j'ai vu qu'on allait se lâcher tout en laissant faire ce qu'on voulait pourtant cacher - maxine

La fin de l'après midi arrivait doucement. Cele faisait bientôt trois heures que j'étais en compagnie d'un petit groupe que je guidais le long de la rivière, pour une séance assez intense de canyoning. On avait déjà pas mal donné de notre énergie. J'aimais tellement ce contact avec la roche et avec l'eau. Elle était fraiche, comme toujours. La combinaison de lycra était plus que conseillée pour ne pas avoir froid. Mais j'me détachais jamais d'mes mauvaises habitude, alors j'avais juste qu'un pantalon en lycra. Bien évidemment, de bonnes chaussures, un casque pour la sécurité et un grand sourire pour accompagner au mieux les apprentis canyonistes. J'aimais voir les gens dépasser leur peur, prendre sur eux et j'perdrais jamais une occasion d'les encourager. On s'trouvait sur un parcours relativement dur, à base de descente en rappel et de saut du haut de petites cascades. C'était jamais sans risque, mais généralement, les gens étaient impressionnés et ils écoutaient bien les consignes pour que tout se passe au mieux.

On arrivait à la dernière étape. C'était le grand final. Un saut, de deux mètres cinquante. J'me postais devant les trois personnes que je guidais aujourd'hui. Maxine, une jeune femme vraiment très mignonne, avec qui le courant passait bien et deux autres gars, sympas et assez téméraires. "Ok, ça va, vous avez encore d'l'énergie? C'est le dernier saut!" J'avais le sourire aux lèvres. Et le souffle un peu haletant après la descente qu'on venait de faire entre les roches un peu glissante. "Les gars, vous passez devant, un par un, vous oubliez pas, vous restez bien droit, les mains croisées contre la poitrine et après, une fois en bas, vous nagez jusqu'à la berge, tranquille. Après ça sera à toi Maxine." J'me mets juste au bord, les pieds bien calés contre deux rochers pour ne pas me faire emporter par le courant. Le premier s'élance, suivit de très près par le second. J'm'assure que les deux gars dégagent bien la voie en bas. J'pose mes yeux sur Maxine. "Prête à me montrer une dernière fois c'que t'as dans le ventre?" Je lui souris, un peu sur un air de défi. Ce saut là, c'est de loin le plus impressionant.

Ça faisait longtemps que Maxine n’avait pas autant profité du grand air. Ses muscles commençaient doucement à lui faire mal, à force d’escalader et sauter entre les roches australiennes. Après des mois à travailler en trinôme sur les conséquences de la guerre du Vietnam, Max et ses camarades avaient décidé de célébrer la fin de cette torture en s’offrant un après-midi sportif. Max n’était pas une grande sportive, mais elle se débrouillait pas mal en escalade et aimait les sensations fortes. Quelques fois, elle tremblait sur la roche, sentant l’effort de ses muscles. Heureusement pour elle, qu’elle était assurée et que leur moniteur avait l’œil professionnel. Pourtant, même si elle galérait un peu, elle ne le montrait pas. Orso, lui donnait envie de montrer le meilleur d’elle-même. L’encourageant à coup de clin d’œil, Max avait envie de se dépasser pour elle-même, mais elle voulait un peu l’impressionner quand même. Le courant passait très bien entre eux, puis Max se faisait discrète, mais elle profitait quand même du fait qu’il sort torse nu pour admirer sa belle musculature. Et oui, même elle avait ses faiblesses. Ils arrivaient à la fin, la dernière sensation. Un saut de deux mètres cinquante. Elle ressentait cette petite pointe d’adrénaline. Ils avaient évidemment assez d’énergie pour finir en beauté. Ils écoutaient attentivement les consignes d’Orso, même si parfois elle laissait son esprit divaguer à cause du charme du jeune homme. « Bonne chance » Disait-elle à ses amis en les voyant s’élancer dans le vide. C’était à son tour. Elle mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas un peu peur, mais pas assez pour l’empêcher de sauter. « On se retrouve en bas ! » Répondait-elle avec un clin d’œil avant de sauter dans le vide. Cette sensation de vide ne durait qu’une seconde, mais Max sentait son cœur remonter jusqu’à sa gorge. L’impact de l’eau fut assez brutal, mais qu’est-ce qu’elle avait aimé. L’adrénaline coulait encore dans son sang, quand elle s’éloignait pour voir Orso sauter. Une fois sur la berge, Max reprenait un peu son souffle. « Dommage que ce soit terminé. » Disait-elle au groupe avec un large sourire.

J'adorais accompagner des groupes à travers le canyon de la rivière. D'autant plus que le groupe d'aujourd'hui, il était vraiment chouette. Les deux gars étaient super sympas et dynamiques tandis que Maxine était vraiment mignonne. Comment ça j'peux pas juste la résumer à son physique?! En vrai, elle se débrouillait super bien, elle se surpassait et j'aimais bien son p'tit caractère téméraire qui avait ressurgit pendant l'après-midi. On avait déjà bien crapahuter dans les roches et on s'trouvait sur notre dernier saut. Maxine fut la dernière à s'aventurer au delà de la cascade. Elle m'avait fait un p'tit clin d'oeil et elle s'était élancée. Elle semblait pas avoir si peur que ça. En tout cas, elle ne me le montrait pas. J'attendais qu'elle rejoigne la berge avant de sauter à mon tour. Même si je faisais ça à longueur de journée, j'pouvais toujours ressentir la même adrénaline. J'pourrais jamais m'en lasser. L'eau était bien fraîche. J'nageais jusqu'au bord de l'eau et je rejoignais mon petit groupe. On était de retour au petit campement que l'association avait installée pour les fins de parcours. Il y avait de l'eau, des serviettes pour se sécher et un endroit dédié pour se débarrasser de son matériel de canyoning. J'invitais le groupe d'un geste de la tête à me suivre. "C'est vrai, ça vous a plu?" Je souris puis je m'adressais directement à Maxine. "C'était pas trop intense, ça va? Tu t'es bien débrouillée en tout cas." J'lui fis un p'tit sourire charmeur et j'commençais à l'aider à retirer son baudrier. "Vous allez pouvoir vous débarrasser de ça, et si vous avez envie, il y a quelques bières dans une glacière!" Je souris attendant leur réponse tandis que je détachais le matériel de Maxine. Cette petite proximité était tout à fait agréable. J'avais pas tellement envie que cet après-midi s'arrête. Alors le coup d'la bière, c'était juste pour prolonger un peu, histoire de continuer à faire connaissance avec Maxine. Elle me plaisait bien.

Max c’était une petite tête brûlée, toujours à vouloir montrer qu’elle était capable de beaucoup de choses. Cet après-midi, elle surpassait ses peurs, sans montrer que son poûl s’accélérait à chaque saut. Elle ne voulait pas faire retarder son groupe et si en plus elle pouvait impressionner le beau guide, c’était un plus. Ce n’était pas forcément son genre à Maxine de reluquer aussi librement une personne et de flirter ouvertement. Mais Orso, il avait attisé sa curiosité dès le début. Ce dernier saut était impressionnant, Max prit un soupçon de courage. Un dernier clin d’œil avant de frapper l’eau. L’eau était fraiche, mais ça faisait du bien. Max s’était vraiment surpassée ce jour, et la douleur de ses muscles avaient un goût de satisfaction. Elle rejoignait la berge avant d’observer Orso sauter à son tour avant qu’ils ne rejoignent le campement tous ensemble. « C’était génial ! » Répondait Max avec bonne humeur, sincère dans sa réaction. Tout le monde était unanime, et Max remerciait John et Josh, qu’elle adorait appeler J and J, d’avoir eu cette idée. Il s’approchait d’elle, Orso, très charmeur. Durant l’activité, elle avait déjà remarqué à quel point il était beau, mais là aussi proche, Max craquait vraiment. Ça l’agaçait un peu d’être aussi sensible à cet homme. Pourtant, elle lui rendait son sourire. « Merci, j’avais des personnes à impressionner. » Elle riait, en montrant du regard J and J, mais c’était surtout Orso qu’elle voulait impressionner. Elle aurait pu avoir un doute sur la réciprocité de l’intérêt, mais les doutes s’évanouissaient quand il s’approchait de Max pour l’aider à enlever son baudrier. Heureusement que la combinaison cachait les frissons qu’il y avait sur son corps. « Tu restes avec nous pour les bières ? » Demandait-elle en le regardant dans les yeux. Elle aimerait bien continuer un peu ce moment. « Tu veux bien m’aider avec la fermeture ? » Elle se retournait pour qu’Orso puisse l’aider à se libérer de sa combinaison.

J'étais vraiment pas le genre de gars qui réfrène quoi que ce soit. Ca faisait partie intégrante de ma personnalité. J'faisais toujours les choses à fond, sans trop me poser de questions. Quand j'avais une idée en tête, j'abandonnais que très rarement. C'est ce qui me permettait de me surpasser au quotidien, notamment dans les sports extrêmes mais c'était valable aussi pour les femmes. J'essayais de pas trop draguer quand je travaillais, parce que le canyoning, fallait que ça soit fait avec sérieux pour assurer la sécurité de tous. Draguer, s'laisser distraire par de jolies courbes féminines, c'était pas très safe. Mais j'avais pas pu m'empêcher de trouver Maxine vraiment très, très mignonne. Maintenant que la descente était terminée, qu'on avait retrouver la terre ferme, j'pouvais souffler un peu et retrouver plus naturellement mes airs charmeurs. Je souris lorsque Maxine désigna ses deux amis, en soulignant qu'elle avait du monde à impressionner. "C'est largement réussi alors." que j'lui disais en plantant mes yeux dans les siens. J'parlais aussi pour moi, elle avait pas froid aux yeux Maxine, et ça ne faisait qu'accroitre mon intérêt pour elle. Je m'approchais d'elle pour l'aider à retirer son baudrier. J'avais du poser une de mes mains sur sa hanche pour décrocher plus facilement l'une des dernières boucles. Cette proximité, elle me plaisait bien. Maxine s'assura d'ailleurs que j'allais rester avec eux pour les bières. "Si vous dites rien à mon patron, alors j'peux pas refuser ça!" Je ris un peu. En vrai, une bonne bière fraiche, ça faisait partie intégrante de la descente. C'était le petit réconfort après l'effort. Tandis que j'me redressais une fois le baudrier retirer, Maxine me demanda de l'aide pour sa combinaison. Plantant bien ses yeux dans les miens. J'souris un coin tandis qu'elle se mettait dos à moi. J'délassais lentement la fermeture de sa combinaison, laissant apparaître son dos nu. J'remarquais alors que le lacet de son maillot de bain s'était défait. "Attends, ton maillot est délacé. Laisse moi arranger ça avant que tu retires la combi." Je souris un peu et j'prenais les deux cordelettes du maillot de bain de Maxine entre mes doigts, effleurant son dos. J'prenais un peu le temps de renouer tout ça avant de me reculer un peu. "Tu peux retirer ta combi sans crainte" que j'lui lançais, toujours le sourire aux lèvres. J'sais pas si c'était que moi qui ressentait ça, mais il y avait comme une légère tension entre elle et moi. J'me ressaisissais un peu, on était pas tout seul et j'voulais pas non plus passer pour le mec insistant auprès de ses potes. J'me dirigeais vers la glacière et je sortais quatres bières bien fraiches. "Ca dit à tout le monde?" J'me relevais, prêt à décapsuler les bouteilles.

Maxine n’était pas le genre de femme à vouloir absolument pécho un mec dans la soirée, ce n’était pas vraiment son genre. Elle était plutôt à se faire avoir par le charme d’une personne. Il suffisait d’un sourire, d’une blague ou d’une intelligence spontanée pour que Maxine craque. Max savait qu’elle était plutôt mignonne sans forcément en jouer, elle ne cherchait pas vraiment l’amour. Avec Orso c’était un peu différent. Physiquement, il lui avait tapé dans l’œil dès le début, son sourire la fit craquer plusieurs fois. Elle se sentait attirée, presque excitée par cet homme à cause de l’énergie et de l’aura qu’il dégageait. Ça ne lui était jamais arrivé de ressentir ça, mais soit, Max préférait se laisser porter par les opportunités. Les trois heures de canyoning avait été longue, bien que passionnante. Mais longue, déjà parce que Max ne faisait pas autant de sport d’un seul coup et longue parce que plus les minutes avançaient et plus l’attirance grandissait. Pendant un moment, Max se disait que ça devait lui arriver souvent à Orso et qu’elle n’était pas si exceptionnelle que ça, pour qu’il soit intéressé. Puis les jeux de regard, les sourires la fit changer d’avis. Heureusement que l’activité touchait à sa fin, il était moins dangereux de mater Orso sur la terre ferme que sur les roches. Il était bien trop proche d’elle, la main sur sa hanche à retirer son baudrier. En temps normal, Max lui aurait dit d’aller se faire voir et qu’elle était assez débrouillarde pour l’enlever toute seule. Pas aujourd’hui, ça lui plaisait même cette proximité. Au-delà de l’attirance physique, cet homme était intriguant, avec son petit sourire en coin charmeur. Au moins, elle avait réussi à impressionner J and J et peut-être Orso. Max était toujours partante pour une bière, mais elle aimerait prolonger le moment avec le guide. Elle souriait à sa réponse. « Pas sûr que je puisse garder ça secret. » Répondait-elle en lui faisant un clin d’œil léger. Max n’était pas un grande dragueuse et pourtant elle se sentait assez en confiance pour oser flirter avec Orso. C’était au moins un bon moyen de voir s’il était réceptif. Elle sentait le lycra se desserrer à mesure qu’il descendait la fermeture dévoilant son dos nue. Ça ce n’était pas prévu. Elle sentait le bout de ses doigts frôler son dos, augmentant le désir qu’elle ressentait. Il avait cette lenteur tentatrice, profitant de l’instant présent. Puis il recula et Max s’éloignait aussi un peu. Qu’est-ce qu’il lui arrive de réagir autant à ces simples gestes. Les joues légèrement rouges, elle enlevait sa combinaison. « Merci ! » Elle s’éloignait un peu de groupe, posant sa combinaison et récupérant une serviette. Orso avait déjà sortit les cannettes. Ils trinquèrent et Max bu la première gorgée en regardant Orso. « Tu veux qu’on te redépose Max ? » Demandait Josh. La londonienne aurait dû répondre oui. Ça serait plus simple pour elle, elle n’aurait pas à marcher, en quinze minutes elle serait dans le centre. Accepter cette proposition était la plus logique. « Non, c’est bon je vais rentrer en vélo. » Evidemment Max, après tout l’effort fournit sur les roches, elle allait mettre une heure à rentrer. Josh ne bronchait pas forcément, assez lucide sur la tension qu’il y avait entre elle et Orso.

Cet après-midi au soleil, au contact de l'eau, il avait été agréable. Mais c'est surtout la présence de Maxine qui avait bien upgradé le sentiment de bien-être. Les trois heures de canyoning, elles avaient filé à toute vitesse et à vrai dire, Maxine et moi, on avait passé notre temps à s'envoyer des p'tits sourires, des regards en coin et des p'tits mots. C'était toujours appréciable pour moi d'être dans ce jeu de séduction. Maxine elle semblait réceptive à tout ça et moi ça m'encourageait dans cette voie. Une fois sur la terre ferme, j'avais ramené le groupe vers le petite bivouac de la fin du parcours. J'avais aidé Maxine à se débarrasser de son baudrier, et je l'avais également aidé à défaire sa combinaison. Profitant au passage pour relacer son maillot de bain en effleurant un peu sa peau fraîche. C'était des p'tits contacts, l'air de rien, mais qu'il me déplaisait pas du tout. Maxine, elle avait ce p'tit truc, un peu téméraire et ce qu'elle m'avait montrée d'elle cet après midi, c'était plutôt charmant. Une fois que tout le monde était débarrassé de son matériel, j'avais décapsulé quatre bières les offrant à Maxine et à ses deux potes. Pendant qu'ils se trouvaient au bord de la rive, je m'étais absenté, retournant vers le bivouac. J'en avais profité pour retirer à mon tour la combinaison qui me servait de pantalon. Me mettant un peu à l'écart, je m'étais retrouvé en boxer juste le temps de renfiler un short de bain par dessus. Le temps était encore vraiment clément, fallait profiter des derniers rayons du soleil de cette fin d'été. Une fois que je revenais vers le groupe, j'empoignais ma bière pour en boire une gorgée, les écoutant discuter entre eux. Rapidement, il était question pour les deux gars de prendre la route. Ils proposèrent à Maxine de la ramener, et j'fus assez satisfait d'entendre qu'elle déclinait l'offre. Finalement, les gars s'éloignèrent avant de disparaître de notre champ de vision. On s'trouvait tout à coup dans le calme, avec la p'tit bruit de la rivière qui coulait. On s'était assis au bord de la berge, les pieds dans l'eau, la bière entre les mains. "T'as encore un peu d'force pour s'faire une dernière baignade?" L'eau d'la rivière était très fraîche mais on avait quand même pas mal attrapé chaud avec cette descente de canyoning -et accessoirement, la présence de Maxine, juste à côté de moi, en maillot de bain, ça n'aidait pas à faire redescendre la température. J'posais délicatement la bière à côté de moi puis j'faisais quelques pas dans l'eau me retournant vers Maxine. "Faut en profiter pendant que l'été est encore là." J'lui tendais la main pour l'aider à se relever et qu'elle me suive. "Tu feras attention, le fond de la rivière est pas régulier, il peut y avoir des creux." J'voulais pas qu'elle tombe et qu'elle se blesse. Ca pourrait me causer des soucis. Parce que là clairement, j'étais encore sur mes heures de travail, mais c'était plus vraiment du travail.

Il était assez rare que quelqu’un arrive à canaliser Max, sans la connaître. Orso il avait une telle aura, et Max ne se voyait pas faire sa teigne en sa présence. De toute façon, il n’y avait aucune raison, tout le long il avait été professionnel, souriant. Les petits sourires en coin et les clins d’œil faisaient monter en Max quelques sentiments. Peut-être qu’elle se faisait tout un film, mais elle se sentait désirée. Sur la terre ferme, les choses s’enchainaient. La proximité entre le guide et l’étudiante était de plus en plus palpable. Le frôlement des mains d’Orso dans le dos de Max suffisait à faire monter un cran l’excitation et le désir en Max. Si elle avait été témoin de la scène, Max aurait sûrement lever les yeux au ciel. Elle se faisait avoir comme toutes les autres, sensibles au charme et à la musculature de cet homme. La bière à la main, Max profitait de la fraicheur de la boisson pour reporter son attention vers ses deux amis. Ils n’étaient pas stupides, ils avaient remarqué les jeux de regard, les sourires en coin. Mais elle les remerciait intérieurement de ne pas insister pour la ramener. Max elle jouait avec le feu à rester avec Orso. Elle ne connaissait rien de lui, c’était un peu inconscient de se mettre en danger comme ça. Pourtant, Max avait un bon instinct, catégorisant vite les gens. Si jamais elle ne l’avait pas senti, elle serait rentrée. Elle déposait sa serviette à côté d’elle, avant de s’asseoir à côté d’Orso, les pieds dans l’eau. « Oui j’ai assez de force. » Disait-elle en riant, même si son corps avait quand même bien travaillé aujourd’hui. Demain, elle sentirait des courbatures à des muscles improbables. Elle comprenait un peu pourquoi il avait cette si belle musculature Orso. Il était déjà dans l’eau, et Max prit une nouvelle gorgée de sa bière avant de la poser. « Tu fais ça souvent d’entraîner les femmes qui te plaisent pour une dernière baignade ? » Elle riait légèrement, rougissant de son culot de poser cette question. Elle prit la main qu’il proposait avant de le rejoindre dans l’eau. Sans la combinaison, elle était bien plus fraiche. Les mots d’Orso ne la rassurait pas forcément, mais elle était téméraire Max. « Je me rattraperais à toi si jamais je tombe. » Disait-elle en avançant la main dans la sienne. L’eau était vraiment fraiche par contre. « Tu ne m’avais pas dit que ça serait aussi froid ! » Disait-elle outrée avant de lui balancer de sa main libre un vague d’eau. C’était sa petite vengeance, bien que stupide puisqu’avec les creux et sa main emprisonné dans celle d’Orso elle n’avait pas trop d’échappatoire.

On se connaissait à peine, mais faut dire que nos énergies respectives, elles matchaient super bien. Et ce, dès le début de l'après-midi. Alors, une fois arrivé sur la terre ferme, j'avais pas hésité à proposer une bière au groupe, trouvant ainsi le moyen de prolonger un peu la présence de Maxine. De toute façon, fallait être aveugle pour ne pas saisir l'attraction qu'il y avait entre nous. En toute sincérité, je savais bien que j'avais un physique avantageux et j'm'empêchais jamais d'en jouer, accompagnant le tout avec des p'tits sourires charmeurs et des regards en coin. Mais il faut dire aussi que Maxine était vraiment très attirante. La température avait continuée à grimper entre nous quand j'm'étais occupé de re-lacer son maillot de bain, frôlant sa peau. Et puis, ses deux potes là, ils avaient bien compris que Maxine et moi on était bien décidé à rester davantage ensemble. Alors ils avaient pas insisté lorsqu'ils lui avaient proposé de rentrer. Maxine, elle allait rester avec moi et j'en étais tout bonnement ravi. L'attirance, elle était indéniable. J'lui avais proposé une dernière baignade. Elle n'avait pas été trop difficile à convaincre et sa réflexion m'arracha un rire. Quel culot, ça me plaisait bien. J'la regardais avec des yeux un peu malicieux. "C'est quoi qui te fait croire que tu m'plais? Mes regards charmeurs ou le fait que j'cherche constamment le contact avec toi?" Si sa remarque était osée, j'comptais bien lui montrer que moi aussi, j'étais assez joueur. Finalement elle attrapa ma main et on entra un peu plus loin dans cette rivière dont l'eau était définitivement très très fraîche. J'la mettais en garde contre le fond irrégulier de la rivière. "Et j'te rattraperais, aucun doute la dessus." J'avais exercé une petite pression de ma main dans la sienne, comme pour la rassurer et lui montrer que j'étais là, quoi qu'il arrive. Maxine sembla très surprise par la fraîcheur de l'eau. Elle me balança un peu d'eau me reprochant de ne pas l'avoir prévenue. Je la regardais, amusé par ce qu'elle venait de faire. "Est-ce que tu veux vraiment jouer à ça Maxine?" que j'lui demandait avec un petit sourire en coin. Elle était clairement en position de faiblesse, avec sa main emprisonnée dans la mienne et les creux présents un peu partout autour de nous. "Tu me laisses pas le choix!" Si elle s'était vengé, j'allais pas me laisser faire. Alors, rapidement, j'lâchais ma main de la sienne, pour venir passer un bras sous ses genoux, l'autre dans son dos. J'la portais contre moi, bien fermement. Le contact de son corps contre mon torse, il était très agréable. "Tu verras qu'elle est encore plus froide que tu ne le pense." J'lui souris et j'me mettais à marcher de plus en plus loin, pour trouver un peu plus de profondeur. Une fois que l'eau m'arrivait au niveau du nombril, toujours Maxine dans les bras, j'me penchais pour l'immerger entièrement. Elle ne pouvait pas fuir et elle se retrouva entièrement dans l'eau. J'en profitais moi aussi pour me mettre à l'eau, je lâchais ses genoux, gardant cependant l'autre bras posé dans son dos, pour ne pas qu'elle s'éloigne trop de moi. J'lui souris, plongeant mon regard dans le sien. "J'espère que tu ne m'en veux pas." que j'lui disais amusé. Tout ça, c'était clairement un jeu de séduction entre nous. Et j'avais pas envie de réfréner quoi que ce soit.

Il était plutôt plaisant à mater Orso, même s’il jouait de cette plastique parfaite. Max qui aimait juger les femmes quand elles arrêtaient de réfléchir pour un bel homme, elle se sentait bien bête d’être celle-là aujourd’hui. En même temps, Orso, il n’aidait, taquinant son dos quand il avait attaché son maillot de bain, ou quand il avait descendu la fermeture de sa combinaison. Il la draguait et Max rentrait dans son jeu. C’était une joueuse, une petite teigne qui aimait avoir raison, même en matière de drague. Si elle succombait au charme de l’italien, il allait lui aussi succomber au charme de l’anglaise. Après tout, le jeu était assez facile vu que leur corps montraient déjà l’attirance que chacun avait l’un de l’autre. C’était bien pour cette raison que J and J n’avaient pas insisté, laissant l’étudiante seule avec le guide. Elle profitaient de l’eau fraiche pour balancer ses pieds dedans, buvant la bière que lui avait proposé Orso. Il l’invitait pour une dernière baignade, un dernier petit saut avant un retour à la réalité. Dans l’eau, il la regardait et elle osait mettre un peu les mots sur cette drague qui durait des heures. Elle aimait sa réponse, riant. C’était un mélange des regards chauds et de la recherche de contact comme il disait. « Non je pensais juste au fait que je suis irrésistible. » Répondait-elle avec un rire malicieux. Elle le rejoignait dans l’eau, beaucoup trop fraîche. L’anglaise ressentait les pores de son corps se refermer. Il avait peut-être l’habitude lui, mais Max non ! Elle prenait des douches à quarante degrés et ne se baignait que quand l’eau était au minimum à trente trois degrés. Clairement, pour ça, elle perdait tout le côté anglais. En plus de ça, elle devait faire attention aux creux. La réponse d’Orso fit chavirer son cœur. Sa main la rassurait et cette fois-ci, elle lui offrit un sourire attendri. Max se sentait quand même très joueuse à côté d’Orso, comme si l’italien faisait ressortir d’elle son côté séducteur. Un jet d’eau fraiche après, Max riait en voyant la surprise du brun. Sauf qu’elle n’avait pas pensé à un échappatoire. « Non non, j’ai trébuché, je t’assure que ce n’était pas volontaire. » Répondait-elle avant de légèrement crier quand il l’attrapait et la coinçait entre ses bras et son corps. Elle appréciait ce contact, même si elle se débattait légèrement. En soit, c’était un peu ce qu’elle attendait, chahuter avec lui, et surtout se rapprocher de lui. Ses bras s’enroulaient autour de la nuque d’Orso, espérant se soutenir pour éviter que ses fesses ne touchent l’eau. « Je t’en supplie ne fais pas ça ! » Implorait-elle, alors même qu’elle riait. Puis il la poussait dans l’eau, l’accompagnant. De toute façon, elle ne l’avait pas lâché. Si elle allait dans l’eau, il viendrait avec elle. Elle retrouvait la liberté de ses jambes, mais ça ne l’empêchait pas de rester proche de l’italien. « Oh si, je me souviendrais de ça jusqu’à la fin de ma vie. » Elle riait avant de plonger son regard dans le sien. Inconsciemment son corps s’approchait de lui, et grâce à l’eau elle pu légèrement s’étendre pour aller déposer ses lèvres sur celle d’Orso. Elle mourrait d’envie de le faire depuis le début de l’après-midi.

Une fois que les amis de Maxine avait disparu de notre champ de vision, on avait pu enfin se retrouver seul. J'crois qu'elle et moi, on attendait ça avec impatience depuis le début de l'après-midi. L'attraction entre nous, elle se voyait à dix kilomètres à la ronde. Fallait être aveugle pour pas voir qu'on se plaisait. Une fois seuls, je lui avais proposé une dernière baignade. C'était un bon plan ça, pour l'avoir tout près de moi. Elle avait fait preuve de culot avec sa réplique et ça m'avait vraiment bien amusé. Comprenant qu'elle et moi, on était définitivement sur la même longueur d'onde. Je riais avec elle en entendant ses mots. "C'est vrai que t'es pas mal, Maxine." que j'lui lançais, moi aussi le regard malicieux. Elle était bien plus que pas mal, mais j'allais pas non plus lui livrer sur un plateau des compliments tout beaux. Ca se méritait. Et puis de toute façon à la vue de mon regard, c'était pas bien compliqué de comprendre que c'était un euphémisme ce que j'avançais là. Finalement, on se retrouva dans l'eau, marchant main dans la main vers les profondeurs de la rivière. Elle m'avait arrosé, j'avais un peu frissonner en sentant l'eau fraîche sur mon corps et ma vengeance était quasiment automatique. Maxine tenta de se défendre. "C'est moche de mentir Maxine!" Ni une ni deux, je la prenais contre moi, l'emprisonnant entre mes bras musclés, la tenant fermement, bien décider à la jeter à l'eau. J'avançais, déterminé, voyant bien que Maxine tentait légèrement de se débattre. C'était inévitable qu'on s'mettre à chahuter, Maxine me supplia même de ne pas la même à l'eau. Je riais avec elle. C'était vraiment une bonne ambiance qu'il y avait entre nous. Maxine avait entouré ma nuque de ses mains, pour se maintenir et tenter d'échapper à la sentence qui se profilait. Finalement, j'la mettais à l'eau, l'accompagnant pour ne pas la lâcher. J'libérais ses jambes, gardant mon bras dans son dos. Maxine était collée contre moi, cette proximité me plaisait beaucoup. Echangeant un regard, quelques mots, les sourires bien présents, tout revint calme quelque secondes avant que les lèvres de Maxine ne viennent trouver les miennes. C'était un peu comme une libération après toute la tension qui s'était accumulé depuis le début de l'après-midi. Ma main dans son dos glissa vers sa hanche pour l'approcher un peu un de moi. Malgré la fraîcheur de l'eau, je pouvais ressentir la chaleur de son corps. Nos langues se mélangèrent un peu, ce baiser, il était assez sensuel. Mes deux mains glissèrent sur l'arrière de ses cuisses, et j'la soulevais contre moi, pour que ses jambes entourent ma taille, pour être certain qu'elle ne partirait pas. Il y avait pas mal d'excitation entre nous, ça se ressentait parce que notre baiser devint un peu plus fougueux. Elle m'faisait de l'effet Maxine, il n'y avait aucun doute là dessus. J'sais pas si c'était le cadre idyllique, l'eau fraîche, ses lèvres ou un subtil mélange de tout ça, mais j'me sentais très très bien ici. On resta ainsi, plusieurs dizaines de seconde, à s'échanger ce premier baiser. Mes lèvres quittèrent finalement les siennes. "On devrait pas rester ici trop longtemps. J'veux pas que tu attrapes froid." J'avais toujours ce côté protecteur envers les autres. J'lui adressais un sourire et rajouta quelques mots. "Cela dit, j'crois que j'ai une petite idée de comment te réchauffer." J'reprenais possession de ses lèvres pour l'embrasser à nouveau. C'était de loin mon activité favorite de la journée.

Heureusement qu’ils étaient partis, le tension entre Max et Orso se sentait à des kilomètres. L’anglaise n’était pas du genre à croire aux coups de foudre, mais clairement l’alchimie était véritable. Tous les pores de sa peau réagissait aux regards de l’italien, et elle fondait à ses petits clin d’œil. Max elle n’était pas timide, même si elle manquait cruellement de confiance en elle. Elle arrivait à se défendre de ce problème avec son humour ou sa mauvaise humeur. Orso, aujourd’hui, il n’avait le droit qu’à la douce, pétillante et joueuse Max. « J’accepte le pas mal. » Répondait-elle en riant, rejoignant le guide dans l’eau fraiche. Bien trop fraiche. Sans la combinaison, elle sentait le froid gifler ses terminaisons nerveuses. Quelle idée de proposer une baignade dans cette eau aussi froide, alors que tout son corps était chaud de désir. Elle ne perdait pas de temps avant de se venger à sa manière, lui balançant une vague d’eau fraiche. Amusée. Elle riait alors qu’elle essayait de dégager sa main de celle d’Orso. Mais il ne perdit pas de temps, avant de l’attraper et l’emprisonner entre ses bras et ses muscles. « Ce n’est pas un mensonge, c’est juste ma vérité. » Disait-elle en riant tout en essayant de se débattre. Il avançait tranquillement comme si le poids de Max ne lui faisait aucun effet. Inévitablement, elle savait qu’elle finirait dans l’eau, c’était du flirt d’adolescent, un chalutage amusant qui ne faisait que monter le désir en Maxine. Elle pouvait sentir la chaleur que dégageait l’italien quand bien même l’eau était froide. Puis ils plongèrent dans l’eau, Max s’agrippant à lui la tête dans son cou. Cette eau était bien trop froide, mais elle recommencerait si c’était pour rester dans les bras de cet homme. Il libérait juste ses jambes, ce qui permit à la belle brune de rester proche de lui, même trop proche. Son corps frôlait celui du guide et pendant un instant le temps s’arrêtait. Max, elle en avait trop envie. Cette bouche la narguait depuis le début de l’après-midi et puis Max n’attendait pas, si elle voulait quelque chose, elle irait le chercher. Evidemment, elle se doutait bien qu’Orso ne refuserait pas un baiser. C’était libérateur et cette frustration s’évaporait un peu, alors que Max s’approchait plus d’Orso. C’était un baiser plein d’envie, et elle répondait à cette sensualité. D’un seul coup, l’eau froide n’existait plus. Ils ne se lâchèrent pas, et Max s’installait plus confortable, ses jambes entourant le corps du brun. Elle en profitait pour glisser les mains sur son torse, découvrir au toucher les muscles qui l’avaient tenté depuis plusieurs heures. Elle se sentait bien. Ce baiser fougueux la réchauffait, elle pourrait rester ainsi des heures. Le baiser se terminait et Max reprit un peu sa respiration. Les joues rouges, elle regardait ce bel homme. « Je n’ai plus froid. » Répondait-elle presque naïvement. Mes ses yeux s’assombrissaient un peu de désir à la remarque d’Orso juste avant qu’il en reprenne possession de ses lèvres. Aventurière, Max se détachait de ses lèvres, avant de déposer les siennes dans le cou d’Orso, près de son oreille. « J’ai attendu ça toute la journée, tu me narguais avec tes petits sourires et tout. » Disait-elle en riant légèrement. Cette journée n’était pas prête de se finir, Max n’avait pas franchement envie de terminer ce qu’ils venaient de commencer.

Quand une fille me plait, généralement, j’lui fais savoir. Par des regards et des sourires. Et c’est très facile de savoir si elle est réceptive. Avec Maxine, j’avais bien vu qu’on avait accroché tout au long de l’après midi. J’aime son sourire et ses regards malicieux, j’aime l’alchimie qu’il y a entre nous et très vite, j’m'étais mis en tête que ça irait un peu plus loin avec elle. D’un accord presque tacite, on s’était retrouvé juste tous les deux, au bord de cette rivière. Ces amis étaient partis et on avait pu, à ce moment là, entrer une bonne fois pour toute dans un jeu de séduction assumé. On tarde pas à s’faire quelques compliments, à se taquiner, et très vite, elle prend ma main pour une dernière baignade. L’eau froide, c’est le meilleur moyen pour rapprocher les corps. J’voulais l’avoir tout près de moi Maxine, mon corps entier me criait d’l’attirer vers moi, j’voulais qu’on partage une proximité. On avait chahuté dans l’eau et très vite, elle s’était retrouvée les mains autour de ma nuque, les miennes sur ses hanches, et Maxine avait pris les devants en m’embrassant. Ce baiser, au milieu de l’eau glacée, il était délicieux, il était à la fois sensuel et rempli d’envie. J’crois qu’il répondait à une attirance qui durait depuis quelques heures. Alors forcément, c’était fougueux. J’incite Maxine à entourer ma taille de ses jambes, et j’en profite pour empoigner l’une de ses fesses. Mon autre main remonte le long de son dos, caressant sa peau douce et fraiche. J’frissonne quand je sens ses mains à elle sur mes pectoraux. On s’découvre, on s’caresse et j’veux pas que ça s’arrête. J’sais pas combien de temps on resta ainsi à s’embrasser mais j’crois que elle et moi, on avait pas tellement envie de se séparer. C’était comme si le monde s’était un peu coupé de nous, qu’on était soudainement seul dans cette rivière et qu’il n’y avait plus rien qui comptait. J’quittais ses lèvres, lui suggérant qu’il fallait sortir avant qu’elle n’attrape froid. Mais visiblement, Maxine était encore plus téméraire qu’elle n’en avait l’air. A l’instant où j’lui laissais sous-entendre que j’avais bien une petite idée de comment la réchauffer, son regard il avait changé. J’voyais bien que ça lui faisait de l’effet mais il faut dire qu’elle m’en faisait beaucoup aussi. Et ça s’arrêta pas, à l’instant où je sentais ses lèvres dans mon cou, qui remontait vers mon oreille, j’sens un frisson qui parcours mon corps. J’souris en écoutant ses mots. J’fais le faux surpris, "Ah ouais ? C’est étonnant, parce que vraiment j’ai pas fais grand-chose.." Je ris un peu avant de remonter la main qui était dans son dos jusqu’à sa nuque. D’sentir ses lèvres dans mon cou, ça me rend dingue, et j’sens que l’excitation elle grimpe de plus en plus. J’sais pas tellement où ça va nous mener mais j’ai pas l’intention d’arrêter quoi que ce soit. Je l’attire encore contre moi -comme si c’était possible, et l’une de mes mains passe sous l’élastique de sa culotte de maillot de bain pour venir caresser l’arrondi de sa fesse. "Tu sais qu’avec ton p’tit air téméraire, t’es en train d’me rendre dingue, Maxine.." Je marque une pause. "J’sais pas combien de temps je vais pouvoir te résister.." Je souris avant de reprendre possession de ses lèvres. J’sais pas exactement ce qu’il va se passer dans les prochaines minutes, mais très clairement, va falloir que j’réussisse à avoir un peu de self-control pour ne pas finir par me faire virer. "Tu sais que là, j’suis encore sur mes heures de travail. Faudrait pas que ça .. dérape tu vois ?" Mon regard il est amusé, parce que clairement, on a déjà bien dérapé. J're-dépose encore mes lèvres sur les siennes, encore plus fougueusement, presque langoureusement, parce que là, l'envie, elle devient vraiment de plus en plus incontrôlable.

Max avait rarement ressenti ça pour une personne. Une attirance physique aussi forte pouvait lui faire peur et pourtant elle se laissait guider par ses émotions l’anglaise. Ils avaient compris les garçons en partant assez rapidement pour laisser le guide et l’étudiante seuls. Le regard sombre d’Orso le rendait si mystérieux et son sourire espiègle le rendait accessible. Il n’y avait pas eu tant de contact physique durant la séance et pourtant, Max se sentait défaillir à chaque regard de l’italien. Elle fonçait, sachant pertinemment qu’elle ne regretterait pas. L’eau froide réveillait encore plus l’anglaise, profitant de l’occasion pour se rapprocher de celui qui avait été le désir de tout ses fantasmes de l’après-midi, et surement les prochains. Ils avaient chahuter, s’arrosant d’eau fraiche. Ça les préparait à la chaleur qui allait émaner d’eux dans les prochaines minutes. Max, elle n’attendit pas le premier pas d’Orso. Il fallait qu’elle l’embrasse, elle avait besoin de l’embrasser. Ses mains partaient à la découverte de cet homme, désirant toucher tout ce qu’il lui autoriserait. Ses jambes l’encerclant, il pouvait sentir la chaleur de la jeune étudiante, alors qu’elle profitait de ces baisers et ses caresses le long de son corps. Il ne fallait pas que ça s’arrête. Jamais, elle n’avait ressenti autant de désir pour un homme de cette façon. C’était même illogique, elle qui criait haut et fort qu’avant le physique il y avait l’intelligence. Mais Orso, il avait ce regard sombre mais profond. Il n’y avait pas que son physique parfait qui plaisait à Max, mais aussi cette aura magnétique qui empêchait l’anglaise de regarder ailleurs. Toute l’après-midi elle avait eu envie de poser ses lèvres contre son cou, mordiller légèrement cette oreille et sentir les mains de l’italien sur elle. Elle riait à son oreille, scandalisée par ses propos. Elle comptait se venger, le rendre aussi dingue qu’elle, mais sa main à l’orée de ses cheveux excitait un peu plus l’anglaise qui se cambrait légèrement. Il aimait son regard espiègle et elle le fixait du regard avec un petit sourire en coin. « Je peux encore te rendre encore plus dingue. » Répondait-elle avec un regard plein de désir avant d’être coupée par les baiser d’Orso. « Ne résiste pas ! » Suppliait-elle presque, voulant être délivré de toute cette tension sexuelle par lui. Leur lèvres se rencontrèrent une nouvelle fois, alors qu’elle sentait à présent la main de son potentiel amant sous maillot de bain. Elle voulait le toucher, découvrir les autres parties de son corps, alors Max descendait ses hanches, plus proche de l’intimité de l’italien. Mais il la ramenait à la réalité, au monde dont ils avaient été coupés pendant quelques minutes. Ils étaient déjà en train de déraper, mais il avait raison. Il y avait son travail en jeu, même si ça étonnerait Max que quelqu’un passe ici. Le baiser fut fougueux, langoureux et Max gémissait légèrement face à cet assaut. « Orso… » Disait-elle en soufflant légèrement, avant de se détacher de lui. Elle décroisait les jambes, pour retoucher le sol sous l’eau, sans pour autant briser cette proximité. « Tu as raison, faudrait pas que ça dérape pendant ton travail. » Puis, Max raisonnait plus logiquement. Ils n’avaient pas de préservatif. Et aussi tentant que de faire l’amour avec Orso, Max ne comptait pas prendre le risque d’une relation sans protection. Et l’assurance qu’elle avait précédemment se perdait un peu, alors que rougissante de désir et d’intimidation elle essayait de justifier cet arrêt brutal. « J’ai vraiment envie de toi, genre vraiment vraiment ! » Elle souriait presque timidement devant cet aveu. D’un côté, il y avait son côté rationnel qui essayait de prendre le dessus et d’un autre, elle ne voulait pas attendre. Puis peut-être qu’il changerait d’avis si ce n’était pas tout de suite. « On n’a pas de préservatif. » Disait-elle tout simplement, comme si ça suffisait pour arrêter ce qu’ils venaient de commencer.

J'sais pas si on peut dire que c'est allé vite entre nous. Parce qu'on s'était quand même retenu toute l'après-midi. Ouais bon, ok, c'était juste quelques heures et on était pas tout seul, j'suis pas tout à fait certain que ça compte. Mais une fois seul avec Maxine, j'crois que ni elle ni moi n'avait réfréné quoi que ce soit. On s'était rapproché, très vite, comme des aimants. Une fois dans l'eau, en quelques minutes, elle s'était retrouvé contre moi, les jambes encerclant ma taille et nos lèvres n'avaient pas tarder à se rencontrer. En vrai, Maxine, j'la trouvai sublime. Elle débordait d'une énergie, d'un magnétisme et j'étais clairement pas insensible à son charme. Et à croire c'qu'on vivait là, c'était plus que réciproque. J'me posais pas plus de questions, j'suivais mes envies et là, c'était clairement de Maxine dont j'avais envie. J'sentais que nos gestes, nos caresses, se faisaient plus insistants, plus sensuels, plus emprunt de désir. Clairement là, on joue un peu à un jeu, parce que nos attentions elles sont claires, limpides. Elle me rend dingue et j'tarde pas à lui dire. Sa réaction, son p'tit air malicieux, ses quelques mots me suppliant presque de ne pas résister, ça m'aide absolument pas à garder les pieds sur terre. J'la désire, vraiment et j'sens que son bassin descend un peu, sur mon intimité déjà bien à l'étroit dans mon sort de bain. En réponse, j'exerce une pression sur sa fesse, pour plaquer son bassin contre le mien. "J'ai effectivement plus du tout envie de résister.." On continue à s'embrasser langoureusement, faisant encore grimper la température. Mais j'ai comme une espèce de petite voix au fond d'moi, qui me rappel que j'suis sur mes heures de travail. J'le formule à voix haute. Moi, j'pensais que Maxine allait outre-passer mes mots, s'en moquer, mais non. J'sens qu'elle détache ses jambes de mes hanches et elle retrouve pied dans la rivière. Nos lèvres se séparent. J'suis bien frustré d'la quitter comme ça. J'la regarde, un peu interloqué, gardant un main sur sa hanche, et faisant remonter celle qui se trouvait sur sa fesse le long de son dos. Maxine, elle m'affirme qu'elle a très très envie de moi, ça semble même la gêner un peu cet aveu. J'la regarde malicieusement. "Ce n'est absolument pas un problème ça." que j'lui sors. Bah ouais, nos envies elles étaient communes, il n'y avait pas de raison de s'arrêter en si bon chemin. Hormis que j'étais accessoirement sur mes heures de travail. Mais Maxine, elle aborde le sujet du préservatif. Ouais, ça c'est une bonne raison de tout stopper. Cela dit, j'ai pas dis mon dernier mot. "Ce n'est pas un problème non plus."que j'lui répond avec un p'tit sourire malicieux. J'me détache totalement d'elle et j'la prends par la taille, en direction d'la berge. Une fois sortie de l'eau, j'continue de la conduire vers le bivouac. J'en profite au passage pour abaisser le tissu qui sert de porte, un semblant d'inimité au coeur de la nature. J'me penche vers mon sac à dos, dans lequel j'ai toutes mes affaires. J'l'attrape et j'extirpe mon porte-feuille. J'ai toujours ce qu'il faut là-dedans, au cas où, ce genre de situation arrive. J'sors fièrement un préservatif que j'cale entre mon index et mon majeur. J'attire Maxine vers moi, l'attrapant par la hanche. "On reprend là où on en était? T'es ok?" que j'lui souffle avant de reprendre possession de ses lèvres. Alors ouais, clairement, ici, c'est pas forcément fait pour ça, à part une p'tite table, un semblant de tapis, et quelques affaires de canyoning, il n'y a pas grand chose. Mais à cet instant, là, j'y pense pas trop. J'suis bien trop occupé à retrouver les lèvres de Maxine. Elle me rend dingue cette nana. Lentement, une de mes mains remontent jusqu'au noeud de son maillot de bain. Celui que j'ai lacé moi-même quelques dizaines de minutes plus tôt. J'suis pas mécontent de le délacer, bien au contraire. L'attirance physique que j'ressens pour Maxine à cet instant là, il est plutôt instopable. Et j'ai pas du tout envie que ça s'arrête cela dit.