Help | Emrys

On est le week-end, comme chaque week-end Hugo prépare son sac, dans celui-ci il y a : un livre ; un sandwich, son téléphone, ainsi qu’un mini parapluie, du papier, un stylo et une bouteille d’eau. Il avait voulu changer de coin de lecture, il avait donc décidé d’aller dans la forêt. Il n’était pas un grand fan de bois, car le risque trébucher était bien plus grand que celui de la plage. Il faut bien l’avouer, il lui arrivait de tomber sur un terrain plat, alors avec des ronces, des branches, la tâche allait être bien plus compliqué.

Sa randonné fut longue et pierreuse, il avait ses bras qui démangés du au piqure d’ortie, ainsi que de nombreuse éraflures, griffures à cause des ronces et le fait qu’il était tombé plusieurs fois, il finit par se poser contre un tronc d’arbre et lire.

Le bruit d’oiseaux, du vent, lui donna l’impression qu’il était dans son livre, l’héro principale était un guide forestier. Il avait lu pendant certainement des heures car le soleil était en train de se coucher, il n’avait pas mangé, car il était trop plongé dans son livre. Il se leva, ferma celui-ci et le rangea dans son sac à dos, il profita de cet instant pour boire et manger, il devait rentrer avant qu’il fasse trop nuit et qu’il retrouve plus le chemin, mais par mal chance il ne savait plus par où il était passé.

Il finit par commencer à marcher sans savoir où aller. Il sortit son portable pour demander de l’aide mais il n’avait pas de réseau.

Il observa alors la mousse sur l’arbre et il suivit les conseils du livres pour savoir où était le nord, malheureusement ça ne l’avançait pas trop car, il faut bien l’avouer, il ne savait pas s’il était venu du sud ou d'autre par.

Il ne voulait pas rester sur place, il marcha rapidement et tomba, il gémit, car cette fois sa cheville avait pris un sacré coups, il avait très mal, il ne savait pas si elle était foulé ou tout simplement cassé. Il cria de toutes ses forces « A l’aide » espérant que quelqu’un vienne l’aider.

« Bordel Emrys, mais qu’est ce que tu es en train de faire… » Oui, parfois il était du genre à parler tout seul, histoire de se motiver, ou pas du tout. Lui qui enquêtait sur ce fameux criminel qui rodait à Bowen, s’était finalement rendu compte qu’il y en aurait bien plusieurs… Et dire que quelques temps plus tôt il avouait que Bowen était une ville tranquille… Enfin bref, plus imaginatif que jamais, l’idée de peut être retrouvé un corps caché dans une foret perdue, dissimulé dans les ronces et feuillages… Oui il regardait surement beaucoup trop de film mais il était du genre instinctif, et donc il y allait toujours au feeling. Armé de son appareil photo, de ses yeux affutés et son sens de l’orientation, il était fin prêt pour s’aventurer à a recherche de détails sombres pour son enquête dont il n’était pas sûr de trouver.
Pour ça, il en était définitivement sûr, il devait être parano pour insister presque une heure dans la forêt, s’enfonçant toujours plus entre les arbres. Bon okay… il serait peut-être temps de faire demi-tours non ?[/i] Bonne idée. Alors qu’il rebroussait chemin pour rentrer, déçu de n’avoir rien trouvé, il entendit un cri perçant. Un appel au secours. Sur ses gardes, il se tourna et retourna à la recherche de la personne appelant à l’aide. Il courut entre les arbres, et se protégea les mains lorsqu’il traversa les orties pour finalement apercevoir un jeune garçon à terre un peu plus bas. Emrys s’empressa de le rejoindre et de s’agenouiller à côté de lui. Il reconnaissait bien ce visage qui lui était bien familier. Il venait souvent au Café et était très proche d’Emily, ca ne lui avait pas échappé. « Hey ! Ca va ? Qu’est ce qu’il t’est arri… » ses mots restaient suspendu lorsque son regard croisa sa cheville qui semblait plus violette que la normale. « Oh merde... c’est ta cheville c’est ça ? »

L’enfant entendit divers sons, quelqu’un ou quelque chose s’approchait de lui. Il venait de réalisé que peut-être il n’était pas tout seul et que celui qui s’approchait de lui pouvait être un gros animal, capable de chargé, de le mordre et de lui faire mal. Il avala sa salive, la peur tiraillait son ventre, il avait envie de pleurer, il était une proie si facile.

Les bruits étaient de plus en plus près, il essaya maladroitement de se mettre debout afin de pouvoir s’enfuir, mais qu’importe sa volonté de fer, il n’était pas un héros, il était qu’un garçon, incapable de faire abstraction de la douleur que sa cheville lui faisait, il hurla de douleur, rien que le fait de touché celle-ci avec douceur.

Il ferma les yeux, il allait certainement mourir ici… Il fut comment dire ? Ultra soulagé lorsqu’il entendit une voix familière, ses yeux s’ouvrirent pour vérifier qu’il ne rêvait pas, un soupir de soulagement arriva quelques secondes après, il n’allait pas mourir.

L’homme qui lui porta secoure c’était un des serveurs du café ou il allait régulièrement. Il finit par essayer de sourire, mais se fut échec donnant à l’homme une horrible grimace dû à la douleur.

La question qui lui posa avait l’air totalement ridicule, s’il allait bien, il n’aurait pas entendu son appel au secours non ? Il finit par hocher la tête positivement à supposition. « Oh ! Mon sauveur. » Il n’allait non plus pas cligner des yeux plusieurs fois et jouer le rôle d’une princesse en détresse. « Je suis tombé, je crois qu’elle est cassé ! J’ai eu si peur de devoir… rester là toute la nuit… mon téléphone à pas de réseau ici… oh que je suis content que tu étais là… » il parlait rapidement donnant beaucoup d’information à la fois, mais il faut l’avouer sur le coup il devait faire évacuer la peur qui le rongeait.

Plus un automatisme qu’autre chose, il n’avait pas eu vraiment le temps de se rendre compte de l’imbécilité de sa question. Faut dire qu’il n’avait pas l’habitude de croiser quelqu’un par hasard en se promenant de la forêt, alors si en plus il tombait nez à nez avec un blessé… il avait beau être plein de bonne volonté, il n’avait pas acquis les réflexes de bons médecins encore. Il devrait songer à demander des cours à Jonelle ou encore Adriel. Alors agenouillé à côté du garçon, son nom lui réapparu soudainement. « Tu es Hugo, c’est bien ça ? » Il lui confira que sa cheville était effectivement touchée, mais ce qu’il remarquait avant tout, c’était la peur qu’il pouvait dégager avec un débit imprésionnant de mots. Emrys tapa doucement l’épaule du jeune garçon pour le rassurer. Il n’était plus seul désormais.« Hey t’en fais pas mon grand, je suis là maintenant, c’est rien. On va t’emmener à l’hôpital, les médecins vont soigner tout ça en un rien de temps, tu vas voir. » il afficha un petit sourire mais toutefois sincère. Les médecins de Bowen faisaient des merveilles ; nul besoin de céder à la panique, c’était vraiment inutile et puis ça n’aidait en rien à le sortir de là. Le plus compliqué étant de sortir le jeune garçon de la forêt, ce qui s’avérait être une des tâches les plus compliquée étant donné le bon nombres d’obstacles et le relief hétérogène à parcourir. L’étudiant s’approcha pour voir de plus près sa cheville blessée, prenant plus de temps qu’il n’en faudrait pour un spécialiste en la matière, mais dans tout les cas, ils devaient sortir d’ici pour d’une, avoir du réseau ; et de deux, appeler les secours. Il se mordit les lèvres, en se pressant pour trouver vite une idée et agir. « Tu crois que tu pourrais prendre appuis sur ton autre jambe ? Je t’aiderai. »

L’enfant hocha de la tête positivement lorsque l’adulte lui demanda s’il se nommé bien Hugo, il ne pouvait en vouloir au jeune serveur de ne pas retenir les prénoms de tous les clients, après tout il était loin d’être important. « Toi c’est Emrys. » c’était une affirmation car lui il savait qui c’était, ce n’était pas comme pour les familles d’accueils ou il leur donnait des numéros afin de pas les connaitre. La petit tape amicale ne rassura cependant pas plus l’enfant, il ne doutait pas les compétences des docteurs, loin de là, mais il ne croyait pas à ses compétences à lui, il croyait, non il savait qu’il n’était pas capable de sortir de la forêt. « Je crois qu’on a pas vraiment le choix non ? » finit-il par dire plus calmement possible.

Grâce à l’aide prodigieuse du jeune adulte Hugo réussit à se retrouver debout, il essaya de mettra son pied invalide sur le sol, mais une douleur atroce le parcouru et en quelques secondes, il remit celle-ci dans les airs, mais le pire, c’était de sentir celle-ci bouger, faire des mouvements non voulus, mais il devait faire avec, il n’avait pas le choix, il se mordu la lèvre inférieur pour s’empêcher d’hurler et lorsqu’ils commencèrent à marcher à deux, le départ fut un peu fastidieux, mais lorsque le premier obstacle apparu l’enfant fut pessimiste. « Déjà lorsque j’ai mes deux pieds valident je suis capable de me faire très mal, mais là… c’est pire ! » Il ne se voyait pas descendre une cote raide, en tout cas pas avec ses jambes, puis le serveur pouvait non plus pas le porter, ou l’aider dans celle-ci, il risquait lui aussi de se blesser. « On fait comment maintenant ? » demanda-t-il à l’adulte.

Emrys hocha de même la tête pour répondre affirmatif à l’affirmation que lui avait renvoyé le jeune garçon. Au moins ils savaient tous les deux à qui ils avaient affaire. Alors qu’il se penchait au dessus du membre blessé, les idées se cognaient et peinaient à se mettre en ordre, il lui demandait s’il parviendrait à se tenir debout, ce à quoi il lui répondit qu’ils n’avaient pas le choix et il avait raison. « Hey, ca va aller. Tu prends appui sur moi et on va sortir de là. » Un bref sourire compréhensif, puis il l’aida à se relever et à se déplacer en suivant le chemin du retour, mais les obstacles n’étaient pas des moindres. Hugo ne pouvait définitivement pas descendre cette pente dans l’état de sa cheville, sa blessure s’aggraverait à coup sûr. Il fallait trouver un moyen de la maintenir en place.

« écoutes, on va d’abord essayer de panser ta cheville … » Il ne voulait pas être pessimiste, mais dans sa tête en ce moment même, c’était tout de scènes de films d’horreur qui s’enchainait dans sa tête. Il balaya le sol du regard, à la recherche de quelque chose qui lui serait utile lorsqu’il tomba sur deux bâtons qui lui semblaient assez solide pour servir d’attelles, il ne lui manquait plus que… « est-ce que tu aurais un foulard, ou n’importe quoi pour maintenir ta cheville en place ? » il lui posait la question tout en fouillant sur lui-même de quoi finir sa tâche.

L’enfant écouta attentivement, il crut entendre le timbre de la voix de celui-ci dérailler, ou est-ce que sa peur lui jouait des tours ? Lorsqu’il lui demanda s’il avait un foulard il secoua la tête négativement, il n’avait pas ce genre d’artifice dans son sac, ce n’était pas une fille nom plus, mais une idée lumineuse traversa son esprit, il desserra l’écharpe qu’il avait autour du cou, puis le tendit à l’adulte, il se mit assis sur le sol, pour pouvoir facilement faire le bandage à la Mac Gyver, ainsi que pour stabiliser le pied. Il émit un petit couinement, lorsque son sauveur se mit à serrer l’écharpe autour de son pied, la douleur était insupportable au point de vue d’Hugo, mais il se devait être fort, ne pas pleurer, ça ne servait à rien, il avala sa salive, se mordilla la lèvre, les larmes montèrent aux yeux et voilà c’était terminé. « T’étais médecin dans une autre vie ? » lui demanda-t-il, après tout le bandage ressemblait légèrement à quelques choses. « J’ai toujours trop peur de descendre. » protesta-t-il cependant, il allait se faire mal s’il passait par là, il était sûre, il savait qu’il passé pour une poule mouillé, mais il faut l’avouer il s’enfichait.