| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 14:43 | |
| « Tu… Tu ne l’aurais pas laissé faire… » chuchotais-je. Et c’était tout ce qui importait. la mort ne voulait pas de lui tant mieux. Je ne m’en fichais pas qu’il meurt… Je ne voulais la mort de personne. Et… Il ne me ferait jamais de mal… J’en étais certaine… Il l’aurait déjà fait..Ou alors c’était dans ses plans. Comme avec cette femme… Carla.. Je devais être raisonnable et ne pas paniquer. De toute façon ma première idée était la bonne , je le savais. Dans son regard je l’aurais senti non? S’il avait été la mort en personne… Enfin.. Celle qui m’était destiné.
Pourtant c’est une chose encore pire.. Il est si près, aucun homme ne l’a été. Il est ivre en plus, la situation est loin d’être saine. Il est contre moi et … Je crois que je pourrais aimer ça. En d’autre circonstances évidemment… Enfin jusqu’à ce que ma main dans la sienne, il la fasse voyager le long de son torse.. Il a un pouvoir sur moi, il detent mes muscles, il arrive à me faire changer… Mais la panique elle m’envahit, ne laissant aucunement place aux hésitations et aux doutes.
Lumière allumée, il s’assoit. Je le rejoins avec de l’eau. Je reste silencieuse. Il allait mal.. L’alcool et la drogue n’aidait pas.. Mais il retire la couette de ses jambes, ce qui retire le petit plaid des miennes par inadvertance, je place mes bras devant naturellement comme pour me couvrir mais il se lève. La lumière est trop faible Abi il ne peut rien voir.. Pas sur tes cuisses en tout cas. Il boit, marche un peu.. Et je me replace dans mon lit, adossée à la tête de lit. Le plaid de nouveau sur mes genoux. « Je vois pas comment te le prouver.. J’ai connu des parts d’ombre..Ma mère est morte, mon père parti.. Enfin.. Je suis pas si fragile que tu peux le penser. » Surtout que c’était bien trop intime pour dévoiler le reste.. Pas encore..
Mais il se laisse tomber de nouveau sur le lit, sa tête sur mes genoux.. Je penche un peu vers le bas pour regarder son geste sur mes jambes qui monte… Doucement vers mon ventre que je contracte. Je ferme les yeux quand il monte encore plus haut… Mais je ne les réouvre pas quand il redescend vers mon ventre.. « C’est pas que je veux pas Bastian… » Je lâche dans un souffle cet aveux qui est lourd à porter.. « Je.. Je peux pas… »
@Bastian Kavinsky <3 |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 15:12 | |
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Bien sur qu'j'laurais pas laissé faire. J'ui ai déjà dit. Et pour cela fallait qu'je cogne. C'est simple... Et surtout parce qu'elle m'appartient...
- Jamais... Ya qu'moi qui t'f'rait du mal...
Elle m'confirme en n'répondant pas... Elle veut qu'j'meurs... Elle n'a rien dit à c'sujet... Que j'crève lui fait ni chaud ni froid. J'suis rien pour elle. J'le sais. J'l'ai toujours su qu'personne veut qu'j'vive. J'le veux pas moi-même. D'toute façon j'm'en tape. J'veux juste la faire souffrir et l'emporter avec moi. Elle dit rien d'c'qui faut, elle fait rien qu'je veux.
J'me caresse avec sa main, j'ai b'soin d'ça. D'bien plus en vérité... J'veux juste ressentir quelque chose... Sauf qu'elle m'repousse avec ses mots. J'me dégage et j'allume la lumière. J'me lève et bois. J'ricane à c'quelle dit.
- Un deuil et un départ ? Rien n'est d'ta faute. En quoi ça r'tire le fait qu't'es un ange ? Erreur...
Rien d'tout ça fait qu'c'est pas un ange. Elle est responsable d'rien. Ça marche pas. J'me couche la tête sur ses genoux et j'fixe ma main qui s'balade sur son haut. J'soupire à c'qu'elle dit et finalement j'me relève.
- Si tu ne veux pas ! Parce que tu peux ! J'étais contre toi là ! J'me casse... J'te r'mercie pas. J't'ai pas d'mander la lune. Juste d'la chaleur humaine... Un truc sympa pour m'faire croire qu'j'suis vivant, pour m'réchauffer... J'oubliais qu'j'parle à la miss porcelaine.
J'me laisse tomber au sol car j'suis pas capable de r'mettre mes godasses debout. J'enfile la première puis j'fouille dans la poche d'mon short. J'tire un sachet, j'l'ouvre et j'fourre mon doigt dedans. Une p'tite dose de coke... Ça m'fra du bien. Ça m'réchauff'ra p't'être. J'suis énervé, faut qu'j'me calme et qu'j'me tire d'ici. Mon r'gard devient bien noir, bien sombre... J'dois cacher comment j'me sens... Mais c'est dur dans mon état.
Dernière édition par Bastian Kavinsky le Jeu 4 Mai 2023 - 15:56, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 15:32 | |
| il était ivre, mais ses pensées semblaient pourtant lucides… « Jamais.. » Je laisse entendre dans un souffle léger, presque inaudible. Car je le sais il ne me fera jamais de mal.. C’est au fond de moi. Une légèreté trompeuse, mais un sentiment de plénitude quand il est là… Je ne l’avais pas compris avant d’écrire encore et encore… Si dans la noirceur il s’enfonce, je tenterais de le tirer, pas pour le sauver… Mais pour nous sauver. Car son âme si noir, est la complète moitié de ma pureté, … Et c’était étrange de se dire que je ne voulais pas être à la place de cette Carla.. Mais je voulais encore plus. Je ne pouvais pas penser comme ça ici ce soir, il avait besoin de moi. Enfin je crois…
Mes parents.. Je lui fais l’aveux de la douleur que je ressens encore parfois, et de ce vide qu’ils ont laissé, ce qui me plonge dans mes propres ombres et il se moque… Je secoue la tête et lui réponds franchement. « Si j’étais si angélique tu crois que ma mère aurait baigné dans l’alcool, et que mon père serait parti laissant ses enfants seuls, avec une pimbêche de secrétaire? » La tension monte, je le sens, … Mais quand il se laisse tomber sur le lit je souffle et il ne doit pas penser ses mots, il est ivre après tout.
Allongé sur mes genoux, il caresse doucement mon ventre, et je lui avoue que je ne peux pas avoir un contact trop proche… Sauf que c’est la goutte d’eau qui fait déborder son vase, il s’énerve , se relève et ses mots son douloureux. Il ne voulait pas grand chose et moi.. J’ai rien compris, j’ai pas pu… J’encaisse et quand il se laisse tomber rapidement j’avance sur le lit vers lui. Je le vois prendre un truc dans sa poche. Non. Pas ici. Pas maintenant.
Je me lève , les pieds au sol j’approche et lui prends le sachet des mains, réflexes plus rapide que les siens, l’alcool aidant c’est sur, sinon je n’aurais pas pu. Je referme ma main dessus, il est caché dans le creux de celle-ci. « Je peux pas. » Je souffle, aller Abi, c’est le moment. « Je peux pas avoir de contact trop.. proche avec quelqu’un. Toi t’a débarquer et tu t’en fiches de savoir si j’étais mal à l’aise.. Et au fur et à mesure, je m’habitude peut-être j’en sais rien, mais mon corps réagit bien plus tard, la panique vient de plus en plus tard.. » Je fixe mon regard dans le sien. « Ça. Regarder quelqu’un … Comme ça.. » Je m’approche un peu de lui, me laissant tomber à genoux devant lui, mon regard rejoint le sol. « Je peux pas normalement.. » Ma voix se brise. « Je.. Suis.. différente.. bizarre.. » Ce sont les mots des autres ça. Alors je lâche celui des médecins. « Je .. Souffre de troubles autistiques… Enfin j’ai des .. caractéristiques… » Je grimace un peu et continue. « Alors voilà… Je peux pas.. Quand tu étais collé à moi… La crise est arrivée, je sais pas les calmer, je sais.. juste que .. je peux pas… » Et avoir sorti tout ça devant lui d’un trait… Mon corps en tremble…
@Bastian Kavinsky |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 16:04 | |
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Jamais... Ouais jamais j'laisserai quelqu'un lui faire du mal en dehors d'moi. Y a pas doute là-d'ssus. Alors même qu'elle s'en moque qu'je crève... J'la déteste c'te porcelaine... J'ricane encore une fois.
- Mon dieu qu't'es conne ma pauvre... Tu crois qu'ta mère picolait à cause de toi ? Qu'ton père baisait ailleurs par ta faute ? Tu veux t'sentir responsable c'est tout, mais t'es pas coupable... Et j'vois pas l'rapport avec le fait qu't'es pas un ange... T'as collé la bouteille d'alcool dans la bouche de ta mère ? T'as sorti la queue d'ton père pour qu'il fourre la secrétaire ? NON.
Ça m'fait rire c't'image. Elle qui touche son père pour l'forcer à en baiser une autre... J'suis con franch'ment d'sortir ça. Mais c'est vrai non ? Elle est pas coupable et ça n'a rien à voir avec l'fait qu'elle est pas un ange. Et voilà qu'elle casse tout... Elle veut pas qu'j'la touche, qu'j'sois trop proche... Ben j'vais m'casser. J'lui envoie dans ses dents ma façon d'penser et j'me lève. Et j'me casse la gueule pour mettre mes godasses. L'sachet dans la main elle m'le vole. J'ai pas l'temps d'réagir.
- Rends moi ça. Ça va m'réchauffer !
J'mets la deuxième chaussure avec difficulté et j'la fixe du r'gard. Elle m'gave à dire qu'elle peut pas ! Quand on veut on peut! Pourquoi elle peut pas ? Pourquoi on a pu ? J'comprends rien. Elle peut pas m'regarder logiquement ? Autiste... J'me lève et lui attrape la main pour récupérer ma came. Elle la gard'ra pas.
- Pourtant tu m'as touché ! Tu m'as embrassé ! Tu m'as soigné ! Tu m'fixe sans arrêt du r'gard. J'comprends mieux pourquoi t'es comme ça. Mais ça change rien. J'demandais rien d'mal pour une fois... Mais tu penses qu'à toi, qu'à ton p'tit confort. J't'avais calmé une crise une fois quand on t'suivait non ? C'est juste qu'tu flippes... T'as peur d'moi. Mais tu m'reverras plus. Rends ma came j'me tire ! J'sais pas pourquoi j'suis v'nu t'voir. Toi et t'es foutue belle parole !
J'tire sur ses doigts pour r'prendre mon sachet d'force, pas d'douceur. J'le fourre dans ma poche et j'me retourne. J'me tiens au lit et j'marche. Direction la f'nêtre avec un peu d'chance j'me casserai la gueule, j'crèverai et elle culpabilisera à vie. Là son âme s'ra noirci grâce à moi. |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 19:14 | |
| Les insultes.. Je suis pas du genre à aimer à ce qu’on me parle de la sorte, souvent j’évite le confit. Avec lui, depuis notre rencontre, c’est tout le temps. Il me pouse dans des retranchements que je n’aurais jamais penser dépasser. Et là il continue.. « Tu ne sais rien de ma vie… » répondis-je dans un murmure. Et je ne veux pas qu’il sache. Je ne veux pas être juger, la douleur de chaque être vivant avait le droit des considérations. La mienne autant que la sienne… Qu’on réagisse avec violence ou en se repliant sur soi.
Il est ivre , en colère, et je sais qu’il en peut pas partir. Ce serait dangereux, pour lui, mais aussi pour les autres, dans cet état.. Et la drogue. Non ! Pas ici. Pas chez moi. Pas à cause de ces mots ou gestes que je n’ai pas eu… Je n’ai plus le choix, je dois lui dire, lui parler.. Mais c’est une zone de mon intimité, que j’aurais aimé qu’il ignore qu’il me voit comme les autres, et pas comme une nana étrange, ou totalement folle… Sa drogue dans ma main je lui fais non de la tête. Je ne lui redonnerais pas. Je tente d’expliquer alors…Prenant mon courage à deux mains, sentant le poids du regard des gens qui m’avaient toute ma vie jugé sans savoir, ou qui s’étaient moqué sans avoir un peu de remords… Et le sien… Ma main qu’il prend pour récupère sa drogue… « Sauf que je ne contrôle pas toujours ! Les crises n’arrivent pas toujours quand je les prévois tu sais, bien au contraire. » Je sais qu’il m’avait aidé pour la crise, je me souviens encore que le vert de ses yeux m’avait apaisé.. « Je n’ai pas peur de toi ! »
Cette fois il tire sur ma main pour reprendre sa drogue, et tente de repartir, mais je m’approche plus près de lui. Vite, plus vite que lui qui titube. « Si… Si tu .. m’aidais à.. franchir ses limites? » Je ne réfléchis pas, je ne sais pas ce qui me prends, mais je pose ma main sur son dos, sa peau contre la mienne. « Je … Je veux bien essayer. S’il te plait, promet moi juste… Qu’on… suivra mon.. mon rythme. » Je ne peux pas le laisser partir, j'ai trop peur qu'il lui arrive quelques choses.. Et il a raison. J'avais déjà été plus loin avec lui, plus loin qu'avec tous... Alors... Je ne pouvais pas l'abandonner, lui avec son besoin de se sentir en vie, et ... Nous ... dans ce début de confiance..
@Bastian Kavinsky <3 |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 20:08 | |
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J'sais pas si c'est c'que j'ai pris qui m'fait réagir ainsi ou si c'est à cause des conneries qu'elle dit. Et elle continue...
- Non j'sais rien mais c'que tu viens d'me dire m'montre que t'es sensible, généreuse, altruiste et qu'tu culpabilise pour un rien. T'es angélique... T'es pas coupable d'la merde causée par tes géniteurs.
On choisi pas sa famille. On n'est pas responsable d'leurs actes. Plus vite elle le comprendra mieux ce s'ra. Elle m'fait chier ! J'veux ma drogue ! Elle m'donne pas c'que j'veux mais ça j'peux la r'prendre facilement ! Elle s'met à m'expliquer le pourquoi du comment. J'ai pas la force d'rire sinon j'le f'rais.
- Tu contrôles pourtant tout... Et l'but d'une crise c'est d'arriver sans prév'nir et j'suis sur qu'tu la sens v'nir... Et SI tu as peur d'moi ! Si c'est pas l'cas c'est qu't'es plus stupide qu'j'le pensais...
J'récupère enfin ma coke et j'm'apprête à m'tirer mais elle s'approche. J'me stoppe net. L'aider ? À franchir quelles limites ? Sa main sur mon dos m'donne un frisson. J'bouge plus. J'retiens même ma respiration. J'sens sa chaleur... Elle traverse mon épiderme pour s'perdre en moi... J'soupire.
- Comment ? J'dois faire quoi ? Et j'gagne quoi ? T'es pas en état d'me donner c'que j'veux... T'as flippé parce qu'j'étais contre toi... J'voulais juste ta chaleur... Un contact humain...
J'baisse la tête. Elle peut pas m'comprendre. Et j'sais pas si j'suis capable d'aller à son rythme... J'veux juste m'coucher sur elle, l'écraser d'mon poids pour bien la sentir. Avoir ses mains qui touchent mon corps. Qu'elle me masse, qu'elle m'embrasse... Foutue délire causé par la drogue et l'alcool... J'ai pas b'soin d'elle... J'veux pas d'sa pitié. J'veux lui faire du mal... Et là... J'peux... En r'poussant ses limites... J'me r'tourne lent'ment et la r'garde. Du vert apparaît dans mes yeux. C'est d'sa faute... |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 21:34 | |
| Ses compliments contrastent avec les termes qu’il emploie ensuite. Merde.. Géniteurs.. Je frémis. Oui.. Peut-être.. Mais ça changeait quoi? J’étais pas assez bien pour qu’elle arrête de boire , pour qu’il reste avec nous. Et leur absence avait tant peser sur les épaules d’une ado de treize ans.. Arrêtes avec ce petit d’ange, j’avais envie de lui crier car si j’en étais réellement un, je serais pas couverte au niveau de mes cuisses de cictrices, je n’aurais pas cette culpabilité au fond de moi.. Je ne réponds pas… Mais s’il savait un peu plus… Il aurait peut être une autre version. Si lui pensait n’être qu’ombre et que malgré tout je voyais de la lumière, l’inverse était aussi possible, il ne voyait que la lumière, là ou j’étais déjà ternie avant qu’il arrive.. « Je ne contrôle pas tout… Pas toujours… Alors je suis aussi stupide que tu es idiot ! La belle paire ! » Je redescends doucement d’un ton, gênée d’avoir été si loin dans mes propos.. Je n’ai pas pour habitude de m’énerver, je cherche toujours à éviter le conflit, et là..Tout est en train de se mélanger, créant un bordel monstre et me faisant exploser.
Mais il va partir les aveux fonctionnent pas, la colère non plus.. Rien ne marche… Je ne veux pas qu’il parte. Le tout pour le tout. Pour qu’il reste, pour que je sois sûre qu’il ne lui arrive rien.. Que mon coeur arrête de se serrer à chaque fois qu’il approche de cette fenêtre. Comment.. Comment pouvait-il m’aider à dépasser mes limites… ? En étant lui..? Il avait plutôt bien réussi depuis quelques temps. Il était apparu dans ma vie, dans les ruelles, dans ma chambre.. Et était le seul à m’avoir embrassé…
Mon regard plonge dans le sien, l’anneau vert est là... Dans le mien il peut y voir la peur, la détresse, mais surtout l’envie. Celle qu’il ne parte pas.. D’aller plus loin, pas trop hein, mais de lui donner ce qu’il veut, en partie… Dans les limites je pense… Je tends la main qui était juste avant dans son dos. «Je n’en sais rien… J’ai jamais fais ça... Tu es le premier qui arrive à … M’approcher comme ça… » Je baisse un peu les yeux.. « On arrivera à … ce que tu puisses avoir ce contact… Si tu le souhaites encore, et te réchauffer un peu. »
@Bastian Kavinsky |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 22:09 | |
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Ça m'tue qu'elle puisse culpabiliser à cause d'ses géniteurs de merde qui l'ont rendu comme ça. C'est d'leur faute, mais quoi qu'j'dise, quoi qu'j'fasse ça changera pas. Aussi têtue qu'moi. Elle m'traite d'idiot ? Elle est sérieuse ???
- Idiot ? Tu pouvais pas trouver mieux ? J'suis loin d'être idiot. T'es juste frustrée qu'j'ai raison !!
Elle va pas bien elle d'm'énerver ainsi alors qu'j'suis totalement défoncé et en plein bad trip. Qu'elle fasse qu'elle veut. Ça n'justifie pas tout. J'suis v'nu d'mander d'l'aide... D'mander d'la chaleur... J'suis là... J'aurais jamais du v'nir dans cet état. Juste quand j'suis normal pour la détruire. Mais c'est bon j'me casse. En plus j'ai r'pris ma drogue donc c'est bon. J'aurais juste pas lu son journal... Mais j'suis clairement pas en état...
Elle veut qu'j'l'aide alors qu'elle m'repousse quand j'demande d'l'aide. Cela m'fait m'arrêter. J'me r'tourne. Elle flippe... Elle est morte de trouille qu'je reste... Et pourtant... J'vois quoi ? Du désir ? Non... C'est pas ça... Mais dans l'même genre. J'vois sa main s'lever, j'comprend pas... J'la prend dans la mienne. J'dépose un baiser d'ssus.
- Donc j'tente et si tu flippes j'arrête ? J'veux c'contact même s'il m'réchauffera pas et qu'il m'donnera pas c'que j'recherche...
J'dépose un autre baiser sur sa main et j'm'approche d'un pas. J'pose sa main sur mon torse et j'la lâche. Ma main vient s'poser sur sa joue qu'j'caresse. Sans jamais la quitter des yeux. J'm'approche encore d'un p'tit pas. L'ambiance a changé du tout au tout... La colère a diminué pour l'instant. Elle n'est pas loin... j'la sens mais elle veille, elle attend... |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 22:23 | |
| Oui bon c’est tout ce que j’ai trouver sur le moment et puis les insultes c’était son domaine pas le mien . Il avait raison mais pas vraiment. Sur la partie de l’histoire qu’il avait oui. Mais avec tout… Peut-être pas. Ou alors je ne voulais pas voir qu’il détenait les bons mots, les vraies raisons… Et que je n’étais pas coupable du tout…
Il veut partir.. Il n’a pas eu ce qu’il voulait, ce contact. Cette chaleur. J’ai voulu pourtant mais… Je ne suis pas prête. Je ne peux pas, je ne suis pas comme ses autres nanas ou même ses mecs qu’il fréquente, je suis … Une vierge effarouchée… Si seulement c’était que ça. Je ne contrôle même pas mes émotions, ma peur, mon angoisse… J’ai besoin de lui pour arriver à lui offrir cette sensation d’être en vie. J’ai besoin qu’il reste pour être sûre qu’il ira bien, qu’il ne fera pas une connerie en était dehors seul et ivre…
Il se retourne. S’il accepte, je franchirais les limites,… Jusqu’où ? Aucune idée, mais je dois faire le plus possible, pour l’aider… Pour y arriver… Sa main prend la mienne, je resserre mes doigts un peu plus, serrant sa main… Son baiser me fait frissonner, mes poils se dressent.. « Si j’ai peur,.. On ralentit. » Pas d’arrêt.. Enfin le temps que la limite n’est pas franchie, le temps que j’ai encore le contrôle.. Hochement de tête. On peut trouver un moyen pour ce que contact le réchauffe, qu’il arrive à être apaisé… Et moi que je n’ai plus peur.
Il s’approche, un nouveau baiser… Et ma main sur son torse, coupe ma respiration. Je sens son coeur sous ma paume..Un petit sourire se dessine sur ma lèvre, timide, hésitant, mais il est là. Je clos mes paupières quand il dépose sa main sur ma joue.. C’est doux… Et il s’approche.. Je réouvre mes yeux , plongeant dans ses iris noirs entourés de vert, je fais un pas, petit par rapport aux siens… « On.. s’installe sur le lit.. Pour que ce soit.. Plus simple? » Je souffle en approchant encore un peu..M’obligeant à lever la tête bien plus pour le regarder. « Merci.. De me donner une seconde chance.. » …
@Bastian Kavinsky <3 |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 23:00 | |
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Faut qu'j'me casse. J'trouverais rien d'bien ici. Rien d'c'que j'veux. Elle m'donnera rien. J'perds mon temps là. Pauvre merde qu'j'suis. J'dois la tuer, la noircir, pas chercher sa chaleur pour m'sentir vivant. J'ai pas b'soin d'elle comme ça ! Sauf qu'elle m'fait m'stopper. Elle veut dépasser ses limites... Avec moi. Sauf qu'pour l'coup elle retarde le moment où j'vais r'faire le plein d'drogue.
J'prends sa main en la r'gardant. Elle m'serre la main... Elle accepte. J'plisse les yeux en fronçant les sourcils. Ralentir ? Pas s'arrêter ? J'pense pas qu'elle y arrivera... C'est perdu d'avance. Trop fragile, trop peureuse... Et puis c'est avec moi qu'elle tente. Alors qu'j'ui fais peur, qu'elle s'en fout qu'j'crève. Elle l'a dit !
- Ralentit ? Pas d'arrêt ? Jusqu'à où ?
Jusqu'à c'qu'j'ai c'que j'veuille ? Donc qu'j'la baise ? Ou qu'j'la tue ? Qu'elle m'tripote un peu ? Parce qu'elle m'réchauffera pas. C'est trop tard... J'vais pas t'nir longtemps avant d'me casser... Mais j'tente parc'qu'en vrai, j'en ai b'soin... J'le veux... Elle... Sourit ? Moi pas. J'lutte... J'caresse sa joue. Elle aime ça. Alors j'm'approche et cette fois-ci elle aussi.
- Sur l'lit ? ok.
J'tiens sa main avec mes deux mains et j'avance pour la faire reculer, pour qu'on r'trouve son lit. Mais j'pivote un peu pour être dos à la marche, c'est mieux qu'j'la tire pour qu'elle m'suive.
- M'remercie pas. J'le fais p't'être pas pour toi...
J'fini par arriver au bon endroit mais j'bouge pas. J'rapproche son corps du mien laissant juste la place pour qu'elle puisse garder sa main sur mon torse et j'ui fais bouger pour qu'elle m'caresse le torse. |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Jeu 4 Mai 2023 - 23:16 | |
| Jusqu’où ? Je n’en sais rien… Prête à le prendre dans mes bras.. Déjà être proche de lui. Prête à l’embrasser encore? Mes lèvres semblent attendre déjà de retrouver ses douces… Je garde ma main sur lui, je le regarde mais je n’en sais rien.. En toute franchise, je lui réponds. « Je.. Je sais pas… Tout dépend en combien de temps… C’est l’inconnu, Bastian… » Parce que si c’était en plusieurs semaines, ou jours.. Les résultats de l’obstacle franchit ne seraient pas les mêmes qu’en quelques minutes… Déjà nos corps qui se rapprochent, ma main sur son torse… Nu. C’est un pas en avant, il me fait découvrir des choses, mais je suis novice, totalement ignorante, même si j’ai lu des tas de choses, en pratique il boulverse tout chez moi, en moi, ici.. Mais juste se tenir la main, se rapprocher, ce n’est pas suffisant…
Sa main sur ma joue, je ferme les yeux, c’est agréable… Nos corps semblent vouloir se retrouver. Sur le lit? Ok.. C’était une idée, il accepte, et me tire doucement pour retrouver le bord de celui-ci.. Je m’approche plus que prévu , ne m’arrêtant que quand nous sommes à quelques centimètre l’un de l’autre. Je ferme les yeux et respire calmement.. « Sans le vouloir dans ce cas. Tu sais.. Je n’ai jamais été … aussi longtemps aussi proche d’un homme… Enfin pas aussi souvent… » Le premier, et quel premier ! Un homme avec du caractère… Et une ombre planant sur lui. Je croise son regard et ce que j’y vois me boulverse encore plus. Je veux pouvoir le prendre contre moi, sans paniquer lui apporter cette tendresse qu’il semblait vouloir avant que je ne gâche tout..
Ma main se décale de son torse, montant sans rompre le contact sur son épaule pour lui indiqué qu’il doit s’asseoir.. Je me retrouve presque en face de lui. Paume qui remonte contre le côté de son cou avant de caresser sa mâchoire, mes doigts semblent hésitant, mais je n’abandonne pas mon geste, un doigt d’ailleurs frôle ses lèvres.. « Bastian.. J’ai .. J'ai peur de mal faire… » De paniquer, de fuir, et en plus de lui faire du mal sans le vouloir.. Pas physiquement mais en ne lui apportant pas ce qu'il désire. "Veux-tu qu'on s'allonge?"
@Bastian Kavinsky <3 |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Ven 5 Mai 2023 - 10:15 | |
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En combien d’temps ? J’ai pas l’temps et là c’est exceptionnel qu’j’sois si patient… J’comprends pas pourquoi d’ailleurs. P’t’être juste parc’que j’ai vraiment b’soin d’me sentir vivant. La coke m’aide à m’sentir puissant, à dépasser c’que j’ressens. Plus d’émotions, juste c’masque d’mec dur. Mais là… J’suis trop calme… Parce que j’veux la baiser, lui faire mal.
- L’inconnu pour toi Abi… Pas pour moi…
Et j’suis pas du genre à prendre mon temps. Mais là j’le fais, j’veux pas qu’elle m’repousse définitivement. J’suis pas en état d’contrôler vraiment… J’suis trop défoncé, trop alcoolisé, trop mort. J’la caresse, qu’elle s’habitue. Mais j’pourrais la frapper aussi… J’en suis capable. J’la tire pour qu’elle m’suive proche du lit. Sa main toujours sur mon torse noirci. Elle ferme les yeux. Ma vue lui est insupportable. J’suis sûr qu’elle déteste devoir faire ça avec moi. J’souris en coin, un sourire carnassier. Première fois… Encore une avec moi et pas la dernière.
- J’suis l’premier homme qu’tu côtoies ? Qu’tu touches ? T’as d’ja vu un corps nu ?
Senti l’corps d’un homme puissant ? Fais bander un mec ? Elle est vierge de tout et j’vais pouvoir noircir sa vie. Cocher toutes ses premières fois. Et c’soir j’vais tenter d’en avoir plusieurs. Si mon cerveau et mon corps veulent bien… J’suis perdu… J’vais si mal qu’je sais pas si j’serais capable de quoi qu’ce soit. J’veux qu’elle m’touche, j’veux son corps contre le mien. J’sens sa main sur mon épaule. Elle m’domine. J’laisse faire… J’m’asseois. Un frisson naît dans mon cou et descend dans mon bas ventre. Une décharge intense. J’comprends pas c’qui s’passe. Cette caresse si douce. J’suis paumé. J’connais pas la douceur… J’ouvre la bouche au passage de son doigt. J’gémis. Putain il m’arrive quoi ? Une idée m’vient… J’déglutis et plonge mon regard dans l’sien.
- J’vais m’coucher mais j’vais r’tirer mon short… J’suis g’lé mais j’veux tester un truc. J’veux qu’tu touches mon corps, où tu veux. J’ai pas d’limite toi oui. Alors vois jusqu’où tu peux aller. Ensuite… Tu prendras ma main pour t’toucher où tu veux. Voir si c’est quand toi tu touches qu’t’aimes pas ou quand l’autre te touche…
Et ensuite, j’viendrais m’coucher sur elle bouffer ses lèvres… Putain c’est quoi cette douceur ? Pourquoi j’accepte merde… Sans doute parc’que j’ai plus aucune volonté… C’est elle qui contrôle le mort… Elle est la vie, elle décide… J’ai plus mon libre arbitre… J’me r’dresse un peu, tanguant sur l’côté, et r’tire mon short. Puis j’me couche au milieu du lit, bras et jambes écartées, yeux ouverts, le vert un peu plus présent encore. |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Ven 5 Mai 2023 - 11:11 | |
| Pas pour lui… Lui n’était pas vierge de toute relation. Ni intime, ni sexuel, ni romantique.. Enfin tout ça il devait connaître… Et pourtant j’étais là, prête à me jeter dans la gueule du loup. Fini l’excuse des réponses à mes questions. Je les avais eu. Je savais qu’il avait tué cette femme, qu’il était dangereux, qu’il dansait avec les flamme de l’enfer et pourtant… Pourtant il était là, l’alcool dans ses veines, la drogue aussi, et j’acceptais qu’il reste,… Parce que j’avais besoin de le savoir en sécurité. Près de moi.. Parce qu’inconsciemment moi j’étais en sécurité près de lui… C’était ridicule pour toute personne venant de l’extérieur, mais moi c’était à l’intérieur de moi que je pouvais le ressentir. Je ne sais pas combien de temps, ni jusqu’où je pouvais aller, mais c’était certain que c’était avec lui. Lui… Alors c’était ça la personne spéciale, le truc d’Eli me racontait… Je sais pas trop mais je le rattrape, je ne veux pas qu’il parte.
Sa caresse sur ma joue, l’apaisement, le froid qui vient calmer ma peur, l’anesthésié. J’accepte, je me résilie à tenter, pour son bien-être mais encore et surtout parce que j’en ai envie, je veux me battre contre mes démons… Avec lui. C’est un peu flippant non toute cette atmosphère sombre autour de nous… Et pourtant la flamme, celle de ma lumière n’a jamais cesser de briller ici. Ma main contre son torse… Je pourrais lui répondre que j’ai déjà vu un homme nu… Dans un livre. Mais je savais très bien qu’il ne parlait pas de ça… Mais de réalité.. Je secoue la tête. Evitant son regard. Je rougis. Honteuse d’avoir encore jamais eu ce genre de relation avec un homme, alors que j’avais 24 ans.. Il y a un âge pour être vieille fille? Inspirant doucement, ne laissant pas l’angoisse me gagner, pas encore, pas maintenant, je monte ma main sur son épaule, l’invite à s’installer sur le lit, caresse sa mâchoire… Je sens sa peau frémir, et la mienne répond en écho. C’est comme un courant qui passe, d’une âme à l’autre… Je passe près de ses lèvres et son gémissement m’enflamme le ventre.. C’est quoi ça? Mon souffle est perdu… Comme mon regard dans le sien quand il me fixe.
J’écoute ses désirs, ce qu’il souhaite.. Retirer son short.. Ça va aller Abi..souffle… J’hoche un peu la tête. On va tester, je peux le faire , je dépasserais pas les limites… Lesquels? Toutes avaient déjà volées en éclat ! « D’accord… » Il s’installe, retirant avant son short. Je ne fixe pas en dessous de la ceinture, encore trop impressionner, et si je ne veux pas paniquer… Allons-y par étape Abi.
Une fois qu’il est allongé, je monte sur le lit, m’installe à côté de lui… Ma main voyage, se posant contre ses doigts, caressant sa main, glissant vers son avant bras, le pli de son coude, je remonte encore… Je contrôle, les tremblements sont minimes, et … J’aime la douceur de sa peau… Je dessine la courbe de quelques encrages, en fixant mes doigts, évitant son regard.. Je passe sur son épaule…Lentement dessine les pétales de cette fleur de lotus sur sa gorge...Un long frisson me parcourt, il est si ... vulnérable et pourtant sa puissance me saute aux yeux, je suis une si petite chose, à découvrir son corps, ses lignes... Son torse… M’attardant un peu sur les contours de cette divinité hindoue, continuant ma découverte lentement vers le bas..
J’observe son corps, ses réactions, arrivant à la lisière de ce tissu qui couvre sa virilité… Avant de remonter...Pas encore prête à découvrir... « Ça.. Ça va..? » Je ne sais pas si c’est une question pour lui …Ou une affirmation de ma part.. « Je peux encore? » Les joues rouges par l'émotion, l'intensité de mes gestes sur son corps, je lui demande en plongeant mon regard dans ses iris... Vertes... Un élan de courage me prends et je pose et en attendant sa réponse je continue de laisser ma main profiter de son torse, son ventre, les caresses sont douces et lentes...
@Bastian Kavinsky |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Ven 5 Mai 2023 - 14:05 | |
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C’te meuf est tarée… J’suis dans l’pire état pour faire c’qu’elle veut. J’sais pas si j’me contrôlerais… La drogue m’aide à porter un second masque sur l’premier. J’ai pas d’limite, pas d’sentiment, pas d’barrière. L’alcool aide à contrôler cette sensation d’tout pouvoir, elle diminue un peu les effets d’la coke. Mais j’ai pas pris qu’ça. J’ai d’l’héro, et j’crois des cachets d’GHB ou d’ecsta… J’ai pas d’souvenir d’c’que j’ai pris. J’la caresse en bougeant. Ma question nécessite pas d’réponse, j’sais qu’elle a jamais vu d’mec nu… Sa p’tite tête m’le confirme et ça m’fait sourire. Rougis t’as raison… Mais bientôt tu pourras r’tirer cette première fois d’ta liste.
J’m’assois et j’aime pas c’que j’ressens quand elle m’touche. C’est trop doux… Et excitant… Ses doigts sur mes lèvres… C’gémissement qui s’échappe d’ma bouche… L’bas ventre qui travaille… Et c’putain d’frisson… Il va trop loin en moi… J’ui explique la suite. Elle accepte alors j’me débarrasse d’mon short, révélant un boxer noir et une belle bosse alors qu’j’suis au repos… J’suis bien monté… J’me r’trouve couché et elle m’rejoint assise. Putain d’merde… S’passe quoi là ? Pourquoi ces frissons ? Pourquoi mon bas ventre s’contracte en même temps qu’mes abdos ? J’en ai l’souffle coupé. C’est trop tendre… J’aime pas, j’déteste. J’veux d’la violence… J’veux la r’pousser dans ses r’tranch’ments… J’en peux plus… J’en veux plus ! Et c’te main qui n’descend pas assez… Quand elle arrive à la barrière d’mon boxer j’rentre mon ventre. Mon dieu… J’lutte pour pas fermer les yeux. J’la fixe pour voir l’effet qu’ça lui fait…
- C’est à toi qu’il faut d’mander ça… Tu m’caresse ça m’va moi.
Enfin… Je n’sais pas si ça m’va… J’sais pas si j’aime c’que j’ressens… Elle veut encore ? J’ui ai pas dit d’s’arrêter bien sur qu’elle peut encore… J’prends sa main et la pose au niveau d’mon bas ventre et j’appuie sur son index pour qu’il sert’’retrouve dans mon nombril et m’chatouille.
- Touche tout c’que tu veux. Teste tes limites. J’te f’rais rien.
J’vois pas qu’mes yeux ont changé mais ils sont bien plus verts encore… Mon corps est encore froid par contre. J’suis toujours autant g’lé dehors et dedans. La mort est en moi… Elle m’veut pas entièr’ment. Juste en partie. J’fixe Abi… J’veux voir chacune d’ses réactions…
- Tu r’ssens quoi en m’touchant ? Oses… Fais c’que tu veux, j’t’appartiens ce soir.
Et sans doute qu’j’me souviendrais pas d’c’qui s’est passé vu l’état d’mon cerveau...
Dernière édition par Bastian Kavinsky le Ven 5 Mai 2023 - 17:55, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) Ven 5 Mai 2023 - 14:48 | |
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| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) | |
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| | | | #112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby) | |
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