainsi davantage. “ Alors je passe mon tour pour la proposition, ça doit pas vous arriver souvent, hm ? “ Il se demande quel genre de gars pourrait refuser une invitation d’une femme comme elle, après il ne voit que l’aspect extérieur, c’est peut-être une horrible mégère ou une folle dingue. Même la plus canon du monde ne vaut pas que l’on se coltine une peau de vache à longueur de journée !
“ Alors…. Vous voulez peut-être qu’on commence ? “ Non parce qu’ils ne sont pas là pour tricoter tout de même ! Man’ n’ouvrit cependant pas immédiatement son ordinateur portable, se disant qu’échanger quelques premières paroles pour savoir de quoi il en retourne sans qu’il n’ait le nez collé à son écran serait sans doute plus approprié et moins… Protocolaire ? Surtout que suivre les procédures n’est pas sa spécialité. “ On est pas là pour enfiler des perles, sans vouloir vous presser hein… On pourra réjoindre nos vrais lits aprés ça, mais c’est un detail. Bref… Donc… Comment vous vous appellez ? “ Voila un chouette point de départ que des présentations plus officielle, non ? Ça lui permettra aussi de ne pas passer pour un clanpin auprés de ces collègues lorsqu’il rendra le portrait terminé.
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| | | Invité | Sujet: Re: Empathy might be on the brink of extinction ft Jolene Newton-John 22/5/2022, 11:02 | |
| Certes, si elle était réellement fatiguer elle pourrait très certainement dormir n'importe où, peut-être aurait-elle mal au dos le lendemain, mais le sommeil l'emportait souvent sur tout. Elle eut un léger sourire en l'entendant répondre, elle en déduisait que lui n'en avait pas besoin... la preuve juste au moment où elle arrivait, il dormait juste sur une chaise. Dans tout ça, Jolene ne savait pas encore à qui elle avait à faire, une victime ou un accusé, elle ne savait pas non plus ce dont il avait besoin et ce qu'il attendait d'elle, il allait lui falloir un peu de tact et mener la discutions tout en le laissant aussi parler.
Il semblait enfin enclin à un peu plus de dialogue sérieux, mais la jeune femme ne comprenait pas vraiment le sens de sa question, après tout c'était bien elle qui été la pour lui. Elle pouvait déjà lui proposer un café, mais ce dernier ne semblait pas réellement à la hauteur des goûts de son interlocuteur, bon au moins on restait bien dans le cliché des films et séries policiers. Mais ce qui l'interpella ensuite ce fut sa remarque sur le faire qu'elle ne devait pas souvent se voir refuser un verre, en réalité elle n'en proposait pas vraiment non plus à des personnes qu'elle ne connaissait pas et ses amis ne disaient jamais non à une boisson. Elle eut un léger rire nerveux, ne sachant trop comment répondre à cette question, elle n'aimait pas trop lorsqu'on flirter avec sa vie privée lors des cessions, c'est que ce n'était pas elle le sujet et elle voulait toujours rester neutre. Heureusement il enchaîna en demandant si elle voulait commencer.
« C'est une bonne idée, allons y. »
Elle se sentit un peu plus soulager, sa vie privée mise de côté elle allait enfin avoir les informations manquantes pour pouvoir aider le jeune homme. Sa manière de parler changea soudain, un peu plus brut de décoffrage, mais restant un minimum poli, il voulait commencer simplement, juste faire les présentations.
« Jolene... et vous ? »
Elle aurait pu sortir un calepin ou un dictaphone, mais elle savait qu'elle se devait de rester discrète et surtout ce devait être un entretien confidentiel que personne ne pourrait reprendre en cas de jugement. Penchant très légèrement la tête sur la droite, Jolene détailla un peu plus son interlocuteur, mais toujours avec un regard bien veillant et elle luttait pour ne pas croiser les jambes sous la table pour ne pas paraître trop à l'aise.
« Sauriez-vous me dire pourquoi vous êtes ici? » |
| | | Invité | Sujet: Re: Empathy might be on the brink of extinction ft Jolene Newton-John 24/5/2022, 19:55 | |
| Il a l’impression d’être au commissariat depuis des jours, sa journée au magasin et puis ça à présent : une double journée qui l’épuise. Pourtant, il répond présent, encore animé par ce curieux sens du devoir qu’il a développé. Il n’est pas un héros, mais il se sent utile. Il adore son métier de luthier, mais celui-ci ne lui apporte pas cette sensation. Travailler pour la police présente pour lui de nombreux avantages outre son complément de salaire indispensable : faire sauter ses contraventions, avoir des infos confidentielles sur le réseau dans lequel trafique son père bien que les renseignements soient maigres , mais aussi lui donner l’impression de payer sa dette envers la société. Man’ n’est pas un criminel, un vrai trou du cul ça c’est certain ! Mais il n’est pas comme son père, mais il ne peut s’empêcher de se sentir ainsi, comme un malfrat, comme une sous merde, parce que le sang de Keynes coule dans ses veines. Seul un psychologue compétent saurait peut-être le faire progressé, mais il faudrait qu’il ait un flingue sur la tempe pour qu’il parle à un psy. Comble de l’ironie qu’il soit effectivement à cet instant enfermé dans la même pièce qu’une psychologue…
Il ne se contente pas d’être dans la même pièce qu’elle, il discute, pire encore : Il se montre sympas ! Manwë déteste le personnel médical dans leur ensemble, oui il sait… Ce sont des héros, ils sauvent des vies tous les jours, on l’a rafistolé assez souvent pour qu’il sache que ce n’est pas donné à tous de faire des sutures dignes de ce nom ! Mais il les déteste… Paradoxalement, certainement. Il a beaucoup trop fréquenté les hôpitaux dans sa jeunesse, dans sa vie tout simplement. Ça aussi mériterait bien un petit débriefe par un psy.
Le portraitiste propose enfin de travailler, reprenant un ton plus sérieux et conscience de son envie de rentrer chez lui pour dormir quelques heures. Elle ne semble pas contre, ça le soulage parce qu’il sera bien vite à court de sujets de conversation ! “ Manwë. “ Bien qu’il trouve ça curieux de se passer du nom de famille, il se dit qu’il pourra le noter plus tard, il ouvre son ordinateur portable qui était posé devant lui. Pour travailler, il a besoin de cet outil, mais surtout de la tablette graphique qui est reliée à celui-ci. Cela lui a demandé un certain temps pour s’adapter à ça, lui qui a encore un téléphone à clapet… C’est vous dire ! Man’ sait pas ce que c’est une storie ou un tiktokeur, ce qui n'est pas un mal.
Ses sourcils s’envolent alors qu’elle lui demande s’il sait ce qu’il fait ici. Ok, il est un peu endormi, mais tout de même il n’a pas perdu la boule ! Mais… Peut-être qu’elle ne sait pas qui il est, ce qui est… Étrange, mais bizarrement ce n’est clairement pas la chose la plus étrange qu’il ait connu et vécu entre les murs du commissariat de police de Bowen. Et comme elle n’a pas l’air de rire de sa question, il imagine qu’il ne s’agit en rien d’une boutade… Dommage, parce qu’après l’effet de surprise, cela aurait été amusant, même pour lui !
Il désigne d’un geste ample du revers de la main le matériel devant lui “ Eh bien, je travaille ici et je m’apprete à établir avec vous le portrait d’un suspect… Ce pourquoi vous êtes là je présume, Jolène. “ Sinon pourquoi est-ce qu’elle serait venue s’installer là alors qu’il ronquait comme un vieux pépère dans son fauteuil ? Certainement pas pour le spectacle.
Il fixe la jolie brune de ses yeux verts, elle semble tout autant surprise que lui, ce qui l’incite à incliner l’écran vers lui sans pour autant refermer l’ordinateur portable. “ Vous pensiez avoir à faire à un petit binoclard maigrichon en uniforme, hm ? “ Bonjour le cliché, même s’il serait le premier à faire des amalgames à la con, mais faut bien que monsieur grognon alimente sa célèbre ronchonnerie avec quelque chose de tangible… Il sait qu’il n’a pas trop la gueule de l’emploi, mais plutôt celui d’un délinquant multirécidiviste, avec ses traits usés par la peine et ces trop nombreux tatouages - même si on en a jamais assez… C’est bien l’héritage de son père ça, d’avoir la gueule de quelqu’un qui va faire quelque chose de louche, comment est-ce qu’il est censé être un type sympas quand on ressemble à ça ? C’est comme demander à cette fille d’être moche. Rien n’est impossible, mais ça demande forcément des efforts incommensurables et ça n’est pas vraiment utile.
“ Vous pouvez me faire confiance, ça fait des années que j’fais ça, y en a pas pour longtemps, vous serez vite chez vous. “ Qu’il assure avec un sourire qui se veut aimable, il est à son maximum le Manwë, un peu plus de gentillesse et il va exploser ! Il se reconcentre en redressant l’écran de l’ordinateur et ouvrant le logiciel qui met toujours un temps infernal à se mettre en route. Il n’a pas vraiment de patience, à l’époque du bout du papier et du crayon, il n'y avait pas besoin d’attendre des chargements et les bugs n’existaient pas. “ On peut commencer par les cheveux, en général c’est ce dont les gens se souviennent le plus facilement. “ Il ne lui demande pas ce qu’à fait le suspect, il s’en fiche. Ce n’est pas son travail, mais souvent en dessinant, il reconnait des types qu’il connait malheureusement de mauvaises fréquentations puisqu’il mène ses enquêtes personnelles depuis maintenant des mois. Des investigations qui ne l’ont pas mené à de quelconques conclusions qui lui permette d’avancer sur sa vengeance. Dommage pour lui, il n’a encore jamais eu l’occasion de dessiner son propre père, cela lui aurait pourtant été fortement utile, mais il n’y croit pas une seconde. La chance n’est pas souvent de son côté, alors une coïncidence pareille, il ne l’envisage même pas. |
| | | Invité | Sujet: Re: Empathy might be on the brink of extinction ft Jolene Newton-John 29/5/2022, 15:22 | |
| Oh... c'est la chose qu'elle pensa après avoir comprit qu'il y avait un petit quiproquo, elle avait déjà quelque doute en voyant l'ordinateur portable, mais elle fini par se dire qu'il devait être un témoin ou victime... de son côté il semblait qu'il pensait la même chose d'elle. Il travaillait donc ici et faisait les portraits robots, non pas qu'elle ne trouvait pas ce travail intéressant ils avaient clairement la mauvaise personne en face d'elle, mais elle n'arrivait pas encore réellement à le lui dire. Elle cherchait les mots mais il semblerait qu'il n'y en ai pas beaucoup d'autres que ceux qu'elle avait actuellement en tête...
« Je crois que.... »
Mais il reprit la parole en lui faisant dire des choses qu'elle n'avait pas dite. Fronçant les sourcils et penchant légèrement la tête sur le côté, qui pourrait croire à ce genre de cliché ? Personne ne s'attendait à voir le cliché des psy en la voyant à son cabinet, bon certes elle avait souvent des réactions d'étonnement la première fois qu'on la voyait pour travailler.
« Pas vraiment en fait... »
Elle poussa un léger soupir, elle n'avait aucune doute en ses capacités pour établir un portrait robot mais là à part lui décrire son colocataire ou lui-même elle n'aurait pas vraiment de suspect à lui faire dessiner. Elle fini par le regarder désolée.
« Je pense juste qu'ils se sont trompés de salle, je suis désolée mais je ne suis pas là pour effectuer un portrait robot mais... ce fut un plaisir de vous rencontrer Manwë, l'homme qui ne porte pas de lunette et n'est pas en uniforme. »
Elle se leva, un léger sourire taquin aux lèvres et prit le chemin de la porte qu'elle entreprit d'ouvrir. Fronçant les sourcils, elle savait tout de même ouvrir une porte. Tentant dans l'autre sens, juste au cas où elle se mit à légèrement plus malmener la poignet... Soupirant, elle chercha son portable dans son sac, lui indiquant qu'il n'y avait aucun réseau, puis se tourna vers le jeune homme.
« Dites moi... en règle général ils laissent les personnes dans une même pièce combien de temps ? Parce que j'ai bien peur que votre collègue ne nous ait enfermé... »
La jeune femme avait l'air désolée une fois de plus et se dit qu'il serait peut-être bon d'attendre cinq minutes avant de taper sur la porte comme si leurs vies en dépendaient, c'est qu'il devait bien y avoir quelqu'un dans les environs de toute manière. |
| | | Invité | Sujet: Re: Empathy might be on the brink of extinction ft Jolene Newton-John 30/5/2022, 20:34 | |
| Il fait de son mieux pour avoir l’air sympas malgré l’accumulation de la fatigue, mais lorsqu’elle commence à faire des demi phrases incompréhensibles et prétendre s’être trompée de salle, il ne put s’empêcher de rouler des yeux. Ce n’est apparemment pas tout de suite qu’il va retrouver le confort de son lit, finalement il va peut-être boire de ce café dégueu pour enchainer avec son travail au magasin. Il y a cru pourtant, elle avait l’air tellement calme au premier abord, mais voila, miss monde est complètement zinzin.
Une beauté pareille, ç'a forcément des vices cachés…
Pas là pour un portrait robot, mais ? Pas de suite… “ Qu… Quoi ? “ Il n’est pas certain de comprendre tout ce qu’il se passe, mais quand elle s’est levée il peut constater que la folle dingue a un sacré beau petit derrière. C’est peut-être pour ça qu’il comprend pas trop, la fatigue en bonus de la distraction… En plus de raconter n’importe quoi, elle sait pas ouvrir une porte vu, pourquoi est-ce qu’on les aurait enfermés tous les deux là-dedans ?
“ Écoutez… “ Il lève sa carcasse épuisée dont de nombreuses articulations craquèrent de manière particulièrement sonore. Le contre coup du dodo sur la chaise, mais pas que. “ D’habitude j’fais preuve de patience avec les gens, enfin j’essaie. “ Oui, parce que c’est pas souvent une grande réussite la patience de Man’ qui n’est pas du tout réputé pour cette qualité avec les gens. Avec les instruments de musique il l’est terriblement, mais les gens ça le saoule à une vitesse extraordinaire. “ Mais j’voudrais juste qu’on fasse ce bon dieu de portrait pour qu’on puisse rentrer chez nous, je comprend que vous ayez peur ou quoi… Mais faut faire c’qui est juste. C’est c’que j’me dis. “ Ouais, clairement ce qu’il se dit pour son père et le sort qu’il lui réserve lorsqu’il l’aura retrouvé.
Il arrive au niveau de la porte tout en continuant de parler “ J’peux pas vous obliger à l’faire, et personne vous prend en otage ici, ok ? C’est pas fermé. “ Pour illustrer ses propos, il appuie sur la poignée de porte et… Elle ne s’ouvre pas.
Un léger froncement de sourcil marque son visage alors qu’il tente une deuxième fois. “ Saloperie de vieux matos déglingué de commissariat pourri de mes deux... “ Il flanque un coup de poing bien sec au-dessus de la clenche avant une troisième tentative vaine. Il se pince les lèvres un peu dépité avant de relever ses yeux vert en coin vers la brune “ Ok c’est fermé. “ Voyant l’expression de la jeune femme, il tente de la rassurer malgré tout “ Ou peut-être juste cassé, tout tombe en ruine dans c’taudis. “ Il se penche pour tenter de voir dans le jour entre la porte et le cadre et voir si c’est fermé, ça ne l’arrange pas que ce soit des portes pas mal sécurisé, mais il veut bien tenter d’ouvrir “ Vous avez une pince, une épingle…” Ou la clé ? Mais là faut pas rêver. Il a forcé plus d’une porte dans sa vie, mais celle d’un poste de police sera une grande première pour notre bricoleur. Si les gardes le laissaient entrer avec son couteau, le problème aurait pu être réglè plus rapidement…
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