Tu vas l'payer c'silence (pv Abi) tw: drogue, violence, TS?

J’hausse les épaules. « Je voulais écrire et .. J’aime être au calme, c’est pas rare que ça arrive. » Je le regarde sans comprendre, j’étais encore libre de faire ce que je voulais non? Et puis j’allais manquer à personne. Collin et Charlie m’avait à peine croisé et me savait dans ma chambre, Eli lui avait été patient, … Il n’y avait que lui qui avait paniqué… Visiblement il avait été plus qu’inquiet.

Je baisse les yeux. « C’était une référence à notre discussion… Il aimait la mort , elle aimait la vie. Elle lui a donné sa vie, mais.. Mais elle aimait la vie, moi la vie je ne l’ai pas toujours aimer.. C’était pas un message avant un suicide, mais.. Mais c’était peut-être un moyen de m’éloigner… »

Je finis ma phrase dans un murmure… Sans le regarder avant que sa main se pose sur mon cou, qu’il me recule, mes iris se plongent dans ce noir si sombre qui rempli son regard. Je n’ai pas peur de lui, je sais qu’il arrivera à ses fins, et si c’était le moment… Je lui donnerais ma vie. Il le savait. C’était pour ça que je devais m’éloigner de lui.
Son baiser n’est pas tendre, ni doux, il est emprunt de cette inquiétude, et de violence, je lui cède le passage, ma langue trouvant la sienne.. Mes yeux clos, je laisse une main hésitant se poser contre son torse, sentir la chaleur de sa peau… Brulant et irradiant mon âme, jusqu’au plus profond de mon coeur.

« Je.. » Je n’ai pas le temps d’expliquer pourquoi m’éloigner est passé au travers mon esprit, pour me protéger, pour nous protéger… Qu’il attrape ma gorge, me pousse vers la porte. Il m’embrasse, ses lèvres dévorent les miennes, nos langues dans un combat qu’aucune ne gagnera, partenaires maintenant…

Je sens son coeur battre si fort qu’il va sortir de sa poitrine. Les doigts de Bastian enserrent ma gorge, j’ouvre les yeux de surprise, alors qu’il resserre sa prise… Encore… Se collant à moi… Proie prise dans les filets, il serre encore… Je gémis quand il mords ma lèvre, mais la peur se lit dans mon regard, je panique, il serre trop fort…

Lorsqu’il relâche et s’éloigne d’un coup, je porte ma main à ma gorge, je ne l’ai jamais vu dans cet état… Parfois les limites étaient dépassées, je le savais, mais j’avais de la force encore, là… C’était différent… Je ne peux pas reculer pourtant un mouvement de panique lorsqu’il me tend l’énorme couteau. Ma main sent le manche, je refuse de serrer mes doigts dessus.. « Non.. Non.. t’es dingue ! Je ne ferais pas ça Bastian ! Je ne veux pas que tu meurs ! » Je laisse le couteau tomber au sol. "Si.. Si je veux partir c'est pour éviter qu'on.. qu'on... se détruise."

@Bastian Kavinsky

S'il est dingue. Sa main qui me tend ce couteau. Je refuse de faire ça ! Je ne peux pas. J'étais capable de donner ma vie pour lui. J'avais eu ces sentiments si vite pour lui. Je voulais qu'il soit...heureux. Mais jamais je n'aurais souhaité sa mort même dans les douleurs qu'il avait ou m'infliger. Il revient à la charge.

Remplacant le couteau dans ma main. Le pointant sur sa poitrine. Je fixe la lame... Et il avance.. je ne peux pas reculer. Il est trop près. Il va se faire mal...

Non ! Sa main tient la mienne. Il ne veut pas que je lâche. Les larmes perlent sur mes joues. Je secoue la tête en ne quittant pas la lame des yeux trop peur ... Tremblante... Sans moi... Je laisse mes iris trouver les siennes totalement en larmes. Ma gorge de nouveau couverte de sa main. Plus douce ... Et je remarque alors... Il pleure .. "Je ... C'est pas... L'impression que j'avais Baz..."

Je murmure mais quand il part il est déjà trop loin... Je lâche le couteau. Porcelaine. Pas ma porcelaine.... Mon coeur s'est fissuré quand ses perles salées ont coulé sur ses joues.. "Non..."

Je m'avance le couteau au sol. J'entoure sa taille de mes bras. Colle mon torse contre son dos. "Je suis désolée.. pardonne moi. Je voulais pas te faire de mal. C'était... Égoïste... Pardonne moi..."

Comment pouvait-il me demander de lui faire ça? Alors que j’étais parti pour nous sauver, parce que j’avais cette intime conviction qu’il serait bien mieux sasn moi, que je ne le détruirais pas… Lui qui ne voulait pas être sauvé… Et pourtant il est là, il est devant moi, parlant de ce vert dont j’ignorais qu’il en avait conscience. Dormir avec lui… Un soupire de soulagement quand mes souvenirs reviennent, dans ses bras, nue, contre lui.. Entendant son coeur battre… « Tu n’es pas faible ! » J’ajoute rapidement après la fin de ses mots. « Tu ne l’as jamais été et tu ne le seras jamais… »

Mais il m’accorde le départ, la liberté,… Non. Pas sans lui… Je ne voulais pas mourir, je voulais partir le sachant heureux, pensant qu’il n’avait pas besoin de moi… Que ce serait mieux pour lui… Plus que pour moi… Et pourtant mes bras se referment autour de son corps tendu, musclé…
Ses larmes brisent mon coeur, je ne suis accro, totalement éprise de lui , c’est fini de ma santé, mentale et autre, tant qu’il serait heureux mon sourire serait là, sinon je ferais tout pour lui, tout pour qu’il soit … bien. « Je.. Je veux pas l’éteindre… Mais je ne veux pas que.. Que tu te sentes mal, j’ai l’impression que tu souffres en étant à mes côtés.. Que.. Que c’est pour ça.. Que tu veux.. Me.. Me… , et .. j’ai peur, de me perdre aussi… Bast..Baz, je suis … déjà .. trop.. trop…Pardon, je devrais pas te dire tout ça… » On avait bien dis que les sentiments ne devaient pas faire parti de ce jeu.. Ce n’était pas possible autrement non?

Il pleure. Mais les larmes ne sont pas de la faiblesse. Avouer ses peines. Sa douleur. Ses peurs ou même ses doutes ne sont pas être lâche. Faible... Non il ne l'était pas. Sa force était bien au delà de ça. C'était celle de se relever. Ce chat en lui.. ce tigre. Qui retombe toujours sur ses pattes .. toujours... Ce mot me paraît si frêle a l'instant. Je ne veux pas qu'il ait raison sur la faiblesse .. Mais j'ai peur de mes propres barrières.. et si elles se brisent devant lui .. elles n'ont jamais été aussi poussées... Loin.... "Tu...tu tiendras je ne suis pas si importante..."
Je n'étais pas Carla. La seule qu'il ait aimé. Je n'étais pas sa famille... Et encore moins une femme qu'il aimait...

Je reste contre lui.. Mes bras le serrant. Sa chaleur contre mon corps. J'ai besoin de ce contact. Comment un instant j'avais pu ... Moi imaginer ne plus le sentir... Le vivre ... Il m'avait tellement apporté.... "Je .. pense que tu veux .. me tuer car je te fais souffrir... Et moi je suis .. déjà ... Attachée à toi .." amoureuse de toi... Je ne devrais pas. Je me mords l'intérieur de la joue pour tenir et ne pas le dire. "Alors pourquoi ? Pourquoi alors qu'on... Qu'on pourrait... Vivre quelque chose de ..beau...?" Intense. Inédit. Fort. Profond.... Nous .

Mon prénom entre ses lèvres me fait louper un battement. J’aime tellement l’entendre, même si la suite de ses mots est plus brute. « Je.. j’ai pas l’impression d’être le genre de nana a être importante pour quelqu’un. » C’était ce que je ressentais, mais je savais que j’étais la seule à le voir … Lui , pas un masque, pas ce loup dans le noir, mais Baz, le vrai… « Je.. Toi.. » Je murmure après quelques secondes d’hésitations d’une voix à peine audible.

Dans mes bras, ceux qui l’entourent, le serrent, le force à ne pas flancher car on sait tout les deux que si on devait être loin de l’autre, c’était pour éviter le mal et en même temps plonger dedans.. Tout était si mélanger, si contradictoire, mais on avait besoin l’un de l’autre autant qu’on se détruisait en étant ensemble… Ses mots sont durs et en même temps il y a comme un espoir, un poème qui s’y dessine…

« Tu avais dis que j’irais pas en enfer.. Mais.. Mais je veux pas être loin de toi… » Je lui dis quand il me soulève, que mes bras le serre et qu’il nous entraine vers le lit. Je me glisse entre ses bras, et le serre contre moi, je tire légèrement pour tenter de lui faire comprendre que je voudrais m’allonger avec lui, contre lui, dans ses bras, juste ça, de la tendresse, un court instant pour lui montrer que je suis là… Mais avec mon petit poids je fais l’affaire s’il ne m’aide pas.. J’embrasse son torse. «  Je ne suis .. pas elle Baz.. Je vais me battre pour notre vie, tu sais.. »

J’avoue mes doutes, je ne veux pas lui faire de mal, je veux juste… J’aimerais juste être parfaite pour lui… « Personne.. Je… » Je secoue la tête, ferme les yeux et souffle avant d’ajouter plus calmement. « Je n’ai jamais été assez importante pour qu’une personne me regarde, pour que mes parents restent… Pour.. pour qu’on ne me trouve pas bizarre alors pourquoi tu serais différent de tout le reste de la planète? » Je lui demande les yeux clos.

Ce que je veux.. Lui. C’était pourtant simple et en même temps tellement compliqué. Je ne savais pas que je l’avais, il voit d’autre personne, il est .. si libre… « Je.. j’aimerais.. qu’on.. enfin tu vois… » Je ne dis pas les mots il va s’énerver alors j’ajoute rapidement. « Je voudrais être avec toi. Ta.. petite amie. » Ces derniers mots dans un murmrue, une légère grimace car je sais qu’il va être dégouté par ce mot, et moi je baisse les yeux, honteuse.. Jamais nous ne pourrons être ensemble, pourtant je réponds juste à sa question, il m’a demandé ce que je voulais.. Lui.

Mes bras autour de sa taille alors qu’il pleure, que je sens son coeur battre si fort et mes mains qui se crochent à lui, je ne le laisserais pas partir. « Je ne serais pas.. une autre… Je m’accrocherais à toi, ils devront me prendre avec toi… » Je murmure toujours dans son dos avant qu’il ne se retourne et nous entraîne sur son lit. Contre lui, blottis, jamais plus je n’ai envie de quitter son étreinte et pourtant je le sais, il m’a attirer là, c’est son plan, et il le confirme encore plus quand j’embrasse son torse, quand cette chaleur me provoque un frisson… Je ne suis qu’un jeu, et j’arrive pas à m’en réveillé, à m’en défaire, quitter la partie n’est pas permis et pourtant… « Elle était comment?.. Parle moi d’elle s’il te plait… » Si seulement je pouvais être comme elle, pouvoir prendre son coeur.. À la place c'est moi, moi seule, comme une idiote qui aime sans retour...

@"Bastian Kavinsky <3

J’ai les yeux clos et ses mots perforent mon coeur. Evidemment que mes parents n’allaient pas rester ensemble pour moi, pour Collin ou Charlie, je le savais.. «  Je te parle pas de ça… » Je murmure alors qu’il continue, je sais qu’être différente peut-être cool mais pas quand on vit ce que j’ai pu vivre.. Les larmes je tente de les ravaler, je ne dois pas me laisser tomber. « Ma mère buvait.. trop… beaucoup trop et nous ses enfants ont étaient pas assez important pour qu’elle arrête et mon père… Il a mis les voiles, nous ignorant, ignorant.. » Un frisson me parcours, les cris je les entends encore, j’étais jeune, trop jeune pour ça… J’hurlais en suivant la voiture, je lui criais que j’allais changer, que tout serait différent, qu’il ne pouvait pas partir… « La douleur que.. qu’on ressentait… » Pour le harcèlement au niveau de l’école je me tus, il n’avait pas besoin de savoir. Pas encore…

Je le voulais lui, c’était ce qu’il m’avait demandé non? De lui dire… Mais évidemment la réponse était celle à laquelle je m’attendais. Douloureuse, un tison s’enfonçant dans mon coeur, mais je m’y attendais. « Je sais…Je… C’était pour répondre à ta question, je .. je sais que … tu veux pas ça… » Et qu’il ne le voudra jamais. C’était pour ça que je ne comprenais pas pourquoi mon stupide coeur c’était attaché à cet homme… Je ne rêvais pas juste de cul ou juste d’un truc sans fond… Mais j’étais pourtant éprise de lui.. Bien plus que je n’aurais jamais dû le permettre.
La même… Je préférais garder le silence, je n’étais pas en paix avec ça, j’avais tellement l’impression d’être une autre, de ne pas être … Abi, la même qui écrivait dans son journal, d’ailleurs je n’avais pas noirci une page depuis des jours… Je n’étais plus moi… Mais l’être ou non ne changerait pas que je plongerais avec lui.

Allongée dans ses bras, je veux en savoir plus sur Carla.. Il se confie,.. Une femme parfaite, pleine de vie, qui a sombrer, qui est tombé dans son filet, amoureuse surement, éprise à s’en damner… Et… Sa fille… Je me fige entre ses bras, mon coeur se stoppe un instant. « Votre.. votre fille? » Je répète doucement.. « Co..comment? »Il n'avait pas pu faire ça... Il n'était pas un meurtrier..? Si? Je blêmis. Je ne devais pas paniquer, moi qui voyais l'image de la mort de Carla comme une métaphore .. .Mais c'était bien réel...