Chitchat between roomies {feat. Polly}

chitchat between roomies ft. @Polly Burnett
C’est le corps tout transpirant que tu pousses la porte de The Bowery, cette communauté intentionnelle où tu cohabites avec deux colocataires actuellement. Y a Loki, ton chien, qui te suit absolument partout, qui t’accompagne etça doit faire une bonne heure que vous êtes partis, toi, vêtu d’un short, d’un débardeur et d’une paire de baskets, ces mêmes écouteurs toujours vissés à tes oreilles alors que la playlist « Keep It Up ! » résonnes à donf dans tes oreilles. Cette playlist, tu l’adores, car ça commence avec Eye of the Tigger et ça te motives de fou, tellement que tu fais généralement les étirements le long du couloir jusqu’à la sortie et là s’ensuit la seconde chanson et tu démarres donc ton running tranquillement pour terminer avec un ajout de cette fin d'hiver, le vieux hit Running Up that Hill et c’est sur cet air que t’arrives dans la cuisine que vous partagez tous ensembles. Il fait chaud, enfin toi t’as chaud alors tu retires ton débardeur et tout en fredonnant les paroles, tu te sors un verre du placard, remplissant la gamelle du chien au passage, avant de piocher une bouteille de jus d’orange dans le frigo, cette semaine c’est toi qui a fait les courses donc faut pas se mentir, t’as pris que des trucs healthy et limite bio, pour faire genre mais aussi car t’aimes bien ça, donc une fois ton verre servi tu le bois en te trémoussant un peu et quand tu te retournes, tu lâches un cri pas trop virile mais qui a le don de te faire rire, car tu l’as entendu à travers tes écouteurs, et tu mets ces derniers en pause, les rangeant dans une des poches de ton short pour poser ton verre sur la table/bar du milieu de la cuisine.

Loki te regarde comme pour se foutre de toi et agit comme pour te demander pourquoi t’as sursauté et crié comme un con ? Car Polly se trouve devant toi et elle a dû voir ta danse car elle sourit en coin et toi tu la fixes en esquissant un sourire. « Tu sais que y a des gens qui sont morts pour moins que ça ? » Que tu demandes en fronçant les sourcils, observant la réaction de la jeune femme qui te fait penser à ton frangin. « Comment tu vas ? Alors, épaté par mes pas de danse hein ? » Que tu dis, ne te vantant pas du tout, c’est pas ton style après tout, alors que Loki fait le tour du comptoir pour venir saluer l’étudiante.

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Ses cours ne commençant pas avant la fin de la matinée, Polly a profité de celle-ci pour travailler tranquillement dans sa chambre, profitant de l’occasion pour rester en pyjamas un peu plus longtemps. En général elle est plutôt du genre à aller à la bibliothèque, aimant travailler entourée des livres, qu’elle affectionne particulièrement, et d’autres étudiants studieux. C’est une ambiance qui lui plaît beaucoup. Mais parfois la flemme est présente et pour ne pas manquer une séance de révision, ayant un planning plutôt défini et qu’elle suit au maximum, elle prend parfois quelques libertés et change de lieu, restant notamment dans sa chambre, une petite musique douce en fond pour se mettre dans l’ambiance. Une fois sa session terminée, elle profite d’une pause pour passer dans la salle de bain s’habiller et se préparer, ayant encore un peu de temps avant de devoir partir à l’université. Et il faut qu’elle se prépare son repas pour le midi et qu’elle arrose ses plantes. Quand elle ressort de sa chambre, où elle est passée pour déposer son pyjama et récupérer ses affaires de cours, elle tombe sur Ephrem, l’un de ses colocataires, revenant visiblement de sa course vu la transpiration et le verre qu’il est en train de boire. La jeune femme ne peut s’empêcher de rire quand il la voit et pousse un cri de surprise en la voyant. Elle dépose son sac au pied de l’îlot central avant de lui répondre « Je suis sûr que tu as le cœur bien entraîné pour ne pas faire une crise cardiaque pour si peu. » Étant donné son métier, elle l’imagine ayant une très bonne condition physique et avec les muscles qu’il dévoile sur son torse nu, cela semble plutôt se confirmer. Mais la jeune femme sait qu’il peut y avoir bien des différences entre le physique extérieur et ce qu’il se passe à l’extérieur. Elle se fait régulièrement juger pour ses formes, se faisant accuser de ne pas prendre soin de sa santé, de ne pas faire de sport, en d’autres termes, elle se fait conseiller par des gens qui n’y connaissent rien à sa vie et qui s’imaginent que parce qu’elle ne fait pas du 36, elle va forcément mourir à trente ans. « J’ai un peu la flemme aujourd’hui. Toi t’as l’air vachement motivée ! Et tes pas de danse étaient très mignons. » répondit-elle en souriant avant de venir déposer un baiser sur la joue du jeune homme. Elle l’aurait bien pris dans ses bras, en temps que grande adepte des câlins, mais la sueur lui donne moyen envie de salir ses affaires. « T’as pris de quoi me faire des sandwichs ? » demanda-t-elle, étant donné qu’il s’est chargé des courses cette semaine.

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La fraicheur du jus d’orange te fait du bien et tu sais pertinemment que la prochaine étape sera la douche, mais en attendant tu préfères prendre ton temps, t’as pas de cours prévus avant la fin de journée et puis ce n’est pas comme si tu n’étais pas seul, n’est-ce pas ? Car une fois retourné, après avoir crié et sursauté, tu te rends compte que tu n’es pas seul, c’est ça d’avoir toujours tes écouteurs enfoncés, à force tu n’entends (et n’écoute) plus rien que ce que tu veux, toi. Mais tu t’amuses, surtout quand ton fidèle compagnon à quatre pattes vient te taquiner d’une lèche et que ta charmante colocataire te répond que ton cœur doit être bien entrainé, du moins assez pour ne pas faire de crise cardiaque. « Oh tu sais, ça plus ta beauté, pouf, je meurs, regarde… » Tu feins un malaise et très vite tu vois Loki qui vient à toi pour te réconforter. Tu le charries en remuant son pelage puis tu la vois venir près de toi pour déposer un baiser sur ta joue, tu comprends qu’étant en sueur tu ne donnes pas envie de plus, logique. « Je suis toujours motivé ! Et c’est quand tu veux pour qu’on danse ensembles, promis je serais moins dur avec toi que je ne le suis avec Rey… » Rey a de la chance d’être aussi mignon car il danse vraiment comme un pied, t’as toujours envie de taper un endroit pour qu’il adopte une meilleure position, en vain.

Alors quand elle te demande si tu lui as pris de quoi faire ses sandwichs, tu hoches la tête et tu lui sors alors du pain de mie complet, que tu poses sur le bar/comptoir et tu fais de même avec les crudités, la viande et les condiments en provenance du frigo. Voir tout ça, ça te donne faim alors tu te dis que tu vas t’en faire un aussi, de sandwich. « Evidemment, je suis peut-être l’entre-deux… » Au niveau de l’âge, vu qu’elle a cinq ans de moins que toi et Rey cinq ans de plus. « Mais je reste un papa poule, tu veux que je te le fasse ? » demandes-tu, te prenant déjà deux tranches pour y mettre du fromage, une tomate, de la salade et un tranche de jambon. « Quoi de prévu aujourd’hui ? »

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Heureusement que dans sa vie il y a des personnes comme Ef’ pour lui sortir un peu la tête des cours. Tous ses amis ne sont pas aussi studieux qu’elle. La jeune femme a bien quelques camarades de révision et partenaires privilégiés pour les projets où elle peut choisir qui travaille avec elle mais elle discute également avec des personnes bien loin de lui ressembler. C’est une Serdaigle plutôt sociale et ouverte, pas franchement élitiste, son côté Poufsouffle non assumé sans doute. « N’en fais pas trop non plus. » dit-elle en riant tandis que son colocataire fait semblant de s’évanouir face à elle. Si de son côté, la journée a commencé par une grosse flemme, même si tout est relatif étant donné qu’elle a tout de même travaillé, sa flemme n’est pas au même niveau que les autres, elle admire la motivation du jeune homme d’aller courir. Clairement la course à pied ça n’a jamais été sa passion, sans doute dû à un traumatisme d’enfance quand elle se faisait crier dessus pour aller plus vite et insultée par rapport à son poids. Pas étonnant que maintenant elle ne soit pas une grande fan de sport. « Je pense que j’ai vraiment un sens du rythme négatif, ça serait une catastrophe, j’ai pas envie de mettre ta patience à l’épreuve ! » Ce serait plutôt marrant de danser, certes, mais Ef’ est clairement bien trop doué pour qu’elle ne se sente pas complètement nulle à côté de lui. La jeune femme lui demande ensuite s’il a acheté quelques trucs pour qu’elle puisse se faire des sandwichs, pour sa pause du midi. Suivant le temps qu’elle a et les cours dans la journée, soit elle va manger un vrai repas sur le campus, soit elle emporte un sandwich qu’elle peut manger rapidement entre deux trois révisions. Ephrem lui sort alors tout un tas de garnitures ainsi que du pain. « Je vais pas mourir de faim avec ça. Merci ! » dit-elle enjoué avant qu’il ne lui propose de lui faire son sandwich. « Non t’inquiète, je sais que j’suis plus jeune que toi mais je sais faire mes sandwichs toute seule. » dit-elle en se mettant à côté de lui en profitant au passage pour caresser Loki. Tandis qu’elle attrape un couteau pour étaler un peu de fromage sur une première tranche, elle commence à lui répondre. « Des cours, comme d’hab’. Ma vie d’étudiante n’est pas si palpitante. Je vais en cours, j’étudie, je vais bosser à la librairie et ça se répète. Et avant de partir faut que j’arrose les plantes aussi. » En emménageant tu as ramené avec toi toutes les plantes qui peuplaient ton appartement, soit beaucoup. Une partie est dans ta chambre mais tu as mis le reste dans les parties communes, avec l’accord de tes colocataires. « Et toi, des choses palpitantes à raconter ? » demanda-t-elle en se tournant vers lui.

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La rousse est vraiment adorable. Tu ressens tellement de good vibes en provenance d’elle que c’est dur de ne pas vouloir la prendre en bras le temps d’un câlin ou encore venir tirer ses joues pour les faire rougir et les couvrir de bisous. Quand tu penses comme ça, tu te dis que faudrait peut-être que t’adoptes un gosse mais eh, t’es en colocation, ton mec et toi être libertins donc on va attendre un peu, puis pas sûr qu’il souhaite fonder une famille, vous n’en avez jamais réellement parlé donc c’est à voir. Puis qui a besoin d’enfants quand on a un chien ? Avec ton boulot, tu peux t’occuper que de lui, mettant de côté certains trucs de côté pour le faire passer en premier donc ouais, on va attendre mais en tout cas tu apprécies vraiment la relation que vous avez commencé à lier, Polly et toi, elle te fait rire et toi aussi, mais ça c’est pas qu’elle : t’es un clown sur patte, version sexy. « Ma patience ? Je suis très patient. Il le faut pour être prof, tu sais, mais, nan, je me répète mais un soir je ferais une soirée ici, on dansera à deux, on va mettre le feu ! » Que tu réponds après ta fausse tentative de feinte pour mourir.

Elle parle ensuite de manger, du moins de quoi se faire à manger et tu sors tout, comme un papa poule que tu es dans le fond, puis tu l’observes le temps de te faire ton propre sandwich, riant à la fin quand elle dit qu’elle est peut-être plus jeune que toi mais qu’elle peut se débrouiller seule. « Je crois que j’ai toujours peur qu’on manque de chose et je sais, puis je fais pas mon âge, on pourrait dire qu’on a le même, ou presque… » plaisantes-tu en te poussant pour lui laisser champ libre, croquant dans ton sandwich histoire de nourrir ton estomac qui réclame des forces après l’effort que t’as fait durant une heure. « J’aimerais bien redevenir étudiant… J’étais innocent, pur, chaste… Ah non, c’était ma sœur ça. Mais en vrai tu vis ta meilleure vie là, alors profites ! » Tu dis ça et tu le penses. Quand elle mentionne les plantes, t’ajoutes. « Par contre, je pose mon joker sur les plantes, sauf si tu veux qu’elle meurt, tu vois, ça ferait comme Hermione quand elle lance son Lumos Solem, tu sais, sur cette grosse plante là… » Bon, toi et Harry Potter ça fait deux mais tu connais quelques trucs, les bases, du moins les films, les livres tu ne les a pas lus. « Moi ? Et bien j’ai rencontré un nouvel élève en danse, hier, il veut épater sa femme avec des danses de salon mais on a encore un peu de marge… » ris-tu alors que tu réfléchis un peu. « Sinon, étrangement, RAS. Je dois me renseigner sur deux mecs pour une amie, sans doute qu’Elias va m’inviter à sortir ce soir mais aujourd’hui j’ai rien de prévu, comme quoi, ma vie n’est pas palpitante non plus… »

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Au fond elle passerait sûrement un bon moment à apprendre à danser avec son coloc mais la jeune femme a du mal à imaginer comment caler ça dans son emploi du temps. Et puis elle n’a pas envie de se ridiculiser avec son sens du rythme inexistant. Elle ne doute pas qu’Ephrem en a déjà vu des vertes et des pas mures avec ses élèves mais elle n’a pas envie que ça lui donne l’occasion de faire des blagues. Et elle a toujours un peu peur de s’afficher. Même si elle a confiance en elle et ne se sent plus aussi mal qu’elle a pu l’être dans son enfance, à l’école, à cause de toutes ses personnes qui la dénigraient, ça laisse forcément des traces. Parfois ses traumatismes ressortent et l’empêchent de vivre sa vie pleinement comme elle en aurait envie. Elle tache toujours de cacher ça sous sa bonne humeur et de ne pas en parler, pas même à ses sœurs malgré leur grande proximité. Le harcèlement et son poids ont toujours été des sujets tabous qu’elle n’a osé évoquer qu’à de rares occasions. « Oui c’est vrai. Mais je suis sûre que tu mettras le feu tout seul, pas besoin de moi, ou que tu te trouveras un ou une partenaire à ta hauteur. » Peut-être qu’à l’occasion d’une fête sans trop de gens elle pourrait se laisser tenter, mais ça reste encore à prouver. La jeune femme se mit ensuite à préparer son sandwich, sous l’œil bienveillant de son colocataire et papa poule de la colocation visiblement. « Oui presque... » dit-elle en souriant pour l’embêter. « Tu fais pas du tout tes quarante-huit ans, t’en fais pas. » ajouta-t-elle en riant avant d’enchaîner sur son programme du jour qui n’est pas beaucoup plus palpitant que la confection de sandwich. « Effectivement, j’ai du mal à t’imaginer innocent, pur et chaste ! C’est plutôt moi ça. Je devrais bien m’entendre avec ta sœur du coup. » Si parfois elle se sent en décalage avec les autres étudiants ou les personnes qui l’entourent, à la sexualité bien plus libérée et active que la sienne, Polly sait malgré tout qu’elle n’est pas étrange de ne pas vouloir coucher à tout de bras et même ne pas trop apprécier le sexe de manière générale. « C’est le filet du diable. » répond-elle automatiquement, quand il est question d’Harry Potter il est bien compliqué de lui poser une colle. « Mais t’en fais pas, je vais m’en occuper. J’aime bien, c’est assez relaxant. » Ça l’oblige à laisser un peu de côté les cours et à se poser un instant pour tout arroser, c’est une parenthèse dans sa vie d’étudiante studieuse. Le jeune homme parla à son tour de son programme du jour, consistant bien plus à voir du monde qu’elle. « Oh c’est trop mignon ! » s’extasia-t-elle lorsqu’Ef’ évoqua son élève. L’amour elle adore ça et son cœur fond dès qu’il en est question. « Parce qu’espionner deux hommes c’est pas palpitant ? Tu vas faire quoi ? Tu vas jouer les détectives privés et les attendre dans une voiture avec un appareil photo ? » forcément la curiosité de Polly est piquée.

chitchat between roomies ft. @Polly Burnett
Mettre le feu tout seul. C'est vrai que tu peux carrément le faire. Après tout, t'es doué pour ambiancer le monde et généralement quand tu te pointes à une fête, quelques instants après tu les fais danser, rire ou boire. Ou les trois à la fois. T'es un peu une amusette mais un gentil car dans le fond ce que tu veux réellement c'est rendre heureux les personnes qui t'entoure et voir ces gens heureux, ça te rend heureux donc c'est du donnant-donnant. « Ouais je vais y réfléchir. Mais sache que si tu as envie d'oublier et de juste t'éclater, je suis la porte juste là-bas... » Que tu répliques en présentant ta porte un peu plus loin.

Polly c'est une version féminine du petit-frère que t'as toujours voulu. Elle est tellement souriante, active, pétillante... Puis elle est vachement jolie en plus d'être intelligente et ça t'as toujours plu, sa personnalité unique. Quand elle te taquine sur ton âge en mode tu ne fais pas tes quarante-huit ans, tu arques tes sourcils, finissant ton bout de sandwich avant de hausser les épaules. « En tout cas je serais toujours beau à quarante-huit ans du coup c'est bon à savoir... » Quand elle dit avoir du mal à te voir pur et chaste, tu ne peux pas la blâmer. T'as rien de tout ça qui se reflète quand on te regarde. Tu es en couple mais libertin. Tu dragouilles très (trop) souvent et t'es un putain de beau parleur. Donc ouais, clairement c'est plus elle la pure et chaste de la coloc, car vous savez tous les deux que Rey n'est pas comme elle, loin de là. « Si jamais elle passe et que t'es dans les parages je te la présenterais. Vous vous entendriez à merveille je suis sûr ! Mais je resterais ton favori chez les Souza, crois-moi... » Petit clin d'œil et tu termines ton sandwich d'une traite. Du moins ce qu'il reste de ce dernier.

Quand elle réplique directement en mentionnant le non de la fameuse plante carnivore ou tu ne sais quoi, tu acquiesces. Tu l'avais sur le bout de la langue. « D'ailleurs, si jamais tu te fais un marathon Harry Potter, invite moi... J'adore le second opus, le quatrième et le dernier ! » Que tu avoues d'un large sourire tandis qu'elle te demande ton programme et qu'à tes yeux ce n'est pas palpitant. « Et bien je ne sais pas encore. Déjà je les ai trouvés sur insta mais je ne les suis pas donc je vais regarder un peu leur page et essayer de les cerner... Puis au pire j'irai directement les voir. Enfin essayer de le rencontrer "par hasard" » Que tu réponds en faisant des guillemets avec tes doigts quand tu dis par hasard. Tu imagines déjà la scène tiens. « Mais je prends note de les suivre et les prendre en photo... Emi me paierait cher je suis sûr ! » Tu ris tout seul alors que tu viens choper ton verre pour te resservir en jus d'orange. Tu montres la bouteille à ta coloc et demande. « Tu en veux ? »

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Polly est certaine que si elle a un jour envie de se mettre à danser, elle ira voir son coloc et si elle ne le fait pas et qu’elle va voir quelqu’un d’autre, elle est presque sûr qu’il lui tombera dessus pour trahison. « C’est gentil merci. » lui répond-elle en souriant même s’il y a peu de chance pour qu’elle vienne frapper à sa porte pour lui demander d’apprendre à danser. A part si elle doit assister à un mariage et qu’elle a envie d’aller un peu sur la piste de danse. A celui de sa sœur elle n’avait pas trop osée s’aventurer à part quand Pippa l’avait forcé à danser avec elle un moment mais ce n’était pas trop dur à suivre. La jeune femme blagua ensuite sur l’âge d’Ephrem qui réussit à retirer du positif de cette petite taquinerie gentille, elle n’est jamais vraiment méchante ou en tout cas pas de manière consciente. Polly c’est une femme positive, optimiste la plupart du temps et qui essaie toujours de voir le meilleur dans les gens. « C’est le principal c’est ça ? » demanda-t-elle, à propos de la beauté. Elle sait qu’objectivement il est beau mais elle ça lui passe complètement au dessus de la tête. La rousse a toujours essayé de comprendre ce que les gens pouvaient ressentir en voyant une personne qu’ils trouvaient belle car elle n’a jamais ressenti quoi que ce soit. Elle n’a jamais bavé devant le torse de Zac Efron dans High School Musical, ni sur n’importe qui alors forcément parfois, elle se sent un peu en décalage. Si elle ne ressemble pas à son colocataire sur ce point, il se pourrait qu’elle ressemble davantage à la sœur de celui-ci qu’elle n’a jamais eu l’occasion de réellement rencontrer. « Oui ça me ferait trop plaisir de la rencontrer ! Et t’inquiète pas tu resteras mon préféré, sinon je vais en entendre parler tous les jours je pense. » répondit-elle en riant, enthousiaste tout en continuant à préparer ses sandwichs pour le repas du midi. Comme il s’agit de Polly, il faut forcément qu’Harry Potter arrive à un moment ou un autre dans la conversation même si pour une fois ce n’est pas elle qui a lancé le sujet mais Ef’. « Je note ça, je te préviendrais si jamais j’en regarde….ce qui arrive assez souvent. » concéda-t-elle avec un rire. Elle les connaît par cœur mais trouve toujours du plaisir à les regarder, surtout en compagnie d’autres personnes, la séance se finissant souvent par devenir juste une discussion entre amis avec un film en fond. « Oh la la l’angoisse de rencontrer quelqu’un par hasard mais qui en fait veut juste récupérer des infos. Tu crois que les gens font ça souvent ? » Elle qui parle un peu à tout le monde il ne serait pas bien compliqué de lui soutirer des informations. Le jeune homme lui proposa ensuite un peu de jus d’orange avant qu’il ne le range. « Non c’est bon t’inquiète, j’ai déjà pris un bon petit déjeuner. » lui dit-elle avant d’ajouter « Va falloir que j’arrose un peu les plantes maintenant. »

chitchat between roomies ft. @Polly Burnett
Elle a ce truc qui te fait toujours sourire Polly. T’aimes son énergie, les vibes qu’elle dégage et quand elle est dans les parages, même si tu as passé une journée de merde, tu sais qu’elle te fera sourire et oublier cette dernière, ne serait-ce que le temps d’une conversation. Du coup, après avoir insisté pour qu’elle vienne te voir si elle désire prendre des cours de danses, tu ris à sa remarque sur ton faux âge mais ça te fait sourire car ça veut aussi dire qu’à presque cinquante ans tu seras toujours bien foutu donc tu valides. Tu ne penses pas trop au futur, t’as un peu peur de vieillir et de t’éloigner des gens auxquels tu tiens, un peu comme ton père qui a carrément eu une seconde famille et dont tu n’as rien su jusqu’à tes vingt-deux ans quoi… « Disons que le futur, vieillir, la mort, tout ça m’effraie donc j’essaie de positiver en prenant le bon côté des choses, alors ouais, c’est le principal pour moi, même si honnêtement la beauté c’est subjectif : je m’attarde plus sur l’âme et l’énergie que dégage les gens tu vois ? » Beaucoup de questions dans une réponse mais c’est pour qu’elle comprenne que tu n’es pas juste un abruti qui ne jure que par les corps parfaits et bien formés, loin de là.

Ta sœur arrive sur le tapis et tu es certains qu’elle s’entendrait avec la rouquine, elle a quelques similitudes avec cette dernière et puis connaissant ta sœur elle trouvera toujours un point commun supplémentaire ou de quoi faire la conversation, même si pour ce point vous êtes similaires à être aussi ouverts et extravertis. « Mais non voyons, je suis aussi chiant et relou que ça ? Je m’en excuse alors ! » ris-tu tout en finissant ton sandwich, parlant un peu des hobbies de l’étudiante, à savoir Harry Potter et tout ça en parlant de plantes, si c’est pas beau. « Je n’en doute pas ! Et je t’en remercie, ça fait super longtemps que je n’en ai pas vus alors… » Tu esquisses un sourire pour finalement lui parler un peu de tout ce qui se trame dans ta vie et évidemment que tu mentionnes Emilia et ses problèmes de cœur, ça fait plusieurs jours que vous en parlez la blonde et toi. « Je ne sais pas… Déjà je ne sais pas trop comment abordé la chose donc je t’en dirais plus, si ça t’intéresse bien sûr ! » ajoutes-tu car dans le fond tu ne veux pas l’embêter ou lui parler de choses qui pourrait le gêner ou dont elle se fiche éperdument.

Une fois la bouteille de jus d’orange rangé, tu bois ton verre d’une traite avant de le poser dans l’évier et d’hocher la tête face aux dires de ta colocataire. « Je te laisse faire ça alors, viens là que je te fasse un câlin plein de sueur… » dis-tu tout en tentant de t’approcher d’elle, en vain, d’un rire qui te fait tellement du bien. « Bon, j’arrête les conneries, je file sous la douche moi, je ne sais pas si tu seras encore là à mon retour mais sinon on se revoit ce soir ? » demandes-tu d’un sourire en venant déposer un baiser sur la joue de la rousse.

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Pour la jeune femme, la beauté est quelque chose qui ne la touche pas vraiment, du moins lorsque cela concerne des êtres humains. Si elle ne sait absolument rien sur quelqu'un et voit une photo neutre, qui ne laisse absolument entrevoir une part de personnalité, Polly ne trouvera jamais cette personne belle à ses yeux. Elle pourra seulement dire qu'objectivement, au vue des critères communs de beauté, elle est belle ou non mais c'est tout. Le physique ne l'intéresse absolument pas. Et elle ne dit pas ça comme toutes ces personnes qui prétendent ne pas s'intéresser au physique mais qui au final la rejettent parce qu'elle ne fait pas un 36. Non, elle, elle ne ressent pas d'attirance physique pour quelqu'un à moins qu'il y ait réellement une connexion entre eux. Forcément elle comprend Ephrem lorsqu'il lui explique qu'il s'intéresse davantage à ce que la personne est à l'intérieur. Elle n'imagine pas qu'il soit aussi indifférent qu'elle a la beauté, mais elle ne le voit pas non plus comme quelqu'un de totalement superficiel pour qui c'est la seule chose qui compte. « Je pense que ça fait peur à pas mal de monde. Je passe pas ma vie à y penser, j'ai encore le temps…enfin j'espère. Mais sinon, oui je vois totalement ce que tu veux dire, je vois pas vraiment l'intérêt qu'il y a à aimer quelqu'un parce qu'il ou elle est belle. » L'âme c'est avant tout ce qu'elle cherche, peu importe que ce soit chez un homme ou une femme, ça n'a pas d'importance pour elle. Polly est pan et si elle s'est un temps questionnée sur ses attirances, pour elle ce mot est comme une évidence. Elle aime les gens pour ce qu'ils sont à l'intérieur indépendamment du reste. Elle ne doute d'ailleurs pas du fait qu'elle appréciera la sœur de son colocataire puisqu'elles semblent avoir quelques points communs. La jeune femme lui explique en riant qu'elle ne va pas la préférer à lui pour ne pas qu'il ne vienne l'embêter, vaut mieux ne pas se mettre un coloc à dos. « Je préfère ne pas prendre de risque. » Répond-elle en souriant tandis que la discussion finit rapidement par atterrir sur le sujet d'Harry Potter. Pour une fois ce n'est pas la jeune femme qui l'a évoqué en premier. « Maintenant que je sais ça tu risques de les revoir bien plus régulièrement » dit-elle en riant comme si elle allait l'obliger à en regarder avec elle à chaque fois qu'elle décide de se regarder un des films de la saga. « Oui, j'aime bien suivre les histoires d'amour des autres, même ceux que je connais pas. » Polly aime aussi jouer les entremetteuses et pousser ses amis les uns vers les autres lorsqu'elle sent qu'ils pourraient bien aller ensemble. Elle peut parfois être un peu insistante sans s'en rendre compte, aveuglé par son envie de voir ses amis heureux sans toujours comprendre qu'ils n'ont pas forcément besoin ou envie de quelqu'un dans leur vie. Après qu'elle eut annoncé vouloir arroser ses plantes, Ephrem voulut en profiter pour lui faire un câlin. La jeune femme se recula en riant « Après ta douche ! » Elle apprécie les câlins mais elle préfère quand ils proviennent d'une personne qui n'est pas dégoulinante de transpiration. « Ça dépend si tu passes ta vie sous la douche mais oui sinon je suis là ce soir normalement. » Répondit-elle avant d'acceptant le baiser que son colocataire lui dépose sur la joue.

chitchat between roomies ft. @Polly Burnett
Loin d’être quelqu’un de superficiel, ça ne t’empêche pas de trouver quelqu’un beau ou belle d’un simple regard. Rien que pour Gus et toi, tout a démarré d’un regard, un simple échange alors qu’il chantait une sublime reprise de Wonderwall suivi d’Ironic, un regard, un sourire et voilà comment l’Ephraugust était né. Du coup, t’es d’accord avec ta colocataire puisque ouais, t’aimes te régaler les yeux mais t’aimes surtout la personne pour ce qu’elle est à l’intérieur, comme Polly, tu adores sa personnalité, puis tu la trouves sublime mais tu ne lui dis pas, tu sais qu’elle te lyncherait donc. « J’espère pour toi aussi p’tite tête, je ferais quoi sans toi ? Sans ton dynamisme ou ta bonne humeur hein ? » La taquines-tu alors que tu valides ses dires. Ça se connecte à tout ce que tu penses, tout ce que tu viens de lui dire alors tu n’ajoutes rien, tu veux pas jouer la redondance ou simplement répéter tes dires, ça serait inutile.

Pour ça qu’en parlant de ta sœur, tu ne doutes pas une seconde qu’elle s’entendra à merveille avec cette dernière. Mais très vite Harry Potter prend d’assaut votre conversation et c’est donc une future soirée que vous planifiez, au programme un (ou plusieurs) film(s) et des trucs à grignoter et boire, ça annonce une belle soirée. « Je n’en doute pas, faudrait que je demande à Gus si ça l’intéresse, j’ai vu que y avait des évènements un peu partout dans le monde, si jamais, on pourrait y aller à plusieurs un de ces quatre ? » Genre t’as lu qu’à Londres y avait un studio et des fois des évènements éphémères donc ça vaudrait le coup. « Deal alors, je reviendrais te voir, j’aurais sans doute besoin de ton avis… » On ne sait pas ce que tu vas découvrir sur ce Matthew ou encore Solal, si tu le rencontres à un moment donné, mais ça serait top d’en échanger avec quelqu’un d’autre que Charlie pour l’instant, et Gus. « Comment ça après ma douche ? Pff ? Tu ne sais pas ce que tu rates ma belle… » ris-tu alors que tu te retiens de lui faire un câlin plein de sueur pour lui avouer arrêter les conneries et lui dire à ce soir car t’es pas le plus rapide pour te doucher et autre. Em, Gus ou Jules t’engueule souvent, d’ailleurs. « Je suis un diva quand il s’agit de me faire beau Polly… Du coup je pense qu’on se reverra ce soir… » Tu esquisses un sourire avant de disparaître jusqu’à la salle de bain.

[…]

L’après-midi passe très vite, tu sors, tu vois un peu de monde et tu reviens même avec un vinyle que tu n’aurais pas trouvé si Loki ne s’était pas arrêté devant un magasin. Quand tu regardes l’heure, tu te demandes si Polly sera bientôt rentrée et tu déballes ton vinyle pour le poser sur la platine du salon, lançant la musique pour aller te prendre un truc à grignoter et une bière, il est passé dix-huit heures, ça va, non ?

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Parfois Polly se pose des questions existentielles sur la vie, ce genre de moment est rarement très joyeux mais elle sait qu’elle n’est pas la seule, tout le monde a parfois des réflexions un peu trop profondes sur le sens de la vie. Ces réflexions qui donnent l’impression d’être un tout petit point dans le vaste univers, cette impression de vertige face à l’immensité du monde. Heureusement, la jeune femme reste du genre plutôt terre à terre et revient rapidement à des considérations plus pratiques. Il est difficile de prévoir ce que l’avenir réserve mais elle espère qu’il sera long et sans trop de drames et d’embûches. Elle ne rêve pas d’une grande vie ou de révolutionner le monde, elle a seulement envie d’une vie calme où elle fait ce qui lui plaît. « Tu serais peut-être un peu moins hyperactif ! » répond-elle en riant mais en préférant éviter de penser à l’éventualité où l’un d’eux viendrait à mourir, ce qui n’est quand même franchement pas joyeux. Et Polly aime tout ce qui est joyeux, mignon et positif comme par exemple une soirée Harry Potter, ça c’est le truc positif ultime, en tout cas aux yeux de la rousse qui accepte sans hésitation la proposition de son coloc. Il lui propose même d’aller à des événements en dehors de Bowen, le genre de trucs que la jeune femme adore mais qu’elle ne peut pas vraiment se permettre. « Tu m’paies le voyage alors ? » demanda-t-elle avec un grand sourire. Elle ne dit pas ça sérieusement bien sûr. Elle n’est pas du genre à vouloir profiter de la gentillesse des autres pour se faire offrir des choses. C’est plutôt les autres qui profitent de sa gentillesse en général. Forcément elle rêve d’aller à quelques endroits emblématiques comme les studios Harry Potter à Londres qu’elle a déjà pu faire une fois il y a quelques années ou les parcs Harry Potter aux États-Unis qui la font rêver. Mais encore étudiante, elle part chaque année en voyage en solo dans une destination lointaine, mais son budget reste assez serré, ne permettant pas vraiment de se payer un voyage aux États-Unis sur le thème de la saga. A défaut d’un voyage lointain, Ephrem lui propose de la tenir aux courants des aventures amoureuses de son amie, pour le plus grand bonheur de Polly qui aime entendre les histoires d’amour des autres et parfois y ajouter son grain de sel pour forcer le destin. « Je sais pas si je suis la meilleure conseillère, mais je peux essayer de faire au mieux. » répond-elle avec un sourire avant de gentiment décliner l’offre de câlin plein de sueur de son ami. Elle devra attendre le soir puisque son coloc est du genre à passer mille dans dans la salle de bain, heureusement qu’ils ont plusieurs douches et endroits pour se préparer sinon il y aurait sûrement quelques tensions. Après fini ses tâches à faire, elle part de l’appartement sans avoir eu son câlin, pour aller en cours. Ceux-ci durent jusqu’au milieu d’après-midi, après quoi elle va travailler quelques heures à la librairie, profitant du calme ambiant pour travailler un peu sur ses cours. En rentrant à l’appartement, de la musique résonne dans le salon. « Hey, re ! » lance-t-elle à Ephrem. « C’est quoi comme musique ? » le questionne-t-elle en retirant son casque dans lequel elle écoutait sa propre musique durant le trajet.

hj : oui on peut continuer un peu si tu veux