la noirceur qui sauve la lumière... (Basaby)

J'suis pas un mec bien mais c'est pas un secret... J'ai fait quelque chose de pas très bien et j'en suis fier... J'viens d'payer un type pour qu'il fasse peur à ma p'tite porcelaine. Il doit la suivre, la malmener un peu et moi j'dois arriver comme un ch'veux sur la soupe et la sauver du vilain m'sieur. J'l'ai payé une p'tite fortune et j'ai bien précisé qu'il doit pas la toucher, lui faire du mal. Juste la pousser un peu, lui dire des horreurs, la m'nacer. D'quoi bien lui foutre la trouille et qu'elle vienne s'réfugier dans mes bras. Elle s'ra tellement contente d'me revoir... Il a attendu qu'elle finisse l'boulot. Et maint'nant il la suit en attendant qu'elle s'éloigne un peu. Puis quand la nuit est bien là et l'calme autour d'eux, il apparaît et vient la plaquer contre un mur.

"Ben alors beauté, on rentre toute seule ? Besoin d'un peu de compagnie ? Besoin d'un peu de chaleur corporelle ? Tu me plais bien beauté. J'ai bien envie t'emmener avec moi et voir comment tu cries de plaisir..."

Il vient la bloquer avec son corps. J'surveille tout d'loin et ce que j'vois m'fais serrer la mâchoire. J'aime pas qu'il la touche comme ça. Y a qu'moi qui peut la salir. Elle peut pas s'défaire d'lui. Il a collé son bassin contre elle et a posé une main sur son cou pour la coincer.

@Abigail Meers <3

Il est tard... Je n'ai pas réussi à convaincre mon collègue de faire la fermeture. Il faut dire qu'il en a déjà fait plus que moi... Et lui aussi aimerait profiter de ses soirées. 21heures, une livraison bien plus tardive de produit pour le lendemain. Je ferme enfin à clef. Il était tant. Mes écouteurs sans son sur les oreilles, mon sac en bandoulière pour ne pas me le faire prendre. Je glisse les clefs du café dans le fond et me lance vers la maison. 15 minutes de marche, j'aurais du déposer un café à la libraire. Mais vu l'heure, elle doit déjà être chez elle..

Nerveuse je me retourne plusieurs fois... Je suis suivie. Une poubelle qui est secouée me donne cet indice que j'attendais. Un homme, une femme, peu importe, je suis en train de paniquée.. On me suit.
Le silence.. Les pas derrières moi qui accelérent, je tente de faire comme si de rien n'était pour ne pas attirer l'attention, mais l'homme me bloque, me traque et me pousse à prendre une ruelle bien plus étroite et peu ... Jamais fréquenté. Mes mains tremblent... Sa voix raisonne, quand il me pousse contre le mur. "Je.. Non merci..." Je secoue la tête, évitant son regard, tentant de composer un numéro sur mon téléphone... Collin pourrait arriver vite,... Eli aussi... Mais le faire à l'aveugle est pas simple, l'homme est près, trop près... "Laissez moi... s'il vous plait... Je dois ren...rentrer...." .

Mon téléphone n'arrive pas à lancer l'appel... Cerveau en ébullition, je dois le faire partir... Mais quand je tente de remuer pour libérer une de mes jambes, lui placer dans ses bijoux de famille, il resserre sa prise sur ma gorge.. Les larmes montent, mais ne quittent pas mes yeux, je suis prise de tremblement... Mon regard tentant de trouver du monde au alentour pour me sauver.... Il avait raison, la nuit, les loups étaient de sorti...


@Bastian Kavinsky <3

Il est malin à lui faire peur en la suivant. Comme j'ai fait la dernière fois... Elle pourrait croire qu'c'est l'même type... Sauf qu'cette fois-ci, elle va l'voir... Elle s'retrouve coincée dans une ruelle... Que le spectacle commence... Elle tente d'agir normalement... D'parler normalement... Putain mais elle a pas conscience du danger ? Il r'sserre son emprise sur son coup et d'l'autre main frappe l'téléphone de porcelaine. Il tombe à terre. Il le pousse du pied.

"Ouais on va rentrer ensemble beauté et je vais surtout entrer en toi si tu vois ce que je veux dire... T'as l'air si bonne à baiser... "

Le type sait qu'il n'a pas le droit de la tripoter, qu'il n'a pas le droit de l'embrasser. Il doit juste lui faire peur et la malmener un peu. Il a l'droit d'la t'nir et d'la bousculer mais rien d'plus. Pourtant... J'aime pas c'que j'vois.

"On va peut être faire ça ici... Trop pressé... "

Il déboutonne le pantalon de la belle mais j'le vois pas faire. J'vois pas non plus qu'il lève un peu le haut d'ma porcelaine pour lui caresser l'ventre. Mais j'vois qu'il s'penche pour embrasser l'cou d'la miss. Ma respiration s'accélère, j'sens la colère monter... Et.. Il s'frotte à elle ? J'ui ai dit d'lui faire peur mais j'ui ai donné les limites à n'pas dépasser ! Et j'veux pas intervenir trop tôt... Mais j'me tiens sur mes gardes prêt à bondir... Et sa main toujours sur sa gorge.... Est-ce qu'il serre pas trop?

@Abigail Meers <3

@Bastian Kavinsky <3

Pas assez maline la p'tite... Tenter d'écrire au lieu d'foutre un coup dans les couilles... Elle s'débat mais elle est trop faible et cela fait sourire l'type que j'ai payé. Pourquoi elle cesse de s'débattre ? Pourquoi elle réagit plus ? Et lui, où est sa seconde main ? Attendez là... Il est entrain d'baisser son pantalon ? J'ai dit pas touche à la porcelaine ! Il est en boxer et s'frotte contre MA porcelaine ! J'descend d'ma cachette et j'tente de marcher comme si d'rien était jusqu'à l'entrée d'la ruelle. Puis j'fais l'mec surpris et j'fais genre j'ai pas r'connu ma porcelaine.

- Ben alors ? Ça s'amuse bien les amoureux ? Envie d'une autre bite ?

"Non mec dégage de là, je peux m'en occuper tout seul."

J'penche la tête sur l'côté et là j'croise le regard de ma porcelaine. Mon regard redevient aussi noir que la noirceur elle-même.

- Porcelaine... Ferme les yeux...



@Abigail Meers <3

@Abigail Meers <3

Les mots de l’homme surement étourdi par les coups de Bastian.. Pardon… Simple, aucune efficacité… Je ne me sens pas mieux de savoir que ce genre d’hommes existent. En théorie je le savais, mais le découvrir comme ça… J’en frissonne encore, et mon estomac risque de me rendre la vie dur pendant encore quelques heures… Je me sens pas bien, livide, j’ai juste envie de rentrer chez moi, de laisser toutes cette peur sortir, … Mais Bastian semble prêt à me venger, à faire payer ce geste à cet homme… Plutôt il lui proposait un plan à trois et là… Il n’avait probablement pas vu que c’était moi, où même ce que faisait réellement l’homme à ce moment là, il n’était pas un amoureux transit, mais un monstre dans la nuit…

Le coup et mon sursaut à chaque fois que Bastian touche à l’homme… Mais rapidement je vois les lumières. M’approchant je n’ai pas peur de le toucher, on doit partir d’ici. On ne peut pas prendre plus de risque et … Je ne voulais pas qu’on me voit là… Pas dans cet état… Collin serait prévenu.. Charlie aussi et je ne pouvais pas les laisser s’inquièter pour moi. Son regard qui tombe dans le mien, sa haine, je recule légèrement en gardant pourtant le contact sur son bras. Il accepte. Je le relâche, ce froid qui glisse en moi est douloureux.. Mais je n’ai pas le temps de me retourner qu’il retourne sur l’homme. Je le regarde déverser sa colère.. « Bastian… S’il te plaît… » Je l’interpelle en plongeant mon regard dans le sien.. « Il n’en vaut pas la peine… » Ma main tremblante se tend vers l’homme qui vient de me sortir des griffes du violeur au sol maintenant… « On.. on peut rentrer… » Je veux juste nous éloigner de là... Et de cette violence, de tout ça... Même si le noir de ces yeux me terrorise.


@"Bastian Kavinsky <3

Comment un simple pardon pourrait être suffisant ? Il doit l'payer ! Il doit mourir pour s'racheter. Et finir en enfer. Satan en personne va l'y envoyer. Bienvenue dans mon monde porcelaine... Violence, agression... C'est mon lot quotidien. Et tu as pu découvrir qu'des gens dangereux existent vraiment. Mais ils le s'ront toujours moins qu'moi... Elle doit l'voir, elle doit l'comprendre. Et surtout voir qu'Satan vient d'la sauver encore une fois. Et qu'il fait pas dans la dentelle...

Elle m'fait rev'nir sur terre un instant, avec ce simple contact. Mais j'en ai pas fini... Même si j'dis qu'on y va. Elle insiste... Sa p'tite main... Ses yeux suppliants... Oui on peut rentrer... Ensemble... Mon plan s'déroule à merveille. Mais j'pensais l'finir.. Sauf que... Porcelaine... Raaaaa j'déteste c'qu'elle vient d'me faire. J'prend sa main dans la mienne et avant d'partir, j'me r'tourne vers l'enculé et j'ui crache dessus.

- On rentre d'accord.

J'ai du sang sur mes fringues, sur'ment sur l'visage aussi. J'ai l'poing en sang dans sa p'tite main pâle. J'ai encore un trop plein d'rage... Comment j'vais la faire passer ? Déjà, j'la soulève dans mes bras pour courir et j'nous fais aller au fond d'la ruelle. Coup d'pied dans une porte et j'nous fais entrer. J'la repose à terre.

- On prend c'couloir, au bout y a une autre sortie, on d'vrait éviter les gens d'la ruelle.

J'retire mon haut dévoilant mon torse nu. J'préfère qu'on m'voit à moitié à poil qu'recouvert d'sang. Surtout en compagnie de ma porcelaine.

@Abigail Meers <3

Les coups pleuvent et si j’aurais tenter d’arrêter l’assaillant en temps normal… Je ne pouvais empêcher cette voix intérieur qui me disait que si c’était moi qui avait cette force, je l’aurais fait moi même, je ne pouvais imaginer plus ce qui ce serait passé si Bastian n’était pas intervenu… Si cet homme avait continué à frotter son corps contre le mien… Écoeurant… Je recule un instant quand il accepte de me suivre, mon estomac ne tiendra pas, je vais vomir, la peur est en train de mettre dans un état que je n’ai encore jamais connu…

Je sais que l’homme à qui je tends la main est un monstre, noir, des plus dangereux, je ne pourrais pas me protéger de lui.. Mais je n’ai pas peur… Je sais qu’il ne me fera pas de mal… Pas à moi. Pourquoi? J’en savais rien mais j’étais sûre de ça. Sa main dans la mienne est chaude, ce contact rassurant aide mes tremblements à s’apaiser un peu. Je tente d’ignorer dernier geste de Bastian envers l’homme et commence à marcher sans me retourner, je ne peux pas rester plus près de l’homme qui quelques minutes plus tôt était en train de m’agresser…

Je laisse un cri de surprise m’échappe quand Bastian me porte. « Je.. Je peux marcher.. » Mais il court déjà, s’éloignant de l’endroit où la lumière éclaire maintenant l’homme qui était au sol. Il allait surement finir en prison non? J’ignorais tout de ça à vrai dire, je n’avais même pas envie de m’en préoccuper mais ça occupait mon esprit, à ne pas penser à ce moment cauchemardesque. Le bruit de porte, me fait sursauter. Et il me pose au sol.. « On est où là? »le questionnais-je d'une voix tremblante. Un immeuble, un sous sol, je ne savais pas trop, mais il connaissait la rue comme sa poche visiblement. Observant autour de moi c’est si sombre… Je finis par me tourner vers lui, je n’ai toujours pas avancé. Dévoilant son torse, il retire son t-shirt… « Tu.. Tu vas avoir froid et … On va te voir? » Il faisait noir, et on nous remarquerait surement pas… Je retire mon écharpe que j’ai autour du cou et lui tends, si on la déplie on dirait presque un châle, en voile léger qu’il peut poser sur ses épaules.. "Si.. tu devrais te couvrir..." Bien que la vue attirait mon regard grâce aux quelques rayons de lumière. Ses encres dévoilées à ma curiosité, je ne pus m'empêcher de les lorgner.


@Bastian Kavinsky <3

Ça fait un putain d'bien fou d'cogner c'connard. Et j'm'en tape si p'tite porcelaine m'voit faire. J'me défoule et j'en ai b'soin. Il m'a désobéi et il a osé la toucher. Y a qu'moi qui peut la noircir, y a qu'moi qui peut toucher son corps. Elle m'force à m'arrêter. J'prend sa main et j'crache en même temps sur c'porc. Faut qu'on file et vite, y a des gens pas loin. J'attrape ma porcelaine et j'la porte tout en me mettant à courir.

- Ça ira plus vite.

J'continue d'courir et j'nous fait entrer dans une arrière boutique. Enfin plutôt une issue d'secours d'un magasin. Ça leur permet d'monter dans leur logement. À gauche l'escalier qui monte chez eux, à droit l'couloir qui mène au magasin. Au bout du couloir, y a une porte qui mène dans la boutique et une autre vers la rue. C'est bien pratique pour faire peur aux gens ou s'échapper de quoi qu'ce soit.

- Ça s'voit, un bâtiment. Rien d'particulier. Notre issue d'secours.

J'retire mon haut pour cacher l'sang. J'm'essuie un peu avec pour faire disparaître les traces sur l'visage et sur mes mains. J'lève les yeux au ciel. Elle s'inquiète pour moi... Me voir ? Dans la nuit ? Ouais j'suis pas vêtu d'noir mais mes encres m'habillent... on m'verra pas. Et puis, on est pas trop loin d'chez elle. J'pourrais soigner ma main.

- Vaut mieux qu'on m'voit comme ça, qu'couvert de sang non ?

J'plisse les yeux et prend l'tissu dans mes mains. Un autre cadeau d'sa part... J'la déplie et r'couvre mes épaules avec. J'dirais pas merci, j'sais pas faire.

- T'as d'quoi m'soigner la main chez toi ? Faut qu'j'désinfecte vite.

J'enroule mon haut autour d'ma main et d'l'autre j'l'attrape à nouveau pour qu'on s'remette en route. Faut pas trainer et j'suis impatient d'me r'trouver chez elle encore une fois.

@Abigail Meers <3

Il n'avait pas hésité un instant. L'horreur que cet homme allait me faire subir était sans doute le motif de sa rage, de la vigueur de ses poings, mais ... Pour moi? Pour lui? Je ne savais pas trop en tout cas il m'avait encore sauvé... Une habitude? Pour mieux me briser ensuite, pour me faire du mal après avec ses mots si durs... Mais il n'a pas tord, il se met à courir, son pas est sur, tout le contraire de mes jambes tremblantes qui auraient pu flancher à tout moment. Je suis contre lui, je n'ose pas bouger. Comment je pouvais lui accorder cette confiance, alors qu'il était ce qui me faisait le plus peur... Bon peut-être pas à cet instant, car il y avait encore l'homme qui s'était frotter à moi, mais je devais régler rapidement la question des palpitations que Bastian me provoquait... Et vite !

Il nous entraîne à l'abri des phares, des autres, de la nuit, dans un couloir sombre, qui n'est qu'un lieu couvert, nous protégeant quelque instant, avant de continuer notre course. "Comment tu ..." Je n'ai pas le temps de lui demander dans un murmure comment il connait tous ses lieux, même si les nuits passées dehors, loup qu'il était, devaient en être la raison. Qu'il retire son haut. Non.. Non ! On ne pouvait pas le voir comme ça. Ok pas en sang non plus... "Ce ... ce n'est vraiment mieux..." Je rougis, mon corps exprime le contraire, qu'il se dévoile ainsi ravie ma vue. Mes joues s'échauffent, je suis pas sûre qu'il n'attire pas plus les regards ,s'il y en avait dans les ruelles. Car à cette heure peu de monde. Mais moi... Je n'ai d'yeux que pour ses encres, qui s'entremêlent sur son corps... Mais reprenant mes esprits, je laisse glisser mon écharpe légère sur mon cou, lui tendant, main tremblante... Il serait un peu couvert.

Le soigner? J'hoche la tête. "Oui.. Je peux te soigner." Ma main dans la sienne, j'ai un petit sursaut, un mouvement de recul que je ne contrôle pas, l'électricité passe, elle n'est pas comme à son habitude, un froid glacial brûlant... Elle me terrorise. L'odeur de l'homme me revient, ce n'est pas Bastian qui me fait peur, mais ce qui c'est passé... Je tente de repousser le drame qui va arriver, mais je me sépare bien vite de sa main, me tournant, me cachant de sa vue pour laisser mon estomac rendre mon repas du soir... Vomir devant un inconnu... Je n'avais pas prévu ça. Mais le dégout... La peur, ... Tout est en train de me rendre malade.. "Je.. Je suis désolé..." Pâle, en sueur, je sors un mouchoir de ma poche pour m'essuyer la bouche...Toujours, tremblante, mon dos face à lui, je ne veux pas qu'il me voit comme ça...


@Bastian Kavinsky <3

Malgré la violence qu'j'ai montré, la miss porcelaine s'laisse porter et m'laisse contrôler les choses... Tellement manipulable, tellement fragile... Fuir un démon avec le roi des démons... J'l'entraine loin du r'gard des gens. J'en profite ensuite pour m'déshabiller un peu. Faut pas qu'on voit l'sang, surtout si on a r'trouvé l'corps du connard. J'm'en bat les couilles d'me faire prendre, d'finir en taule. Mais pas maint'nant. J'suis avec porcelaine et j'compte bien en profiter... J'souris. M'dame rougit à la vue d'mon corps. Pauvre p'tite chose...  

- Détrompe toi, vaut mieux qu'j'sois à poil que couvert d'sang porcelaine.

On m'regard'ra c'est sur mais ce s'ra pas parce que j'suis couvert de sang, c'est bien mieux non ? Qu'ils matent la noirceur qui recouvre ma peau, qu'ils tentent de déchiffrer c'que veulent dire ces dessins... Qu'ils prennent peur en m'voyant ainsi...Mais pour faire plaisir à c'te p'tite prude et pour éviter qu'elle mouille dans sa culotte, j'prend son écharpe qui r'couvre pas grand chose.

Et bim... M'voilà invité chez elle... Pour qu'elle m'soigne... Tellement parfait... J'l'entraine à ma suite, main dans la main mais elle s'arrête et gerbe. Elle tente d'se cacher mais l'bruit est bien présent. J'peux plus l'embrasser si l'coeur m'en dit... J'pose ma main sur son dos.

- Désolé d'quoi ? D'vomir ta peur ? T'as failli t'faire violer, ton corps réagit c'est normal. Et p'être que c'était la première fois qu'tu voyais quelqu'un s'faire passer à tabac...

Et encore... J'me suis montré tellement gentil... Mais quand j'serais plus avec, j'retournerai l'voir et j'le planterai. Quand j'dis un truc, on s'y plie, sinon on en paie les conséquences. Et là, il a sali porcelaine, sauf que c'est ma lumière, c'est moi qui doit la salir, la toucher, la dépuceler. Personne d'autre. Elle est mon jouet.

- On y va.

Un ordre simple. Pas l'temps d'rester ici.

@Abigail Meers <3

Il a raison pour le sang, mais pour mon esprit qui commence déjà à divaguer, c'est compliqué. Il y a peu de temps un homme était en train de se frotter à moi, il était en train de poser ses sales pattes dégoutantes sur moi... D'imaginer des choses... J'en ai la nausée. Mais pour cet esprit déjà perturbé... Son corps, ses lignes... Je me perds dans leur contemplation en hochant la tête. Ok. Va pour retirer le t-shirt. Je lui tends mon écharpe qu'il prend, elle a l'air ridicule sur lui, mais au moins mon regard divague un peu moins vers lui.

Dans cette arrière boutique, enfin un passage entre deux rues, je lui confirme que j'ai de quoi le soigner. Il m'avait aidé avec une crise d'angoisse, je lui devais bien ça. Et il avait réellement besoin de soin. Je le remarque un peu plus quand sa main se tends vers moi, l'autre qu'il enroule dans son t-shirt, le sang doit s'en écouler encore... Mais lorsque je saisis sa main, un éclair transperce mon corps et ce n'est pas de plaisir cette fois. Un dégout... Des souvenirs du moment passé un peu plus tôt, et mon estomac qui se retourne.

Je tente de me cacher de lui. J'ai honte que quelqu'un puisse voir cette part de moi.. Sa main se pose en douceur dans mon dos, je frissonne... Ses mots sont sincères. Je m'essuie rapidement la bouche, et j'ai un hochement de tête en me tournant vers lui. Je confirme ses mots. "Oui... Je... Il allait me faire du mal..." Alors étrangement je n'ai pas vraiment de remords sur les coups qu'il avait pris. Est-ce que ça fait de moi une mauvaise personne? Je pâlis de nouveau à cette idée... Je ne voulais pas devenir sombre...

On y va. Je glisse ma main dans la sienne et reste près de lui pour arriver jusqu'à chez moi. Sa main réchauffe mon corps, un simple contact humain, neutre, rassurant... J'en ai besoin... "Euh... Par contre mon frère est là, tu ... Tu peux entrer par la fenêtre comme l'autre soir?" Je demande en me stoppant quelques maisons avant, sans lâcher sa main.


@Bastian Kavinsky <3

Bien évidemment, j'prends mon temps quand j'me fout torse nu et qu'j'met ensuite l'écharpe. Elle couvre pas grand chose. En tout cas on voit bien le visage sur mon torse et l'crâne dans mon dos à partir des yeux. Elle peut voir mes piercings au téton. J'la vois mater ; mais j'sais pas si elle voit bien, et si elle devine qu'tout mon corps est r'couvert, enfin presque tout mon corps. J'protège une de mes mains, celle qui domine, celle qui a frappé l'plus. L'autre est abimée mais bien moins. J'ui prends la main mais elle gerbe. C'est bien, tu perds de ta lumière... Tu la vomi...  

- Il allait prendre ta virginité, t'baiser sans douceur et t'laisser pour morte, ça c'est sur. Il t'aurait fait beaucoup d'mal.

J'aime lui dire les choses... Lui montrer la noirceur du monde. Faire comprendre d'quoi les hommes sont capables. Lui donner des idées dans la tête... Faire germer une p'tite graine de noirceur... Et j'fais ça tout en sachant qu'j'vais aller chez elle... D'ailleurs, j'donne l'ordre d'y aller. Et on y va. On n'parle pas. J'marche tranquille à ses côtés, f'sant frotter parfois mon bras contre l'sien. Elle s'arrête et j'éclate d'rire. P'tit sourire. J'lève nos mains et j'viens embrasser la sienne douc'ment avant de donner un p'tit coup de langue dessus.

- À vos ordres princesses, l'matou de gouttière va passer par la f'nêtre. J'suis dur au mal. Peur d'la réaction d'ton frère ?

J'lâche sa main et j'me dirige vers le coin d'la maison où y a sa f'nêtre. J'retire mon haut d'ma main pour pouvoir m'en servir et j'escalade jusqu'au rebord et j'n'attends pas. J'ouvre la f'nêtre et j'entre. J'retire mes godasses et j'reste debout dans l'ombre, mon haut de nouveau sur ma main pour éviter d'foutre du sang partout.

@Abigail Meers <3