Quand la lune dort le soleil luit, moi je ne vois que lui - Archie

9h10. Le soleil perce difficilement entre les rideaux tirés de la chambre. Et pourtant, le jour est là depuis bien longtemps déjà. J'suis endormie, paisible, nue, dans les draps du lit d'Archie. La nuit a été longue, délicieusement longue. Je ne sais pas à quel heure le sommeil nous a fauché mais la lueur du jour éclairait déjà l'horizon. On a passé une soirée et une nuit mouvementée. Depuis que je suis avec lui, mon quotidien a radicalement changé. J'ai succombé à sa beauté, à sa noirceur et à son sourire. Archie me fait flancher à chaque fois qu'il pose son regard sur moi. Avec lui près de moi, je me sens belle, désirée, je me sens adulte. Si c'est ça l'amour, je veux bien signer directement. Notre histoire a débuté au détour d'une soirée, et cela fait maintenant deux mois que je ne pense qu'à lui. Il a ce don pour me rendre dingue. Pour me faire perdre le contrôle.

J'ouvre péniblement les yeux ce matin là. Je porte directement la main sur mon front, brûlant et douloureux. J'ai un mal de crâne monumental. La faute à l'alcool de la veille. Et peut-être aussi à la ligne de coke que j'ai pris pour la première fois de ma vie. Pour Archie, je ferais n'importe quoi. Il n'a pas insisté mais il m'a promis une nuit formidable à ses côtés. Et je dois dire que le contrat est rempli. Mais ce matin, je fais moins la maline. Je n'ai pas dormi chez moi, ma mère doit s'inquiéter. Je porte mes yeux sur mon téléphone et je remarque l'heure avancée. Je soupire. Archie, encore endormi à mes côtés, est magnifiquement beau, je le regarde une seconde avant de déposer un baiser sur son épaule. "Archie, j'suis grave en retard. Je devrais être en cours." Je commence à chercher mes sous-vêtements autour de moi. Sous la couette, j'enfile ma culotte et mon t-shirt. Je regarde mon téléphone, des appels manqués, de ma mère et de mes potes de promo. Très clairement, j'suis dans la merde.

Le jour et la nuit. Voilà comment nous pourrions nous appeler Archie et moi. Rien ne nous rapproche, hormis de très forts sentiments. Des sentiments dévorants, une passion puissante dont seuls nous avons le secret. Il est rude, accro à la drogue, terriblement loin de mon monde à moi, remplie de soleil et de coquelicots. Mais pour lui, pour ses beaux yeux, je pourrais tout envoyer valser. J'ai déjà commencé à le faire au moment où nos regards se sont croisés. Inespéré qu'il s'intéresse à moi. Et pourtant, on ne se quitte plus. Je le suis le soir, dans ses endroits glauques, rencontrant des clients avides de drogue, je suis là, à ses côtés, ne m'éloignant jamais de lui. Quand il bouge, je bouge. Et quand il me sourit, je flanche. La nuit dernière a été épuisante, j'en garde ce matin les traces au fond de mon crâne. J'suis pas très pimpante à mon réveil et j'me sens inquiète aussi. J'ai loupé mes cours. Ce n'est pas la première fois depuis que j'ai rencontré Archie mais je peine encore à prendre du recul sur tout ça. Lui, c'est le plus important. Alors lorsqu'il se réveille et prononce mon prénom, je pose mon regard sur lui et je souris. Tendrement, naïvement. Je me suis déjà relevée. "Il est neuf heure passée. C'est encore trop tôt pour toi, mais moi je suis attendue ailleurs." Très objectivement, je ne peux pas physiquement allé jusqu'à l'université et être attentive pour encore deux heures de cours. C'est impossible. Et pourtant, je prends la peine de me rhabiller. Archie me dit que je ne peux pas partir alors qu'il s'allume un reste de joint. En tant normal, ça aurait du me dégouter, d'allumer une clope au réveil, qui plus est remplie de drogue. Mais quand c'est lui, je trouve ça terriblement attirant, très bad boy wave et je ne peux m'empêcher de le trouver sexy à cet instant. Mais j'dois rester focus, sur mon départ. "J'suis obligée Archie, j'ai déjà manqué tellement de cours les dernières semaines." Je balaie des yeux les appels manqués et les quelques messages que j'ai reçu sur mon téléphone. Effectivement, les autres s'inquiètent pour moi. Mais je n'ai pas besoin qu'on s'inquiète. Archie me dit de ne pas les écouter. Forcément, lui, ça ne l'enchante pas que mes proches tentent de m'empêcher de le fréquenter. Je n'aime pas ça non plus. Je suis suffisamment grande pour savoir ce dont j'ai envie. "J'ai pas envie de partir." Je plonge mon regard dans le sien et je m'approche de lui. Je lui offre un baiser avant de descendre dans son cou pour l'embrasser à nouveau d'une multitude de petits baisers. "Moi je dois y aller."

Lorsque tu lui demandes l’heure qu’il est, elle te dit qu’il est neuf heures passées. Tu confirmes que ce n'est pas une heure pour toi, tu as qu’une seule envie celle de re-fermer les yeux et de te rendormir auprès de Maddie. Hélas, ça n’a pas l’air d’être dans son programme. “Tu es surtout attendu dans mon lit.” Que tu lui dis en lui désignant la place à côté de toi, celle qu’elle remplissait encore il y a quelques minutes, si elle était chaude autrefois, elle se trouve bien froide désormais. Tu comprends qu’elle ne reviendra pas, alors tu te leve, t’allumes un vieux joint, une mauvaise habitude en toi mais que tu ne peux pas défaire. “Obligée ? On est obligé de rien dans la vie Maddie.” Que tu lui fais savoir après tout tu as trouvé ta liberté pourquoi elle ne le pourrais pas. Enfin tu ne voudrais pas qu’elle rêve trop de liberté car elle est ta lumière. “T’es sur que tu es capable d’assumer les cours après notre nuit ?” Tu as quelques bribes de souvenirs, ce qui te fait sourire instinctivement. “C’était magique cette nuit, tu ne trouves pas ?” Elle était belle, pleine d’énergie, sur le dancefloor tu l’aurais prise là devant tous si tu l’avais pu tellement elle rayonnait. “Alors ne pars pas, ne brise pas nos moments qu’ils veulent nos volées.” Tu sais que la planète entière est liée contre vous, les astres aussi probablement. Son regard dans le tien, tu en profite pour lui faire un regard suppliant pour qu’elle ne parte pas. Elle embrasse ton cou, ce qui te rend toute suite fou de plaisir, elle a ce pouvoir sur toi, elle est la seule. “Pars pas s’il te plait, j’ai besoin de toi.” Que tu lui dis tentant qu’elle reste. Dans son oreille tu lui murmures d’une voix suave “Je vais faire quoi moi sans toi ?” Ta main qui vient se poser au creux de ses hanches. “Tu les préfères à moi, parce que moi ma préférence c’est toi.” Que tu lui dis, bien que tu sais qu’elle veut surtout aller en cours. Mais tu es jaloux, c’est plus fort que toi, et lorsque ta douce est loin tu te poses mille questions. Te mettant derrière elle, tu tires une latte sur ton joint pis d’une manière plutôt sexy tu lui dépose sur le bout de ses lèvres. “Une petite avant de partir pour te mettre dans le bain de les supporter puisque tu les aimes plus que moi.”

Je n'aurai pas imaginé plonger aussi vite dans les tréfonds de l'amour et de la passion. Je ne savais même pas s'il s'agissait vraiment d'amour mais en tous les cas, la présence d'Archie, son aura, son regard, tout me faisait chavirer chez lui. Je pouvais le suivre n'importe où, n'importe quand. L'influence qu'il exerçait sur moi était puissante, dévastatrice à certains égards. Mais je m'en fichais. Je m'abandonnais à ses côtés, je vivais accrochée à ses lèvres, et je me noyais dans son regard. Je souriais lorsqu'il me disait que j'étais attendu dans son lit. Comment résister à un appel aussi tentant. Je minaudais à ses mots mais devait me résigner. Je devais retourner en cours. C'était indispensable pour que mes proches me laissent tranquille et que je continue de faire mine de contrôler ma vie. Mais je n'en avais pas envie, je n'étais pas en état non plus. Archie soulignait que l'on était obligé de rien. Je souriais à ses mots en secouant la tête. "J'aimerais voir les choses comme toi tu les vois." En même temps que lui, je me remémorais la soirée et la nuit qu'on avait passé ensemble. Nos esprits embrumés par l'alcool et la coke, la musique bourdonnant dans nos oreilles et notre désir dévorant l'un pour l'autre. On avait dansé, l'un contre l'autre, on s'était embrassé fougueusement, on avait consumé la nuit jusqu'à la dernière seconde. Il est là, tout près de moi, dans cette chambre plongée dans la pénombre. Son corps se dessine, terriblement attirant. Je souris en repensant à cette nuit. "Je voudrais la revivre encore et encore cette nuit." Il me supplie encore de rester, et souligne le fait que je ne pourrais pas assumer cette journée de cours. Il a raison. J'suis incapable d'être claire dans ma tête. Alors, je plonge mon regard dans le sien. J'suis à deux doigts de craquer, de rester près de lui. C'est ce que je désire du plus profond de mon être. Je me sens vide quand je ne suis pas à ses côtés. Il me rend belle, il me fait me sentir bien. Nos corps l'un contre l'autre, mes lèvres posées dans son cou, pour le rendre fou. Je souris, enivrée par son parfum, par sa peau recouverte de tatouages, par ses lèvres. Il me murmure quelques mots au creux de l'oreille, son souffle sur ma peau me fait frissonner de plaisir. Je ferme les yeux, écoutant sa voix. Sa main se pose sur mes hanches, instinctivement, les miennes enlacent sa nuque. "Si tu continues comme ça, j'vais craquer. Et j'vais rester." J'en ai envie. J'ai envie qu'il continue de me rendre folle de plaisir, j'ai envie qu'il continue de me dire que je suis la seule, importante à ses yeux. Je dépose un baiser sur ses lèvres. "Il n'y a personne que je préfère autant que toi." Tandis que je me suis écartée un peu de lui, à la recherche de mon jean, je le sens derrière moi. Je me redresse, contre son corps. Il vient de prendre une latte sur son joint, l'odeur de la weed emplie la pièce, ça sent bon le vice et l'interdit. Il dépose le joint sur mes lèvres. Il est tellement sexy et attirant dans ses gestes que je flanche et je ne résiste pas. Je tire sur le joint, je sens mes poumons s'embraser, je relâche la fumée lentement, et j'écoute ses mots en souriant. Je dépose l'arrière de ma tête contre son torse, je ferme les yeux. "Maintenant, c'est officiel, je ne peux vraiment plus y aller." Je pourrais rester là des heures, son corps contre le mien. Je le désire tellement. Je souris encore, le joint à pour effet de me détendre et d'oublier mes inquiétudes. "Tu as gagné, toi et tes beaux yeux." Je n'ai jamais vraiment eu envie de partir. Le peu de conscience qui me restait vient de partir en fumée.

Si on t’avais dit que tu allais trouver une femme avec qui en plus tu serais fidel, tu aurais ri au nez de cette personne. Pourtant Maddie existe, elle est si différente que toi, c’est le petit ange de ta vie. Pourtant tu sais que tu es le démon, tu réponds positivement aux sept péchés capitaux. Petit à petit, tu sais que cet ange à tes côtés sera entaché par ton côté démoniaque. Cela ne t’importait que peu, tu te laissais totalement faire devant la douce, tu laissais la vie défiler tant qu’elle se tenait là devant toi, que tu pouvais la sentir dans tes bras. L’aimé bien que tu ne le fasse pas correctement et que tout le monde essaie de te séparer de la belle brune. Elle voulait à tout prix aller en cours mais tu ne le voulais pas, tu souhaitais seulement qu’elle reste là. “Tu le peux, c’est tout simplement toi qui ne le veux pas.” Bien que tu sais qu’elle n’a pas la même vie que toi. Elle n’a pas la liberté que tu as, et d’autant plus qu’elle tente de s’en sortir dans sa vie puisqu’elle est en pleine étude. Tandis que toi, tu es tout simplement agent de sécurité dans une boite de nuit et tu es revendeur de drogue, alors ta vie tient seulement à un fil. Les souvenirs qui filent dans ta tête, cette soirée qui était des plus magique, la première fois que tu la fais goûter à une ligne de cocaïne, cela faisait partie de ta consommation personnalisé. Rapidement tu avais remarqué cet effet de bien-être sur elle, cet effet où elle rigole pour un rien, où elle trouve la vie formidable comme à chaque fois que tu prends une ligne. Puis elle avait été euphorique, totalement inarrêtable sur le dancefloor, la nuit avait été rempli de tension sexuelle entre vous deux. “Et moi donc, si tu savais à quel point tu étais la plus belle de toute, tous les hommes étaient envieux de ma place.” Et pour rien au monde, tu ne l’aurais laisser au contraire si tu n’avais pas été obnubilé par elle, tu les aurais tous tué. Ton regard dans le sien, tu veux à tout prix qu’elle craque mais elle ne semble pas le vouloir. “Alors craque” Que tu lui dis tout simplement, tes mains sur sa hanche. Ses mains qui viennent se poser contre ta nuque ont un pouvoir électrisant sur toi, une tension sexuelle monte en toi. Et tu sais déjà que si elle reste, il faudra probablement l’apaiser. Tu ne veux pas arrêter ce moment, tu lui en voudrais de partir maintenant. “S’il te plait” Que tu continues à dire. Tu es amoureux d’elle alors lui dire qu’elle est ta préférence ne te demande aucun effort. “Alors pourquoi, tu veux passer du temps avec eux ?” Que tu demandes, bien qu’elle veut simplement aller en cours, ce n’est pas ainsi que tu le prends. Tu te trouves derrière elle, ton joint à la bouche. Tu te colles à elle, fini par lui mettre entre ses lèvres. Tu sais que tu lui mets un péché juste devant elle, que tu fais plus que la tenter, on pourrait presque dire que tu la force et pourtant ce n’est pas ton intention. Elle finit par tirer sur le joint et déjà tu affiches un sourire plus que éclatant sur tes lèvres. Sa tête contre son torse et ensemble vous fermez les yeux comme pour vous envoler tous les deux dans un monde qui vous appartient. “En avais tu envie seulement.” Que tu lui demandes tout en chuchotant. Toutefois tu te sens victorieux puisque tu sais qu’elle restera avec toi aujourd’hui. “Moi, mes beaux yeux et mon pouvoir de persuasion.” Tu finis par reprendre le joint entre tes lèvres inspirant une grande bouffée. “Tu veux que je t'emmène dans un monde à nous ?” Tu comptes lui faire une soufflette, tu sais que cette technique à un effet immédiat.

S'il fallait que je résume le flots incessants de sentiments contradictoires qui m'animent en ce moment, je n'aurais pas assez d'une seule vie. Je brûle de désir pour Archie, je souhaite plus que tout rester à ses côtés, pour la journée et bien plus encore, je me sens tellement lâche de l'abandonner, de le laisser seul dans cette chambre. Mais de l'autre côté je pense à mes proches, ma mère, mes amis qui commencent à se faire du soucis pour moi. Mais Archie, il est un petit diable sur mon épaule. Un petit diable qui ressemble à s'y méprendre un ange magnifique. Il est beau, il me fait flancher, il me séduit par ses gestes, ses regards, sa voix grave et posée, il me convainc par ses mots, il finit par me faire craquer. Il est malin Archie, il retourne le problème à son avantage, il prétend que si je pars pour aller en cours, alors cela veut dire que je les préfère à lui. Il sait y faire avec moi. Il me persuade que je serais bien mieux avec lui. On se remémore la soirée d'hier, je souris à ses mots. "Tu sais les autres, je m'en fou. Il n'y a que toi qui compte." Notre amour dévorant allait finir par nous détruire, c'était certain. Rien n'était sain dans notre relation, et pourtant, il m'électrisait, il me faisait me sentir vivante, il m'aimait d'une manière dont on ne m'avait jamais aimé. La tension monte entre nous, mais pas celle de la colère ou de la dispute, plutôt une tension qui part du bas du ventre et qui remonte jusque dans le coeur. Archie sait me rendre folle de désir, il sait me parler au creux du cou, se faire désirer. Il me fait sentir que si je reste près de lui, j'aurais ce que je veux plus que tout à cet instant: lui. Il me demande de craquer, il me supplie. Je ne peux m'empêcher de sourire à ses mots. Son regard est sombre. Nous sommes définitivement l'ombre et la lumière. Et je veux me réfugier dans son obscurité. Je veux plonger dans son monde. "C'est avec toi que je veux passer du temps." Peu à peu, j'oublie mes obligations. Archie s'est imposé à moi, je l'ai laissé m'entourer de ses vices et de sa beauté. Archie derrière moi, il vient de me faire basculer, irrémédiablement vers un point de non retour. Le joint se pose sur mes lèvres et je prends une taffe. Je dépose ma tête sur son torse, et on ferme les yeux. On est bien là, on se retrouve dans notre bulle. Celle qui compte plus que n'importe laquelle. Je secoue la tête tendrement à ta question. "J'attendais que tu me retiennes." C'est ce que j'essaye de me persuader, je sais au fond de moi que c'est Archie qui m'a retenu, qui a su trouver les bons mots et les bons gestes. Je suis vraiment faible face à lui. Je souris à ses mots. Son pouvoir de persuasion. C'est exactement ça. "Tu peux faire absolument tout ce que tu veux de moi." Je souris un peu malicieusement, cette phrase veut tout et rien dire, mais elle est si vraie. Je suivrais Archie n'importe tout, j'enverrais valser mes études pour lui, je prendrais toutes les drogues du monde s'il me le demandait. Archie contrôlait ma vie.  Et j'adorais ce contrôle qu'il avait sur moi. Je hoche la tête à sa question, il a déjà pris une grande bouffée de joint, je me retourne à moitié pour venir plaquer ma bouche contre la sienne. La soufflette est terriblement efficace, et je sens immédiatement mon corps devenir plus léger, mon esprit s'apaiser. "J'aime tellement notre monde." Je soupire d'aise, toujours la tête posée contre le torse d'Archie, je sens une irrémédiable envie de lui. La faute à la défonce ? Peut-être. Toujours dos à lui, d'un geste assuré, je glisse ma main  vers son bas ventre, simplement pour le caresser et lui montrer que j'ai, à cet instant, terriblement envie de lui.

Qu’elle te dise que les autres elle s’en fou, que ces hommes qui t’envie ont aucune importance tu dois bien avouer que cela te fais plaisir. Tu ne veux pas que Maddie regarde ou s'intéresse à un autre homme que toi. La confiance que tu avais autrefois pour toi s'est envolée au cours des années pour se réduire tout simplement au néant. “ Moi je n’aime pas que les autres te regarde mais dans ces moments là rien à d’importance tant que tu es là.” Pour la douce, tu serais tout simplement prêt à tuer. Elle, la reine de tes nuits, de tes songes, de tes journées, de chaque instant. C’est avec toi qu’elle veut passer du temps qu’elle te répond à tes insinuations. Pourquoi tu as tellement de mal à le croire? Pourquoi lorsque tu la vois regarder son téléphone qui est sûrement rempli de message et d’appel tu te dit qu’entre vous c’est seulement éphémère et non éternel comme tu le souhaites de toutes tes forces. Tu ne peux pas avoir plus d’importance que ses amis, ou que sa mère. Tu sais que pour elle, tu es néfaste, tu es ce qu’il y a de pire dans sa vie, ce qui risque de la condamner à l’enfer alors qu’elle est ce qu’il y a de meilleure pour la tienne. Celle qui fait que tu entrevois la lumière, bien que le tunnel soit encore loin, tu as une chance de t’en sortir. “Madame aime se faire désirer” Que tu lui réponds lorsqu’elle te dis qu’elle voulais simplement que tu la retienne. Cette fois tu as réussi mais parviendras-tu à le faire tout au long de ta vie ? Où sera tu faible et tu finiras par la faire fuir à force d'erreurs. “Objectif réussi?” Demande tu avec un sourire ravageur, même si la réponse est déjà toute faite puisqu’elle a ton joint en bouche. Pouvoir de persuasion ou bien alors c’est ce qu’il y a entre vous deux qui fait qu’elle te cède à tout. Tu ne le sais pas tout à fait mais qu’importe le résultat reste le même. Sourire coquin. “Tout ce que je veux de toi? “ Car là tu l'imagines bien à genoux devant toi faisant des choses qui se trouvent malsaines, déplacées mais tellement bonnes. Ce n’est pas tout à fait ce que tu t’attendais de faire de lui cracher ta bouffée dans la bouche, bien que chaque baisé de sa part se fait pour toi un plaisir grandiose. “Je l’aime d’autant plus” Désormais sans elle, tu ne sais même pas si ce serait un monde. Tu ne fais que survivre, tu as enfin trouver une raison, un espoir de survie. Tu pose le joint entre tes levres à l’envers, tu poses délicatement tes mains sur le visage de la douce afin que rien ne passe en travers, tu souffles avec douceur, toi qui est pourtant brut dans tes gestes en temps normal, un grand nuage blanc se trouve désormais autour de vous. Tu sais que dans quelques secondes elle sera avec toi et que plus rien ne vous arrêtera, puisque rien ne compte. Puis alors que tu reviens derrière elle, comme pour lui faire savoir qu’elle t'appartient à vie. Sa main qui glisse tu lui sourit malicieusement, tu sais ce qu’elle compte faire et tu ne l’arrêteras pas car un des péchés auquel tu cèdes le plus facilement avec elle c’est la luxure. Tu pourrais le faire sans arrêt, d’ailleurs vous passez pas mal de temps à être déshabillé dans un lit ou même ailleurs. Tes mains qui désormais se retrouvent derrière les vêtements de la douce mis quelques minutes auparavant. “Je pense qu’il y a du tissu en trop. Tu ne trouves pas ?” Si ce n’est pas elle qui se déshabille, ce seras donc toi qui le fera et tu ne sais pas si cela se fera de manière douce ou alors brutale. Puisque combien même cela fait quelques mois que tu es avec elle, tu meurs encore plus d’envie d’elle chaque jour. C’est la première fois qu’une femme te fait ressentir cet émotion.