do you remember the days when everything wasn't so complicated || Pv Alexis

Ton frère était enfin réveillé, les jours ont été long, compliqué pour toi à gérer mentalement. Tu t'étais renfermée dans une bulle pour ne pas avoir à souffrir en voyant ton frère inconscient sur ce lit d'hôpital. Tu as pris 2/3 jours pour te remettre de cet accident, tu ne sais pas dans le fond si tu as vraiment pris le temps nécessaire pour t'en remettre mais tu t'en moquais bien, tu ne pouvais pas rester chez toi à tourner en rond. Tel un robot éteint de toute émotions, tu enchaines les tours de gardes, passe voir ton frère de temps en temps, vérifiant bien sûr à chacun de tes passages son dossier. Tu le sais que le temps sera long pour lui, que le temps de se remettre sera compliqué mais tu seras à ses côtés autant de fois qu'il l'aura besoin. Tes épaules seront bien assez larges pour l'aider et le soutenir dans chacune de ses épreuves. Tu repars justement de l'une des visites que tu lui as fait et tu repars donc vers ton secteur pour reprendre d'ici quelques instant ton boulot. Alors que tu sors de l'ascenseur tu aperçois de dos une silhouette que tu ne reconnais, malgré la longue attelle qu'elle avait sur sa jambe. Alexis. Ton coeur loupe un léger battement en la voyant car tu ne l'as pas revu depuis la nuit de l'accident. Tu le savais qu'elle s'en était sortie mais t'avais juste pas encore eu le courage d'aller la voir. Tu l'entends parler à une des infirmières lui demandant où tu étais et l'infirmière qui te pointe du doigts. Tu aurais aimé fuir à ce moment là, car tu ne sais pas si tu es vraiment prête à l'affronter, mais pourtant tu le sais que tu le devrais à un moment donné. "Hey!" dis-tu en la voyant se tourner vers toi, ton visage n'affichait aucune émotion, pas plus que depuis cet accident.

J'avais pu sortir de l'hôpital après une semaine passée à être confinée dans mon lit et à enchainer les visites de médecins et infirmières. J'avais passé des tests pour ma commotion cérébrale, plusieurs rayons x pour vérifier l'état de mon genou et de ma jambe, mais aussi pour s'assurer que tout réagissait bien à l'opération, que tout était sur la bonne voie. J'aurais aimé passer des tests pour mon état psychologique. J'étais presque certaine que rien n'aurait été concluant et qu'on ne m'aurait pas donné mon congé. Dans tous les cas, ça avait été fait et je me retrouvais chez moi, plus souvent seule qu'autrement à devoir gérer ma culpabilité et mes idées sombres. J'avais un rendez-vous de suivi aujourd'hui, mon deuxième depuis ma sortie.  J'espérais croiser Emilia à l'hôpital. Beck m'avait mentionné qu'elle était occupée au moment de sa venue à ma chambre, qu'elle passerait me voir plus tard, mais... Elle n'était jamais venue. Je savais pourquoi, j'le comprenais. C'était son frère que j'avais blessé. Son frère que j'avais mis entre la vie et la mort et pour ça, je m'en voulais tellement. Sauf que j'avais besoin de la voir, de m'excuser, de sentir qu'elle et moi, on était ok. C'était mon amie, on était proches, on allait être ok, right? Alors après mon rendez-vous, j'errais un peu dans l'hôpital avec mes béquilles. J'essayais de voir si je ne pouvais pas la trouver par moi-même avant de devoir demander à quelqu'un. Finalement, je m'épuisai rapidement à force de marcher avec les béquilles. Je décide donc de m'arrêter devant quelques infirmières afin de savoir où je pourrais bien trouver Emi. J'avais pas reçu un seul texto de sa part, mais je ne lui en avais pas envoyé non plus. Je trouvais ça délicat par sms, j'voulais la voir en personne. On pointa du doigt derrière moi, alors je me retourne et je la vois là. Je m'approche d'elle, je fais quelques pas seulement. J'me sens figer un peu, c'est dur. Heureusement que je tiens mes béquilles parce que je sens mes mains trembler un peu. « Hey Emi... » lui répondis-je. Je scrute son visage, son regard, à la recherche de colère, de tristesse, de compassion au pire, mais j'y trouve rien. « Est-ce qu'on peut se parler? » lui demandai-je, la voix un peu tremblante.  J'sais pas si je pouvais supporter un non de sa part.

T'avais pas trouvé le courage d'aller voir Alexis alors qu'elle était à l'hôpital, t'avais pas trouvé la force en toi d'affronter son regard, tu lui en voulais, tout comme tu t'inquiétais pour elle, t'avais donc peur de voir comment tu allais pouvoir gérer la situation quand tu te retrouverais face à elle. Elle était ton amie pourtant, tu ne devrais pas lui en vouloir, mais dans le fond tu la sens cette rancoeur que t'avais pour elle d'avoir mis ton frère dans ce coma et dans cette position où il est aujourd'hui incapable de se déplacer. Tu le savais que t'allais devoir lui parler à un moment donné, l'affronter, t'avais ses nouvelles grâce à Beckham, mais tu n'oses pas en prendre toi directement. Et des nouvelles au final tu vas en avoir rapidement alors que tu la vois, là face à toi dans le couloir de ton service à l'hôpital. T'étais juste pas prête mentalement à lui parler tu savais clairement pas comment ça allait se passer et ton regard n'affichait rien ce qui la déstabilisait, tu le voyais bien. "Oui ... Viens..." Tu l'invites simplement à te suivre pour aller dans une salle que tu sais est souvent vide. Tu ne voulais pas que quelqu'un puisse vous interrompre alors une fois dans la salle, tu fermes à clé derrière vous et lui montre une chaise sur laquelle elle peut s'installer. "Comment va ton genoux?" Tu ne l'avais pas vu, mais t'avais su ce qu'elle avait, tu avais lu dans son dossier enregistré sur les serveurs de l'hôpital pour pouvoir te tenir au courant de ce qu'elle avait. Tu t'assois alors face à elle, gardant ce regard distant, parce que dans le fond tu sais pas comment te comporter avec elle. T'oses presque pas croiser son regard alors tu regardes un peu partout sauf elle directement.

J'avais deux choix en venant à l'hôpital aujourd'hui : voir Emilia ou voir Livio. J'avais choisi la première option pour me laisser une chance. Emi était mon amie après tout, en tout cas j'espérais qu'elle le soit encore. J'avais l'impression que de commencer en douceur à faire le tour de tout le monde serait une bonne idée plutôt que de me lancer directement dans la gueule du loup en allant voir celui dont j'avais endommagé bien plus que juste son bas de corps. L'accident était frais aussi, j'faisais mieux d'attendre que d'aller lui mettre mon visage en pleine gueule. Alors oui. J'avais commencer par Emi en me disant que ce serait plus évident. Pourtant, en me promenant dans les couloirs tristes de l'hôpital, j'avais comme une boule au ventre. Une boule de stress, d'angoisse et j'étais pas du genre stressée comme fille, mais là j'avoue c'était bien présent. J'avais peur qu'elle ne veule pas me voir, entre autre. J'avais demandé aux garçons quand ils étaient venus me voir si Emi avait refusé de venir aussi. Beck m'avait assuré que non, elle était occupée Évidemment, je le comprenais. Mais deux semaines plus tard, elle devait forcément avoir eu un petit moment de libre Mon intention n'était pas de la piéger, mais je voulais qu'on se parle, voir où en était sa tête dans tout ça, voir comment elle allait aussi. Je ne savais pas si je pouvais être son amie, être là pour elle dans cette situation, mais j'avais envie d'essayer. J'hochai la tête en acceptant de la suivre dans une salle vide. Je m'installai rapidement sur la chaise, comme elle m'indiquait. Immédiatement, elle demanda des nouvelles de mon genou. Normalement, j'me serais probablement plains. Dans la situation dans laquelle nous étions, je trouvai cela plutôt inapproprié et surtout, je sentais qu'Emi était distante. '' Ça va compte tenu des circonstances. '' me contentai-je de dire. Ça voulait dire j'suis en vie et j'ai encore une jambe donc ça va. Mais y'avait beaucoup de non-dits sous tout ça. Ça faisait mal, j'pouvais plus me déplacer normalement, j'pouvais plus danser, plus surfer pour je sais pas combien de temps. En somme, ça n'allait pas, mais la vie continuait tout autour de moi. '' Emi je... '' commençai-je. Son regard était vide, un peu fuyant aussi. Ça me brisait vraiment le coeur. '' Je suis tellement désolée pour Livio... Et pour toi aussi du coup. '' risquai-je en serrant très fort la béquille dans ma main pour ne pas craquer. '' Est-ce que tu m'en veux? '' lui demandai-je. J'avais l'impression d'être une gamine qui avait fait une bêtise, mais en vrai c'était bien pire que ça.

Tu avais eu si peur en découvrant cet accident et les personnes impliquées. Ton frère et Alexis, il n'y avait pas pire pour toi comme situation. Ton frère et le seul membre de ta famille que tu as ici donc forcément ça te faisait tellement peur de le perdre parce que si tu le perdais tu le savais que tu perdrais ton point d'ancrage, ton point de repère. Fort heureusement il a fini par se réveiller de son coma et tu as pu être à moitié rassuré de savoir qu'il était vivant. Malgré tout, il était incapable de marcher, paralysé et ça te tuait de l'intérieur de voir ton frère ainsi. Tu le savais qu'il souffrait, il te l'avait dit et tu allais vraiment tout faire pour l'aider, pour l'aider à se relever et qu'il marche à nouveau quitte à te tuer au travail, quitte à tuer ta santé moral. T'avais su qu'Alexis était sortie et bien que tu ais promis à Beck de lui rendre visite, t'as pas su trouver le courage, t'as pas su trouver le moment de le faire car ta peur et ton inquiétude pour elle s'était peu à peu transformé alors que tu as vu la paralysie de ton frère. Tu avais su qu'elle avait été responsable de l'accident, comment tu t'en moquais bien mais pour toi, c'était de sa faute si aujourd'hui ton frère ne pouvait pas marcher. Alors forcément quand tu l'as face à toi, tu préfères éviter de la regarder, de croiser son regard pour ne pas juste simplement lui rentrer dedans et briser ce peu d'amour que tu pouvais encore avoir pour elle dans le fond. T'aurais préféré la voir dans un autre contexte que celui ci, mais tu le sais aussi que si elle n'était pas venue aujourd'hui, tu n'aurai pas trouvé encore la force d'aller la voir. Tu hoches alors simplement la tête quand elle te dit que son genou va bien compte tenu de l'accident. Tu le savais qu'elle allait avoir du mal à se rétablir aussi et surtout qu'elle allait devoir arrêter la danse un moment et encore plus loupé cette tournée où elle venait d'obtenir son solo. Malgré tout ça, t'avais un profond sentiment de peine pour elle, mais ta rancune était bien plus importante. Alors qu'elle s'excuse finalement de cet accident elle finit par te demander si tu lui en voulais. Pour la première fois depuis que vous êtes isolées tu la regarde enfin, ton regard n'est pas aussi chaleureux que ce qu'elle a l'habitude de voir chez toi au contraire. "Tu me demandes ça vraiment?" Tu ne cries pas pour autant malgré ton envie de hurler au monde entier ta peine. "Mon frère ne pourra peut-être jamais plus remarcher par TA faute Alexis et tu me demandes si je t'en veux?" Tu le sais que tes paroles sont peut-être froides, directes mais ça tu t'en moquais bien. "Je comprends vraiment pas comment tu pourrais croire que j'allais te dire que non tout va bien dans le meilleur des mondes alors que j'ai mon frère paralysé actuellement par ton inconscience Alexis!" Tu ne devrais pas lui en vouloir autant tu le sais mais ton frère reste la personne la plus importante à tes yeux et le voir comme ça te tuais à petit feu de l'intérieur.

J'étais pas certaine de ce à quoi je m'attendais en venant voir Emilia sur son lieu de travail aujourd'hui. J'avais pas pensé jusque là, dans ma tête, on se verrait et après mes excuses, elle verrait que j'étais sincère et ne m'en voudrait pas trop. Dans ma tête, ça semblait si simple, trop simple. C'est qu'une fois face à elle que j'me rendis compte que ça ne se passerait pas tout à fait comme je l'espérais. Emilia, elle avait le regard vide certes, mais j'arrivais à sentir sa rancoeur à travers. Y'avait pas d'amour, ou très peu. Comme s'il ne restait plus de traces de notre amitié, de ces souvenirs ensemble. Tout ça s'était envolé au moment où ma voiture avait percutée la moto de Livio, son frère. Et j'comprenais au fond. Je m'étais attendu à un conte de fées, mais fallait être réaliste. Emi, elle avait toutes les raisons du monde de m'en vouloir. C'était facile de me blâmer, mais c'était justifié aussi. J'avais merdé et ça n'impliquait pas que ma personne, ça impliquait quelqu'un que je connaissais. Quelqu'un qui avait une vie, une famille. Quelqu'un à qui j'avais presque enlevé la vie. C'était lourd à porter, mais ça devait aussi être lourd pour Emilia de se retrouver entre les deux. Alors, elle avait choisi le seul camp valide de choisir : celui de son frère, de la victime. Ma victime. J'me risquai tout de même à lui demander si elle m'en voulait. Pourquoi? J'sais pas trop, j'sais pas ce qui m'était passé par la tête. J'voulais remuer le couteau dans la plaie peut-être? Essayer d'me rassurer, de me dire que je m'en faisais pour rien. C'était Emi, non? C'était mon amie, elle ferait la part des choses. Sauf que non. Sa réponse me coupa net dans mes pensées. « Je... » commençai-je alors qu'elle me demanda si j'lui posais vraiment cette question. Faut croire que j'étais effrontée comme ça. J'étais incapable de répondre quoi que ce soit d'intelligent. Anyway, Emilia me coupa dans mon élan pour surenchérir. J'avalai ma salive et la laissai déverser sa colère complètement justifiée. Je savais même pas quoi lui répondre. Ses mots faisaient mal. Ça m'faisait prendre encore plus conscience de la portée de mes gestes, ça appuyait un peu plus sur ce poids qui m'écrasait déjà. J'me sentais bien petite là face à la blonde tandis que mes yeux se remplissaient déjà de larmes. J'voulais pas faire pitié, loin de là, je semblais juste plus avoir de contrôle sur mes émotions.  « Je sais... Je suis tellement désolée. » dis-je en évitant de la regarder dans les yeux. Son regard, j'étais certaine qu'il pourrait me tuer.« Je voulais pas le blesser, Emi... J'voulais pas. » répétai-je malgré l'émotion qui s'emparait de ma voix. « Je voulais juste... Te voir, te le dire. » complétai-je en baissant finalement les yeux. Je savais plus quoi dire de plus, clairement, elle avait besoin de temps avant d'me revoir.

Tu pensais tellement pouvoir garder ton calme face à Alexis, tu pensais vraiment ne pas t'énerver, ne pas t'emporter mais pourtant tu l'as fait. Alors qu'elle semblait vraiment sincère, dans ses excuses, tu voyais dans son regard à Alexis qu'elle était vraiment peinée par ce qu'il s'était passé, par cet accident, mais ça touchait ton frère. Ton frère était tout pour toi, peu de gens peuvent comprendre certainement le lien qui t'unis à lui mais il était ton grand frère mais surtout la personne que tu aimes le plus alors oui cet accident t'avais touché à bien des raisons. Tu as peut-être été un peu trop virulente de lui parler de cette manière et tu le regrettes presque aussitôt, si il y a bien quelque chose que tu n'aimais pas c'était faire mal à ton entourage. Tu vois donc bien dans sa façon d'agir à Alexis que les mots que t'avais employé l'avait blessé, mais tu avais laissé parlé ton coeur sans y mettre aucun filtre. Tu soupires légèrement et tu te penches en avant et lui attrape la main en fronçant légèrement les sourcils. "Je me suis inquiétée pour toi aussi Alexis sache le c'est juste que.." Tu fais une petite moue tentant d'adoucir ton regard envers elle. "C'est Livio et j'ai que lui ici, c'est ma famille!" Vous étiez entouré par de nombreux amis là n'était pas le problème, mais vous n'aviez que l'un et l'autre à Bowen. Tu prends une grande inspiration pour éviter de pleurer devant elle même si tu savais qu'elle ne serait pas celle qui te jugerai de réagir ainsi. Tu gardes tout de même sa main dans la tienne et la caresse avec son pouce. "Alors oui je t'en veux et je risque de t'en vouloir encore un temps mais..." Tu soupires à nouveau en baissant quelques instants les yeux "Mais ça finira par passer.. Je suis comme ça!" Tu étais rancunière oui, mais tu l'étais quand les raisons étaient fondées, sinon t'es plutôt du genre à facilement pardonner aux autres. "Je veux que tu prennes soin de toi.. et de ton genoux"

C'était difficile de faire face à Emilia aujourd'hui. J'étais pas le genre de personne à reculer devant la confrontation ou les conflits, mais là c'était différent. J'savais que mes actions avaient blessées Emilia, blessées son frère. Elle s'en retrouvait directement affectée et elle avait le droit d'être en colère. Faire face à Emi, c'était être mise directement devant les conséquences de mes actions. Ça ne pouvait pas être plus cru que cela. Enfin, si ça pouvait l'être avec Livio, mais la réaction d'Emi c'était comme un avant goût. Parce qu'elle était émotive mon amie, elle vivait à 100% ses émotions et donc, j'me doutais que Livio ne l'extérioriserait pas de la même façon. C'était donc une sorte de préparation qui se passait là. Et c'était dure. Emilia n'avait pas de filtre, sa réaction était authentique, ressentie, froide. Mes yeux se remplirent automatiquement de larmes, mais c'était bien fait pour moi. C'était pas pour qu'elle se sente coupable de réagir ainsi, elle avait tellement le droit. Et pourtant, étant la personne qu'elle était, elle prit ma main et tenta de me rassurer. « Je sais... Je le sais t'en fais pas. » lui dis-je en inspirant et expirant au centre de ma phrase. Les larmes coulaient d'elles-mêmes, j'avais plus un grand contrôle sur mes émotions ces jours-ci. Emi, elle, elle retenait ses larmes grâce à de grandes inspirations. Elle était plus forte que moi. C'est avec ma main toujours dans la sienne que je relevai enfin mes yeux dans les siens pendant qu'elle me disait qu'elle m'en voulait. Elle m'en voudrait un moment, mais ça finirait par passer. Et c'était valide. C'est juste que moi j'digérais mal quand les gens m'en voulait. « C'est ok Emi, je comprends tu sais. C'est juste... C'est juste difficile. J'voulais tellement pas vous faire du mal. » soupirai-je en essuyant les larmes. C'était pas à elle de me consoler, de me dire que tout allait être bon. C'était pas son job et encore moins vu la position dans laquelle elle était. Je respirai doucement et tentai de reprendre sur moi. « Toi aussi, prends soin de toi. » lui dis-je en lui serrant la main doucement. Je repris mes béquilles, on sortit de la pièce et je la saluai d'un petit sourire triste avant de rentrer chez moi, le coeur tout aussi lourd qu'à mon arrivée.