(hot) Moving in your place, your heart | PV Hugo

Tu te disais que cette attirance méritait d’être consumée, finalement. T’avais un peu moins le cœur brisé, tu n’avais pas retrouvé toute ta confiance, mais c’était suffisant pour partager un peu de peau avec Avery. Tu tâchais de t’affairer correctement, de ne pas prendre ce que tu savais pour acquis et te concentrer sur cette nouveauté. Vous apprenez à vous découvrir tous les deux, tu caresses son corps avec tes mains chaudes. Puis, après son deuxième orgasme, tu te permets enfin d’entrer en elle avec douceur, chaleur. Tu ne veux pas le faire trop vite, ni trop lentement. Et c’est à ce moment que tu soupires de bien-être. Comme si tu avais attendu toute ta vie d’être à cet endroit, en ce moment même. Tu entâmes des vas-et-viens en guettant ses réactions. Tu l’embrasses dans le cou, sur ses lèvres et tu te plais dans tout ça. Puis au final, tu ne le réalisais pas Hugo, mais tu faisais l’amour à Avery, tu ne la baisais pas comme une vulgaire catin. T’avais envie qu’elle prenne du plaisir, autant que toi. « T’es belle. » que tu souffles finalement, tes joues rosies légèrement par l’effort physique que tu donnais et que tu continuais de donner.
 

Tu ne te rappelles pas depuis quand tu avais envie de partager un moment intime avec Hugo, t'en avais souvent joué, tu en riais presque par moment te disant même que ça n'arriverait jamais. Tu profitais alors de cet instant, te disant que ce serait certainement la seule et unique fois que tu aurais l'occasion de le toucher. Il savait tellement s'y prendre pour te donner du plaisir que tu te demandais vraiment comment il pouvait douter de lui, même si tu comprenais les raisons de ses doutes. Tu espérais qu'il reprendrait confiance en lui, en tout cas t'étais prête à l'aider. Tu finis par le sentir en toi, tu ressers tes cuisses autour de lui comme si tu avais peur qu'il s'échappe. Tes mains et tes lèvres continue de le découvrir toujours plus alors que tu ne peux t'empêcher de lâcher des gémissements sous ses mouvements en toi. Ton regard ne le quitte pas, t'avais envie d'observer le moindre de ses traits alors qu'il prenait autant de plaisir que toi. Tu mordilles légèrement la peau de sa clavicule alors que tu remontes vers ses lèvres. Alors que tu le sens toujours aller en toi, tu sens cet orgasme monter a nouveau en toi.

Avery et toi, c’était comme un rêve, un fantasme qui se réalisait. Elle te faisait du rentre dedans et ça te déstabilisait. En attendant, vous étiez tous les deux à vous faire plaisir mutuellement alors que ses jambes t’entourent et ne te laissent pas partir. Tu accélères la cadence et puis finalement, tu la vois trouver le septième ciel, une autre fois ce soir et excité, tu grognes un peu et ta semence se glisse en elle puis tu réalises l’horreur… « Merde, j’ai oublié le préservatif. » Tu la regardes avec les yeux ronds, t’as jamais couché sans ça parce que tu veux pas d’enfants tout de suite… Adieu septième ciel, bonjour dix-neuvième sous-sol… Puis, on parlera pas des ITSS, mais t’espères profondément qu’Avery va prendre les moyens nécessaires. Oh non, pas un gosse impliqué dans tout ça… Ton anxiété prend le dessus et tu te lèves du lit. « C’était pas une bonne idée… » Tu commences à tourner en rond en cherchant un mouchoir pour éviter de tout salir. T’as envie de lui demander pourquoi elle a dit oui, mais en même temps, tu préférais qu’elle dise oui parce que tu ne l’aurais pas violée. T’étais pas comme ça. T’essuies ton membre et tu jettes le mouchoir à la suite, parce que tu les collectionnes pas. Puis tu te rappelles soudain de quelque chose… « Oh, je peux te prescrire la pilule du lendemain, sans problème. » Parce que t’es médecin. Tu dois même avoir une tablette de prescription dans tes trucs…

T'étais comme sur un nuage alors que tu partageais ce moment avec Hugo. C'était réellement quelque chose d'innatendu et pourtant si attendu en même temps de ton côté. Tu finis par avoir de nouveau du plaisir et lui aussi semble enfin avoir son orgasme. Tu restais allongée, reprenant peu a peu tes esprits mais tu reviens vite à toi quand il se met à parler. Tu te redresses dans le lit alors que tu le vois aussi se relever en paniquant. "Hugo... Hugo....!" Tu te lèves du lit alors et t'approches de lui et attrape son visage pour qu'il te regarde "Calme toi s'il te plaît... Je prends la pilule!" C'était un point important, tu n'as pas eu un train de vie très sage et calme ces dernières années et pour toi tu ne pouvais pas t'imaginer ne pas avoir de contraceptifs. Tu caresses doucement sa joue, cherchant à le calmer. "Prescrit moi la pilule du lendemain si ça te rassures, y a pas de soucis je la prendrai okay?" Tu voulais le rassurer et le calmer. Tu ne le quitte pas des yeux, tu voulais qu'il soit rassuré et tu ne le lâcherais pas tant que tu n'aura pas eu la confirmation de sa part. "Je fais des tests régulièrement aussi concernant les ITSS..." T'étais consciente qu'il avait besoin d'être rassuré alors tu faisais tout en ton pouvoir pour qu'il ait confiance en toi tout comme tu as confiance en lui.

Elle se redresse aussi soudainement que toi tu t’es levé pour faire les cent pas. Elle tente de t’intercepter mais t’es déjà parti dans ta bulle… Puis, elle te freine et attrape ton visage. Elle te demande de te calmer et finalement, sa révélation te permet de souffler. Avery prenait la pilule. Tu recommences à respirer. Elle te dit de lui prescrire la pilule du lendemain pour te rassurer, mais tu secoues la tête négativement. « Si tu prends un contraceptif, ça va. » que tu lui dis finalement en assimilant les informations. Elle admettait par le fait même qu’elle faisait des tests pour les ITSS et toi, tes yeux s’arrondissaient. « Moi j’en ai pas fait depuis un moment… » que tu avoues, un peu penaud. Docteur, vous êtes très mal chaussé. « Je vais le faire … » que tu lui dis pour la rassurer et te rassurer en même temps. Tu trembles un peu, tu t’assois sur le lit et tu passes ta main dans tes cheveux. « J’suis désolé, j’ai un peu gâché le moment… » que tu lui dis en la serrant contre toi. Tu faisais tout de travers, Hugo.

Tu avais pris l'habitude depuis plusieurs semaines maintenant à devoir gérer les angoisses de Hugo. Tu gardais ton calme face lui, parlant d'une voix posée pour le rassurer du mieux que tu le pouvais. "C'est comme tu veux..." Tu voulais vraiment qu'il soit rassuré et t'étais prête à tout pour qu'il se sente bien plus calme. Tu lui sors alors vraiment ton historique médicale vis a vis de tes rapports sexuels. "T'inquiètes pas, je te fais confiance" Tu ne savais pas vraiment ce qu'il avait pu faire pendant ces mois d'absence en Espagne, mais tu voulais lui montrer que tu allais bien dans tout ça. Tu ressers son étreinte alors que vous reprenez place dans le lit. "Tout va bientôt ne t'en fais pas... Tu n'as rien gâché !" Tu lui souris alors que tu viens caresser délicatement son dos. Tu attrapes le drap derrière toi et le passe sur vos épaules. "C'était génial Hugo ... Vraiment!" Tu redépose délicatement tes lèvres contre son cou, tu n'avais pas d'idée derrière la tête, simplement tu voulais redonner un moment calme et serein a l'instant que vous venez de vivre. "Tu n'as aucune raison de douter de toi... Vraiment!" T'avais certainement jamais vécu ce genre de rapport ou alors il y avait tellement longtemps que tu ne t'en souvenais absolument pas.

Comme tu voulais? Elle était anormalement calme et zen concernant ce genre de propos… mais d’un autre côté, cela ne te surprenait pas étant donné qu’elle courrait toujours la galipote. Tu n’allais pas être celui qui allait lier Avery à un seul homme, t’en étais persuadé. Elle, elle te faisait confiance plus que toi en ce moment et tu faisais une belle crise de panique. « T’sais, Avery, c’est beau la confiance mais y’a rien de plus officiel que des tests! » Tu te mords la lèvre en te disant que demain première heure, tu ferais ça parce que là… y’est un peu tard et tu ne crois pas que ce soit la bonne façon de réveiller un technicien pour lui faire analyser un test d’ITSS. Doucement, tu te replaces dans le lit un peu maladroitement. Elle te rassurait, que tu n’avais rien gâché, que tout allait bien. Elle te caresse le dos et doucement, tu t’apaises. Tu te laisses abriller par le drap qu’Avery te ramène, comme si elle calmait tes angoisses du même coup. Quand elle te disait que c’était génial, tu rougissais vivement. Les dernières semaines et mois t’avaient montré à être plus confiant avec Freja, même si elle avait dû te guider à quelques égards. Ses lèvres dans ton cou te laissaient une sensation chaude après leur passage. La brune te disait que c’était génial et que tu n’avais plus à douter de toi. Tu esquissais un sourire, rougissant malgré toi. « C’était génial, Avery. » Que tu lui dis doucement en réalisant que tu lui avais davantage fait l’amour que simplement pris ton pied comme une conquête dans un bar. Tu l’accueilles avec douceur dans tes bras puis, tu te surprends à fermer les yeux doucement. Tu ne sais pas trop si tu dois combattre cette envie de dormir ou si, au contraire, tu dois te laisser bercer par Morphée.

Tu savais qu’Hugo n’était pas comme toi dans le fond, toi tu as eu une vie à 1000 à l’heure des rencontres par centaine, tandis que lui avait vécu une longue relation avec une seule et même femme. Alors oui peut-être avait-il vécu d’autres expériences en Espagne, tu n’en savais rien et ça ne te regardait pas au final. Tu lui faisais donc étrangement confiance sur le fait qu’il ne se soit pas protégé aujourd’hui, tu ne pensais vraiment pas qu’il t’apporterait un problème. “Ca aurait été un inconnu je me serai inquiétée, mais toi Hugo, pas trop” Tu lui souris pour le rassurer du mieux que tu le peux. Vous finissez par reprendre place dans le lit, voyant qu’Hugo redevient un peu plus zen, moins stressé moins angoissé. Tu essayais de l’apaiser du mieux que tu ne le peux, que ce soit par tes mots et ton calme en t’exprimant ou de part tes gestes, entre tes caresses dans son dos et les petits baisers que tu lui donnais. Tu sentais sa respiration se calmer et ça te rassurait qu’il se calme après sa petite crise de panique. Tu t’allonges alors dans le lit avec lui et te laisses te caler dans ses bras, ça te faisait du bien dans le fond qu’on te prenne ainsi. T’avais exprimé ce manque il y a plusieurs mois à Elias et même si régulièrement ton frère te prenait dans ses bras, ça n’avait rien de semblable à ceux de quelqu’un d’autres qu’un membre de ta famille. “C’était une bonne soirée d’accueil qu’en penses-tu?” Tu laisses échapper un petit rire en disant cela, fermant tes yeux alors que tu te sentais réellement apaisé dans cette position.

Tu avais été monogame pratiquement toute ta vie. Ce n’était que tout récemment que tu avais décidé de t’adonner à la pratique charnelle des corps… et encore! Tu n’avais pas couché avec toute la ville… Il y avait eu Sara pratiquement toute ta vie, puis il y avait eu Tahlia avec qui tu n’avais pratiquement plus de contact. T’avais couché avec Freja aussi en Espagne. Puis, maintenant, il y avait Avery. C’était tout. Ça portait ton nombre à 4 personnes… C’était pas énorme et tu aurais pu en avoir honte, mais la réalité c’était que tu ne te donnais pas facilement à qui que ce soit… Sara et toi, ça avait été un grand amour. Tahlia, c’était une amie, une chimie… peut-être une erreur au final. Freja, c’était une peine d’amour consolable à deux. Puis maintenant, il y avait Avery qui te plaisait depuis fort longtemps… La brunette te ramenait dans le moment présent en te disant qu’elle ne s’inquiétait pas trop avec toi. Peut-être l’avait-elle descellé avant toi, même… Avery se calait dans tes bras et tu l’accueillais comme tu le pouvais. À sa question, tu ris doucement. « C’était tout ce que j’ai toujours voulu. » Finis-tu par avouer en riant. T’avais pas envie de retourner de l’autre côté, t’étais bien comme ça, lové contre Avery. « Ça met la barre haute pour les prochaines semaines. » que tu lui avoues.

Tu n'as pas toujours était la jeune femme volage que tu es aujourd'hui, non il fallut qu'on brise ton coeur pour que tu ne veuilles plus avoir à ressentir ces sentiments amoureux. Pourtant tous tes rapports ont toujours été fait dans le respect mais avec bien sûr le fait de ne pas t'attacher. Pourtant aujourd'hui, ça semble si différent avec Hugo. Déjà vous vous connaissiez depuis de si nombreuses années que tu ne saurais dire combien de temps et t'étais attachée à lui dans le fond, tu ne sais pas de quelle manière, si c'est purement amicale ou non, le truc c'est que ce que vous veniez d'avoir comme rapport était bien plus que du sexe bestiale dont t'avais l'habitude. "Tout ce que t'attendais ah ouais ?" Dis-tu en riant légèrement tout en relevant la tête vers lui, tenter de croiser son regard. Tu étais calée dans ses bras, dans son lit officiellement puisque depuis aujourd'hui il avait pris place dans ta chambre d'amis que t'avais généreusement accepté de lui prêter s'il avait besoin. "Il va falloir que je déborde d'imagination alors pour les prochaines fois où on passera des soirées ensemble!" Tu ne savais pas dans le fond ce qu'il voulait de toute cette situation entre vous, mais d'avoir enfin pu goûter à Hugo te donne l'envie de recommencer.

Ton cœur? On te l’avait arraché et on l’avait brisé et piétiné mille fois, si ce n’était pas plus, mais étrangement, peu à peu, tu acceptais ce qui se passait. Tu ne comprenais pas tout, mais tu acceptais le fait de ne pas comprendre. Tu acceptais simplement la rupture plutôt que de l’affronter, comme tu l’as fait si souvent au cours des dernières semaines. Ce que tu croyais être un ancrage n’était pas aussi solide que tu le croyais et quelque part, ça te brisait un peu plus. « Non, non… mais j’veux dire que la barre était haute. » que tu relances en rougissant vivement. Encore heureux que la pénombre était présente parce que sans quoi t’allais te mettre les deux pieds dans les plats. La brune était dans tes bras, dans ton lit, dans ta chambre et pourtant, ça te faisait tout drôle. Tu éclatais de rire et puis tu la regardes sérieusement. « Attends, tu veux remettre le couvert ?!» que tu lui demandes, un peu surpris de la tournure des évènements. En même temps, t’étais célibataire, t’avais droit de goûter à la chair d’Avery. T’avais droit de même pas t’engager, même si ce n’était pas toi. T’avais le droit de baiser, de te vider les couilles et de même pas en faire tout un plat… mais c’était étrange. T’avais pas l’impression de vivre ta vie selon tes principes et tes valeurs.