late night talking, (violette)

Comment après tout ce temps, dans sa relation, ne pouvait-elle pas avoir confiance ? La confiance, n’était-ce pas l’essentiel pour qu’une relation puisse fonctionner ? De toute façon, pour ce que t’en savais.... Toi les relations, tu les fuyais comme le choléra, alors bon.... Tu n’était pas la bonne personne pour donner des conseil à ce sujet. Disons que c’était juste étrange et plus une bizarre, de pas avoir confiance en Oskar, qui avait l’air à fond, de ce qu’on te laissait entendre en tout cas. Tu savais bien qu’il y avait toujours des histoires enfouies, qu’on entendaient pas, restant dans le silence, dans l’intimité. Tu savais pas quoi lui dire à ton amie, qui de toute façon, n’écoutait pas l’avis autres que les siens. « Me rassurer ? Tu veux pas arrêter un peu. Stopper avec tes sarcasmes ? » Cela commençait à t’énerver. Comme si elle jouait avec sa vie, trouvant cela drôle. Drôle d’être n vie, mais à deux doigts de ne plus être, pour des conneries de drogues. Sahar te bousculait, en dedans, te poussant toujours et encore plus, cherchant à voir jusqu’où tu serait susceptible d’encaisser. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que même si t’étais professeur de yoga, ta patience n’était pas la plus grande, loin de là. « Mais putain Sahar !! On dirait que tu trouves marrant cette histoire de conflit, alors que bien que c’est pas ton premier, vu comme t’en parles, il pourrait suis être le dernier. Donc maintenant t’arrête de prendre les choses à la légère, tu te réveilles, tu te.  mets un coup de. pieds au cul, j’en sais rien, mais fais pas comme si rien ne craignait ! Ouvre les yeux, merde ! » Étais-tu allé trop loin ? Possible oui. Mais elle s’amusait et se foutait bien de la situation merdique, ce qui t’emmenait dans un énervement puissant. T’avais peur pour elle, pour sa vie, pour sa peau et elle elle ne faisait que sourire sarcastiquement et levait les yeux aux ciel, avec son air nonchalant, qui clairement, n’allait pas avec la situation. « Je ne te comprends pas. J’te comprends pas.... » C’était sa façon de te faire regretter de l’avoir laisser pourcompte lors de ton départ ? Parce que franchement, cela n’avait rien à voir. Elle avait le droit de t’en vouloir, de te le faire payer, tu le comprenais et l’acceptait. Mais par contre, qu’elle se laisse prise au pièges des griffes des dealers, sans rien dire, en riant, non. Tu ne pouvais pas l’accepter. Jamais. Elle se rendait pas compte que son comportement,  allait te pousser à agir dans son dos, quitte à prendre des risques pour elle. Néanmoins, pour l’heure, tu faisais l’effort de mettre cette histoire de côté, afin de répondre à ses questions, pourtant, cela te coûtait, d’en parler ne serait-ce une si peu. « J’ai sombré, pendant longtemps. Puis un jour, par je ne sais quel moyen, je me suis réveillé et là, j’ai commencé à me reconstruire. » Voilà tout. Pas lus de détails, tu n’y arrivait pas. T’avais honte de certaines choses que tu avais pu faire, durant cette longue phase sombre, mais ce n’était pourtant qu’un passage obligé, pour accepter un jour de se remettre sous la lumière. « Hey.... » Tu venais te mettre devant elle, accroupis. « T’a pas répondu. Promets-moi de faire en sorte de t’en sortir. Tu sais que tu peux compter ur moi pour t’aider. »