Tu vas l'payer c'silence (pv Abi) tw: drogue, violence, TS?

La journée qui a suivie mon retour ... Après cette nuit irréelle dans les bras de Bastian. Dans sa caravane... J'eus du mal à réaliser que c'était moi cette fille étendue nue dans son lit. Qui hurlait son nom.... Et devant mon PC. Les mots s'enchaînaient. Seuls. Vite. Puissants. Arrachant mes larmes. Écorchant mon âme... Et en une journée et une nuit... Il était là. Derniers mots. Ce point final laissant cette fin sans réellement une vraie conclusion a ce roman et près a partir ... Envoyer ! Voilà. C'était fait. Elijah au courant. Et une journée les yeux rougis par l'écran et la fatigue , voilà ce qui s'annonçait.
Je n'avais même pas fait attention à rallumer mon téléphone que j'avais volontairement éteint pour me couper du monde. Ce besoin d'écrire. De conclure cette histoire . Mettre un terme à cette addiction qu'il était... Baz... Bastian...

"Baz.." c'était un rêve. Sa voix. Sa chaleur.. après avoir veiller la nuit d'avant pour écrire. Je dormais si profondément qu'il était la. Près de moi...

Je suis secouée, sa voix, sa main sur mon bras... Baz.. Il est là. Mon esprit me jouait des tours dans mes rêves, je pensais beaucoup trop à lui surtout après la décision que je venais de prendre.. Je ne pouvais pas le contacter, je n'étais plus moi, je n'étais même plus... Qui j'étais au final.. ?

Voir Eli m'avait fait du bien, j'avais couché sur les lignes les mots qui m'embrouillaient l'esprit mais c'était pas suffisant, l'envoyer à la maison d'édition était ... Compliqué, mais j'avais réussi, et je m'étais endormie sans même manger...

"Aie !" Je retire mon bras, je me redresse encore endormie dans mon lit, le dos contre la tête du lit.. "Baz ! Mais qu'est ce que tu fais là?"
Un coup d'oeil à mon réveil, il était bien trop tôt, ou trop tard, tout dépendait du point de vu. Un vent froid s'engouffre dans la chambre, fenêtre ouverte, couverture... Au sol, alors que ma chemise de nuit (un grand t-shirt) ne cache pas grand chose de ma culotte. "Tu es venu... Sans t'habiller?" Je le fixe en descendant mon regard vers son corps, ses abdos, nus sous son cuir...

@Bastian Kavinsky  

Quand mon regard tombe sur lui, je ne comprends pas bien, il est là, réel, et il a l’air si en colère, mais j’ai rien fait de mal, aucun démon n’est venu le remplacer dans mes rêves, et même si je tentais de m’éloigner de lui, j’avais surtout eu la tête dans mon livre ses derniers jours…

Il me tire par le bras, pas le temps de m’étirer. « Attends, lâche moi. Explique moi je comprends pas pourquoi t’es .. en colère… ? » Je veux savoir mais il commence le décompte. Je souffle et enfile un jean rapidement, avant de nouer mes cheveux.
« Tu ne toucheras pas à mon frère... Où on va? » Je glisse mes pieds dans des chaussettes avant de mettre mes vans, et rapidement j’attrape une veste de sport qui se trouve sur le portant quand dix sonne.

« Je suis prête. » Pas de soutient gorge, mon t-shirt de nuit trop grand bloqué dans mon jean. Ça irait.. Enfin j’espère. « Je passe pas par la fenêtre… » Pas deux fois en peu de temps...Et j'ai toujours autant peur du vide, et en plus je manquais de force avec presque 48 heures sans trop dormir.

sa tension est palpable. Je ne comprends pas pourquoi si tôt il débarque comme ça. Essayant de voir dans ses yeux si un truc cloche. Drogue ... Noir ou vert... Je n'arrive pas à voir avec la pénombre... Même quand il allumé j'ai l'impression qu'il faut toujours aussi sombre autour de lui.

Dix. Je suis prête. Je suis le mouvement entraîné vers la porte de ma chambre. Collin va entendre alors un peu paniqué je le suis rapidement dévalant les marches, ne prenant ni manteau ni sac. Encore mon portable ou papier. Et je le suis. Refermant la porte de ma maison rapidement une fois dehors. Je tente d'attraper sa main. "Baz.. explique moi.." même si on s'éloigne encore un peu évitant de laisser l'opportunité a Collin de débarquer.

Pas d'explications. Pas de paroles. Rien, je n'aurais rien, je devais le suivre chez lui. Dans la nuit sombre et des idées étranges qu'il avait toutes les raisons de me haïr sans même savoir pourquoi.

Je le suis vers sa voiture. Tremblante. "Bastian... Tu as pris quoi?" Nerveuse j'entre dans sa voiture... Hésitante je lui lance un regard paniqué. "Baz..." Mais il fait le tour. J'entends le verrou. Je tremble... Il monte.

"Baz... Réponds moi.." Il démarre roule vite.. Et moi tremblant bien trop je n'arrive pas à attaché ma ceinture je panique. "Ralentis... Ra.. lentis s'il te plaît .." Mais il n'écoute rien. J'ai la tête qui tourne. Le souffle court. Je ferme les yeux et quand le moteur s'arrête je sors vite avant qu'il ouvre la porte et vomi ms mes tripes... "Tes complètement fou putain ! On aurait pu avoir un accident !"

Je savais que la drogue coulait dans son organisme et j'étais complètement folle de monter en voiture avec lui. Mais je devais le suivre savoir ce qu'il avait... Vite trop vite il roule vers sa caravane. Sauf que je ne contrôle pas mon estomac qui se retourne une fois arrêter....

Rapidement sans répondre encore une fois il m'entraîne vers sa demeure. Me faisait entrer trop brusquement. Et fermat a double tour. J'avance un peu lui faisant de la place et me tourne vers lui. "Répondu?" Je ne comprends pas e quoi il parle. "Attends quel message ?" Parler de m'éloigner. De trouver un moyen d'échapper à cette emprise. A cette nana que je suis pas quand je suis à ses côtés. Ne pas brûler mes ailes... Enfin c'était un truc du genre je ne m'en souvenais plus il me semble sur le mot mais .. pas de suicide en vu. "Tu peux m'expliquer calmement ?"

Il hurle il décharge sa colère, et son inquiétude. Et moi je sursaute, il est trop tôt, je ne comprends rien et c’est trop fort. Un vu.. Je capte pas tout de suite… « Mon portable ! » Evidemment je l’avais éteins pour ne pas être dérangé pendant mon écriture,et j’avais totalement oublié de l’allumer à nouveau. « Je.. je suis désolé il est éteinds depuis… presque deux jours. » Juste après le message à vrai dire, juste quand j’ai eu besoin de descendre les mots de mon esprits, les rendre réels.

Je regarde ses poings qu’il vient de masser. bandés, du sang.. « Tu es blessé? » je demande en m'approchant, voulant voir ses plaies, les guérir, alors qu’il boit au goulot de la bouteille. Il m’explique pour le mot… « C’était pas ce que je voulais dire… » Je soupire, mais lorsque ses mots arrivent à mes oreilles, montent à mon cerveau, je panique. « Quoi? Tu.. tu vas me faire quoi Bastian, j'ai juste éteins mon téléphone deux jours , c'était pas... Un problème tu aurais pu me trouver à la maison si vraiment c'était urgent. » Même si je savais que j'aurais pas répondu, je n'aurais pas voulu être dérangé dans mon écriture et ... Et dans ce message le sens n'avait pas été compris, mais il était là...