Blessure { Malo

Aujourd'hui, je me suis réveillé de bonne heure, j'ai une envie de sortir de l'hôtel ou je suis pour aller me balader dans une forêt. J'aime la nature, les bruits des oiseaux. Je me suis mis un petit short, avec un débardeur et des baskets. Je me suis faite aussi une queue-de-cheval bien haute, j'ai pris un petit sac à dos avec mon téléphone, quelques nourritures et des bouteilles d'eau fraiche que j'ai mi dans un sac de congélation. Je suis parti à l'aventure, toute seule. Une ou deux heures de route, je suis enfin arrivé. Le paysage est tellement magnifique, que j'ai pris des photos en souvenirs de ce magnifique lieu. Je suis en train de marcher, quand je tombe d'un coup et me blesse le genou et la cheville. Je me suis fait très mal, la douleur se fais ressentir. Ça me fait très mal, j'essaye de surmonter la douleur, mais je ne la supporte pas. Je me suis ensuite évanouie, trou noir quand j'ai rouvert les yeux, je suis dans un brancard, dans un camion d'ambulance. Comment je me suis retrouvée ici ? Je regarde le monsieur à côté de moi, avant de lui dire avec une petite voix.

Comment… ?

J'ai vraiment soifs, le camion s'arrête avant qu'il ne me descende de l'ambulance. Je me retrouve devant l'hôpital et le brancardier en train de me pousser pour me ramène dedans.

Encore une journée ensoleillé à Bowen, les oiseaux chantent, les filles sont en bikini et le petit vent frais de saison rend l’air tout à fait respirable, et les sirènes des ambulances font pinpon… Oui, les ambulances, avec le frisé installé à l’arrière pour s’occuper des victimes, même s’il est terriblement maladroit, il peut compter sur son super binôme du jour pour faire du bon boulot ! Une infirmière d’enfer, vingt ans de carrière au fond de ses crocs ! Une vraie pro ! Parfois, elle s’agace parce qu’il est trop turbulent le Malo. Le paramédic pose souvent des questions sans queue ni tête. Il parle sans cesse Malo, il est comme ça, pas brillant mais débordant d’énergie. Un vrai ver de terre croisé avec une sauterelle.

Un appel les conduit dans la forêt, un randonneur a trouvé une fille évanouie mais qui respire encore. “ La respiration c’est la vie ! “ qu’il a dit tout fier en sautant du véhicule. L'équipe récupère la jeune femme, très belle. Malo a plus l’habitude de transporter du papy ou d’la mamie, alors pour une fois que la victime vaut le coup d’œil, ça le met d’encore de bonne humeur ! Quel drôle de métier quand on y pense…

Dans l’ambulance, l’infirmière s’est chargée de la perfuser et de faire une immobilisation de la jambe avec des bandes et des fixateurs. Malo lui s’est contenté de mettre les lunettes à oxygène sur le nez de la brune et de nettoyer les petites plaies secondaires sur la peau de la jeune femme, autant soigner tous ces bobos pendant qu’elle n’est pas consciente.

Le véhicule arrive presque à l’hôpital quand Malo accroche au poignet de la jeune femme un bracelet d’identification avec les papiers d’identité trouvé dans le sac près d’elle dans la foret. Elle ouvre les yeux et il lui adresse un sourire rassurant “ T’en fais pas Persia, tu as fait une mauvaise chute et on va bien te soigner à l’hôpital, c’est les meilleurs j’te jure ! Ne bouge pas, mais tu peux nous parler si tu peux… “ Maintenir son état de conscience, ça c’est important. La conscience c’est la vie…

Ils descendent du camion, une autre équipe les remplace pour le prochain déplacement en ville, eux sont chargés d’emmener la victime directement au service trauma des urgences. Enfin surtout lui, puisqu’il est le paramédic brancardier dans cette histoire, c’est lui le roi du brancard et du fauteuil roulant ! “ Ça va ?" Qu'il lui demande alors qu'il se trouve en face d'elle en la poussant par les pieds en marche arrière, ce qui augmente la maniabilité du brancard. " Tu veux qu’on appelle quelqu’un ? “ Une belle fille comme ça, elle doit forcement avoir des amis, de la famille.

Je ne me rappelle que de mon arrivée dans ce magnifique endroit, ou j'ai (prise) des belles photos puis plus rien, trou noir. Je me suis réveillé, dans un camion d'ambulance, je ne me rappelle rien d'autre. “ T’en fais pas Persia, tu as fait une mauvaise chute et on va bien te soigner à l’hôpital, c’est les meilleurs j’te jure ! Ne bouge pas, mais tu peux nous parler si tu peux… “ Je comprends mieux, je ressens une douleur à la jambe jusqu'au niveau du pied. Il me demande si je vais bien, je hoche la tête avant de lui répondre d'une petite voix.

Oui, juste… J'ai soif….

On rentre ensuite dans l'hôpital, ma tête dirigée vers cet homme qui est en train de me parler, de me demander si j'allais bien et s'il faut appeler quelqu'un. Je fais non de la tête, à part mon garde du corps à qui je lui ai dit que j'avais besoin d'un peu d'air, je n'est personne.

Non, personne...

Je regarde un peu autour de moi, je n'aime vraiment pas l'hôpital. J'ai horreur de sa.

Quand puis-je sortir ?... Je n'aime pas vraiment l'hôpital, cette odeur...

Me fais rappeler quand je suis venue dans cet endroit, quand on m'a annoncé le décès de mes deux parents.

Il sourit à la brune lorsqu’elle lui dit avoir soif, elle ne peut pas avoir de l’eau pour le moment, si elle doit être opérée il faut qu’elle reste à jeun, ça il l’a appris parce qu’une fois il a eut le malheur d’aller cherche carrément un menu chez Burger King pour un patient qui crevait de faim aux urgences. Il s’était bien fait engueuler ce jour-là !

Un coup d’œil sur sa montre, son quart fini bientôt. “ Si tu veux, je t’emmene à la cafette dès que tu pourra marcher ! “ Pourquoi pas après tout ? En plus, elle vient de dire qu’elle n’avait personne. Il perd jamais le nord le brancardier, jamais ! Ce serait dommage qu’une belle fille comme ça reste indéfiniment seule, même s’il continue de douter que ce soit le cas, plutôt du genre à ne pas vouloir inquiéter ses proches, il comprend… Il est comme ça aussi, surtout quand il fait un truc pas malin. En l'occurrence, se balader seule en pleine foret, c’est pas forcément très intelligent, voilà un chouette point commun !

“ L’odeur ? Ouais j’imagine… Je me suis habitué. Mais l’hôpital c’est pas si terrible tu verras ! “ Il ne connait pas son histoire, mais il sait que la plupart des histoires tragiques finissent à l’hôpital, mais pas que ! “ Faut pas oublier que c’est ici aussi que les bébés naissent ! “ C’est dans ces murs qu’est née son adorable petite fille Keely, là qu’il a ses amis et collègues et qu’on lui confie un travail, lui le boulet de service ! “ Sauf si t’aime pas les bébés… Là c’est clair que l’hôpital n’a plus beaucoup d’argument pour te séduire… Uhm… Y’a moi ? Regardes quel adorable et sexy brancardier t’as en face de toi ? “ Il rit de bon cœur alors qu’ils arrivent dans le service des urgences, un endroit de suite plus animé et bruyant, il lui trouve une place dans un box de trauma et tire les rideaux pour qu’elle soit tranquille et ne voit pas le type qui s’est coupé les doigts à la tronçonneuse par exemple… " Ça va aller où tu veux que j'reste en attendant le médecin ? " Personne ne lui en voudra de prendre une petite pause après tout... La matinée a été bien remplie !

Je n'aime pas les hôpitaux, ça me fait remonter des mauvais souvenirs à la surface. Mais je suis obligé d'y rester, je suis tombé quand je suis allé à la forêt et j'ai besoin qu'on me soigne. “ Si tu veux, je t’emmène à la cafette dès que tu pourra marcher ! “ Je souffle, je regarde autour de moi avant de me retrouver dans un petit box. Je regarde le brancardier qui tire le rideau, enfin de pour voir, être seul et sans les regards des personnes qui peuvent nous regarder. “ Sauf si t’aime pas les bébés… Là, c'est clair que l’hôpital n’a plus beaucoup d’argument pour te séduire… Uhm… Y’a moi ? Regardes quel adorable et sexy brancardier t’as en face de toi ? “ Je rigole à sa dernière phrase.

Ce n'est pas question que j'aime ou pas les bébés. Je déteste les hôpitaux...

Mes yeux sont en train de ce noyer d'eau, je me retiens de ne pas pleurer. Je n'aime pas pleurer devant des personnes que je connais ou pas. Je hoche la tête avant de lui répondre d'une voix triste.

Non, vous pouvez y aller…

Je n'ai personne qui pouvait être à mes côtés à cet instant, le brancardier m'a demandé si je voulais qu'il restait avec moi le temps que le médecin arrive. Je ne souhaite pas le retenir plus longtemps, il a un travail qu'il l'attend.

Au moins, il l’aura fait rire, même si elle persiste à détester les hôpitaux. Malo aurait aimé pouvoir la rassurer davantage, mais la distance jusqu’au service ne dure malheureusement pas des jours. Il la parque dans un box, enclenche les freins du brancard pour éviter tout drame. Il lui propose néanmoins de rester avec elle encore quelque minutes, mais elle lui dit qu’il peut y aller. Dommage pour lui.

“ D’accord. Vos affaires sont dans une poche plastique sous le brancard, enfin on a prit les trucs qui étaient avec vous sur place. “ Ils ont peut-être oublié des choses dans la précipitation, mais l’essentiel est là. Il se penche pour ouvrir le sac en plastique et sortir le téléphone de ce dernier pour le tendre à la brune. “ Prenez, j’suis sûr que quelqu’un doit tenir à vous. “ Il n’aime pas quand les gens arrivent seul à l’hôpital, à part quand ce sont des vieux, parce que bon passé un certain âge c’est normal d’avoir moins d’amis, d’être veuf ou veuve et que les enfants habitent loin. Lui, il s’occupe de ses vieux à domicile, mais c’est rarement le cas, il en a bien conscience ! Alors si elle soutient qu’elle n’a vraiment personne, il décide bien de ne pas la laisser tomber comme ça, personne ne devrait être aussi seul dans la vie, c’est beaucoup trop triste.

J'ai hâte de sortir d'ici, je n'aime pas les hôpitaux, ni les piqûres et tout ce qui perfusion, points. Je n'ai qu'une seule envie, de partir d'ici et maintenant. Toujours allonger sur ce brancard, la tête pleins de mauvais souvenirs. Je commence à paniquer de l'intérieur, j'essaye de ne pas le faire montres, je souffle un bon coup. Je pose ensuite, mon regard, de nouveau sur ce magnifique brancardier. J'avoue, il est plutôt canon. Il me tant mon téléphone, je regarde sa main puis je prends le téléphone et je reste fixe sur l'écran. As qui puis-je appeler ? Mon garde du corps n'est pas là, je n'ai personne.

Merci..

Je le regarde avec un petit sourire, je garde mon téléphone dans les mains. Je suis dans mes pensées, avant d'y sortir.

Le médecin arrive quand ?

Malo remarque qu’elle n’appelle personne, ça le peine. Personne ne devrait être seul dans ce genre de moment, même lui a une bande d’amis, des amis très proches et même une famille. Certes, ses parents ne viendront pas à son chevet puisqu’ils peuvent à peine se déplacer, mais il a sa fille et son ex. Il veut croire que son ex viendrait, c’est vrai qu’ils passent leur temps à s’engueuler, mais l’un n’empêche pas l’autre ?

“ Euh… Le médecin… Je sais pas, mais une infirmière ça devrait pas tarder. Les médecin tu sais, ils sont toujours occupés. Pas pour sauver des vies comme dans les films, ça c’est pas si souvent. Non, en fait… Ils ont plein de papiers à faire. Les ordonnances tout ça… C’est pas un job pour des andouilles dans mon genre. “ Lui il se contente de pousser des brancards et faire l’idiot pour remonter le moral des patients, il ne serait pas capable de faire des diagnostic ou d’enfoncer des aiguilles dans le bide des gens. “ Bon… J’vais y aller. Ça va aller, ne t’inquiète pas, t’es entre de bonnes mains. “ Il ne veut pas s’imposer plus longtemps, elle a exprimé plusieurs fois qu’elle ne souhaitait pas qu’il reste.

Après un dernier sourire, il sort du box. Bien sûr, il se fit charrier par l’infirmière en charge. Il ne compris pas les allusions à l’argent, il ne sait pas qui est la brune qu’il a transporté, si ce n’est qu’elle a vraiment un prénom ravissant. Malo fut mandaté à transporter plusieurs malade d’un service à l’autre, il n’avait pas vraiment le temps de se reposer, mais au moins il n’est pas ressorti en ambulance.

Quand la relève arrive, il est bien heureux d’aller dans les vestiaires pour prendre une douche et se changer. Il ne comprend pas les gens qui ne se douchent pas à la fin de leur service. Les odeurs des patients sont bien trop horribles pour ne pas se doucher, surtout avec des cheveux comme les siens ! Et lui, douche gratuite, il n'y a pas de petites économies !

C’est habillé en civil, les bouclettes encore humides qu’il se dirige à la cafétéria. Il a appelé l'infirmière des urgences qui se moqua de lui bien sûr lorsqu'il demande des nouvelles de la fille.

" Salut... " Dit-il en se faufilant dans le box avec un petit plateau de la cafette " Le brancardier de tout à l'heure, j'sais pas si tu te souviens... Bref, j'ai demandé à l'infirmière, tu peux boire et j't'avais promis, mais comme j'te connais pas, j'ai pris un peu de tout : jus de fruit, café, eau... "

Je n'ai personne à appeler, je souffle. Je regarde le brancardier sans réponse, je suis silencieuse. Il part ensuite, je voulais vraiment partir d'ici. Une infirmière arrive, avant de s'occuper de moi, et je me retrouve avec un petit plâtre au niveau de la cheville. Quelle horreur, je déteste ça. Mon père me les enlevait, à chaque fois que j'en avais un. Je suis seule dans mon box, mon cœur battais à toute vitesse. Je suis super stressée, il fallait que je me calme. Je regarde mon téléphone pour regarder l'heure, vingt-et-une heures et demie du soir. Je n'ai qu'une hâte de sortir d'ici. Je suis resté au moins une heure et demie, quand je vois un homme rentré dans ma box avec un plateau remplie. Je reconnais le brancardier, je souris en coin.

Oui, je me souviens de vous. Merci, il ne fallait pas.

Je reste allonger, je n'ose pas me lever pour boire. Je suis une femme honteuse, je peux te donner en te disant de ne pas avoir honte, mais moi je suis comme ça. Quand on m'offre ou m'apporte quelque chose, je suis très honteuse.

Elle semble un peu gênée par son geste, il doit admettre comprendre, c’est un peu bizarre même si c’est très gentil. Malo, c’est monsieur gentil. Beaucoup trop même, ça lui a joué des tours malheureusement. Il n’est pas prêt de changer pour autant. Il ne relève pas le fait qu’elle ne semble pas à l’aise; il ne sait pas pourquoi. Il serait content qu’on le chouchoute un peu !

“ Joli plâtre en tout cas ! “ Il aurait bien proposé de faire un dessin, mais il n’est pas certain qu’elle apprécie. Le brancardier lui adresse un sourire bienveillant avant de pousser un peu plus le plateau vers la jeune femme. Il ignore volontairement ses remerciements pour ne pas augmenter sa gêne. “ J’vais y aller, mes parents sont malades, enfin pas que ce soit intéressant… Ça aurait été même plus intéressant de rester avec toi, y’a pas mal de monde qui parlent de toi dans le couloir. T’es genre connue ou quoi ? “  Ce qui expliquerait qu’elle ait pas envie de sympathiser avec le clodo du coin, mais ça n’explique pas le fait qu’elle n’ai contacté personne pour la soutenir ou même la raccompagner chez elle, ce qu’il trouve toujours plutôt triste.

Il ne peut même pas se proposer, il n’a pas de voiture !

Je le regarde faire, il est magnifique. Il me pose le plateau et l'avance vers moi, je souris doucement en coin. Je regarde mon plâtre avant de le regarder de nouveaux.

Je déteste les plâtres.

Je me mets bien sur le lit, un peu haute avant de prendre le jus de fruit et de le boire. Tellement fraîche, j'avais tellement soif. Au moins quelqu'un qui pense à moi. Je finis mon verre, avant de le poser et de le regarder. “ J’vais y aller, mes parents sont malades, enfin pas que ce soit intéressant… Ça aurait été même plus intéressant de rester avec toi, y’a pas mal de monde qui parlent de toi dans le couloir. T’es genre connue ou quoi ? “ J'ai eu un pansement au cœur quand il parle de ses parents, ils étaient malades. Je baisse les yeux, je retiens mes larmes.

Ne laisse jamais tomber tes parents, il t'ont donnée la vie. Il se sont occupé de toi étant enfant, maintenant à toi d'être là pour eux.

Je donnerai tout pour revoir mes parents une dernière fois, surtout mon père. Il me manque tant, je pense tous les jours à eux et je prie pour eux qui sont là-haut.

Del Santos, je suis là fille d'un homme très connue. Alors, oui, on peut dire cela comme ça.

“Je déteste les plâtres.” pourquoi est-ce qu’il a eut l’image du Schtroumpf grognon à cet instant ? Faut dire que Malo c’est pas forcément le plus cultivé de cet hôpital, il est assez limité niveau référence, mais ça le fit un peu sourire. Pas trop, il ne voulait pas avoir l’air de se moquer d’elle. C’est que des horreurs, il en voit tous les jours à l’hosto et un petit plâtre lui semble bien dérisoire !

“ Quand il sera décoré, ce sera beaucoup mieux ! “
Enfin, si elle a des amis, chose moins certaine, bizarrement…

Elle n’a pas l’air très bien tout à coup, elle qui avait commencé à boire, c’était elle qui avait réclamé quelque chose de liquide plus tôt, donc il se doutait bien qu’elle avait vraiment soif, peut-être même la bouche pâteuse, bref… Tout ce que l’on aime !

Malo eut un léger froncement de sourcil lorsqu’elle lui disait quoi faire avec ces vieux, elle ne connait pas sa vie, mais il trouve ça moche de faire de généralités sur ce que sont les parents. Chaque famille est différente, la sienne l’est particulièrement “ C’est ce que j’ai dis, je m’occupe d’eux. Et ils ne m’ont pas élevé si tu veux savoir... “ Ça l’a un peu piqué cette réponse, alors il préfère se concentrer sur l’autre partie de ses propos, mais tout à coup il se demande si elle n’a pas d’ami parce qu’elle se permet de donner la leçon aux autres… “ Ça doit être sympas d’être riche et célèbre. Surtout riche… J'imagine ? “ Ouais, lui ça lui éviterai bien des soucis ! Mais les riches se plaignent aussi de leurs problèmes de riches, alors le mieux étant de faire ce que lui sait faire : être heureux en toutes circonstances parce que la roue fini toujours par tourner. Toujours !

La vérité ? Je n'ai qu'une envie, c'est de partir d'ici et de m'enlever ce fichu plâtre. Je ne vais pas rester comme ça, il me gêne tellement. “ Quand il sera décoré, ce sera beaucoup mieux ! “ Je le regarde, je souris doucement.

Vu que je n'ai vraiment personne, personne ne pourra le décore. À part si tu es d'accord de le faire ? Si tu as envie bien sûr.

Je lui parle comme ci ça fessait longtemps qu'on se connait, alors que pas du tout. Il m'inspire confiance, j'aime les personnes comme celas. “ C’est ce que j’ai dis, je m’occupe d’eux. Et ils ne m’ont pas élevé si tu veux savoir... “ Je baisse les yeux, avant de le regarder de nouveau. Il fronce les sourcils, je me mords la lèvre, peut t'être ai-je dit quelque chose de mal ? Je pose lentement ma main sur la sienne, je le regarde avec un mini sourire.

Je m'excuse si tu les mal pris, je ne voulais pas te mettre mal. Certes, je ne connais pas ta vie. Ce qu'ils ont fait tes parents avant, pardonne-leur. Une copine, on peut vite la remplacer, pas des parents.

J'aurais tellement voulu avoir les miens auprès de moi, juste une journée. Que je puisse les prendre dans mes bras, leur faire des milliers de câlins et de bisous très tendres. “ Ça doit être sympas d’être riche et célèbre. Surtout riche… J'imagine ? “ Je rigole doucement, je hausse les épaules.

Pas vraiment, quand tu as tout perdu tu ne ses plus que faire avec tout ce que à J'aurais préféré manger une patate bouillie pour quatre et avoir mes parents auprès de moi que d'être riche et n'avoir personne...

Mon cœur est si triste sans eux, surtout sans mon père. Je l'aime tant cet homme.

Malo n'apprécie pas vraiment que la brune insiste en lui disant qu'il devait pardonner à ses parents, il pense déjà faire grandement preuve de pardon en endurant leur présence, leur maladie, jour après jour. Eux, qui n'ont peut-être bien jamais changé la couche de leur fils, lui se retrouvé à devoir changer les leurs alors qu'ils sont adultes. Non vraiment, il n'a de conseil à recevoir de personne. Ce qu'elle dit est blessant, mais il choisi de ne pas répondre. Avec un peu de chance elle va arrêter de lui dire ce qu'il doit faire avec sa famille sans le connaître.

Il cherche dans ses poches un marqueurs, il aime bien en piquer au boulot de ceux-là. Des marqueurs pour écrire sur les poches des perfusions. Il lui fit signe de tendre sa jambe et commence à dessiner une jolie tortue de mer.

Mais voila qu'elle ramène encore tout à ses vieux, le fait qu'elle préférait être pauvre et avoir ses parents. Franchement, il ne serait pas contre sa situation. Il lui dit sur le ton de la plaisanterie bien qu'il y est un large fond de vérité : " On échange si tu veux ? Tu t'occupe de mes parents, tu trime ici à l'hôpital et si t'as encore un petit peu de temps et d'énergie... T'essaie de prouver à ton ex que tu peux être un père potable ? " Il relève son regard hazel vers son visage " Pendant ce temps là, j'irai à la piscine avec tous mes potes, on boira des cocktails... " Il en rêve de vacances, oh ça oui... " Lo que cuenta no es mañana, sino hoy. Hoy estamos aquí, mañana tal vez, nos hayamos marchado. "

Il donne un dernier trait sur sa tortue, symbole de la mer, de la longue vie, de la résistance, de la beauté exubérante... Ouais, il aime bien les tortues de mer.

Peut t'être, que ses parents ne sont pas les mêmes que les miens ? Je le regarde, il ne me répond pas. Je les mis mal, j'ai dû peut-être le blesser. Je soupire, quand je vois qu'il sort un marqueur, je souris en coin avant de ramener un peu ma jambe vers lui. " On échange si tu veux ? Tu t'occupe de mes parents, tu trime ici à l'hôpital et si t'as encore un petit peu de temps et d'énergie... T'essaie de prouver à ton ex que tu peux être un père potable ? " Je fais une tête, pour lui faire comprendre que je suis désolée. Mais je lui réponds quand même.

Échangez ? Avec plaisir, La vie de riche est tellement ennuyante, certes tu as beaucoup d'argent tes toute l'année en vacances. Mais, tu ne vas pas me croire. Bien que je sois "riche", je travaille et ça me plait bien.

Je regarde ce qu'il fait, une tortue de mer. Je souris en coin, à l'époque quand j'étais petite, j'adorerais les tortues de mer avec mon père. Je repose mes yeux sur lui, il doit souffrir à l'intérieur de lui. Je suis triste pour ce jeune homme ambulancier qui se trouve dans ce box avec moi. " Pendant ce temps là, j'irai à la piscine avec tous mes potes, on boira des cocktails... " Je souris en coin timidement.

J'avoue, mais La vraie vie, c'est quand tu te casses le cul au boulot et qu'ensuit tu ressens la fatigue en rentrant chez toi, la vraie vie, c'est lorsque tu te bats chaque jour pour ce que tu fais. C'est aussi sortir entre potes, allez boire un verre ou même, allez en vacances avec ta bande d'amis. Mais, lorsque tu es riche et seule, crois-moi que ce n'est pas une vie.

Je n'avais pas de réels amis, les personnes que je connais sont des gosses de riche ou bien des connaissements de mes parents. Je rigole doucement, quand il commence à chanter. J'avoue il chante super bien, je regarde le dessin et souris.

Tu dessines et tu chantes super bien.