Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Sujet: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Sam 15 Avr 2023 - 0:16
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Andrew avait rendez-vous avec son psy, ce dernier le trouvait sur le fil, sur la pente descendante, trop souvent irritable, bien plus instable et bien trop a comme quand il était dans le centre psychiatrique. Comme souvent quand il fallait une adaptation de son traitement, son psychiatre le poussait à bout pour justement démontrer au brun qu'il fallait réadapter. Le Parish n'avait pas d'autre choix que d'accepter, l'écoutant lui dire que de toute façon il se sentirait mieux. Mais comment aller mieux alors que la douleur était toujours aussi constante et que le manque ne disparaissait pas ? Il était toujours en train de flirter avec les limites comme s'il cherchait les problèmes, comme s'il cherchait à se faire du mal. Andrew venait de moins en moins aux réunions, ce qui avait mis la puce à l'oreille de son psy. Lui qui était si ritualisé, il présentait tous les signes qu'il fallait agir avant qu'Andrew ne se retrouve de nouveau dans une situation similaire à la dernière fois où il est rentré en hôpital psychiatrique. Le brun n'avait pas trop le choix, il allait avoir plus de séances à l'hôpital avec son psy et Drew réussit tout de même à négocier de ne pas forcément aller aux séances de groupe. Une petite bataille qu'Andrew était fier d'avoir gagné. Le brun ressorti du bureau de son psy avec une nouvelle ordonnance ainsi qu'un nouveau rendez-vous. Il n'avait pas le choix, de toute façon il avait besoin de ses médocs. Il espérait juste qu'il ne serait pas trop stone en augmentant les doses. Il remercia la secrétaire pour le nouveau rendez-vous et se dirigea vers l'ascenseur qui descendait, il ne se sentait pas de prendre les escaliers, mais peut-être qu'il aurait dû vu ce que le Destin lui réservait. Il entra dans la grosse boite en métal, ne faisant pas attention à la femme qui se trouvait dedans, ils étaient seul. Perdu dans ses pensées, il releva le nez quand il reconnut les chaussures de la demoiselle. Comprenant qu'il n'avait même pas fait attention à elle.
- Mh, salut... va pas croire que je te cherche ou que je te suis... c'est vraiment le pur hasard de se retrouver là...
Vu comment ils s'étaient quittés la dernière fois, il était évident que ça allait encore une fois mal finir. Il détestait à chaque fois que ça terminant mal entre eux. Il fournissait des efforts pourtant, il avait essayé d'en faire, mais n'avait juste pas apprécier le fait qu'elle tourne autour du pot. La politesse de la blonde avait été pris pour de la manipulation de la part du brun. - T'en fais pas, on sort de cet ascenseur, et on se verra plus...
Dans un sens, il avait hâte de sortir, il n'aimait pas trop les ascenseurs. En revanche, il ne se voyait pas faire 5 étages a pied. Il était trop fatigué pour ça, son psy l'avait poussé à bout et l'avait vidé de toute énergie. Andrew avait envie d'aller se recoucher et de ne plus sortir de son lit, finalement il devait se rendre à l'évidence, son psy avait raison sa dépression revenait au grand galop. Andrew n'oubliait pas la conversation que Charlize et lui avait eu, elle lui avait lancé un défi et même s'ils ne se croisaient pas, Drew venait régulièrement chez Imogen. Il aimait bien trop les pâtisseries et elle l'avait convaincu l'autre fois. Le Parish venait toujours aux mêmes heures, il était clairement très ritualisé. Toute la vie d'Andrew était un rituel sans fin, encore plus depuis qu'Aylin n'était plus là. Il leva les yeux sur l'écran de l'ascenseur afin de vérifier quand est-ce qu'ils pourraient sortir de là. Ce fut à ce moment que le Destin décida de mettre son grain de sel : Faire tomber l'ascenseur en panne. Tout s'arrêta, net. Est ce que c'était une simple panne de courant ? Andrew appuya sur les boutons de l'ascenseur comme si ça pouvait faire quelque chose. Le tatoué fronça le nez, comprenant qu'ils étaient coincés entre deux étages. - Oh non... non non... pas ça...
C'était pas prévu ça et il ne fallait pas que ça dure trop longtemps. Il fallait qu'il reste calme. Ca va redémarrer... calme toi, respire... songea t'il. L'angoisse n'était vraiment pas loin, il devait absolument qu'il garde son sang-froid, il était hors de question de faire pâle figure devant Charlize.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Mar 18 Avr 2023 - 16:40
Charlize lisait et relisait ce précieux papier qu’elle avait dans la main. Elle en avait les larmes aux yeux et le cœur tellement léger, Romy allai bien. Après la mort d’Axten, quand elles étaient rentrées à Bowen, leur médecin généraliste avait tenté d’amener doucement la pâtissière à réfléchir à faire tester sa fille, recherches génétiques, irm, toute une batterie de tests pour savoir si la maladie de son mari pouvait avoir été transmise à leur enfant. Au départ Charlize était catégoriquement contre, elle ne voulait pas faire subir à sa fille des examens inutiles si elle allait bien, la probabilité était tellement faible qu’elle préférait être optimiste, au pire, Romy pourrait le faire plus tard, quand elle serait en pleine conscience de ce qu’elle allait vivre. Mais plus que tout, en vérité, elle ne voulait pas savoir, elle avait trop peur, parce que cette infime chance qu’elle soit elle aussi malade était bien là, ce n’était pas zéro, elle ne voulait pas vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus d’elle à nouveau. Sauf que le médecin avant semé le doute, comme un virus qui s’était propagé au fil des mois, des années, elle n’avait pas voulu l’écouter et l’épée était bel et bien là, se balançant au-dessus d’elles, menaçante, ne pas savoir c’était finalement pire que d’avoir peur du résultat. Romy avait sept ans à présent, elle était capable de comprendre les examens qui l’attendaient et pourquoi on les lui faisait passer. Elles en avaient longuement discuté, durant plusieurs mois, elles avaient rendu visite à des médecins, pour qu’ils lui expliquent à leur tour. Et quand la jeune maman avait été certaine que sa fille était d’accord avec tout, elle avait accepté à son tour de mettre la machine en route. Les tests étaient rapides en soi, mais certains résultats étaient très longs à recevoir, l’irm cérébral n’avait rien révélé, ce qui était déjà une bonne nouvelle, mais l’analyse génétique prendrait plus de temps, des mois d’attente pour recevoir le bilan. Quelques jours plus tôt on l’avait convoqué chez le généticien, les résultats venaient de tomber. Et ce matin, Charlize s’était rendue, fébrile, dans le cabinet du spécialiste. Le rendez-vous avait été bref, voir expéditif, Romy n’avait aucune prédisposition génétique, tout allait bien, cela ne voulait pas dire qu’elle était à l’abris de toutes les saloperies, mais pour lui, il n’y avait aucune raison de s’alarmer, au revoir madame. Tout allait bien. Sa fille, son soleil, son miracle, elle avait hérité des cheveux blonds de son père, de ses yeux bleus et de son air toujours rieur, elle avait son humour et son enthousiasme. Elle avait toutes ses qualités et aucun de ses défauts. Tout à son soulagement et à sa joie, elle ne fit pas attention à la personne qui venait d’entrer dans l’ascenseur, naturellement elle se décala un peu plus au fond, comme s’il n’y avait pas assez de place pour deux. Et puis ils reprirent leur descente, jusqu’à ce qu’une voix s’élève, celle de cet homme, cette voix qu’elle connaissait bien à présent. La blonde leva les yeux vers lui, Andrew, décidément, depuis quelques temps elle le croisait partout. Laisse-moi en juger par moi-même, tu veux ? Evidemment elle ne pensait pas qu’il la suivait, elle se disait même qu’il faisait sûrement tout pour l’éviter, comme le fait qu’il passe le même jour, à la même heure, toutes les semaines chez Imogen, un moment où il était certain de ne pas la croiser. Mais il venait quand-même, elles devaient être sacrément bonnes, ses pâtisseries. Trois étages, ce n’est pas la fin du monde. Rien ne pouvait entacher sa bonne humeur mais elle s’en tenait au service minimum en termes de réponse, elle avait trop donné avec lui. Quelque part il lui plaisait, elle devait bien l’admettre, avec ses airs de garçon déchu, mais son caractère de merde, son jugement facile et son franc-parler souvent carrément déplacer le rendaient insupportable. Il n’avait rien de stable et elle n’avait pas besoin de personnes comme lui dans sa vie. D’ailleurs en parlant d’instabilité, il avait l’air particulièrement agité aujourd’hui, ça ne devait pas être un bon jour. Et ça n’allait pas s’arranger puisque l’ascenseur décida de se montrer capricieux. Une petite secousse, les lumières qui grésillent et puis plus rien. Charlize se redressa, elle n’avait pas peur de rester enfermer, mais le rester avec lui, c’était une autre histoire, sans parler du fait qu’elle avait du travail qui l’attendait. Ce n’est pas en appuyant sur tous les boutons qu’il va se remettre en marche. Qu’elle remarqua, d’une voix pincée. Elle s’avança vers le tableau et appuya sur le bouton d’appel d’urgence tout en regardant son téléphone, pas de réseaux dans ce genre d’endroit, évidemment. Un grésillement dans le haut-parleur et on finit par lui répondre. Bonjour, on est coincé dans l’ascenseur, vous pouvez nous sortir de là ? Nouveau grésillement. Oui madame, on a remarqué le problème. Vous êtes beaucoup dans la cabine ? Nous sommes deux. Bien, personne de claustrophobe ou nécessitant des soins ? Elle lança un regard hasardeux à Andrew, il n’avait pas l’air bien en point, mais en même temps, il n’y avait pas beaucoup de solutions. Nous allons bien. On essaye de régler le problème au plus vite, excusez-nous pour le dérangement. Et le silence se fit, la blonde regardait son partenaire de galère du coin de l’œil, il n’était pas question qu’il pète un câble alors qu’il n’y avait aucune issue. Claustrophobe ? Elle hasarda, ne cherchant pas à se moquer de lui, mais plus essayer de faire passer le temps et peut-être dédramatiser, si c’était possible.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Jeu 27 Avr 2023 - 12:59
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Alors qu'Andrew se voulait sincère, il ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Qu'elle juge par elle même, il n'avait rien fait pour être là. De base, il aurait voulu rester dans son lit, ne plus en bouger et éviter de traîner dans cet hôpital et pire encore dans cet ascenseur. - Juge ce que tu veux, si ça te fait plaisir ne te prive pas...
Il était trop fatigué pour batailler, trop épuiser pour lui tenir tête ou quoi que ce soit d'autre. L'ascenseur décida de se montrer capricieux et Andrew fit ce que toute personne en proie à la panique ferait : Appuyer sur les boutons comme si ça servait à quelque chose. Le brun finit par soupirer et laissa Charlize faire. Elle avait l'air largement plus enclin à gérer la situation. Il la laissa parler et colla son dos contre la paroi de l'appareil, se laissant glisser. Il fallait qu'il se reprenne et qu'il laisse ses angoisses de côté. Il était trop concentré sur sa respiration qu'il ne la contredit même pas. Il releva le nez quand la jeune femme lui posa la question sur la claustrophobie. Ils étaient éclairés par une lumière si faible, mais bien assez pour voir ce qu'ils faisaient. - J'suis pas fan des ascenseurs, d'ordinaire j'prends les escaliers... A croire qu'aujourd'hui j'aurais vraiment dû rester au lit...
Parce que c'était ce qu'il avait envisager au début et vu sa journée affreuse, il se demandait s'il n'aurait pas dû le faire. Il passa sa main sur son visage, il se sentait tellement à bout. Mais dans un sens, il n'était pas mécontent de ne pas être seul dans cette cage d'acier même s'il était avec une blonde qui semblait clairement le détester même espace sans avoir de choix de sortie... - A croire que pour une fois, on est obligé de rester dans le même espace sans avoir de choix de sortie... Rassure toi, j'suis bien trop fatigué pour que ça finisse mal une énième fois... C'est drôle pour personne...
Il ramena un peu ses genoux contre son torse, posant ses bras pour y enfouir sa tête. Il ne supporterait pas que ça se termine si mal. Il songea aux paroles du psy. Il était instable, et c'était probablement pour ça qu'il faisait fuir tout le monde. Andrew s'était tellement énervé pendant sa séance qu'il en était presque éteint. Il essayait de se concentrer sur autre chose que le fait d'être enfermé dans ce fichu ascenseur. Il ne savait même pus quoi lui dire, à chaque fois elle prenait tout mal. Andrew avait un mal fou à suivre Charlize, alors se taire était probablement la meilleure chose. Il finit par rompre sa propre règle. - Je sais que tu ne m’apprécies pas... Ça vaut ce que ça vaut... Mais j'suis désolé de t'avoir fait du tort...
Il avait été forcé de raconter à son psychiatre ce qu'il s'était passé entre eux, et sous ses conseils, il était probablement temps qu'Andrew s'excuse. Il rebaissa le regard, il n'était jamais vraiment à l'aise quand il s'agissait de faire un mea-culpa.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Jeu 4 Mai 2023 - 15:16
Au départ elle chercha juste à le piquer un peu, parce qu’Andrew avait été con la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Comme la première d’ailleurs, ça semblait être une habitude chez le jeune homme. Mais elle se doutait bien qu’il ne la suivait pas, elle imaginait au contraire qu’il faisait tout pour l’éviter. En vérité aujourd’hui elle n’avait aucune colère en elle, Charlize était trop heureuse pour chercher à se gâcher la journée, trop soulagée pour que quoi que ce soit entache sa bonne humeur. Mais face à cet homme c’était comme si elle devait porter un masque, ne pas avoir l’air trop euphorique, ni trop renfrognée non plus, rester neutre, pour éviter les conflits. A la longue ça deviendrait épuisant, de se modérer, elle ne savait pas mentir. Et puis, à quoi bon, à quoi ça rimerait de faire des efforts pour une homme tel que lui ? Lorsque l’ascenseur décida à faire des siennes, Charlize ne céda pas à la panique, elle avait connu pire, elle allait gérer, de toute façon Andrew en était incapable. A présent ils n’avaient qu’à attendre que la situation se débloque, ils n’avaient aucune idée du temps que ça prendrait, ils devaient prendre leur mal en patience, surtout lui. Alors la blonde hasarda, tâtonna, espérant ne pas se faire rembarrer, sinon le temps serait infiniment plus long dans leur prison d’acier. Contre toute attente, il parla, confirmant plus ou moins ses interrogations. Elle le dévisagea rapidement, il avait une sale tête, il avait l’air épuisé, au bout du rouleau, plus que les autres fois. J’imagine que si tu es sorti du lit c’était pour une bonne raison. Encore une fois elle ne jugeait pas, elle y allait du bout des lèvres, avec lui elle avait à présent peur d’en dire trop, d’être trop intrusive, ou pas assez directe, depuis le départ il la déroutait, elle ne savait jamais quel comportement adopter. Finalement il reprit la parole, il n’était pas dans son assiette, mais il avait besoin de parler, peut-être que ça l’aidait à passer son angoisse. Elle esquissa un semblant de sourire, serrant son précieux compte-rendu de rendez-vous entre ses mains. Je n’ai pas envie que ça se passe mal non plus … Elle lui avait peut-être donné l’impression d’être une emmerdeuse mais en vérité elle détestait les conflits. Au bout d’un moment elle finit par s’asseoir également, ils étaient chacun dans son coin de la cabine, le plus loin possible de l’autre. Sans que Charlize ne sache d’où ça venait, le brun en vint à s’excuser. Elle fronça les sourcils, puis un nouveau sourire se dessina sur le coin de ses lèvres. Tu n’es pas obligé, tu sais. J’ai mes torts également. Elle haussa les épaules, un peu nonchalamment. Je suis quelqu’un de sociable en temps normal, je sais parler aux gens, il parait même que je suis gentille, un peu froide mais gentille. Mais avec toi c’est tout le contraire, je ne sais pas comment te parler, à chaque fois j’ai l’impression de finir par bouillir de rage. A ses côtés elle ne se reconnaissait pas, elle l’avouait, elle se l’avouait aussi à ce moment-là. Le silence s’installa, un peu gênait, mais pas tant que ça. Elle fixait le bout de ses souliers et eut un léger rire. Je les mets rarement ces chaussures. Elles sont sublimes mais elles me font mal aux pieds à force. Et puis, dans une petite ville comme Bowen, elles ne passent pas inaperçue, je l’ai bien vu avec toi. Aujourd’hui j’avais un rendez-vous important alors j’avais besoin de me sentir … sûre de moi. Quand je les ai mises ce matin j’ai eu une pensée pour toi, les dernières fois que je les ai portées je finissais par te croiser. Peut-être que je devrais définitivement les ranger dans leur boite. Elle avait une pointe de malice dans la voix, elle ne pensait pas vraiment que ses Louboutin lui portaient la poisse, mais force était de constater qu’elles attiraient la présence d’Andrew et elle ne savait pas si c’était vraiment une bonne chose.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Sam 6 Mai 2023 - 19:14
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Il n'avait pas vraiment eu le choix que de sortir de son lit. S'il ne l'avait pas fait, il aurait probablement sa mère dans son appartement à vérifier qu'il aille bien. Andrew haussa les épaules, si ça n'avait tenu qu'à lui, il n'y serait pas allé. - C'est surtout que j'ai pas vraiment eut le choix que d'aller voir ce foutu psy... Ca ou l'asile de fou... Le choix a été vite fait...
Il avait déjà trop donner en hospitalisation et il était hors de question qu'il y revienne. Le Parish était soulagé qu'elle ne cherche pas à ce qu'ils se prennent une nouvelle fois la tête. Il n'était en état pour une énième dispute et détestait ça. Il se demandait pourquoi à chaque fois qu'il la rencontrait ça se terminait mal entre eux. Il haussa les épaules une nouvelle fois quand elle aussi admis ses torts. C'était décidément de plus en plus bizarre. Le brun laissa la Wojcik parler, c'était l'ascenseur qui la rendait bavarde ? En tout cas, ça aidait Andrew qui se calmait petit à petit. Il l'observa s'asseoir malgré le peu de luminosité présente dans la pièce de métal. - Peut être parce qu'on est pas fait pour s'entendre ? Je te rappelle peut être trop de mauvaises choses... J'ai tendance à faire en sorte d'éviter les gens et visiblement je ne fais pas exception avec toi...
Il était spécial mais il y avait tout de même pas mal de monde qui passait dans sa boutique et étrangement ça se passait toujours bien. Il avait le relationnel avec ses clients, alors qu’à l’extérieur il semblait clairement être un autre homme. Quand il jouait il avait un peu plus de mal avec les gens après les concerts. Il eut un sourire lorsqu'elle évoqua ses chaussures, c'est vrai que c'était toujours quand elle les portait qu'ils se croisaient. - J'crois que si elles te font mal, c'est parce que tu les porte pas assez... Et tu devrais le faire plus souvent parce qu'elles te vont bien... Et ça a été très nul de ma part de m'en prendre à toi à cause d'elles... C'était l'argument le plus facile que j'ai trouvé pour te faire t'éloigner de moi...
Andrew recouvra son légendaire mutisme, laissant un ange passer. Il finit par doucement ajouter. - Il me trouve très instable en ce moment... C'est pour ça que j'suis venu...Pour réadapter mon traitement, pour éviter que je laisse la mélancolie revenir et que je finisse par passer à l'acte... J'suis constamment sur les nerfs, j'ai plus envie de quitter mon lit... J'suis épuisé... Il n’a pas tort... Je me sens si mal...
Le fait de savoir que son cousin était malade lui avait mis un sacré coup, tous ses sentiments éprouvés lors de la mort de sa sœur étaient revenus comme un boulet de canon. Andrew avait un mal fou à gérer, il avait du mal à ne pas se laisser submerger par tout ça.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Mer 17 Mai 2023 - 16:39
En définitive, Charlize ne savait quasiment rien de cet homme, alors quand il parlait d’asile de fou, elle se dit qu’il poussait peut-être un peu. Quoi que dans sa voix il n’y avait aucun trait d’humour, juste une amertume lasse. Elle le regardait en biais, hochant la tête, sans trop savoir où s’arrêtait la vérité. Mais si Andrew était à ce point dérangé, elle n’était pas plus rassurée que ça de passer un temps indéfini avec lui entre quatre murs et aucune possibilité de sortie. Les autres fois, leurs têtes à têtes n’avaient jamais été si effrayants elle avait toujours moyen de le planter, cette fois elle était prise au piège. Et si la blonde n'était pas claustrophobe, elle était bien plus effrayée par la violence. Alors autant ne pas l’énerver. Il fut le premier à hisser une sorte de drapeau blanc, visiblement il n’était pas si instable que ça, du moins à ce stade de la conversation, elle fit tout pour détendre l’atmosphère, parler, meubler un silence qui pourrait devenir pensant, gênant. Sa réponse, parfaitement honnête en soi, surpris la jeune femme. Elle jouait avec la bride de son sac en l’écoutant, puis en cherchant une forme de vérité, est-ce qu’il lui rappelait de mauvais souvenirs ? Est-ce qu’il faisait ressortir quelque chose en elle ? En d’autres circonstances, dans une autre vie, il aurait pu lui plaire, sûrement, mais ce n’était pas une raison, si ? Pourquoi tu évites les gens ? Plus tu les fuies, plus tu deviens sauvage, c’est logique. Elle ne savait pas vraiment quoi lui dire, s’il avait besoin de conseils, elle n’était pas la mieux placée et puis il avait son psy après tout. Après un court silence, Charlize reprit avec l’histoire de ses escarpins maudits, visiblement ça fit rire le jeune homme. Elle n’attendait pas de réponse, du moins pas celle-là. Baissant les yeux sur ses semelles rouges, elle esquissa un sourire timide, c’était la première fois qu’il la complimentait. C’était nul oui, de t’attaquer à mes souliers. Si je les porte plus souvent il faudra que tu t’attendes à me croiser plus souvent aussi. C’est un vrai risque à prendre. Elle faisait un peu d’humour, ce serait stupide de penser que ces chaussures les forçaient à se croiser. Nouveau silence, Charlize se perdait dans ses pensées, elle se disait qu’elle allait sûrement emmener Romy au restaurant ce soir, ou dans un endroit qu’elle aimait, pour passer du temps toutes les deux, fêter la bonne nouvelle. Andrew la sortit de ses réflexions, ses mots étaient hésitants mais durs, lourds de sens. Elle le regardait, l’écoutait, soudain elle partageait sa peine et un frisson la parcouru. Elle laissa passer un instant, sans savoir comment lui répondre, quoi dire, pour le soulager, prendre un peu de sa douleur, celle qu’elle ressentait si fort parce qu’elle l’avait vécu. Elle s’en était sortie, mais elle avait été à sa place. Elle lâcha un soupire avant de se lancer. J’ai fait une overdose médicamenteuse, il y a quelques temps maintenant. Ça faisait quelques mois qu’on était rentré à Bowen et je ne m’en sortais plus, je détestais la nuit parce que j’étais seule, je détestais les moments de silence où ma maison était vide. Alors je me gavais d’anti-dépresseurs pour faire passer la peur. A tel point qu’un jour j’ai trop forcé, je voulais juste dormir, mais je ne me suis pas réveillée. C’est ma fille qui m’a trouvé et ma sœur qui m’a ramené. On a cru à une tentative de suicide mais ce n’était pas ça. Sans ma famille je ne serais peut-être plus là. Nouveau silence, qu’elle ne laissa pas s’installer. Je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça. Peut-être parce que sans cet incident je n’aurais jamais mis les pieds dans des groupes de parole, je ne serais pas là à te parler. Peut-être pour te dire qu’il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, à être entouré même si ça te de donne l’impression d’étouffer. Nos psy, nos familles, ils ne nous veulent que du bien. Elle osa un sourire maladroit à l’intention d’Andrew. Même la fille un peu chiante de l’ascenseur.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Lun 22 Mai 2023 - 17:32
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Pourquoi il évitait les gens ? Parce qu'il n'aimait pas vraiment leur regard, leur jugement, parce qu'il ne se sentait pas vraiment à sa place. Il haussa doucement les épaules avant de se pincer les lèvres.
- Parce que je me sens jamais vraiment à ma place... C'était plus simple quand ma soeur était là.
Parce que c'était elle qui le poussait à aller plus loin, à sortir et se mêler aux autres. Il se doutait que Charlize ne comprendrait peut être pas. Il eut un léger sourire quand elle parla de ses chaussures. - Ca va me poursuivre longtemps, ouais j'ai été nul parce que je voulais t'éloigner de moi... Mais je prends le risque de te voir un peu plus, du moment qu'on arrête de se prendre la tête tous les deux, ça me va...
Andrew resta silencieux quand Charlize lui fit sa confidence. Ils étaient tous deux passés proches de la mort visiblement. Le Parish se sentait triste pour elle. Il se pinça les lèvres, s'approcha un peu de la bonde.
- Je suis désolé pour toi... Mais ça t'as permis d'avancer non ? Au moins toi c'était involontaire... J'ai tenté plusieurs fois, j'ai échoué à chaque fois mais la dernière fois... J'suis mort pendant quelques minutes ça a conduit à mon hospitalisation en psychiatrie. J'y suis resté presque deux ans...Maintenant tu dois me trouver encore plus bizarre ou tu dois penser que je suis devenu fou ou je ne sais quoi... Mais je suis encore suivi et je pense que je le serait probablement toute ma vie. Et je pense que... Je me sens vraiment pas de revenir sur des groupes de paroles, donc t'auras pas vraiment à t'inquiéter de tomber sur moi...
Il baissa un peu la tête, se pinçant de nouveau les lèvres.
- Tu sais, t'es une des rares avec qui j'ai envie de parler parce que...c'est pas quelque chose de forcé et tu proposes aussi pas mal de bonnes pâtisseries… Ça aide beaucoup pour un accros au sucre… Sourit il.
Andrew lui sourit malgré la faible luminosité. Ils étaient coincés pour un petit moment encore alors autant que ça reste dans une ambiance non tendue. La Parish ne détourna pas le regard de la blonde.
- Je l'aime bien tu sais la fille un peu chiante de l'ascenseur, même si elle pense que je la déteste... C'est juste que je suis tellement épuisé de tout ça que c'est plus facile de rester dans mon lit que de me lever chaque matin... Même si j'adore tes pâtisseries, je crois que ça a du mal à me faire sortir de chez moi...
Il se pinça doucement les lèvres et baissa un peu le regard.
- Qu'est ce qui t'as donné l'envie d'ouvrir une pâtisserie ? Je veux dire, comment t'es tombé là dedans ? J'imagine que ça doit être une sacré passion ?
Andrew ne voulait pas vraiment que ça tourne toujours autour de lui et puis il y avait tellement de choses qu'il ne savait pas sur Charlize et c'était peut être le moment d'en apprendre un peu plus.
- Faut que tu me dises si jamais je vais trop loin dans l'indiscrétion...
Parce que le brun n'avait aucune envie de la vexer ou quoi que ce soit dans le genre.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Lun 12 Juin 2023 - 20:17
Axten était drôle, quand il arrivait à une soirée tout le monde savait qu’elle allait être bonne. Il était facile à vivre, il était toujours agréable, bout en train, mais qui savait s’arrêter. C’était un bon vivant. A ses côtés Charlize avait appris à perdre un peu de sa rigidité, avec le temps elle avait même réussi à apprendre à raconter quelques blagues et à faire que les gens en rient sincèrement. Avant lui elle était juste considérée comme une fille froide et inaccessible, le feu et la glace, c’était un peu ce qu’ils étaient, ce qui était plutôt drôle quand on savait que le blond était pompier. Il l’avait sortie de son carcan, avec lui elle rayonnait, elle se sentait légère, avec lui elle souriait et riait, tellement souvent, c’était bon de rire, si bon. C’était quelque chose qu’elle avait perdu, en perdant son amour. Alors elle comprenait Andrew et sa confession lui vint droit au cœur, perdre la personne qui faisait de vous un meilleur être ça vous rendait totalement vulnérable. Elle hocha la tête en silence, avant d’ajouter maladroitement : On a tous une place, je crois. Tu ne l’as peut-être juste pas encore trouvé. Pas sur que ça lui apporte du réconfort, mais voulait y croire. Elle ressortit cette histoire de souliers, non pas pour enfoncer le clou, quoi qu’un peu peut-être… mais il lui semblait qu’ils étaient au cœur de leur relation, pour peu qu’on puisse parler de relation… de leurs rencontres en tout cas. Finalement peut-être finiraient-ils par s’entendre, il aurait donc fallu qu’ils n’aient pas le choix, qu’ils se retrouvent enfermer l’un avec l’autre pour au moins faire l’effort de se parler, sincèrement, de vraiment parler sans crier, de chercher les bons mots pour communiquer. Aujourd’hui ça semblait si simple pour eux de s’ouvrir, peut-être était-ce cette promiscuité, la claustrophobie de Drew, le ras-le-bol de se chamailler. Ils ne le sauraient pas et il valait peut-être mieux ne pas savoir, ça briserait la magie. Charlize releva la tête vers lui, un peu comme si elle s’était pris une gifle. Ça lui avait permis d’avancer … sa psy lui avait dit la même chose un jour, elle l’avait mal pris, en quoi un événement qui aurait pu être dramatique pouvait être tourné en positif ? Sur le coup elle n’avait pas compris, à présent, avec du recul elle était un peu plus philosophe. Elle esquissa un demi-sourire. Ça m’a donné un bon coup de pieds aux fesses oui. Quand ce fut le tour du brun de parler, qu’il évoqua ses tentatives ratées ses quelques minutes arrachées à de la vie, ses deux années d’hospitalisation elle frissonna. Il était mort, il revenait de loin, de si loin et il arrivait encore à se lever le matin. Elle avait juste frôlé la mort, involontairement et elle avait cru ne jamais s’en sortir. Elle ne le prenait pas pour un fou, elle voyait plutôt un miracle, une sorte de héro. Mais elle n’osa pas le dire, il semblait si mal, tellement paumé. Elle avait peur d’être maladroite. Peut-être qu’il faut te faire une raison, la mort ne veut pas de toi. Elle lui épargnait ses sermons, peut-être que ce n’était pas son heure, à Andrew, elle était croyante, Charlize, elle se disait que si le saint Père avait voulu le rappeler à lui, il l’aurait fait depuis longtemps, il devait encore avoir sa place sur Terre. Mais ce n’était pas quelque chose qu’on disait impunément, sa foi n’était pas aussi forte que ça, elle ne prêchait pas auprès des autres, chacun ses croyances, ou son absence de foi, elle le respectait. Elle lui sourit plus franchement, si ses pâtisseries lui faisaient du bien ça la touchait drôlement. Les groupes de paroles ce n’est pas fait pour tout le monde, peut-être que ça ne te convient pas à toi. Par contre le sucre c’est une addiction, oui, mais si ça te fait du bien alors je ne vois pas de raison de t’en priver ! Loin d’elle l’idée de pousser à la consommation, non ! Mais si ses gâteaux permettaient d'apaiser les cœurs alors elle avait tout gagné On livre certains de nos clients v.i.p chez Imogen … qu’elle ajouta avec une pointe d’espièglerie. Celle-là même qu’Axten lui avait enseigné et qu’elle pensait avoir perdu, au fond, elle ne s’en rendait pas compte mais la Charlize légère et rayonnante n’était pas vraiment partie, elle n’attendait que le bon moment pour revenir. L’indiscrétion qui touche à la pâtisserie ça ne me dérange pas, au contraire, c’est toi qui risques d’en avoir marre, je suis intarissable sur le sujet. Elle se redressa un peu, plongea dans ses souvenirs d’enfance avec un doux sourire. Tu es déjà passé devant la vitrine de ta pâtisserie de quartier quand tu étais petit ? Avec l’odeur des douceurs qui sortent du four qui te donne l’eau à la bouche ? Tu as déjà mangé quelque chose qui t’a provoqué une émotion telle, le bonheur, le vrai ? Moi ça m’est arrivé, j’étais gourmande, j’étais curieuse, j’avais envie de tout reproduire de ce que je goutais, y compris l’émotion que je ressentais. Ca m’obsédais à tel point que j’ai toujours su que je voudrais vivre de ça, me nourrir de cette émotion. C’est une passion, oui, je pense qu’on peut le dire. Elle s’était emportée, elle en rougit un peu, parler de son métier lui donnait des étoiles dans les yeux, quand elle était la Charlize pâtissière elle n’était plus la veuve endeuillée. Elle était heureuse. Hum … j’imagine qu’il faut de la passion aussi pour être disquaire, non ?
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Ven 16 Juin 2023 - 14:56
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Andrew haussa doucement les épaules, il était clair qu'avec l'absence d'Aylin il n'était plus complètement à sa place, tout comme il n'était plus complètement lui-même. Il se pinça les lèvres.
- Ouais probablement... Mais j'suis pas sur d'arriver à la trouver...
Parce qu'il n'était plus lui-même depuis des années et qu'il n'était pas vraiment sûr et certain de redevenir celui qu'il était avant. Pas après tout ça. Après lui avoir raconter ce qu'il s'était passé, Andrew fut surpris. Elle ne le jugeait pas, elle ne le prenait pas en pitié, Charlize n'avait pas l'attitude de tous les autres quand il abordait le sujet. Même sa mère le regardait avec cette inquiétude, il savait qu'elle craignait qu'il passe de nouveau à l'acte et c'était elle qui lui avait sauver la vie la dernière fois. Il n'aimait pas faire de peine à sa mère.
- Ouais c'est probable, j'imagine que c'était pas mon heure. Mais je crois que ça fait surtout de moi quelqu'un de très égoïste... Qui n'arrive pas à gérer la douleur de cette perte et qui inflige la double peine à sa mère qui allait perdre son dernier enfant...
Ils en avaient longuement parler avec son psy. Ils en parlaient d'ailleurs régulièrement de sa mère et le Parish n'était jamais bien fier de ce qu'il avait pu lui faire subir. Drew ramena ses jambes contre son torse et entoura ses bras autour. La discussion s'allégea un peu et Andrew posa sa joue contre son bras tout en observant Charlize malgré le peu de luminosité.
- Il parait que le sucre est plus addictif que la cocaïne... Donc je sais pas si c'est vraiment mieux. Ne serais-tu pas en train de me pousser au vice ? Mais si je suis livré, j'vais plus avoir envie de me lever ou de sortir de chez moi... Ce serait dommage non ? Ca voudrais dire que je ne verrais plus tes chaussures. Et j'prends le risque d'en avoir marre. Sourit il doucement.
Andrew ne peut s'empêcher d'observer la blonde, le sourire toujours sur ses lippes. Il était presque attendri en l'entendant parler de pâtisserie. Elle n'avait pas loupé sa vocation, elle parlait réellement avec passion et le Parish admirait vraiment ça. Elle parlait avec le coeur.
- Tu parles à quelqu'un qui est fan de pâtisseries bien sur que j'adore les odeurs de viennoiseries tout juste sorties du four... Je crois qu'heureusement que je ne vis pas dans une rue ou y'a une pâtisserie sinon j'y serai toujours fourré, j'aurai tout le temps les fenêtres ouvertes et l'estomac toujours en train de réclamer des gâteaux...
En revanche, il ne s'attendait à ce qu'elle sache pour son métier. Andrew redressa la tête, fronçant les sourcils.
- Mh il ne me semble pas t'avoir parler de mon métier... M'aurais tu suivi ? Ou fais des recherches sur moi ?
Il ne peut s'empêcher de sourire, après tout, c'était légitime.
- J'ai toujours aimé la musique, j'ai appris à jouer de la guitare tout seul et j'ai continué par le piano avant d'apprendre le solfège même si j'aimais pas trop ça... Mais un jour, je jouais devant chez moi, juste pour le plaisir et on m'a abordé pour jouer dans un groupe... Il m'arrivait de chanter. Puis on a eu des divergences...on s'est séparé au bout de deux ans... Mais j'ai retrouvé un autre groupe et ma soeur était toujours là. Puis j'ai tout arrêté à sa mort... Je ne me sentais pas de recommencer en même temps j'avais plus envie de rester dans mon lit qu'autre chose. C'est ma mère qui a posé une guitare pas très loin de moi. J'l'ai ignoré jusqu'à ce qu'un jour ça fonctionne, j'avais envie de reposer mes mains sur la guitare... Et de jouer, même si c'était n'importe quoi... J'ai joué jusqu'à épuisement en fait... J'ai eu du mal à revenir dans un groupe mais je l'ai fait y'a un peu moins d'un an. J'ai toujours travaillé dans la boutique que j'ai désormais repise... Disons qu'à la base c'était un job provisoire et finalement... J'étais dans mon élément. J'ai eu la chance de reprendre y'a quelques temps après mon hospitalisation, j'avais un super patron et il a fini par me vendre les parts parce qu'il prenait sa retraite. Je fais le métier que j'aime, et ça fonctionne plutôt bien même à l'heure des plateformes de streaming... Je crois que la nostalgie du vinyle revient en force... Ca fait longtemps que tu te renseignes sur moi ?
Il lui passa les détails sur ses addictions à l'alcool pour oublier la douleur et tout le reste. Il avait assez dit de choses tristes pour aujourd'hui. Il n'avait pas forcément envie de ressasser tout ça et de lui avouer ça. Il en avait déjà trop dit.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Ven 30 Juin 2023 - 11:57
Il était probable que seul le temps soit capable d’apaiser Andrew, Charlize l’avait appris, le temps finissait par faire son œuvre, mais quand on pensait que c’était impossible. Ça fait combien de temps qu’elle est morte ? Il y avait probablement assez de personnes dans la vie de cet homme pour lui faire la morale ou lui donner des leçons de vie, Charlize ne se voyait pas ajouter son lot à son tour, il lui avait bien fait comprendre déjà qu’il en avait assez. Elle esquissa un sourire triste quand il parla d’égoïsme, elle avait eu le même sentiment quand elle était sous l’emprise de ses médicaments, quand elle ne vivait que pour dormir et qu’elle délaissait sa famille et surtout sa propre fille. Elle s’était sentie indigne d’avoir cette enfant si merveilleuse et avait eu très peur qu’on la lui retire. Probablement que dans d’autres circonstances, si elle n’avait pas été aussi entourée et soutenue par sa famille elle n’en aurait plus la garde aujourd’hui. Cette simple idée la faisait frissonner. Ne sois pas si dur avec toi. Ce n’est pas facile de vivre avec la douleur, tu ne pensais pas à faire du mal à ta mère. Et puis tu es toujours là, tu te soignes aujourd’hui, ta mère doit être fière de toi. Au fond Charlize voyait toujours le positif, même s’il était plus simple à entrevoir pour les autres que pour elle-même. C’était une conversation étrange, à cœur ouvert, à bien des égards, c’était particulier de parler autant pour Charlize qui était généralement assez secrète sur sa vie. Finalement, peut-être que cet homme serait une bonne surprise, celui qu’elle n’attendait pas, une épaule laquelle se reposer et elle pour lui en retour. Est-ce qu’il y aurait un après cet épisode dans l’ascenseur, elle n’en avait aucune idée, peut-être n’auraient-ils plus envie de se revoir, une fois de retour à la réalité. Elle laissa échapper un petit rire. Les affaires sont les affaires ! Je fais ce qu’il faut pour faire marcher mon commerce ! Elle lui sourit, le sucre était peut-être plus addictif que la cocaïne mais il ne faisait pas autant de ravages alors elle avait un peu de marge. Je te l’ai déjà dit, tu es le bienvenu à la pâtisserie. Mais c’est rare quand j’y porte mes souliers, où alors il faudrait que je les mette plus souvent. Charlize connaissait peu de personnes insensibles à une bonne pâtisserie, tout le monde n’avait pas les mêmes goûts, c’était aussi quelque chose de culturel, mais chacun avait sa petite gourmandise préférée en général. Il y avait souvent des souvenirs d'enfance associés, les gâteaux d’une grand-mère, un moment partagé après l’école, les mains à la pâte avec les parents ou la mousse au chocolat qu’on mangeait au doigt à même le bol. Des souvenirs heureux, des odeurs qui restaient et qui donnaient toujours le sourire. Leurs sourires se firent alors écho pour un moment complice et Charlize fut heureuse que Drew la comprenne. Elle ne s’attendait néanmoins pas à sa question, son sourire se figea dans une grimace gênée. Je suis … heu, non … Heureusement il sourit, comme s’il la taquinait, avant de commencer son récit. Elle l’écouta sans broncher et quand il eut terminé elle fit comme si elle n’avait pas entendu sa dernière question. Alors il est probable que tu deviennes une rockstar ? Avec des groupies et la grosse tête ?! Avec sa belle gueule et son air torturé ça marcherait terriblement bien, elle n’en doutait pas une seconde. La musique c’est une excellente thérapie tu sais. Et puis tu as raison, le streaming c’est bien, c’est pratique mais rien ne vaut le vrai son d’un vinyle. Elle laissa passer un silence avant d’ajouter. Je suis commerçante à Bowen depuis plus de dix ans, ça n’a pas été compliqué de trouver ta boutique. Elle n’est pas si loin que ça d’Imogen d’ailleurs. Et une de mes sœurs t’a déjà acheté des disques. Selon elle, le nouveau disquaire est bien plus mignon que l’ancien. Mais c’était sa sœur qui le disait, pas elle !
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Mer 12 Juil 2023 - 12:59
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Andrew se pinça les lèvres doucement, ça lui faisait bizarre de se confier là dans cet ascenseur en compagnie de Charlize et pourtant ce n'était pas aussi compliqué qu'avec son psy. Comme quoi c'était un mal pour un bien d'être coincé là.
- Cinq ans mais j'ai toujours l'impression que c'était hier...
Et c'était pour ça qu'il n'avait pas vraiment le sentiment que le temps apaisait les souffrances. Il soupira doucement.
- je sais pas, j'me suis peut être soigné mais j'serais jamais guéri, et je lui en ai vraiment fait voir de toutes les couleurs et j'en suis pas vraiment fier... J'ai je pense beaucoup à me faire pardonner...
Il n'était clairement pas fier de tout ce qu'il avait pu faire par le passé. Le musicien baissa un peu le regard, presque honteux, fort heureusement la Wojcik passa rapidement à autre chose ce qui fit sourire le brun. Décidément, elle était bien surprenante.
- J'ai aucun doute sur le fait qu'il fonctionne ton commerce... Mais j'avoue que la patronne s'implique vraiment énormément, jusqu'à proposer un service seulement pour les privilégiés.
Il eut un rire franc à sa question. Des groupies, tout de suite... - Nan, j'ai pas de groupies et j'ai aucune ambition à devenir une rock star. D'un j'ai pas le niveau et ensuite je crois qu'il faut avoir les épaules sacrément solides pour gérer la célébrité... Beaucoup tombe dans les addictions et j'ai pas réellement besoin de ça. J'ai déjà la dépression en commun avec eux, ça me suffit amplement... sourit il.
Puis il prenait vraiment plaisir à jouer, pour lui bien souvent. Andrew eut un nouveau sourire.
- Le nouveau disquaire, tu sais que ça fait quand même quelques temps que je suis là ? Certes, l'ancien est resté un moment, mais tu peux dire à ta sœur de repasser quand elle voudra alors si je suis si mignon que ça, faut bien qu'elle revienne pour mes beaux yeux alors !
Bien sur qu'il plaisantait. Il n'était pas du genre vantard en général, mais c'était assez drôle de voir la réaction de Charlize.
- T'as combien de sœurs ? C'est toi l'aînée ?
Parce qu'après tout c'était elle qui avait commencé à aborder le sujet sur les soeurs après tout. Il se sentait de plus en plus curieux, lui qui d'ordinaire était du genre à se foutre complètement des gens " extérieurs", ce n'était plus pareil là. Charlize venait de rentrer dans son cercle et n'allait pas en ressortir aussi facilement, Andrew savait au fond de lui que quelque chose se tissait entre eux.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Jeu 20 Juil 2023 - 15:39
Toujours l’impression que c’était hier, c’était une sensation que Charlize partageait avec Drew. Comme si le temps n’avait pas de prise sur la peine, parfois il lui arrivait d’oublier, en vérité le temps faisait son œuvre petit à petit, mais ça ne durait jamais très longtemps, il y avait toujours quelque chose ou quelqu’un pour lui rappeler Axten à son bon souvenir et dans ces moments-là c’était terrible. Elle culpabilisait parfois de l’oublier, ce qui était idiot, parce qu’elle ne l’oublierait jamais, il serait toujours là, elle aurait toujours la sensation qu’il pourrait revenir, pousser la porte de chez eux avec un Honey, I’m home ! Seulement c’était un leurre, au fond elle le savait, mais cet espoir absolument infondé était parfois la seule façon pour elle de tenir. Oui je comprends. Qu’elle répondît simplement, sans en ajouter, ça ne servait à rien. Andrew était un homme complexe, torturé à bien des niveaux, il souffrait de l’absence de sa sœur mais il se faisait également du mal à ruminer, c’était probablement le propre de la dépression et elle n’avait pas à en juger. Seulement elle le trouvait dur avec lui-même, bien plus que ce qu’il était avec les autres. Au début elle avait cru que c’était un petit con sans cœur qui se plaisait à égratigner les autres pour ne pas remettre sa vie merdique en question. Mais elle avait eu tort, elle se rendait compte, à force de le côtoyer, que cette apparence n’était qu’une carapace pour ne pas montrer aux autres combien il souffrait, peut-être pour les protéger de lui aussi. A force la carapace se fissurait en sa présence, peut-être qu’elle finirait par l’apprivoiser un jour. Mais en avait-elle vraiment envie ? Elle qui gérait déjà ses propres états d’âme, ce serait peut-être trop. Pourtant, sans s’en rendre compte, il était attachant. Elle lui sourit avec douceur, celle dont elle était capable parce qu’elle était elle-même une maman. C’est ta mère et quoi que tu fasses elle t’aimera, je pense que tu n’as pas à en douter. Même si une petite attention de temps en temps lui ferait sûrement plaisir, mais ce n’est pas le plus important. Les mamans pardonnaient, elles prenaient beaucoup sur leurs maigres épaules, elles prenaient la peine de leurs enfants sans broncher. Passer sur un sujet plus léger permit de faire retomber un peu la pression, la blonde ne savait pas bien s’ils se confiaient parce qu’ils n’avaient pas le choix, aucune issue de secours et que c’était toujours mieux que de s’envoyer des saloperies au visage. Et même s’ils le faisaient avec une étonnante facilité, ce n’était pas l’exercice que Charlize préférait. Tu fais bien d’insister sur ce point : seulement pour les privilégiés, il ne faut pas que ça se sache ! Elle laissa s’échapper un rire léger, il n’avait rien fait pour avoir un traitement de faveur, Andrew, d’ailleurs tout ça était une blague, mais peut-être qu’elle serait capable, un jour, de venir déposer des gâteaux à sa porte ou directement à sa boutique, juste par gentillesse. Tu dis ça, mais ça arrive sûrement plus vite qu’on ne le pense, le succès et après c’est parti ! J’avoue que pour ce qui est de la pression et tout le reste, t’as intérêt à t’accrocher. Vous vous produisez sur des scènes des fois ? Dans des bars ? Loin d’elle l’envie de rejoindre l’armée de groupies, mais à l’occasion, elle serait curieuse de l’écouter, qui sait, un jour. Pourquoi rougissait-elle légèrement quand il proposait que sa sœur repasse à la boutique s’il était mignon ? Ils parlaient de sa cadette et pas d’elle après tout. Mais au fond qui le trouvait vraiment craquant, avec son air de rockeur torturé ? Heureusement que la lumière était tamisée dans ce petit ascenseur. Oui je sais, mais on a toujours connu l’ancien disquaire, notre père nous y emmenait quand on était gamines, c’était sûrement sa boutique préférée à Bowen et je crois que ma sœur a hérité ça de lui du coup. Je lui dirai de revenir ! Enfin pas trop souvent non plus … On est trois filles, je suis l’ainée oui. J’ai beaucoup de chance d’avoir mes sœurs ! Elles comptaient énormément pour Charlize, elle avait toujours pris son rôle d’ainée à cœur, mais avec le temps les rôles s’inversaient parfois, elles étaient toutes là pour veiller les unes sur les autres.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Mar 1 Aoû 2023 - 12:54
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Andrew commençait à se sentir mieux malgré l'enfermement, le fait que ce soit une discussion sans violence dans les mots y était pour beaucoup. C'était la première fois que ça s'passait aussi bien entre eux et c'était agréable, le Parish s'en voulait d'avoir merdé les fois précédentes. Il fallait qu'il dompte son caractère de cochon et qu'il arrête de repousser systématiquement les gens qui souhaitent en apprendre plus sur lui. C'était son mécanisme de défense, il avait besoin de les éloigner pour ne pas leur faire de mal. Andrew était intimement convaincu qu'il faisait du mal à tous ceux qui l'entourait et c'était aussi pour cette raison qu'en règle générale il avait du mal à se confier. L'exercice lui était un peu moins difficile depuis qu'il voyait des professionnels, parce que ce n'était pas du tout le même lien.
- Mh, surement...
Il avait toujours des petites attentions pour sa mère, mais il n'avait pas forcément envie de s'étendre là dessus. Le brun savait qu'il en avait fait baver à son entourage. Il sourit doucement.
- Donc si ça doit rester secret, ça veut dire que je fais partie des privilégiés ? Sourit il doucement.
Il n'avait pourtant rien fait pour l'être, certes il était devenu bon client depuis quelques semaines mais ce n'était pourtant pas la relation entre Charlize et lui qui lui permettait de devenir un privilégier. Il fronça un peu le nez avant de sourire doucement.
- Je suis assez réaliste sur mon niveau, je n'ai clairement pas le talent pour percer. Ca va pour des petits concerts mais pas pour être connu au niveau national... Puis c'est très bien de s'amuser sur des petits concerts dans les bars... Partir plus loin ça me changerait trop de choses dans mon quotidien...
Andrew et ses rituels, c'était tout une histoire ça aussi. Il n'aimait pas vraiment changer trop de choses dans ses habitudes. Il se pinça un peu les lèvres.
- On s'produit dans trois semaines au bar de la plage... En général on s'y produit plusieurs fois, si ça t’intéresse n'hésites pas à passer... Ca fera toujours une personne de plus qui vient nous voir...
Il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'elle vienne, mais l'information était donnée. Il eut un léger sourire alors qu'il parlait de la soeur de Charlize.
- Je vois, j'ai commencé là-bas y'a vraiment longtemps et c'était un vieux grincheux mais il a toujours donner une chance aux gens. Et c'est important quand on commence et qu'on a pas forcément confiance en soi ou... qu'on est pas très bon à l'école...
Parce qu'il n'était pas super fan de l'école, il avait vite arrêté. Ce n'avait pas été pour lui, mais ça ne l'avait pas empêché de réussir, la preuve.
- C'est important les soeurs... vraiment...
S'il faut il connaissait ses soeurs, mais il n'avait pas forcément envie de gâcher le moment entre eux.
- T'aimes quel style de musique ?
Il avait un peu de mal à l'imaginer fan de métal, mais après tout il pouvait toujours être surpris. Le fait de discuter avec Charlize lui permettait de réduire son anxiété face à son enfermement dans cet ascenseur, il y pensait beaucoup moins et il fallait avouer que le moment était agréable mine de rien.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Mer 6 Sep 2023 - 17:52
Sûrement que les mots de Charlize n’étaient d’aucun réconfort pour Andrew. Ce n’était rien de nouveau, rien qu’il ne devait déjà savoir, qu’on lui aurait déjà répété trop souvent. C'étaient les mots d’une mère, concernant une autre, mais ne la connaissait pas, elle ne savait rien de leur passé et du comportement du musicien face à cette femme. Alors, elle ne chercha pas à en dire plus, de toute façon, il avait déjà commencé son chemin de reconstruction. Elle sourit, un peu complice, au sujet des clients privilégiés. En vérité, il n’y en avait pas vraiment chez Imogen, pas de traitement de faveur, mis à part pour quelques clients particuliers, comme des personnes âgées qui ont leurs habitudes et que Charlize et son personnel aiment chouchouter. Ou éventuellement d’autres clients habitués qui seraient momentanément dans l’incapacité de se déplacer, ils pouvaient le faire à leur place. Mais il n’y avait pas d’autre favoritisme que ça. Cependant, c'était amusant, cette sorte de confidence dans laquelle Andrew rentrait, même s’ils savaient tous les deux que c’était plus une sorte de jeu qu’autre chose. Elle lui servit un petit clin d’œil espiègle comme pour valider sa question. La carrière de rockstar du brun était nettement plus intéressante pour Charlize. Elle l’imaginait aisément, avec son air sombre d’homme mystérieux, de ceux qui trainaient leurs vieilles bottes auxquelles les filles rêvaient de s’accrocher, de ceux qui paraissaient amochés et qui donc, par conséquent, faisaient de la bonne musique. Un vrai bourreau des cœurs, elle n’en doutait pas. Ferait-elle partie des groupies ? À une époque, dans une autre vie, peut-être que ç'aurait été possible. Mais Parish ne semblait pas aussi optimiste qu’elle quant à sa réussite et sa réponse fit sourire la blonde. Tu as le talent modeste ! Ce n’était pas la première fois qu’il parlait de ses fameuses habitudes, elle se demandait bien lesquelles, c'était, ça paraissait lui tenir à cœur. Mais elle sentait que ce n’était pas une chose qui se demandait. D’accord, je prends note, ce serait un miracle, mais peut-être que j’arriverais à me libérer. Elle le savait bien, Charlize, entre sa fille avec qui elle voulait passer le plus de temps possible et son commerce qui prenait le reste de sa liberté, ça ne laissait pas grand-chose pour prendre un verre dans un bar. Mais elle le garderait dans un coin de sa tête. Elle sourit avec douceur, le vieux disquaire, tout le monde le connaissait à l’époque, même Charlize qui n’était pas tellement mélomane. Son père était attaché à cet homme et il avait transmis sa passion à sa jeune sœur. C’est important de donner sa chance à ceux qui le méritent, oui. Elle restait songeuse, elle fonctionnait ainsi, elle aussi, comme avec Charlie à l’époque et elle ne le regrettait pas, en règle générale. Oui, c’est très précieux… Elle comprenait la force de ses mots, Andrew vivait sans la sienne, si ça lui arrivait, à Charlize, elle ne s’en remettrait pas. Sa question la prise de court, elle le fixa presque interdite. Je… oh, tu sais, je ne suis pas vraiment musique actuelle, ni très musique en général… Elle allait lui dire que son truc à elle c’était le jazz. Ou la musique classique, qu’elle mettait dans son labo quand elle était seule. Mais qu’elle n’était pas contre écouter Taylor Swift, de temps en temps. Seulement la lumière se ralluma et la cabine se mit en branle. Andrew ! On va pouvoir sortir d’ici ! Debout !! Elle se levait déjà, soulagée pour lui qu’ils soient finalement sortis d’affaire.
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize Dim 17 Sep 2023 - 22:21
C'est ici qu'on m'a dit qu'on pouvait danser Danser dans la nuit sans tomber C'est ici qu'on m'a dit qu'on pouvait plonger Plonger sans couler sans nager
Andrew était relativement pragmatique quand il s'agissait de son talon, il y avait d'autres personnes bien plus talentueuses que lui. Le Parish avait bel et bien conscience de ne pas pouvoir gérer une quelconque célébrité si cela devait arriver.
- J'suis réaliste, c'est pas pareil...
Il n'avait pas envie de passer pour un mec qu'il n'était pas. Il avait bel et bien conscience qu'il n'était qu'un musicien parmi tant d'autre. Le moment dans cet ascenseur était clairement très agréable et Andrew en oubliait presque sa claustrophobie. Ils discutaient de tout et de rien, c'était comme si leur différend s'était effacé comme par magie. Ils avaient enfin une conversation normale.
- Oh tu sais on se produit assez souvent à Bowen, tu auras surement l'occasion de nous voir un de ses quatre...
Ils jouaient souvent, presque trop au gout du brun, mais c'était aussi parce que son mood du moment n'était pas vraiment des plus positif. Il écoutait la Wojcik presque religieusement alors qu'elle parlait musique.
- Peut être que tu as pas trouver ton style ?
Il n'y avait aucune forme de jugement dans sa question. Mais il pouvait comprendre - difficilement certes - qu'on ne soit pas très musique en général. Il se pinça doucement les lèvres alors que l'ascenseur se rallumait, se rendant compte qu'il aurait apprécier rester là un peu plus longtemps. Il finit par se relever et sourit à Charlize, espérant que ce ne soit pas la fin de la trêve entre eux. Les portes s'ouvrirent et il se dépêcha de sortir de la cage d'acier, juste au cas où il s'y retrouverait de nouveau coincé tout seul. Il offrit un doux sourire à la blonde, plein de gratitude.
- Je... Merci d'avoir été là et... d'avoir mis nos différents de côté... Je te dois beaucoup aujourd'hui... Je ne l'oublierais pas...
Dont une crise d'angoisse évitée. Andrew était tout à fait sérieux dans ses paroles. Il était tout de même soulagé de sortir de là. Il ne tarda pas à rentrer chez lui. Quelques jours après cet " incident", il fit livrer un gros bouquet de fleurs à la boutique de Charlize avec un petit mot pour la remercier. Il était loin de se douter que l'employée de la Wojcik allait probablement croire qu'il était son nouveau prétendant.
Full of colors to my face Colors to our faces We were burning with the sun We were smiling at the devil We were dancing in the sea Playing with the poison I confess to my demons We were smiling at the devil Thousand Suns ~ Talisco
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Sujet: Re: On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize
On est tous un peu vide et lassé en ces temps || Charlize