Don't leave me in all this pain (becklia)

Tu penses de plus en plus à quitter ta colocation, pourquoi? Parce que tu passes 90% de ton temps chez Beckham, quand tu n'es pas au travail en général et afin de passer plus de temps avec lui tu viens dans sa petite roulotte, endroit calme ou vous pouvez vous retrouver aussi bien simplement à deux ou avec vos amis. Tu dois l'avouer, tu travailles mais tu te demandes bien souvent comment tu arrives à gérer, rare ne sont pas vos soirées où l'alcool et parfois la drogue en font partie, toi rien de plus que des joints par ci par là. Il est clair que tu n'arrivais parfois pas à avoir les idées bien claire au boulot mais tu essayais vraiment d'être sérieuse sur ton lieu de travail. De repos pour 2 jours consécutifs, tu avais donc rejoins ton petit ami pour passer la nuit et bien plus encore en sa compagnie. Bien qu'aujourd'hui vous soyez ensemble depuis déjà quelques mois, votre attirance l'un envers l'autre ne faiblis pas et vous adonner toujours aux plaisirs corporels dès que l'occasion se présente à vous. Endormis l'un contre l'autre, tu finis par te réveiller nue, alors qu'il semblerait que le soleil soit déjà levé depuis quelques heures. Un mal de ventre qui te transperce, un peu comme ci tes règles se lançaient mais de manière bien trop forte. Tu n'avais jamais eu autant mal lors de tes jours de règles, bien sûr qu'elles pouvaient être douloureuse mais pas ainsi. Tu essayes de ne pas faire trop de bruit alors que tu te lèves du lit afin de laisser Beckham dormir mais une vision dans ce lit te fais alors pousser un cri de panique. Tes jambes te lâchants presque aussitôt, tu te retrouves à tomber sur le sol, il y avait bien trop de sang dans ce lit pour que ça soit de simple règle. En pleine hémorragie, ton cerveau se met en alerte de suite. Bien sûr Beck avait été alerté par ce cri que tu venais de pousser et tu sens des larmes venir se rajouter à tout ça, laissant la panique s'emparer de toi. "Je..." Ton regard se baisse alors vers tes jambes elles aussi tachées de sang. "On doit aller à l'hôpital!" Pourtant tu te retrouves pétrifiée à ne pas pouvoir bouger, la peur de ce que tu es entrain de vivre et d'imaginer ce qu'il se passe réellement.

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C’est un cri qui me sort de ma torpeur ce matin-là, cette après-midi là ? Vu le soleil qui entrait par les fenêtres de la chambre, on pouvait déjà jurer qu’il était assez haut dans le ciel. Chose qui arrivaient couramment quand Emi avait des jours de congés. Nous passons le plus clair de notre temps ensemble depuis que nous sommes rendu un couple officiel et c’est étrange, moi qui avait tellement peur de l’engagement, j’ai l’impression que c’est naturel entre nous, je n’ai pas besoin de me forcer pour être avec elle, je n’ai plus aussi peur qu’avant. L’attraction entre nous est toujours aussi intense et nous avons du mal à ne pas se toucher, se caresser ou faire plus encore. D’ailleurs, nous l’avons fait une bonne partie de la nuit et je me demande bien ce qui peut surprendre Emi au point de la faire crier ainsi dès le réveil, mais le cri à été suivi d’un bruit sourd et sursautant dans le lit, je me redresse vivement et mes yeux se posent sur une énorme tâche de sang. Je sors du lit précipitamment pour aller rejoindre Emi toujours sur le sol, les jambes couvertes de sang. “Qu’est-ce qui se passe ? C’est quoi tout ça ?” Je demande un peu paniqué en vrai, je ne comprends pas vraiment pourquoi elle se vide de son sang comme ça ! J’ai l'impression de ne pas savoir quoi faire, mais il faut faire vite et je l’aide à se relever pour au moins voir l’étendu des dégâts. Elle semble saigner abondamment et je cherche rapidement des vêtements pour m’habiller. “Ça va aller, il faut rester calme, ok ? Tu vas bien ? Tu as mal ? Attends… Il faut qu’on t’aide à enlever ce sang tu ne peux pas partir comme ça, Emi…. ” Continuais-je en cherchant une serviette ou quelque chose qui pourrait la nettoyer un peu avant qu’on parte… “Il faut une ambulance ou on y va en voiture ?!?” J’ai du mal à rester calme et la panique s’empare de moi.

Bloquée au sol, tu ne comprends pas ce qu'il t'arrive. Enfin si tu penses comprendre mais ton cerveau ne semble pas vouloir réagir en conséquence, tout ce sang sur les draps entre tes jambes, tu as de loin laissé la panique s'emparer de toi, et tu constates que Beck ne semble pas plus rassuré bien qu'il tente de prendre peut-être un peu plus sur lui pour trouver des solutions. Tu le laisses t'aider à te relever, n'ayant pas grand chose qui semble vouloir se passer dans ton esprit. "J'ai mal oui..." Ce qui est le cas, enfin tu ne te rends pas vraiment compte de la douleur actuellement puisque tu as laissé ton esprit simplement s'emparer de panique plus que la douleur que tu pouvais avoir. Beck te tends une serviette et tu viens t'essuyer les jambes, tu comprends ce qu'il t'arrive mais tu ne veux pas mettre de mots sur ce qu'il se passe, t'as peur de sa réaction, t'as peur de ta réaction en osant dire à voix haute ce qu'il se passe. Tu préfères donc agir de manière automatique, essuyant alors le sang que tu as sur toi, enfilant une simple robe longue large et gardant cette serviette qui était de toute facon déjà bonne à jeter. "Pas le temps d'appeler une ambulance!" Tu les sens ses larmes qui coulent le long de tes joues mais pourtant tu as l'impression de ne pas pleurer, tu vas donc avec lui vers sa voiture et te poses côté passager, replicant les jambes contre toi essayant de maintenir cette serviette en place le plus possible pour ne pas mettre du sang partout. "Je suis désolée Beck..." Tu le savais toi pourquoi tu t'excusais, lui ne savait certainement pas pourquoi mais tu voulais le faire, plus aucun mot ne sort de ta bouche alors que ton visage est posé contre tes jambes évitant tout regard envers ton petit ami. Tu ne sais d'ailleurs combien de temps le trajet dur jusqu'à l'hôpital mais vous voilà arrivé devant les urgences et tu prends la main de Beck pour te diriger à l'intérieur. Des dizaines de visages se tournent vers toi en te reconnaissant et tu t'approches alors d'une de tes collègues à l'accueil et prend alors sur toi, ton visage remplie de larmes séchées, ayant réussi à stopper un peu cette peine. "Je fais une fausse couche!" Tu es médecin, tu le sais, tu as compris ton corps et les symptomes que tu avais. Aussitôt on vient alors t'embarquer pour aller dans une salle de repos.

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C’est le genre de réveil qui te brusque, qui te fais comprendre que tout ne peux toujours bien aller et je viens à me demander pourquoi on ne peut pas juste avoir la paix quelques semaines. Si le karma ne pourrait pas choisir une autre victime, cette tâche de sang immense dans le lit me fait paniquer, même si j’essaye de rester calme le plus possible, même si j’avoue que mon cerveau est en ébullition et que plus ça va, plus j’ai de questions qui me viennent en tête et qui n’ont pas de réponses. Questionnant la blonde sur son état, elle m’affirme qu’elle a mal et ça ne fait qu’augmenter à mon stress et à ma tension. C’est un peu comme si je me réveillais en plein cauchemar, avec tout ce sang, avec la fille que j’aime en douleur. Je passe des vêtements en vitesse, me foutant de coordonner le tout et lui temps une serviette pour qu’elle puisse éponger le rouge qui coule sur ses jambes, ce sang qui va finir par l’affaiblir si elle continue d’en perdre autant. Je ne comprends pas ce qui se passe et c’est un peu le pilote automatique qui embarque, me concentrant juste sur la tâche que j’ai à accomplir et elle ne répond pas vraiment à mes questions. Confirmant qu’il faut se dépêcher, je prends mes clés de voiture et nous sortons, je ne verrouille même pas derrière nous et je prends place côté conducteur. “Ne sois pas désolée.” Que je lui répond, lui serrant la main avant de filer le plus rapidement possible en direction de l’hôpital, le trajet s’est fait rapidement et comme dans un rêve, je ne sais même pas si j’ai fait un stop ou encore arrêter à la moindre lumière sur le chemin, mais nous sommes arrivé sans encombre et c’est en lui tenant la main que nous entrons ensemble à l’urgence, j’ai l’impression d’être dans un épais brouillard et ne remarque pas les têtes qui se tournent vers ma jolie blonde. Quand elle va voir l’infirmière au triage et qu’elle lui dit ce qu’elle a, ma bouche s’ouvre d’incompréhension, hébété ma main quitte celle d’Emi et je suis à quelques pas derrière elle, l’infirmière qui nous installe dans une salle. Une fois qu’on est seul, je la regarde alors que je suis toujours debout un peu à l’écart. “Je ne comprends pas Emi… tu n’es, n’était… comment c’est possible on se protège toujours non ? Tu, tu… tu le savais ?” Est-ce qu’elle m’a caché une potentielle grossesse pour que je ne parte pas ?

T'avais peur de comment il allait réagir, pourtant dans l'hôpital tu te retrouves face à une de tes collègues et tu lâches simplement ces quelques mots, expliquant ta condition, expliquant ton pronostic que tu avais compris. Et si jusqu'à maintenant la main de Beck était dans la tienne, tu le sens te lâcher et tu as la sensation que tu venais de briser un truc entre vous. Tu ne dis rien pour le moment, tu avances avec ta collègue infirmière vers un box libre, te faisant limite passer avant tout le monde et tu t'allonges aussitôt alors qu'elle te dit qu'elle va chercher quelqu'un pour s'occuper de toi. Tu te retrouves alors seule face à Beck, qui semble garder une certaine distance avec toi alors qu'en cet instant ce dont tu aurais besoin c'est de lui, de ses bras mais tu vois qu'il semble assez perdu sur la situation et qu'est-ce que tu pouvais le comprendre. Tu secoues la tête. "Non je savais pas..." Parce que la vérité est là, tu te découvre enceinte en même temps que tu semble perdre cette grossesse. Depuis quand? Depuis combien de temps tu l'étais, t'en avais fichtrement aucune idée, tu as toujours eu tes règles, chaque mois, tu n'as jamais eu aucun symptôme de grossesse. "Si j'avais su bien sûr que je t'en aurais parler Beck, tu penses que je te l'aurai caché? Tu penses sincèrement ça de moi?" Tu pensais à cet instant qu'il doutait de toi et ce n'est clairement pas ce dont tu avais besoin alors oui, tu avais peut-être haussé un peu le ton en lui parlant mais c'était le mélange de sentiments, le mélange d'émotions qui te faisais parler. "J'ai pas besoin d'avoir des réflexions de ta part là Beck, donc si c'est pour me reprocher des trucs tu peux partir, sinon je veux juste que tu me prennes dans tes bras ok?" Tes yeux larmoyants, tu avais mal, la douleur physique n'était au final pas comparable à ce que tu ressentais en cet instant moralement.

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Peut-être qu’en fait je dormais encore, peut-être que c’est pour ça que tout me semble flou et incompréhensible ? Comment passé de la nuit un peu folle et pleine de sexe à ce genre de scène d’horreur et tout ce sang… tant de sang. Tout se fait rapidement et dans l’incompréhension, je me sens complètement perdu dans cette histoire et je ne sais distinguer le vrai du faux. On est rapidement à l’hôpital et je trouvais déjà fou tout ce qui se passait jusqu’à ce qu’une bombe me tombe un peu sur la tête. Fausse couche… fausse couche, pour faire une fausse couche il faut être enceinte non ? Mais si elle est enceinte… Elle le savait ? Je comprends que le moment n’est pas vraiment bien choisi pour faire une scène ou quoi que ce soit, mais c’est compliqué, je ne sais pas comment gérer cette situation qui m’est un peu mise en pleine gueule quoi. Une fois seule dans la salle, je tente de comprendre tout ça, d’y mettre un peu d'ordre parce que là, c’est le bordel dans ma tête. Je suis méfiant et je me tiens un peu à distance, j’ai besoin de cette distance pour garder les idées claires. Mon regard se pose sur elle et j’attend sa réponse, son ton est plus brusque que d’ordinaire et je comprends qu’elle est aussi perdue que moi dans tout ça. “Je pense pas ça de toi, j’essaye juste de comprendre comment on peut en être là, comment ça se fait que tu fais une fausse couche quand on fait attention à tout ça !” Au nombres de capotes qu’on peut passer dans une semaine, ça reste quand même surprenant qu’elle soit en train de perdre un bébé. “Quoi ? Tu veux que je parte parce que j’essaye de comprendre ce qui se passe ? Je comprends rien de tout ce qui se passe depuis que tu as crié chez moi. Tu savais ce que tu faisais, mais c’est en arrivant ici que j’apprends que c’est une fausse couche, comment tu veux que je ne panique pas ?” Je fais quelques pas dans sa direction, ayant bien du mal à soutenir son regard larmoyant. Je reprends sa main dans la mienne et la serre légèrement.

Tu avais tellement réussi à bloquer ton cerveau en mode automatique pour pouvoir tenir jusqu'à l'hôpital que quand tu oses enfin sortir de ta bouche les termes sur ta condition que tu le sens que tout est entrain de t'échapper, à commencer par Beckham, qui lâche ta main dans ce hall des urgences mais te suis quand même dans ce box où rapidement vous vous retrouvez en tête à tête. Ton cerveau bouillonne toujours et tu comprends bien sur dans le fond ses interrogations, mais tu n'arrive pas à contrôler ce qui sort de ta bouche. "Je sais qu'on fait attention, tu crois que je le sais pas? Tu crois que je le comprends comment c'est possible que ça m'arrive?" Tu fronces les sourcils, allongés sur ce lit d'hôpital, attendant que l'on vienne s'occuper de toi. La distance toujours instauré entre Beck et toi, tu deviens bien plus sur la réserve, voulant à tout prix te protéger en cet instant et tu ne voulais pas t'infliger une douleur morale supplémentaire avec des possibles reproches de Beckham. Tu préfères donc prendre les devants, lui demandant de partir s'il compte te reprocher des choses où alors de venir contre toi parce que t'as besoin de lui plus que quiconque en ce moment là. Mais tu vois bien qu'il semble autant en panique que toi alors qu'il vient reprendre ta main et tu la sers un peu plus dans ta main et tu viens poser ton visage contre vos mains. "Je l'ai pas dit plus tôt parce que ..." Et tu te mets un peu plus à pleure à cet instant, laissant alors sortir tout ce que tu as au fond de toi. "Parce que j'avais peur de ne pas être assez forte pour venir jusque là.. Parce que j'avais peur de ta réaction..." Tu essayes de parler à travers tes larmes. "Je comprends pas pourquoi ça m'arrive? je comprends pas comment c'est possible, j'ai encore eu mes règles y a 15 jours je ..." Tu soupires essayant de calmer tes larmes mais secoues la tête. "Pour que ça saigne autant ça ne date pas de ce mois-ci où du mois dernier ..." T'essayes de réfléchir si un jour vous aviez pu oublier de vous protéger mais tu n'arrives pas à te souvenir, vous faites en général hyper attention voulant éviter justement un accident de type grossesse. "Je comprends pas Beck, j'ai beau chercher à savoir quand ça a foiré, je sais pas, j'ai dû faire un déni j'ai eu mes règles tous les mois.." Tout se bouscule dans ta tête, donnant bien trop d'information à ton petit ami.

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Je sais que le moment n’est pas bien choisi pour faire une scène, mais au départ, j’avais pas l’intention d’en faire une. Je voulais être là pour elle et prendre soin d’elle, mais c’était un tel choc d’apprendre comme ça qu’elle avait un bébé en elle. J’en voulais pas moi des gamins, enfin je pense que je ne me vois pas avec un mioche sur les bras et je peux comprendre Bastian comment il se sent pris au dépourvu en ce moment. Putain de merde quoi ! « Mais je sais que tu sais ! Je réfléchis à voix haute putain ! J’essaye de comprendre c’est tout ! » Merde ! Je suis sur les nerfs et j’ai le stress et tout qui embarque, elle va se vider de son sang combien de temps comme ça ? Pourquoi elles ne foutent rien les infirmières ? Puis je comprends pas pourquoi elle m’a rien dit pendant le chemin alors qu’elle le voyait bien que je stressais aussi ! Que je m’inquiétais pour elle ! « Alors la, tu pensais qu’elle serait mieux si je l’apprenais sur le fait ? Puis manquer de courage ?!? Merde t’es en train de te vider de ton sang courage ou pas t’avais pas le choix de venir ici ! C’était pas vraiment une option tu sais ! » J’approche tout de même d’Emilia, reprenant sa main dans la mienne en faisant une légère pression. Elle serre un peu plus fort avant d’appuyer son visage contre nos mains réunis. J’ai l’impression qu’une douche froide se répand sur mon corps alors qu’elle continue de parler. Je n’avais pas vraiment vu de changement sur le corps de la jeune femme, bien que sa poitrine m’ai parue un peu plus gonflée qu’avant, mais j’ai cru que j’hallucinais peut-être. Je n’arrive pas à comprendre quand non plus, je n’ai jamais vu qu’une capote aurait brisée, je suis toujours assez prudent là dessus après avoir eu peur quand Stacy croyait être enceinte… Putain, c’est quoi cette connerie ! « On dirait que ça fonctionne pas dans ma tête, j’arrive pas a comprendre à réaliser que c’est vrai. « Avec lui tu t’étais protéger ? » Ma voix est faible, comme si je ne veux pas penser ça, je ne veux pas penser à ça, mais si c’est de lui qu’elle est enceinte et pas de moi ? Mon cœur se tord de douleur à y penser.

Il est certain que l'un comme l'autre vous soyez sous pression actuellement, tu comprends qu'il ait eu peur, qu'il s'inquiètes pour toi et au final dans le fond ça te fait du bien de savoir qu'il ait pu avoir peur pour toi. "J'arrivais pas à le dire à voix haute Beck ok ? J'arrivais pas à me dire que je faisais une putain de fausse couche alors que je savais même pas que j'étais enceinte en fait!" T'avais clairement pas la force de te battre avec lui mais il semblerait qu'une fois de plus vos caractères entré en contact et que vous n'arriviez pas à communiquer de la meilleure des façons possible. T'essayes de penser à comment tout ça a pu arriver, quand est-ce que vous aviez pu merder, parce que dans tes souvenirs, jamais vous ne l'aviez fait sans protection, alors oui, les capotes ne sont pas fiables à 100% mais ça fais des mois que votre histoire dure et il n'y a jamais eu de soucis, du moins tu le penses. Tes larmes coulées sur tes joues parce que tu avais mal physiquement mais également mentalement. Tu n'as pas été capable de savoir que tu étais enceinte, ton corps voulait peut-être te protéger vis à vis de cette grossesse parce que tu étais dans une période de ta vie un peu compliqué? L'accident de ton frère, ta plongée dans l'alcool et quelques drogues... tu te dis que ton cerveau a simplement voulu protéger ce bébé, mais ton corps ne pouvais pas le supporter et tu venais de perdre un petit être qui n'avait rien demandé. Ton esprit divague sur toutes ses pensées quand tu entends la voix de Beckham s'adresser à toi. "T'es sérieux?" Tu lèves le regard vers lui, le regard remplis de larmes mais aussi d'agacement, de tristesse, de trahison suite à son manque de confiance. Comment est-ce qu'il pouvait penser à ça en cet instant? "T'es sérieux de me demander ça maintenant?" Tu lui lâches la main et le repousse. "J'ai pas besoin de ça maintenant alors sors s'il te plait et je te le demanderai pas deux fois Beck!" Tu détournes ton regard de lui parce que t'étais blessée plus qu'autre chose par ses propos et tu voulais pas subir ça en plus.

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Ce n’était pas la situation idéale, ça n’avait rien de la petite journée tranquille et relaxante qu’on avait prévu au départ. La panique, le stress et l’adrénaline était toute mêlée dans ma tête et brouille mon esprit. Je ne sais pas quoi faire et j’ai l’impression que je ne suis pas d’un grand support pour elle. « Je sais, je sais je me doute de tout ça !  Juste que ça arrête pas de tourner dans ma tête ! » Je soupire alors que je continue de me poser beaucoup trop de questions alors que je n’ai pas l’habitude de réfléchir autant, ça tourne à toute vitesse et je commence à avoir mal à la tête même. Puis c’est là que le sujet de son aventure avec Elmo me revient, puisqu’elle me dit que vu comment elle saigne ce n’est pas récent récent…. Bordel, sans réfléchir plus je pose la question et je pense maintenant que ce n’était peut-être pas le bon moment ? Sa réaction ne se fait pas attendre. Mes yeux s’écarquillent légèrement et je sens sa main qui me lâche. « J’essaye de comprendre c’est tout ! Je ne sais pas sinon comment, j'étais pas avec vous pour voir s’il avait  une capote moi ! » elle se tourne dos à moi, elle me demande de partir alors qu’elle va pas bien, qu’elle fait une fausse couche. « Putain Emi, c’est vraiment ça que tu veux que j’parte ? » Oh sincèrement j’ai pas envie de rester là pour me prendre la tête. Je sais que c’est pas le moment d’la laisser toute seule, mais l’ambiance est encore plus lourde ! J’allais partir quand l’infirmière revient et me jette un regard. « Ouais c'est ça j'vais prendre l’air ! » ma langue claque et je suis prêt à sortir !

"Mais dans la mienne aussi ça ne fait que tourner..." Ca te travaille tellement que tu ne sais clairement pas comment faire, comment comprendre ce qui a pu se passer. Tu en es a un stade où de toute manière tu es simplement résignée à laisser faire cette fausse couche, ne pas chercher à comprendre quand, comment, juste... Tu perds ce bébé dont tu n'avais pas conscience point. C'est ça qu'il faut que tu te mettes en tête, et que tu arrêtes de te poser des questions, mais Beckham lui semblait en avoir plus que toi et surtout, venant presque remettre en doute qu'il avait possiblement pu être le père de ce bébé et penser qu'il pourrait s'agir de Elmo. Toi la question ne se posait même pas, Elmo et toi vous étiez protégé et Beck ne devrait même pas se poser cette question, il te connaît, depuis le début tu lui as imposé les préservatifs, tu n'allais pas, ne pas en mettre avec l'italien. Sentant du jugement de la part de ton petit ami, tu viens à le rejeter, lui demandant de partir parce que clairement, tu ne voulais pas te prendre la tête avec lui, pas là, pas maintenant alors que t'es dans ce lit d'hôpital entrain de perdre ce sang. Tu lui tournes le dos, ne voulant même pas le voir, tu étais déçue en cet instant, alors que t'avais simplement besoin qu'il te prenne dans ses bras qu'il te dise que tout irait bien, non il a une fois de plus agis comme ce Beck idiot qui agis avant de réfléchir. Tu ne réponds même pas à sa question à savoir si tu voulais qu'il parte parce que non t'avais pas envie qu'il parte, t'avais besoin de lui mais tu voulais qu'il te prouve aussi qu'il était là pour toi sans que tu lui réclames. L'infirmière finit par arriver, constatant bien l'atmosphère pesante entre vous et tu finis quand même pas jeter un regard à Beckham, le suppliant simplement du regard de ne pas te laisser seule. T'espérais qu'il te connaisse suffisamment pour ne pas partir et tu finis par écouter l'infirmière et répond à ses questions, lui indiquant alors que tu ne te savais pas enceinte, que t'avais eu aucun symptômes, que t'as eu tes règles régulièrement. Une sage-femme fini par arriver à son tour afin de t'osculter... Tout se passe bien trop rapidement dans ta tête pour que tu ne percutes quoi que ce soit et agis et répond réellement plus par automatisme, ton cerveau s'étant certainement mis de façon à vouloir te protéger de toute cette situation.

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Non, mais encore une fois, on est incapable de s’écouter parler, incapable de comprendre l’autre. Combien de fois on va la refaire encore celle-là ? Ça commence à être un peu lourd à la longue, je sais que je suis le responsable, que c’est moi qui ai tout provoqué. C’est la seule chose que je suis capable de faire, détruire tout ce qu’il y a de bon autour de moi, on ne me refera pas hein faut croire. Je ne devrais même pas être surpris que dans sa tête à elle, ça tourne autant que dans ma tête, qu’elle se pose sans doute un millier de questions elle aussi. Putain ce que je peux être con parfois aussi à pas savoir quand fermer ma gueule. Elle veut vraiment que je parte ? Que je la laisse toute seule pour gérer ça ? Une partie de moi a bien envie de le faire et ce sans demander mon reste, mais une autre me dit que ce n’est pas une bonne idée d’agir aussi impulsivement. Putain de merde…. Je quitte son regard lorsque l’infirmière arrive, nous interrompant dans notre discussion, mais à voir le regard de la jeune femme, je crois qu’elle a entendu notre dispute, on ne devait pas être des plus discret. C’est toujours comme ça, on est toujours très intense et la discrétion ce n’est pas notre plus belle qualité. Je reste dans mon coin, les bras croisés contre mon torse maintenant que l’infirmière et la sage-femme sont auprès d’Emilia, la regardant simplement du coin de l’oeil. J’ai bien capté son regard à la blonde qui voulait que je reste avec elle et c’est pour ça que je suis encore dans le coin à attendre. Je ne sais pas quoi faire, ni ce qui va arriver par la suite, c’est la première fois que je suis confronté à ce genre de situation. « Est-ce qu’elle va être ok ? Je veux dire… elle ne peut pas en mourir non ? » que je demande à l’une des femmes, ne sachant plus trop laquelle est laquelle.

Tu ne sais pas où donner de la tête, complètement paumer face à ce qui vous arrive à Beckham et toi. Ces paroles que vous vous balancer en pleine face n'aide pas non plus à ta calmer, tu n'a pas envie de te disputer avec lui alors que ce dont tu as le plus besoin est de son soutien. Alors tu lui demandes juste de partir parce que ses propos te font mal et tu n'es pas sûr de supporter plus que ce qu'il pouvait penser. Tu as l'impression d'être une salope à ses yeux et c'était la pire sensation possible en cet instant alors que t'étais entrain de perdre un bébé. Pourtant quand l'infirmière arrive, ainsi que la sage femme, tu le vois encore présent dans la pièce et tu le supplie du regard de ne pas partir, de ne pas te laisser tomber, tu as besoin de lui en cet instant plus que quiconque. Tu reportes ton attention sur les deux femmes devant toi, des collègues à toi en quelque sortes même si vous ne travaillez pas dans le même service. "Non elle ne va pas en mourir rassurez-vous, on doit juste l'amener au bloc pour faire une aspiration, un curetage et s'assurer de stoper les saignements!" Tu étais tellement dans une bulle que tu n'avais pas entendu Beckham parler, ce n'est que la voix de la sage femme qui te sort de tes pensées et tu reposes à nouveau le regard sur ton petit ami. Tu perçois aussitôt l'inquiétude dans son regard et au final il est comme toi en cet instant, complètement perdu et paniqué. "On va préparer le bloc et on revient vous chercher d'ici quelques minutes!" Tu hoches la tête simplement et reporte ton regard sur ton petit ami. Un petit instant de silence et tu tends simplement la main vers lui "Beck..." Tu tentes de camoufler toutes tes émotions qui peuvent arriver à tout moment, tu veux qu'il vienne à toi, qu'il rompt cette distance entre vous. "Tout va bien se passer je te le promets!" C'est toi qui se trouve en position de faiblesse mais comme à ton habitude, tu as ce besoin de rassurer et protéger les gens que t'aime parce que oui, tu l'aimes ce blondinet face à toi.

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Comme dans le brouillard, j’ai l’impression d’avancer à taton et de foncer dans un mur et dans un autre… Rien ne va, pas même ma conversation avec Emilia et je finis par me taire, par ne plus rien lui dire. Elle voulait que je parte alors que j’avais posé une simple question, pas que je la prenais pour une pute ou quoi que ce soit, juste que j’avais besoin de réponses et je ne savais plus où aller les chercher ! J’avais besoin d’un coupable et je pense que ça m’aurait fait du bien de tout jeter sur le dos de Elmo encore une fois, ce présumé pote qui n’avait même pas encore pris la peine de s’excuser, comme si mon amitié ne valait rien au final ! En voyant les femmes s’activer autour d’Emi, je cherche une parole réconfortante, à me faire rassurer aussi au final, parce que tout ça. C’est assez inquiétant au final ! « Vous allez l’amener ? Seule ? Je peux pas être avec elle ? » Je pense que l’idée de devoir attendre tout seul me fait encore plus l’effet d’une bombe. Elle va être entourée et moi je vais attendre comme un con…. Je relève la tête vers Emilia quand elle appelle mon nom. Sa main tendue…. Je la regarde un moment, mordant ma lèvre, elle essaye de me rassurer et je laisse échapper un rire jaune. C’est elle qui se vide de son sang et elle essaie de me rassurer. Je regarde encore sa main et je secoue la tête. « Ça ne va déjà pas bien Emi, ça va pas bien on peut pas dire que ça va bien aller ! On ne serait pas là sinon ! » Que je marmonne en m’approchant, je ne veux pas qu’elle essaie de me rassurer ! Je veux pas…. j’aimerais être tellement loin d’ici au fond ! J’ai pas de bons souvenirs à l’hôpital, après Alexis étendue sur son lit toute brisée et la Emi…

Tu ressens l'inquiétude de Beckham en cet instant et tu ne sais pas comment faire pour gérer, pour qu'il se calme, qu'il se sente mieux. "Non je suis désolé vous ne pourrez pas rentrer, il y en a pour environ 2 heures maximum le temps de l'endormir et qu'elle se réveille" Toi tu le savais forcément ce que tu allais subir, mais bien sûr que Beck ne le savais pas et ça te faisais plaisir que l'infirmière prenne le temps de lui expliquer les choses avant qu'elle ne quitte le box. Toi, ton regard se pose sur ton petit ami une fois que vous êtes seuls et tu l'appelles, t'as besoin de lui, qu'il vienne contre toi, tu veux le rassurer, tu as besoin qu'il sache que tout va bien aller, qu'à présent plus rien ne peut t'arriver tu es entre de bonnes mains. Alors tu lui parles calmement mais tu vois bien qu'il est mort d'inquiétude. Il finit par rompre un peu la distance et tu ne le quittes pas du regard alors qu'il reste pourtant un peu loin de toi. "Bébé.." Tu plisses doucement les yeux évitant de te remettre à pleurer, ce surnom qui sort de ta bouche presque par automatisme, voulant lui montrer que tu es là et que malgré ce qu'il se passe actuellement ça n'enlève en rien la montagne de sentiments que tu as pour lui. "Il n'y a plus aucun risque, je te le promets!" Tu fais un petit signe de tête pour qu'il s'approche réellement de toi. "Viens me faire un câlin s'il te plaît!" Tu es peut-être encore sous le choc de ce qu'il t'arrive, certainement même, mais tu le sens au fond de toi que vous avez besoin de l'autre actuellement. Tu as déjà assisté à des moments comme celui-ci durant tes études, tu ne pensais pas un jour te retrouver dans cette position, malgré que les fausses couches soient bien plus nombreuses qu'on ne le croit. "Je vais être endormie, pour moi ça va durer 2 minutes ce qu'il va se passer, toi ça va durer bien plus... je ne veux pas que tu restes seul s'il te plaît... appelle ton frère, mon frère, alexis, elijah n'importe qui, mais ne reste pas seul pendant que je serai au bloc..." Forcément que tu t'inquiètes pour lui, tu le feras toujours parce que tu étais comme ça, tu ne peux pas t'empêcher de t'inquiéter pour les gens que t'aime. "Je te retrouve dès que je suis réveillée..." Tu parles d'un ton calme, presque en murmurant, ce besoin d'être dans une petite bulle quelques instants avec lui, voulant le rassurer du mieux que tu peux.