(TW) Take me back to when it all first started - @Ephraugust

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18 mars 2020

Il était temps de faire une pause. Gus était en train de bouillir intérieurement, à l'intérieur de la bibliothèque, sur ce fichu cours de maths qui lui prenait la tête depuis le premier jour de son arrivée en première année. Les chiffres en arrivaient à se mélanger dans sa tête, qu'il tenait entre ses mains, et avant de se mettre à hurler et donc à le faire bannir de la BU pour un bon moment, il met toutes ses affaires en vrac dans son sac, attrape sa guitare et s'en va, entraînant sur son passage une nuée de protestations des étudiants qu'il avait probablement gêné. C'est bon, il partait, que leur fallait il de plus? Qu'il se mette à s'excuser? Et puis quoi, encore?

Décidément mon p'tit, t'es beaucoup trop stressé se disait il alors qu'il respirait enfin de l'air frais. La vie universitaire, quelle plaie! Il galérait tellement à finir son semestre en essayant de sauver les meubles, son père en rajoutait une couche sur la pression qu'il ressentait déjà suffisamment.. une pause, une petite heure, au soleil dans le parc, il l'avait bien mérité.

Il avait rejoint quelques potes qui fumaient à l'ombre d'un saule pleureur, et même s'il n'avait pas ce vice là, il ne disait pas non à une bonne bière fraîche gentiment proposée par la bombe du coin. Le liquide joliment doré le faisait se détendre complètement, et pendant qu'il s'asseyait sur une des grosses racines apparentes du saule pleureur, ses potes l'encourageaient à commencer à gratter un peu. Loin d'être timide, ses doigts se mirent à pincer les cordes de sa guitare, et d'une voix claire, se mit à chanter et à jouer un classique de chez classique histoire de s'échauffer un peu: Wonderwall, suivi très vite par sa bande qui reprenaient avec lui les paroles de la chanson phare.

Il était comme transcendé, quand il jouait, et se sentait totalement à sa place. Oubliant le monde qui l'entoure, Gus enchainait sur Ironic, sous les applaudissements d'un public qui s'était formé autour de leur groupe. Gus kiffait ces moments où il se sentait enfin en place dans le monde, bien loin des tumultes de sa vie bien gardée. Il se donnait même carrément à fond, oubliant qu'il n'était pas tout seul, jusqu'à danser en même temps que sa voix se faisait puissante sur le dernier refrain. Les gens autour de lui s'étaient alors mis à applaudir, et dans un geste théatral, il se met à faire la révérence pour remercier ses auditeurs plus ou moins chanceux de l'avoir écouté.

S'asseyant enfin pour finir sa bière, se faisant railler gentiment par ses potes, il remarquait alors ce grand brun, écouteurs sur les oreilles, qui l'observait avec attention. Un signe de tête, un sourire, et sa bière à la main pour le saluer. Peut être que le Brun allait mordre à l'hameçon envoyé, peut être pas, mais en tout cas, Gus en prenait plein les yeux, pour son plus grand plaisir.

@Ephrem Souza

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Takes me back to when it all first started ft. @August T. Pembroke
18 mars 2020 | Comme la journée était belle et ensoleillée, tu t’es dit que bouger un peu était l’occasion d’aller faire ton sport et de profiter du beau temps en même temps. T’as eu quelques cours avec le théâtre ce matin et tu n’as plus rien de prévu avant demain. Elias n’est pas dispo, Emilia est MIA, sans doute trop occupée avec son boulot à l’hôpital, mais t’as quand même réussi à déposer Loki chez ta sœur pour ne pas qu’il s’entretue avec Max, le chat d’une des colocataires de la Bowery. On peut dire qu’entre eux, l’expression comme chien et chat est véridique et ça t’as toujours fait rire : tellement que tu n’hésites jamais à taquiner Ella, ça t’a permis d’apprendre à la connaître mais pas que. Regardant l’heure, tu te dis que le parc serait un bon endroit pour aller te dégourdir les jambes puis c’est pas trop loin de chez ta sœur donc au moins tu pourras déposer ton cher Husky et partir t’entraîner là-bas. Vêtu d’un jogging et d’un t-shirt assez basique, t’enfiles tout de même un sweat et ta fameuse sacoche banane que tu mets autour de ton torse pour quitter le bâtiment, te dirigeant vers là où vit ta jumelle.

Tu aurais pu prendre le bus mais marcher te permet de t’échauffer on va dire et une fois arrivés là-bas, tu salues ta sœur qui irrémédiablement t’invites à boire un truc et te voilà embarqué pendant un bon quarante-cinq minutes à parler de tout, de ta mère malade, du dernier de la fratrie qui fait encore le con et bien sûr de Loki qui se croit déjà tellement chez lui qu’il a pris toute la place sur le tapis du salon. « Bon, j’y go, je t’aime Sis mais le sport n’attends pas ! » Elle te raccompagne, t’enlaces et tu lui dis que tu viendras plus tard récupérer Loki, tu lui diras quoi par message ou appel de toute façon. Alors, le temps de faire tout ça, t’arrives en courant au parc et t’enfiles tes écouteurs pour lancer une de tes playlists motivantes. T’es tellement à fond que le temps passe vite et t’es arrêté quand tu vois un attroupement qui se forme près d’un saule pleureur. Coupant la musique mais laissant tes écouteurs, t’entends une mélodie que tu connais bien, Wonderwall et tu t’approches pour commencer à t’étirer. Très vite tu vois qui chante et tu ne vas pas mentir, ce jeune est doué en plus d’être incroyablement sexy.

Il enchaine sur une seconde chanson que tu connais rapidement et tu restes bluffé par sa performance quand t’applaudis avec le reste des gens autour de lui et son groupe de pote. Mais, tu ne sais pas pourquoi, tu le fixes assez longuement, ce sourire aux lèvres et il se met à te regarder. Tu soutiens son regard et tu lui rends son signe de tête quand il fait de même, avec sa bière. Retirant tes écouteurs, que tu fourres dans ta sacoche bananes avec ton portable, tu t’approches de lui. « T’as d’autres talents qu’être beau et doué, dis-moi ? » ris-tu alors que tu lui tend ta main pour te présenter, saluant brièvement ses potes de ton autre main. « J’suis Ephrem et toi mon mignon ? » Bon, ouais, t’es un peu direct mais c’est tout toi ça. Faire comme s’il n’y avait que vous deux et pas encore des gens autour de vous.

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C'est simple, quand August a sa guitare entre ses bras, qu'il fait vibrer l'instrument entre ses doigts.. plus rien d'autre n'existe. Lui même se confond avec la musique, vivant chaque mot comme si c'était le sien, faisant corps avec chaque son qui sort de sa gorge. C'est une harmonie que le p'tit bouclé ne retrouve nulle part ailleurs, c'est un endroit sécurisant et réconfortant où rien ne peut le toucher en dehors de la musique. Sa soupape de sécurité, notamment ici, à l'université, où  il doit tout le temps prouver sa valeur, où il doit jouer le petit fils à papa parfait. Au moins, quand il se met à chanter, il est complètement lui même, aucun artifice.
Il traîne d'ailleurs tout le temps avec sa guitare sur le dos, on le connaît ici d'ailleurs grâce à ce signe distinctif. Il ne se fait pas prier, Gus, pour l'attraper et glisser deux trois accords dès qu'on lui demande, ou dès qu'il est sur le point de tout envoyer valser, comme cet après midi où il aurait bien aimé faire un feu de joie de ces cours de maths.
Alors, cet après midi aurait pu être un moment banal dans la vie du jeune étudiant. Quelques chansons, quelques fous rires, quelques bières avant de rentrer en amphi pour terminer sa journée d'étudiant. Mais pas aujourd'hui.

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui, son regard est attiré par quelqu'un. Quelqu'un en jogging et en t shirt tout ce qu'il y a de banal, mais August ne peut s'empêcher de lui dégainer son plus beau sourire et de lui faire un petit signe. Un beau gosse pareil, ça ne court pas les rues, alors autant tenter sa chance. Et ce doit être un bon jour pour Gus, finalement, parce que l'inconnu plutôt charmant vient à sa rencontre. Plus d'un aurait eu peur de traverser sa p'tite bande de potes, mais pas lui, apparemment, et Gus souriait d'autant plus. Il aime ceux qui ont confiance en eux. C'est juste irrésistible pour lui. Sa main chaude est ferme se referme sur la sienne, qu'il garde quelques secondes de plus que nécessaire, surtout quand le bel Ephrem attaque directement par un compliment. "D'autres talents? J'ai quelques cordes à mon arc, ouais..." Ses potes regardent la scène, mais August s'en contrefiche, de toute façon, ils ont plutôt l'habitude que l'éphèbe les ignore quand il avait quelqu'un en vue. Son regard accroché à celui du beau brun, il continue: "Ehprem, moi, c'est August. Gus, pour les intimes." Impossible pour lui de laisser partir celui dont il n'arrive pas à détacher son regard. "Tu traines souvent dans le coin? c'est la première fois que je te remarque. Et crois moi bien, un beau gosse comme toi, je l'aurai remarqué bien avant si je l'avais déjà vu!"
Ephrem avait commencé les amabilités, et Gus répondait avec plaisir. Rares étaient les hommes qui assumaient aussi bien que Gus son attirance pour les hommes. Même s'il aimait aussi les femmes, cet après midi, c'est Ephrem qu'il aurait bien aimé gouté encore et encore. Il avait ce quelque chose au fond de son regard qui faisait vriller complètement l'étudiant, et ce n'était pas pour le lui déplaire. "Je reprends bientôt les cours. Tu fais quelque chose ce soir? J'veux te revoir." Gus lui souriait toujours, mais son regard se faisait plus affamé. Il n'y allait pas par quatre chemins, parce qu'il n'avait rien à perdre, et tout à gagner. Au pire, il se ferait une soirée arcade avec ses potes, au mieux, il partagerait le même lit que ce beau brun. Tout à y gagner.

Takes me back to when it all first started ft. @August T. Pembroke
18 mars 2020 | Le parc, c’est une première pour toi. Tu ne viens pas souvent par ici, mais t’as envie de changer ton quotidien par moment, un peu comme pour t’aérer et profiter de Bowen dans son intégralité. Même si ça ne fait que trois ans que t’y as mis les pieds, tu t’y sens tellement chez toi. Le brésil te manque, un peu, mais là-bas t’as surtout les souvenirs du paternel menteur et qui se tirait beaucoup trop en Australie à ton goût que pour le boulot, résultat t’as découvert, lors de sa mort, que t’avais une seconde famille, composée de deux demi-sœurs et d’un demi-frère. Cependant, tu n’es proche d’aucuns d’eux, c’est triste un peu mais c’est la vie, non ? En tout cas tu n‘y peux rien et même si de ton côté tu ne dirais pas non à avoir une belle et grande famille, tu préfères leur laisser le choix, leur liberté. Et c’est bien beau de rêver, de penser à autre chose mais la musique que joue un jeune artiste te ramène à la réalité et très vite tu remarques qu’il te regarde. Destin ? Sans doute pas mais vu comme il est sexy et doué, tu ne peux t’empêcher d’avancer, saluant ses potes mais c’est surtout lui que tu dévores du regard quand tu te présentes finalement, appréciant qu’il te réponde avec autant de tact que toi, t’aimes ce genre d’hommes. Ou de femmes. Toi ce que t’aimes c’est pas un sexe, c’est la personne en elle-même : l’âme avant le corps comme tu le dis souvent. « Gus, hein… Ça te va bien. Sexy comme le personnage… » siffles-tu en le dévisageant de bas en haut, ce sourire aux lèvres.

Quand il te demande ce que tu fais par ici, car il t’aurais remarqué bien avant et t’avoues que toi aussi, y a un truc dans son regard qui t’enflamme, tu ne sais pas pourquoi mais tu le veux, c’est con, direct mais ouais, tu veux ce cher August. Tu le veux dans ton lit, contre toi, près de toi. « C’est ma première fois ici, habituellement je cours près de la plage mais je pense que je reviendrais plus souvent ici, surtout si j’ai le droit à de la musique en prime… » avoues-tu en sentant ton regard pétiller alors qu’honnêtement, à tes yeux, il ne reste plus que Gus et toi, les autres, les sportifs tout ça, tout le monde disparait et vous n’êtes plus que deux. « Les cours, hein ? Monsieur étudie quoi de beau ? La musique ? Tu dois assurer si c’est le cas ! » Que tu dis, sincèrement. « J’devais réviser mes pas de danses pour une choré mais ça je peux le faire en t’attendant… C’est quoi ton numéro ? » Que tu demandes, venant t’asseoir à ses côtés tout en sortant ton portable, notant dans ton répertoire le nom Gus et son numéro une fois qu’il te le donne. Tu le fais alors sonner et ajoutes. « Et voilà, j’attends ton message alors ? » Que tu demandes tout en jouant de ton sourire et regard dragueur.

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Il a cette confiance, Gus, propre aux enfants qui ont toujours tout eu dans la vie, et qui auront toujours tout dès qu'ils lèvent le petit doigt. Mais personne ne connait le revers de la médaille: avoir son avenir tout tracé, sans avoir son mot à dire, avoir une famille éclatée au sol, avec un Père toujours sur son dos et une mère totalement absente de sa vie quand il en aurait eu besoin. Son frère, qu'il aime plus que tout, et qui le rejette sans trop savoir pourquoi. Mais aujourd'hui, face à ce beau gosse latino du nom d'Ephrem, il oublie tout le reste. C'est simple, il n'aurait pas entendu la sonnerie de cette fichue cloche de l'université, il serait resté là, à chanter la sérénade à ce brun dont il aimerait apprendre par cœur ses nuances et.. ses courbes.

Tout aussi sexy que toi, t'as un accent vraiment beaucoup trop mignon, tu le sais? Cet accent légèrement ensoleillé, personne n'aurait pu l'entendre hormis quelqu'un à l'oreille musicale. "Et bien pour une première fois au parc, j'crois que tu n'aurais pas pu mieux tomber.. Et si tu veux me trouver.. le saule pleureur est un peu mon point de sauvegarde! Un petit sourire en coin vient barrer le visage du jeune aux jolies boucles. Ephrem avait, sans le vouloir, touché un point sensible"Raté! j'fais du management. La musique, c'est juste un passe temps." Il aurait bien aimé pousser plus loin son talent artistique, mais aucun soutien de cette famille qui ne voyait en lui qu'un prolongement de la success family. C'est limite s'il avait le droit de sortir sa guitare, ou de s'asseoir face au piano si son père était présent. Mais je serai ravi de te dédier quelques unes de mes chansons, Ephrem. Surtout si je peux te regarder danser en même temps. Sûr que ça vaudrait le coup d'œil lâche t'il en récupérant son téléphone. J'suis à deux doigts de prier tous les dieux pour que le prof d'éco ne soit pas là.. ça me ferait deux heures en plus avec toi. Mais lui même n'y croyait pas trop; le vieux prof à lunettes était comme accroché à son bureau. Même avec de la fièvre, il venait asséner les étudiants de chiffres et de données qui pouvaient donner une migraine à quiconque l'écoutait.

sms
Les secondes s'égrènent comme des heures ici bas. j'ferai n'importe quoi pour pouvoir te mater pendant que tu danses

Gus était absolument pas concentré sur le cours, pensant et repensant à ce beau brun qui lui avait fait explosé son usine à fantasmes. Il s'imaginait des scènes, osées mais jolies, rêvant à ces lèvres qu'il voulait embrasser. Pourtant habitué aux flirts, Gus n'avait encore jamais vraiment ressenti d'aussi intenses vagues d'émotions rien qu'en se repassant les quelques minutes de sa rencontre avec Ephrem. Alors, quand la fin du cours avait sonné, il n'a pas attendu son reste pou sortir de l'amphi et se ruer sur ton téléphone pour appeler celui qui l'avait tourmenté en pensée. C'était presque un besoin que de le voir, là, maintenant, tout de suite.

sms
Je suis libre. Toi, moi. Maintenant. Je te rejoins où?

Il allait droit au but, impatient de retrouver le Latino et de passer du temps avec lui. Il savait ce qu'il voulait, et il envoie un texto à sa mère pour prévenir de son absence pour ce soir sans donner plus de précisions. Il le faisait pour sa conscience, tout en sachant que son absence allait de toute façon passer inaperçue. Alors autant passer de beaux moments avec le Latino qui lui vendait un sacré rêve rien qu'en souriant.

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18 mars 2020 | C’est peut-être cliché, mais t’as l’impression d’être dans ces films que tu regardais avec ta sœur (et maintenant seul) où le protagoniste trouve la perle rare, ce fameux garçon qu’il cherche partout et qui apparait comme un cheveu dans une soupe. Et August te faisait cet effet-là. Ce n’est pas rare que tu aies comme un coup de cœur envers une personne mais là, t’as l’impression que c’est différent et déjà, quand il remarque ton accent, que beaucoup ne font que souligner après tes multiples verres d’alcools, tu souris en coin. Le genre de sourire qui veut tout dire et tu ne peux que le trouver encore plus intéressant. « Maintenant, oui, je le sais. Figures-toi qu’on ne m’a jamais trop fait la remarque de cet accent qui semble te rendre intéressé… » Pour ne pas dire fou. Mais quand il mentionne le saule pleurer comme son point de sauvegarde, son repère, tu acquiesces. « Un peu contradictoire avec tout ce que tu rejettes, un être aussi solaire que toi sous un arbre au nom si triste… » Mais tu ne t’arrêtes pas là, tu veux en apprendre un peu plus sur lui, avant qu’il ne reprenne les cours comme il te l’avoue à l’instant. Et, bizarrement, tu te trompes. Quoi, du management ? Sérieux ce gosse a de l’or dans les doigts, c’est n’importe quoi. « Merde alors, j’aurais juré ! Mais je suis sûr que t’es doué en management aussi… » avoues-tu d’un petit clin d’œil alors que t’es désormais en possession de son numéro de téléphone. « Deal, va falloir qu’on se revoit pour ça alors ! » Tu ne pourrais pas rêver mieux. Danser sur de la musique acoustique ou retravaillé à la guitare, ça serait juste parfait. Puis avec le frisé à impressionner, encore plus. « Deux heures tu dis ? Bon, ça va aller, on se revoit tout à l’heure alors… » Que tu lâches en venant ébouriffer sa chevelure, t’en allant à reculons alors que tu gardes ce sourire idiot sur tes lèvres jusqu’à ne plus le voir.

Le temps passe et tu reçois un message du guitariste et immédiatement tu souris. Ta sœur, chez qui t’as été le temps d’attendre que le plus jeune sort de l’université, te demandes de qui ça peut provenir. Tu ne dis rien et elle te charrie dessus mais te voilà trop occupé à répondre à ce jeune qui t’intrigue tant :

SMS | Mon corps n’attends que les notes de ta guitare et le son de ta voix pour s’enflammer comme jamais…

Et une fois le message envoyé, tu remarques que tu ne pourras pas garder Loki, enfin tu pourrais mais t’es pas sûr de ce que vous allez faire alors tu demandes à ta sœur de le garder jusqu’au lendemain, tu viendras le récupérer avant d’aller bosser ou après mais là, tu te dis que tu peux aller l’attendre à son université. C’est un peu too much mais t’es un fan des comédies romantiques et/ou musicales alors autant faire en sorte que ta personne sorte du lot des autres garçons, non ? C’est pourquoi, lorsque tu reçois ce message, tu ne peux que rire. T’as toujours la même tenue, juste un sweat que t’as enfilé et mis la capuche pour l’apercevoir, au loin, en train d’attendre une de tes réponses mais tu ne réponds pas, le laisse en vue et viens lui faire face, tellement rapidement qu’il ne doit pas t’avoir remarqué. Retirant ta capuche, tu viens déposer un baiser sur sa joue, riant comme un gosse. « Tu me rejoins là ou plutôt c’est moi qui te rejoins… Surprise ! » Tu le regardes alors et tu te perds dans son regard un long moment. « Je suis tout à toi. Libre aussi, comme toi, tu veux faire quoi ? »

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Le temps était suspendu, quand Gus flirtait avec cet Ephrem qui le troublait plus qu'à l'accoutumée. Il le savait, Gus, qu'il était le genre à plaire rapidement, et il en jouait assez avec, dans cet esprit assez enragé de tout vivre, tout connaître, tout exploiter, dans la fougue de sa jeunesse. Bien assez tôt il aura une vie bien rangée, bien métro boulot dodo alors, tant qu'il le pouvait, il brûlait la vie par les deux bouts. Mais avec ce bel éphèbe du nom d'Ephrem, le flirt avait une saveur toute différente. Quelque chose était en train de se passer, Gus ne savait pas trop quoi, mais il sentait son monde se dérober sous lui pour s'accrocher au Latino sexy qui était devant lui. S'il n'y avait que l'accent qui m'intéressait... C'est léger, très, mais ta voix chante quand tu parles. Etonnant que je le remarque, hein? Si tu savais tout ce que je vois chez toi.. Il ne prenait pas le temps de finir sa phrase, trop pressé par l'heure qui tournait, et avant de devoir aller demander un bulletin de retard, il galope jusque sa salle de classe. Il espérait qu'Ephrem remarque son p'tit cul et son déhanché, il en rajoutait des tonnes juste pour ses beaux yeux.

Pendant ces deux dernières heures de cours, le beau Latino lui répond presque aussitôt, et il a le don pour rendre fou d'impatience Gus. S'il n'était pas entouré par ses camarades infortunés, il aurait poussé la tentation jusqu'envoyer une photo de ses abdos à moitié dénudés, juste pour enflammer un peu plus l'homme sexy qui l'attendait, et s'enflammer par la même occasion: imaginer la réaction de l'autre avait un fort pouvoir d'excitation sur le jeune étudiant. Les deux heures les plus longues de sa vie se sont enfin terminés, et Gus débarque près de son saule, trépignant d'un pied sur l'autre en attendant une réponse d'Ef qui, bizarrement, se fait attendre. Il commençait à s'inquiéter, quand il sent plus qu'il ne voit une présence qui saute devant lui, capuche sur la tête, il sursaute alors légèrement avant de reconnaitre le beau Latino qui s'empresse de l'embrasser sur la joue. August se met à sourire de façon idiote, légèrement interloqué par la soudaine proximité du beau brun. "Hmm.. des surprises comme celle là, j'en suis friand, faut que tu le saches Ephrem!" Pour ne rien arranger, Ephrem sent juste divinement bon, ses lèvres sont aussi douces que Gus s'était imaginé durant son cours. Son imagination s'emballe, et il a du mal à se retenir de soupirer un bon coup pour se redonner un peu de constance. Ephrem le trouble beaucoup trop. Gus se met enfin à sourire avec douceur à sa Surprise en gloussant doucement: "Tout à moi, je note, je note. J'ai envie de t... de t'amener boire un verre. Ou deux. On pourrait aller danser ensemble, ensuite. Depuis qu'Ephrem avait dit qu'il dansait, Ephrem avait fortement envie de le voir à l'œuvre et de l'accompagner. Lui, ce qu'il préférait, c'était la musique, mais il était sensible à tout ce qui y touchait de près et de loin. Un homme qui sait danser... est un homme fort intéressant, soit dit en passant, et Gus ne voulait plus perdre une miette de ce qu'Ephrem était.   tu as un endroit de prédilection pour sortir le soir? J'connais quelques bars, quelques boîtes.. on peut très bien se poser quelque part et faire notre propre soirée, juste.. toi et moi..

Takes me back to when it all first started ft. @August T. Pembroke
18 mars 2020 | Y a un truc que tu n’arrives pas à expliquer quand tu quittes le plus jeune. Déjà il a percé ta coquille en mode découverte et la manière dont il te regarde, dont il te parle… T’as l’impression de retourner sur les bancs de l’école et de redevenir un gosse, limite. Il t’intrigue car il rentre dans ton jeu, il répond à tes avances et t’as clairement envie de le revoir. Tu ne pourras jamais remercier autant Dieu pour t’avoir amené jusqu’ici, ce fameux parc pas très loin de chez ta jumelle et dans lequel tu n’as jamais mis les pieds. Durant ces deux heures, t’as l’impression que c’est long mais ça passe aussi assez vite : la preuve, te voilà déjà prêt à quitter l’appartement de ta frangine pour que tu lui fasses la surprise d’aller l’attendre directement là où il sera, en sortant de cours d’économie, si ta mémoire est bonne. Tu laisses ton chien et tu finis par faire ce chemin jusqu’à arriver un peu en avance. T’observes les environs et quand tu lis son message, tu ne peux t’empêcher de sourire, tel un gamin qui découvre son cadeau de Noël pour l’apercevoir, au loin, le regard figé sur son portable, sans doute en attente de ta réponse.

Mais tu ne lui réponds pas et c’est comme ça que tu débarques face à lui, sourire aux lèvres tandis que tu défais ta capuche et viens lui smacker sa joue. Intérieurement on retrouve un Ephrem ayant vingt ans, et encore. T’es juste en mode heureux et tu ne peux que remarquer le sourire idiot d’August, ce qui te fait mordre ta lèvre. « J’en prends note alors, si jamais j’ai envie de te faire de nouvelles surprises, par la suite… » Tu glisses ça comme ça. C’est con mais même si ça ne fait que deux heures et quelques minutes que tu le connais, tu sais que tu vas vouloir le revoir. « Pas sûr que ta phrase commençait comme ça mais je valide le verre, les verres. La danse par contre, va falloir la mériter mon mignon… » Que tu lui lances, taquin comme tu sais si bien l’être. Tu réfléchis à où l’emmener car de base, tu ne vas qu’au Wojna’s mais tu ne sais pas trop. « Honnêtement ? Là où tu veux, tant qu’on est à deux, ça me va joli cœur… Je squatte souvent le Wojna’s, si tu connais ? Sinon tu me proposes quoi ? L’Adam & Yves ? » Pendant que tu dis ça, tu te mets à avancer, venant remettre ta capuche tout en enfouissant tes mains dans la poche centrale de ton sweat. « T’as pas foutu en l’air tes plans de ce soir pour moi, quand même ? » Que tu demandes, curieux.

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Le jeune étudiant se mettait à sourire en coin, Ephrem ayant vu juste quand il l'avait repris. Aurait il le cran de lui sortir ce qu'il avait envie de lui dire, ou allait il attendre encore un peu, attendre un moment peut être plus propice, pour lui avouer à quel point il avait envie de lui? Il haussait des épaules. gardons l'idée des verres, pour commencer, Effie, le reste.. pourra attendre Son sourire s'élargit quand il entendait qu'il fallait mériter la danse. Ah oui? Il va falloir que je trouve comment, alors.. Même si j'ai plus d'un tour dans mon sac.. Il commençait à le suivre, à bon rythme, sa guitare sur le dos, son sac de cours à la main. N'importe qui les croiserait n'aurait jamais douté de cette attraction si forte qu'il y avait entre eux, sauf si l'on s'attardait sur leurs regards qu'ils s'échangeait l'un et l'autre. Gus n'avait jamais ressenti une telle salve d'émotions, rien qu'avec un regard. Avec cette envie soudaine, presque douloureuse, de pousser Ephrem contre un mur d'une ruelle pour l'embrasser jusqu'à ce qu'il ne puisse plus respirer. Il avait une série d'images qui lui venaient en tête, qui le faisaient presque rougir, et seul son regard le trahissait quand il poursuivait Allons au Wojna's, ça fait longtemps que je n'y suis pas allé. Tu y vas souvent? Même s'il avait déjà son numéro de téléphone, qu'il allait passer la soirée avec Ephrem, Gus ne pouvait s'empêcher de penser à leur prochain rendez vous. Il ne savait pas s'il allait provoquer les choses, ou tout simplement l'inviter de façon plus officielle, alors, il allait à la pêche aux informations, l'air de rien. « T’as pas foutu en l’air tes plans de ce soir pour moi, quand même ? » A cette phrase, August se met à rire, et répond tout naturellement: "En dehors de ma vie scolaire et professionnelle, sache Ephrem que je n'ai absolument aucun plan. je vis un peu au jour le jour... heure par heure, même. Je sais juste que j'ai prévenu que je risquais soit de rentrer tard... soit de ne pas rentrer du tout." Il lançait cette dernière phrase, un peu plus bas, comme une confidence. "j'aurai surement traîner mes fesses aux jeux d'arcade avec la bande, ou bien j'aurai fait la fermeture de la BU.. je préfère largement être avec toi, qui a bouleversé les plans de ma soirée.. riait il doucement. Rassuré, beau gosse?

Takes me back to when it all first started ft. @August T. Pembroke
18 mars 2020 | Effie… C’est pas un surnom que t’aimes, de base, mais entre les lèvres du frisé, ça te fait frissonner. Déjà, quand il a prononcé ton prénom et serré ta main un peu plus tôt, t’as ressenti un tas de choses : tellement que c’est dur de mettre des mots dessus. Mais t’as bien hâte de voir quels sont les tours qu’il a dans son sac pour que tu te mettes à danser sous ses yeux. Déjà tu sais que s’il se met à gratter, ça va te donner envie de bouger, déjà toute à l’heure tu voulais le faire donc ça va se faire, tu le sais. « Hâte de voir ça alors Gus… »souffles-tu alors que tu emboites le pas, prenant les devants en faisant attention à ce que le plus jeune te suive. En tant que sportif et danseur t’as l’habitude d’avoir le pas rapide mais tu sais aussi prendre le temps, comme ce soir à ses côtés. Et c’est vers un lieu que tu connais très bien que votre dévolu se jette : le Wojna’s. C’est pour ça que tu te mets à rire quand il te demande si tu y vas souvent. « Au moins une fois par semaine, je connais très bien les différents barmans et disons que c’est comme un QG… » Que t’avoues alors que tes mains sont dans ton sweat, ta capuche a été remise et que tu te laisses avancer vers le fameux lieu.

Le temps du trajet, tu joues les curieux, demandant à l’étudiant s’il n’a pas annulé ses plans pour toi, ça serait con quand même, tu n’es pas de ces personnes qui veulent à tout prix tout faire avec l’autre, quitte à l’empêcher de vivre en dehors de votre relation, non, puis vous n’avez, pas encore, de relation, techniquement. Alors, ses paroles, tu les bois, littéralement et tu esquisses un sourire quand il ajoute ne pas être sûr de rentrer. « Ne me dis pas que le saule pleureur est ton endroit où tu dors à la belle étoile, hein ? » ris-tu, comme pour le taquiner alors que tu l’écoutes t’avouer être heureux d’être à tes côtés. « Le plaisir est partagé. Je ne saurais pas dire comment, mais tu m’intrigues. J’ai envie de te connaître, genre entièrement, tu vois ? » Tu dis ça et t’ajoutes, suite à la fin de sa phrase. « Complètement, je sais qu’on va passer une bonne soirée à deux, un musicien et un danseur entre dans un bar, tu le connais ? » demandes-tu d’un rire alors que le Wojna’s est enfin visible. Avant d’entrer à l’intérieur, cependant, tu viens doucement attraper la main du plus jeune, tu défais ta capuche et tu l’attires à toi, ta main venant chopper son visage avec douceur tandis que tu viens souffler près de ses lèvres. « Déjà, la fin ça finira pas au bar, crois-moi… » Et tu l’embrasses. C’est court mais assez pour que tu sentes ton cœur taper fort dans ta poitrine et tu récupères sa main pour l’entraîner à l’intérieur, l’air de rien.

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