Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 10381 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Where our eyes are never closing, hearts are never broken and time's forever frozen + Emersen Lun 20 Nov 2023 - 22:17
Si le réveil avait été difficile, Alba et Léo avaient réussi à retrouver rapidement leur complicité. Le fait est que le photographe en avait assez de se disputer avec la blonde. Et même s'il avait instauré ce climat hostile dès le matin, il désamorça la bombe au plus vite, jugeant que ça n'avait pas de sens. C'était peut-être un détail mais pour le fier Emerson, ce n'était pas simple d'avouer qu'il était allé trop loin, finalement c'était probablement là un signe de maturité, de la part de cet homme, pour leur relation également. Ils quittèrent bien vite le petit village, non sans un énorme poids sur l'estomac. Ils laissaient derrière eux des inconnus avec qui ils avaient tissé des liens, des paysages, des odeurs, des sensations nouvelles. Des visages, des sourires, qui s'étaient figés dans une expression d'angoisse depuis ce matin. Alba se sentait mal, Léo n'en menait pas large non plus, il ne pouvait s'empêcher de penser à ce bébé et au fait qu'il ne connaissait même pas son prénom. Finalement ce malaise là se dissipa rapidement, par la force des choses, pour laisser place à une peur différente, plus pour le village dans la montagne, mais pour eux, qui se retrouvaient seuls au milieu de nulle part, alors qu'une tempête les menaçait à leur tour. Le voyageur avait connu des situations compliquées lors de différents séjours, mais à chaque fois il était seul, il n'y avait que sa vie en jeu, à l'époque il n'avait pas d'enfant non plus. Il avait fait quelques reportages en zones de guerre, il avait connu des mouvements de foule assez intenses. Et même une inondation en Indonésie. Néanmoins aujourd'hui c'était bien différent, il était avec Alba, il avait cette impression d'avoir sa vie entre les mains, pas seulement parce qu'il l'avait poussé à le suivre dans ce périple, mais aussi parce qu'il l'aimait trop pour se dire que sa vie était en périle. Et puis ils avaient Jonah qui les attendait à Bowen. Qu’adviendrait-il de ce petit garçon s'il arrivait quoi que ce soit à ses deux parents ? Cet enfant avait déjà un quotidien particulier, il ne pouvait pas finir orphelin à seulement sept ans. Léo tentait de relativiser, le pire de la tempête devait passer plus haut, ils ne devraient connaître que de fortes précipitations, pas de quoi risquer leurs vies. Et visiblement le guide avait anticipé pour eux en les plaçant dans cet hôtel. Mais il sentait que la blonde était nerveuse. En vérité, lui, ce qui le rendait le plus fébrile, c'était d'être coupé de tout, de se retrouver confiné dans cette chambre minuscule trop près d'Alba et de la tentation. Il sentait ses forces pour la repousser s'amoindrir. Pour autant il ne savait pas comment se comporter, il avait peur de cette proximité, peur de ne plus être capable de la toucher, ou de le faire mal, de se faire emporter par la colère, alors qu'il avait déséspérément besoin de douceur. C'était donc plus simple de ne pas s'attarder dans cette chambre dans laquelle il allait vite étouffer. De fuir Jensen alors qu'il avait besoin d'elle. C'était plus simple de se laisser aller avec deux verres de vodka et du tabac trop fort. Mais pour quel résultat ? Il s'éloignait d'Alba, cependant plus son esprit s'embuait, plus il ressentait le manque, violent, intense. Après s'être perdu dans le dédale des couloirs, il se trouvait totalement étourdi, Léo avait l'impression de nager en plein cauchemars, pourtant elle se retrouva là face à lui, comme son unique phare en pleine tempête. Il n'eut pas le temps de réfléchir, alors qu'il la fixait d'un regard fiévreux, elle s'approcha dangereusement de lui, la seconde d’après elle heurta ses lèvres, puis ensuite vint la chaleur, telle un brasier, leurs langues qui se retrouvaient, son corps contre le sien. Même s'il avait voulu la repousser, il en aurait été incapable, elle venait de le plaquer contre le mur. S'il avait pensé se sentir mal vis à vis de cette proximité, il avait n'y songeait plus. C'était finalement tout ce dont il avait besoin depuis des mois, qu'Alba ne lui laisse pas le choix, qu'elle lui vole un baiser, pour lui prouver qu'il n'y avait que lui, capable de lui faire un tel effet, qu'il ressente l'urgence dans ses gestes, dans le besoin de le retrouver. Si elle avait commencé ce fut également la blonde qui mit un terme à cette étreinte brûlante. Il remarqua son regard empli de larmes et de peur. J'étais… J'me suis perdu dans les couloirs. Qu'il répondit, un peu sonné. Il attrapa son visage entre ses mains, voyant qu'elle paniquait il la fixait de son regard océan. Je n'ai rien entendu. Je vais bien. Toi aussi ? Toi aussi, oui. On va bien, il ne nous arrivera rien, parce qu'on est ensemble. J'te le jure Alba, il ne nous arrivera rien. Tu me fais confiance ? Léo ressentait plus que tout le besoin de la rassurer, de la tenir dans ses bras. Il ne voulait plus la lâcher, plus jamais. Il avait été stupide, si bête, de la repousser, d'être si fier. Il lui promettait que tout irait bien mais il n'en savait foutrement rien et au fond lui aussi était mort de trouille. Celle d'avoir perdu son temps avec des conneries alors qu'il en manquerait peut-être à présent. Il avait envie de profiter d'elle, il en avait besoin. Il la serra contre lui, repoussant un peu plus l'envie de l'embrasser à nouveau. Viens, on arrête les conneries maintenant. Tu me montre où est la chambre ? Il l'attrapa par la main et la laissa le guider, pas bien loin, leur chambre était à quelques pas mais il s'en serait rendu compte s'il avait retenu le numéro. Ils entrèrent et il referma la porte derrière eux. Avant de l'attirer vers lui. Je suis mort de peur, pour tellement de choses. Mais il est temps que j'arrête de faire le gamin. J'ai besoin de toi j'ai envie de toi, c'est trop fort, ça me consume. C'est toi que je veux, c'est ça dont j'ai besoin. Il l'embrassa, enfin, avec toute la passion qu'il retenait depuis trop longtemps.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Alba Jensen
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Sujet: Re: Where our eyes are never closing, hearts are never broken and time's forever frozen + Emersen Dim 26 Nov 2023 - 10:45
Elle oubliait bien vite le froid de ce matin. D’un baiser dans son cou, Léo avait réussi à apaiser la tension naissante. Chacun de son côté faisait un effort, voulant donner une chance à cette amour qui était lui bien réel. Mais même la douceur de Léo de ce matin ne suffisait pas à enlever le poids qui s’enracinait dans le corps d’Alba. La tempête était très forte, les vents commençaient à s’intensifier alors qu’ils laissaient derrière eux un village fait de bois et de pierre. Les regards inquiets sur le visage des habitants glaçait Alba. Eux, ils avaient la possibilité de fuir, privilège de leur classe sociale, de leur couleur de peau, de leur passeport de naissance. Elle repensait à cette famille qui les avait accueilli, à leur témoignage et les échanges qu’ils avaient eu. Même ce bébé, elle gardait son visage dans son creux de sa tête. Le chauffeur restait concentré alors qu’Alba exprimait son mal être. Son phare à cet instant était Léo, et Alba lui prit la main, se moquant du guide qui avait déjà comprit ce qui se jouait entre les deux. Elle pensait évidement à Jon, à Léo et à sa vie. Alba avait la sensation qu’une catastrophe arrivait, et qu’arriverait-il si Léo et elle avait un accident ? Jon devrait apprendre à vivre sans eux, ce n’était pas possible pour la maman. Puis, il y avait Léo. Ça ne pouvait pas se finir ainsi, parce qu’ils avaient encore tant de choses à partager. Mais s’il devait arriver quelque chose, pourvu qu’elle parte en premier, elle ne supporterait pas de le perdre, surtout qu’elle retrouvait l’espoir de le retrouver pleinement. Ils roulaient quelques heures, assez pour s’éloigner de l’épicentre du typhon, mais se réfugiaient dans un petit hôtel et dans cette minuscule chambre. Les volets étaient fermés, et des plaques d’acier recouvraient également les portes vers l’extérieur, confinant les deux amants dans un endroit bien trop petit. Elle la sentait cette tension, cette angoisse, ces doutes, et voilà que Léo sortait de la chambre. Alba soupirait. Elle savait que ça prendrait du temps, et pourtant elle avait besoin de lui près d’elle. L’angoisse la rongeait, cette tempête la rendait vulnérable. Ce coup de vent violent suivi d’un bruit assourdissant la fit sursauter, s’inquiétant davantage pour le photographe qui n’était pas revenu. Il fallait qu’elle le retrouve. Cet hôtel n’était pas un hôtel de luxe, mais les couloirs étaient longs, puis elle n’avait aucune idée de l’endroit où il avait pu aller. Surement le bar, un endroit rassurant, existant dans tous les pays du monde. Et enfin, elle le retrouvait, surprise autant que lui. Alba ne ressentait que de l’amour et ce soulagement de le retrouver alors que pendant quelques minutes elle s’inquiétait. Près d’elle, elle le savait en bonne santé, loin des débris de la tempête. Elle s’approchait de lui, ne suivant que son instinct avant de le pousser contre le mur pour l’embrasser. Il ne s’agissait pas d’un petit baiser comme la veille, celui là il était plus passionné, plus grave, plus sensuel. Des mois qu’ils ne s’étaient pas embrassés de cette manière. Les larmes aux yeux, tout ce flot d’émotion sortait, entre la joie de le retrouver de cette façon, la peur de son éloignement et l’angoisse liée à cette tempête. « Non je ne vais pas bien. T’es partis, je me suis inquiétée. » Elle avait le souffle court. « Je te fais confiance. » Mais ne pars plus pensa-t-elle. Léo n’était pas seulement le père de Jon, même si elle essayait de se convaincre de ça. Ils avaient gâché des années, ses peurs d’enfance avaient prit le dessus pour briser sa plus belle histoire, celle qui la faisait vibrer. Aujourd’hui, il était inconcevable pour Alba d’aimer une autre personne. Elle n’en avait pas envie, cet homme il était son univers. « Ne t’éloigne plus je t’en supplie. » Et pas que ce soir. Alba avait besoin de Léo à présent, ce soir, cette nuit, demain et tous les autres jours. Ne lâchant plus sa main, elle le guidait jusqu’à leur petite chambre qui possédait un lit et une petite salle de bains. Une fois à l’intérieur, on entendait le vent siffler dehors mais également le battement de leur cœur très intense. Léo la retenait vers elle. Ses mots la touchèrent, la brulèrent de l’intérieur. Elle avait tellement espéré à ce discours, qu’il semblait presque irréel. Elle se promettait que si elle le retrouvait, elle ferait en sorte de l’aimer aussi fort qu’elle le pouvait. Léo il méritait cet amour, d’être aimé pour ce qu’il était, avec ses défauts et sa part d’ombre. L’occasion de lui dire se ne présentait pas puisqu’il l’embrassait avec cette fougue. Son cœur à elle explosait, l’angoisse se dissipait légèrement pour laisser une plus grande place à ce bonheur retrouvé. Ses mains partaient à la découverte de cet homme qu’elle connaissait, oubliant cette promesse des derniers jours. Le désir pour Léo ne se consumait jamais. « Tu penses qu’on est des mauvaises des personnes si on fait l’amour alors qu’à l’extérieur il se passe des choses atroces ? » C’était l’unique pensée d’Alba, et en même temps elle le désirait tellement le photographe.
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You are perfect to me. by EXORDIUM.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Where our eyes are never closing, hearts are never broken and time's forever frozen + Emersen Mer 3 Jan 2024 - 17:18
Dans un monde qui ne tournait pas rond, sur une planète que les hommes détruisaient à petits et grands feux, Léo n’était pas meilleur qu’un autre, bien au contraire. Il avait sa part de responsabilité, parfois, il fermait les yeux parce que regarder la misère en face était insoutenable, pour un homme dont le confort de vie était ostentatoire pour beaucoup d’autres. Aujourd’hui, il était monté dans cette voiture avec Alba, s’éloignant du pire, conscient qu’il quittait un village qu’il ne reverrait plus jamais, du moins jamais dans l’état dans lequel il le laissait. Il fermait les yeux, parce que lui en avait la possibilité, puisque sa vie était ailleurs. La suite du voyage lui laisserait un goût amer dans la bouche, rien ne se passerait comme il l’avait prévu, cette catastrophe allait tout bouleverser. Elle allait surtout le bouleverser lui, il reviendrait dans ce village, il constaterait les dégâts, il aiderait à sa manière. Mais il ne s’agissait pas que de cet endroit, il s’agissait également de lui. Alors qu’il était passé à deux doigts de la catastrophe, quand sa vie et celle d’Alba aurait pu être menacées, il réalisait, dans cet hôtel minuscule, à quel point il avait besoin d’elle et combien il était stupide de la repousser. Toutes ses grandes certitudes, toutes ses peurs ridicules ne pesaient plus rien tandis qu’il comprenait combien la vie, elle-même, était fragile. Il le savait pourtant, il avait déjà perdu Anabelle, il avait déjà été témoin de la fragilité de l’humain. Mais dans un quotidien comme le sien, privilégié, cocooné, il avait tendance à oublier. Il prenait conscience qu’il devait arrêter de la fuir alors même qu’il tentait, dans un dernier effort, de se tenir éloigner d’elle. Cependant, Alba était sa constante, sa folie à lui, la tentation, mais aussi celle qui l’apaisait, elle était son équilibre, la pièce manquante qui faisait de lui un homme heureux, quand bien même, il avait été éprouvé par la trahison. Léo était effrayé par sa propre rancœur, par sa réaction si celle-ci se réveillait, par la violence dont il pourrait être capable. Il savait qu’il avait un côté rancunier et combien il pouvait être mauvais. Mais dans ce couloir impersonnel où il s’était perdu, la blonde se révélait être son phare, comme toujours. Elle était la lumière à laquelle il venait se réchauffer, quitte à se brûler, alors qu’il se laissait embrasser, emporter par ce baiser intense. La violence des sentiments qui déferlaient, du désir qui le consuma, auraient pu l’effrayer, réveiller les démons, mais il n’en fut rien. Seule l’envie de plus perdura, tandis que Jensen s’éloignait de lui. Il comprenait la détresse dans sa complainte, Alba avait peur de l’abandon et il l’avait déjà laissé plusieurs fois, la situation était différente aujourd’hui, pourtant, c'était une peur déraisonnable, incontrôlable. Je ne voulais pas t’inquiéter, je suis désolé. S’excusait-il tout en la serrant contre lui. Il esquissa un sourire. C’est toi qui viens de t’éloigner, là ! Mais il comprenait bien de quoi elle parlait. Cette demande, la photographe l’avait déjà faite plusieurs fois à son amant, à chaque fois, il avait menti, promis qu’il ne s’éloignerait plus, alors qu’au fond, il savait qu’il était incapable de savoir. Toutefois, cette fois était différente, il le sentait au plus profond de lui, il était prêt, ça faisait un moment qu’il l’était. Il n’avait plus envie de fuir, ou de s’éloigner, de voir ailleurs non plus. Elle était probablement la femme de sa vie, même si cette expression n’avait jamais rien signifié pour Léo. Il était forcé d’admettre que c’était elle, depuis leur rencontre, Alba était la seule qui avait réellement compté et qui revenait toujours le hanter. Il caressa son visage en lui souriant. Toi non plus, ne t’éloigne plus. Finalement, lui aussi, il était effrayé par l’idée qu’elle ne parte. Il la suivait les yeux fermés, qu’importe où elle l’emmenait, tant que sa main tenait la sienne. Une fois dans la chambre, il lui dit enfin ce qu’il avait sur le cœur, combien il avait peur, ça elle le savait, mais combien il avait envie d’essayer également. Et ainsi, il se sentit plus léger, assez pour oser l’embrasser, libérer la fougue et l’envie, celles qui ne l’avaient jamais quitté quand il s’agissait d’Alba. Ils commençaient à faire tomber leurs vêtements quand elle posa cette question légitime. Léo soupira, puis l’attira par la main pour qu’ils s’assoient sur le lit, la blonde sur lui. Il embrassa ses yeux, son cou, en prenant tout son temps, avant de relever la tête. Je pense… que si tout fout le camp, que si le monde devient fou et la Terre hostile… Alors c’est probablement la chose la plus sensée à faire, oui. Il sourit avec tendresse, le regard empli de larmes et de désir. Viens là. Il la serra contre lui, sentit leurs peaux frissonner. Et puis ils firent l’amour, sans se presser, avec énormément de sensualité, conscients de la chance qu’ils avaient et qu’ils devaient en profiter. C’est donc ce qu’ils firent, jusqu’à ce que leurs corps n’en puissent plus, jusqu’à l’épuisement, les jambes qui tremblent, mais le cœur plein, débordant d’amour.
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