it's the most wonderful time of the year (levi)

Son casque sur les oreilles avec des musiques de Noël entraînantes, Polly déambule dans le centre-ville pour faire les boutiques en perspective de Noël. Du genre plutôt organisée, elle n’est pas du genre à s’y prendre au dernier moment, surtout qu’il y a déjà du monde dans les rues, elle n’ose pas imaginer dans quelques semaines les files d’attente dans les magasins avec tous les retardataires. Une partie de ses achats se font sur internet, dans des petites boutiques indépendantes en ligne, mais elle essaie d’en faire un maximum dans les boutiques de Bowen et exceptionnellement des alentours si elle veut un objet précis qu’elle ne trouve pas ailleurs. Elle sait déjà ce qu’elle veut pour chaque personne à qui elle compte offrir un cadeau. Du genre généreuse, elle n’en achète pas seulement pour sa famille, ceux avec qui elle passera le réveillon, mais également pour ses colocataires, ses amis, les personnes qu’elle fréquente régulièrement que ce soit à l’université ou à la librairie, les commerçants chez qui elle va régulièrement, bref tout le monde a le droit à une petite attention de la jeune femme. N’ayant pas un budget illimité, elle garde tout de même les plus gros présents pour sa famille et en offre de plus modestes aux autres, mais c’est l’attention qui compte, non ? Elle finit ses emplettes par une boutique un peu en dehors du centre commerçant et en profite pour envoyer un message à Levi pour lui indiquer qu’elle est dans le coin de son appartement et qu’elle va passer faire coucou s’il est là. A peine quelques minutes plus tard la voilà qui sonne à l’interphone. « Hey ! C’est Polly ! » dit-elle quand elle entend que quelqu’un a décroché de l’autre côté.

@Levi Wheeler

Fidèle à lui-même, Levi était rentré de sa nuit de travail dans un état des plus pitoyables, le corps et l’esprit anesthésiés par toutes sortes de substances qu’il s’était octroyé à la fin de son service. A peine le seuil de sa porte franchi, le brun avait trouvé miraculeusement le chemin le menant vers sa chambre, titubant avant de s’y étaler et de sombrer dans un sommeil sans rêve. Il savait déjà ce à quoi ressemblerait son jour de repos, lui qui ne se servait même plus de son temps libre pour dessiner ou peindre, le corps bien trop épuisé par les déboires qu’il lui faisait subir. Il avait traîné des pieds en se levant, s’obligeant à effacer les effluves d’alcool encore présentes sous une douche à peine réparatrice, l’esprit encore trop embrumé pour qu’il ne se souvienne de la façon dont s’était achevée sa soirée de travail. A peine eut-il le temps de sortir de la douche qu’il entendit la sonnerie de l’interphone retentir, la voix très -trop- enjouée de Polly résonnant jusqu’à lui, Levi comprenant sans trop de mal qu’elle s’était laissée tenter par une visite à l’improviste. Il déverrouilla la porte, se dépêchant d’enfiler des vêtements pour ne pas l’accueillir à moitié nu, entendant rapidement les pas de la jeune femme se rapprocher de la porte d’entrée. « C’est les fêtes qui approchent qui te mettent dans cet état ? » Lâcha-t-il lorsque Polly apparut dans son champ de vision, aussi pétillante qu’à son habitude, lui qui savait pertinemment qu’elle n’avait pas besoin d’occasion particulière pour répandre sa bonne humeur.

Lorsqu’on tient à sa tranquillité mieux vaut ne pas avoir Polly Burnett dans son entourage, elle a tendance à ne pas laisser suffisamment d’espace vital aux gens et à passer les voir sans qu’ils n’aient rien demandé. Heureusement pour eux, sa sociabilité fait qu’elle connaît du monde et donc qu’elle a tous un tas de gens à aller voir, à qui parler. Bien sûr certains ont sa préférence et d’autres lui font clairement comprendre qu’ils n’ont pas envie d’être amis avec elle. Pour elle, Levi est un bon ami même si au final ils n’ont pas tant en commun. Comme elle s’intéresse à beaucoup de choses et peut parler sur de nombreux sujets, ça ne la dérange pas vraiment. Comme il ne l’a jamais mis à la porte, agacé par ses bavardages et sa bonne humeur parfois un peu trop présente, elle aime bien lui rendre visite. Voyant son ton enjoué et son sourire lorsqu’il lui ouvre la porte, le brun lui demande si l’approche des fêtes la rendent d’une humeur si positive. « Oui, ça joue peut-être effectivement. » répond-elle en posant une main sur son menton, comme si elle réfléchissait. Elle entre ensuite dans l’appartement, après que Levi l’y ait invité, elle n’est pas si malpoli et pose ses sacs dans un coin avant de venir prendre dans ses bras son ami. Elle est du genre plutôt affectueuse Polly, le genre qui fait toujours de son mieux pour remonter le moral aux autres et qui distribue les câlins à tout bout de champ. « Bon alors comment ça va toi ? J’te réveille pas au moins ? » N’étant pas forcément du genre à faire des grasses matinées, elle ne réalise pas toujours qu’avant midi, voir après, il y a des gens qui peuvent dormir.

Il n’avait pas été tant surpris que ça de la visite à l’improviste de son amie, Polly ne l’ayant jamais vraiment habitué à l’inverse. C’était sûrement ces énormes différences entre leurs façons d’être qui les rapprochaient encore plus, comme si leurs deux êtres réunis formaient finalement une sorte d’équilibre. Levi savait sans le moindre doute qu’avoir Polly dans son entourage ne pouvait que lui être bénéfique, elle qui avait cette faculté à peine croyable à illuminer même les humeurs les plus moroses. « J’me disais bien. » Rétorqua-t-il, presque amusé par l’énergie quasi constante que dégageait Polly, en toutes circonstances. Il se décala de l’encadrement de la porte pour laisser la jeune femme s’engouffrer dans l’appartement, ne s’écoulant que quelques secondes avant que Polly ne vienne l’emprisonner dans son étreinte chaleureuse. « J’ai si mauvaise mine ? » Répondit-il aux questions de son amie, un rictus facilement détectable sur ses lèvres. « Je sors de la douche, j’ai eu quelques minutes pour me réveiller. Mais j’ai pas encore bu mon café, et crois-moi, tu voudrais pas démarrer une conversation avec un Levi qui n’a pas eu sa dose de caféine. T’en veux un ? » Proposa-t-il, la tête encore dans le brouillard alors qu’il se dirigeait vers la cuisine en attendant la réponse de Polly.

Une Polly est une espèce difficile à se débarrasser, une fois qu’elle vous a repéré, elle viendra vous parler, prendre de vos nouvelles et discuter avec vous avec sa bonne humeur souvent contagieuse. Pour s’en débarrasser il faudra redoubler d’efforts, jusqu’à ce qu’elle comprenne que vous aimeriez qu’elle vous lâche la grappe. Une méthode radicale est de lui dire clairement mais vous briserez le cœur de ce petit animal fragile qu’est la Polly. Si elle fait tout pour avoir l’air forte en apparence, donnant l’impression que les mauvaises nouvelles glissent sur elle comme la pluie sur un imperméable, à l’intérieur il en est autrement. Elle a souvent peur d’être abandonnée, de se retrouver seule comme ce fut le cas à l’école durant son enfance. Sa confiance en elle en reste fragile. Heureusement elle a la chance de rencontrer des personnes qui lui veulent du bien la plupart du temps. Même Levi, qui est pourtant son opposé sur beaucoup de choses, accepte sa bonne humeur et sa propension à faire des câlins à tout le monde. Les fêtes lui faisant un peu oublier toutes les idées qui lui traversent l’esprit ses derniers temps, elle affiche une mine heureuse et souriante, contrastant avec Levi, bien moins expansif qu’elle. « Non ça va, mais t’as pas l’air au taquet non plus. » répondit-elle, parfaitement honnête. L’air pas si réveillé du jeune homme s’explique, comme il le dit, par son café du matin pas encore absorbé, il en propose d’ailleurs à la jeune femme. « J’suis pas très étonnée que tu fasses parti de ces gens qui ont besoin de leur café le matin avant d’être approchable. J’ai eu de la chance que tu m’ouvres en fait ! » dit-elle avant d’enchaîner, pour répondre à sa proposition. « En ce moment je carbure au chocolat frappé ou toutes les boissons de fête du moment donc ça ira merci, j’ai déjà bu un truc y’a pas longtemps. » Elle préfère les versions chaudes mais avec la chaleur de l’été australien, elle se rabat le plus souvent sur les versions frappées pour ne pas mourir de chaud, encore plus alors qu’elle court partout pour faire ses achats de Noël. « Du coup tu veux que j’attende que tu aies bu ton café avant de te harceler de questions ? »

Rares étaient les personnes dans l’entourage de Levi qui rayonnaient autant que pouvait le faire Polly. Et l’anglais s’était vite rendu compte que cette façon de voir le monde n’était pas tout à fait incompatible avec son tempérament bien plus calme. Ça lui faisait du bien, parfois, d’être entouré, pour éviter de s’enfoncer tout seul dans un cercle de morosité et de noirceur, où il prenait trop souvent l’habitude de se complaire, surtout ces derniers temps. A en voir sa tête, il était plus que difficile d’affirmer que la venue de Polly tombait à pic et pourtant, Levi restait heureux de retrouver son amie qu’il n’avait pas vu depuis quelques temps. « J’ai pas mal de boulot en ce moment. Et moins de temps pour me reposer. » Un temps qu’il ne s’accordait pas vraiment, lui qui optait souvent pour prolonger ses soirées en traînant dans les bars plutôt que de choisir de se reposer. « T’as surtout eu de la chance que je me sois bougé. A quelques minutes près, tu m’aurais retrouvé affalé sur le lit. » Répondit-il, revenant vers elle après s’être servi une tasse de café, en prenant une gorgée brûlante. « Vaut mieux pas que tu rajoutes trop de caféine dans ta routine de toute façon, t’es déjà assez en forme. » La taquina-t-il, faisant évidemment référence à cette énergie débordante qui lui était bien caractéristique. « On va déjà se poser tranquillement sur le canapé, histoire que tu fasses une pause pendant que moi, j’puisse boire ma tasse de café. » Dit-il, l’invitant au centre du salon, prenant place dans un coin du canapé pour inviter Polly à en faire de même, Levi portant une nouvelle fois la tasse à ses lèvres, ses yeux trouvant ceux de son amie. « Tu vas vraiment me faire subir un interrogatoire, là ? »

Polly aussi a pas mal de boulot en ce moment et pas mal de préoccupations qui l’empêchent de réellement se reposer. Faire tous ses achats de Noël l’aide à penser à autre chose, à se concentrer sur les jolis objets qu’elle voit au fil des boutiques qu’elle fréquente. Ne pouvant s’offrir toutes ces choses pour elle, sa chambre dans la coloc’ où elle vit n’étant pas de taille infinie, elle en profite pour les offrir aux autres, s’arrangeant tout de même pour qu’ils soient à leur goût. Sa famille l’aidant un peu financièrement et elle travaillant à mi-temps à la librairie, son budget cadeaux est relativement important, de quoi faire plaisir à tout son entourage. « Tu fais plus d’heures au Wojna ? » le questionne-t-elle, se demandant si son planning varie en fonction des semaines et de la présence de chacun ou si les choses sont définies bien en avance. Son planning à elle à la librairie est plutôt fixe, sachant qu’elle a les cours à côté, elle n’est pas celle qui pourra le plus dépanner en cas de besoin. « Je t’aurais tiré du lit, c’est pas grave. » répond-elle avec un sourire enthousiaste, pas franchement gênée à l’idée de devoir tirer Levi de son lit. Il faut dire qu’avec son côté un peu hyperactif en ce moment, il n’aurait pas pu se prélasser longtemps dans son lit avec une tornade rousse à ses côtés pour lui raconter sa vie avec énergie. « Je préfère la garder pour les révisions quand j’ai des coups de mou. » Elle n’est pas vraiment une grande adepte du café, en tout cas pas du café noir sans sucre sans rien, plus il y a d’ingrédients en plus, plus elle aime ! Suivant les instructions de son ami, elle va s’installer sur le canapé à ses côtés, lui buvant sa tasse de café pour pouvoir être suffisamment réveillé pour subir une conversation avec Polly. « Ça dépend, vous avez des choses à vous reprocher monsieur Wheeler ? » dit-elle avec le ton d’une policière en plein interrogatoire avant de lâcher un éclat de rire. « Non, je veux juste savoir comment tu vas, tout ça quoi. Mais bon il se pourrait quand même que je pose plein de questions, tu me connais. »

Evidemment qu’il était le seul coupable de ce rythme plus que soutenu qu’il s’imposait, lui qui pourrait très bien choisir de ralentir la cadence pour penser un tant soit peu à lui. Mais de toute évidence, Levi n’était pas le meilleur élève lorsqu’il s’agissait de s’accorder du temps libre et de se reposer entre ses journées de labeur. « Entre autres. J’travaille aussi au Adam & Yves de temps en temps en extra. » Ajouta-t-il, sans mentionner le fait qu’il le faisait pour des raisons financières mais aussi parce-qu’il connaissait plus que bien la gérante de l’établissement. Un sourire amusé se dessina au coin de ses lèvres à la remarque de Polly, lui qui n’était clairement pas surpris de sa confession, imaginant en effet qu’elle n’aurait eu aucune gêne à l’idée de le sortir des draps. « Ça te ressemble bien, ouais. » Se moqua-t-il gentiment, se servant une tasse de café pour pouvoir assumer la conversation qui suivrait, conscient qu’il était toujours mieux de se préparer mentalement à mener une discussion avec la jolie rousse et son énergie débordante. Il s’amusa du ton employé par son amie, arquant un sourcil alors qu’il reprit une nouvelle gorgée de sa boisson chaude. « Tu sais que t’es pas crédible en enquêtrice ? » La taquina-t-il, déposant sa tasse sur la table basse, reportant son attention sur la jeune femme. « Ça n’a pas l’air comme ça mais ça va. J’suis juste… débordé par le boulot, mais t’as l’habitude maintenant. J’ai pas plus d’infos croustillantes à te donner. » Ajouta-t-il, avec un air faussement désolé. « Et toi, comment tu vas ? » Demanda-t-il, conscient qu’elle pouvait elle aussi, derrière ses airs enjoués et lunaires, avoir des périodes plus sombres, des journées moins ensoleillées où même sa bonne humeur pouvait s’effriter.

Avec ses études, son emploi à la librairie et toutes ses autres activités, comme accueillir de nouveaux étudiants à l’université, donner des cours de soutien, réfléchir à son avenir, Polly ne manque pas d’occupation non plus. Elle n’a jamais manqué d’énergie pour tout faire mais ces derniers temps, les doutes lui prenant une partie de son énergie, elle ne se sent plus aussi bien dans ses baskets, étant arrivée à un point saturation mais ne voulant pas vraiment se l’avouer. « Mais faut aussi prendre du temps pour faire d’autres trucs, genre dormir à des heures un peu plus convenables, regarder un film en pyjama, des trucs plus chill que de servir des verres jusqu’à 5 heures du mat’. » dit-elle avec un ton bienveillant, tentant toujours de prendre soin des autres et n’écoutant pas toujours ses propres conseils. Et justement, elle en vient même à se contredire un peu en disant qu’elle aurait pu très bien sortir Levi du lit s’il avait fallut. Mais si elle avait su qu’il en avait bien besoin de ce sommeil, elle l’aurait laissé dormir, elle n’est pas comme ça, en tout cas pas volontairement. Elle tenta de jouer un bref instant les enquêtrices mais sa carrière dans la police prit fin bien rapidement, le jeune homme lui expliquant qu’elle n’est pas franchement crédible. « Mince, moi qui m’imaginait en Sherlock Holmes à tout savoir sur toi sans que t’ait besoin de dire un truc. Enfin, c’est un peu un psychopathe quand même donc j’crois j’préfère pas trop être comme lui. Au moins maintenant je sais que faut pas que je me lance dans une carrière dans la police, même si clairement c’était pas dans mes plans. » Elle serait même plutôt naïve et aurait tendance à croire en la bonne foi de tout le monde, pas vraiment bon pour la criminalité. Levi lui expliqua qu’il a surtout beaucoup de boulot et pas trop de choses palpitantes à raconter. « Mouais...déjà j’suis sûre qu’à ton boulot il se passe des trucs donc tu dois avoir des histoires à raconter. Et puis bon, c’est juste que tu veux pas m’dire les choses à moi c’est tout. » tenta-t-elle de l’amadouer. « Ça va, c’est Noël ! » Son ton est enjoué mais elle écourte la question pour revenir à Levi. « T’as rien à raconter sur j’sais pas moi, ta vie amoureuse par exemple ? » Elle partait clairement à la pêche aux infos, vivant à présent en colocation avec Effy et sachant qu’elle n’est pas une inconnue pour le jeune homme.

Prendre du temps pour lui. Ça paraissait presque utopique lorsque l’on connaissait le rythme de vie de Levi, lui qui finalement peinait à trouver quelques minutes pour souffler, passant la plupart de son temps derrière un comptoir ou à récupérer les heures de sommeil qui lui manquaient cruellement. « Dormir tout court c’est déjà une victoire, tu sais. Pour l’instant, j’ai pas vraiment le temps pour ces choses-là. » Pour le moment, il se contentait surtout de ne pas trop vriller, de maintenir cet équilibre bancal, presque précaire, en espérant que le vent ne finisse par tourner. Peut-être que la visite de son amie serait finalement bénéfique, lui qui aurait probablement passé toute la journée à décuver dans les draps si elle n’était pas venue à l’improviste pour prendre de ses nouvelles. Il l’invita à prendre place sur le canapé, espérant tenir le reste de la journée avec quelques doses de caféine ingurgitées, conscient qu’il en aurait également besoin pour la conversation qui suivrait. Il pouffa de rire aux mots de la jeune femme, ne pouvant nier qu’en effet, le rôle d’enquêtrice ne lui collait pas vraiment à la peau, doutant de ses capacités à lui soutirer des informations. « Laisse ce domaine aux psychopathes. T’es trop pure pour ce monde. » S’amusa-t-il, amenant sa tasse à ses lèvres, se doutant que Polly comptait néanmoins sur sa capacité de persuasion pour l’amener à se confier. « Tu veux que j’te raconte c’que des types bourrés au point de plus savoir épeler leurs prénoms peuvent me dire à cinq heures du mat’ ? » Lâcha-t-il, lui lançant un regard suspicieux, mi-amusé, mi-sérieux, esquissant un sourire à son enthousiasme concernant les fêtes de fin d’année, oubliant que certains pouvaient apprécier cette période. « Nous y voilà. » Souffla-t-il, clairement pas surpris par la question de la rousse, lui qui l’avait vu tourner autour du pot. « Si j’ai déjà pas de temps pour moi, j’en ai encore moins à en accorder à quelqu’un d’autre, tu sais. » Conclut-il, d’un bref haussement d’épaules, retrouvant le regard de son interlocutrice. « J’rêve ou t’as l’air déçue ? »

vraiment désolée du retard