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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 ain’t no sunshine when she’s gone (auri)

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MessageSujet: ain’t no sunshine when she’s gone (auri)   ain’t no sunshine when she’s gone (auri) EmptyLun 30 Oct 2023 - 17:33

Vingt et une heure. Les mains moites. Le cœur battant. Une boule d’angoisse dans sa poitrine. Mais l’esprit décidé. Ari marchait. La nuit était tombée depuis maintenant plusieurs heures. Les semaines étaient passées. Les jours avaient défilés. Il s’était dit, Ari, que ça finirait par aller mieux. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’il foirait sa vie amoureuse. Qu’il se retrouvait tout seul, à se mordre les doigts en contemplant ses choix douteux. Il s’était dit, que c’était ce qu’il méritait. Il avait zigzagué, Ari. À clamer sur les toits qu’Avery et lui c’était terminé, à commencer, peut-être, à se projeter avec Rori. Et pourtant, à la première occasion qui s’était présenté, il avait replongé. Tête la première. Et alors que c’est tout ce dont il aurait rêvé quelques semaines auparavant, Avery frappant à sa porte et finissant dans son lit, ça n’avait pas eu la saveur attendue. Non, car de manière tout à fait inattendue, Rori s’était infiltrée dans son esprit. Et c’est la que les ennuis avaient commencé. Car que faire alors ? Le choix n’avait pas été le sien très longtemps puisqu’aussitôt son incartade révélée à Rori, cette dernière n’avait plus voulu entendre parler de lui. Ça lui avait fait un choc, à Ari, la réaction de la jeune femme. Il avait détesté la voir ainsi. Il s’était détesté de l’avoir rendu ainsi. Et au final, alors que le choix n’était donc plus à faire, il n’avait pu se résoudre à retourner vers Avery. En vérité, il était fort probable qu’elle n’aurait même pas voulu de lui, non plus. Leur histoire était gâchée depuis le moment où il avait quitté la ville, quatre ans plus tôt. Trop de mal avait été causé. Probablement que ça n’aurait pas été sain, de retenter quelque chose. Ari était donc seul. Seul depuis des semaines. Incapable d’avancer, une nouvelle fois. Car alors qu’il s’était dit que ça finirait par passer, que sa pseudo rupture avec Rori n’était en rien comparable avec sa rupture avec Avery, il n’arrivait pas à s’enlever la jeune femme de la tête, Ari. Un goût amer d’inachevé dans la bouche, il ne s’écoulait pas un seul jour sans qu’il ne pense à elle. Sans qu’il ne se demande ce qu’elle faisait, sans qu’il ne veuille lui envoyer une connerie qu’il avait vu passer sur les réseaux sociaux. Sans qu’il ne souhaite qu’elle fasse toujours partie de sa vie, tout simplement. Alors, il s’était décidé, Ari. Cette fois-ci, il n’attendrait pas quatre ans. Il ne laisserait pas passer la maigre chance qu’il restait encore, peut-être. Il allait tenter le tout pour le tout.

Et c’est ainsi, au bout de ce cheminement de pensé, qu’Ari se retrouvait à marcher dans la rue ce soir. Angoissé mais décidé. Il savait exactement où il allait. Arrivant devant l’immeuble, il leva les yeux sur la façade, cherchant peut-être à voir une lumière, même s’il serait bien incapable de dire quelle fenêtre était celle qui l’intéressait. Il espérait qu’elle soit la. Par chance, quelqu’un sortit du bâtiment, lui permettant de se faufiler entre les portes sans sonner à l’interphone. Ce dernier lui indiqua cependant à quel étage il devait se rendre. Il monta les marches calmement, tachant de ne pas s’essouffler. Il voulait éviter de paniquer, paraître calme. L’étage enfin atteint, il ne lui restait plus qu’à trouver la bonne porte. Une nouvelle fois, l’interphone lui avait donné le numéro. Il y était. Devant la porte. Il prit une grande inspiration et tapa trois coups. The floor is yours, Ari.

@Aurora Bishop
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MessageSujet: Re: ain’t no sunshine when she’s gone (auri)   ain’t no sunshine when she’s gone (auri) EmptyLun 30 Oct 2023 - 19:20

Vingt et une heure. Encore une soirée que j'avais décidé de passer seule avec mon chien. Malgré tout les efforts de mes proches, je ne parvenais pas à reprendre une vie normale, je me sentais comme éteinte et vide. Il y avais quand même du mieux, grâce à Beck, j'avais sauver un adorable Pittbull au refuge, ce qui me forçais à sortir plusieurs fois par jour pour le promener. Shark était ma seule raison de mettre le nez dehors. En dehors de ces petits shoot de vitamine D, je restait enfermée chez moi. Je n'avais le goût de rien. J'en voulais à Ari de m'avoir voler mon étincelle, mais je m'en voulais aussi à moi de n'avoir pas su me protéger et d'avoir juste plonger la tête la première. Pour le coup, je m'étais bien faite avoir, je me sentais trahis. Il y avais bien eu quelques échanges de messages, j'avais tenter d'être le plus froide possible pourtant il avais tenter de poursuivre la conversation, comme s'il s'accrochais à la minuscule brindille d'attention que je lui laissais. Ce serais mentir que de dire que cela ne me plaisais pas de le sentir relancer la conversation dans le but de me faire parler mais surtout de dire qu'il ne me manquais pas, parce que bordel, il me manquais à en crever.

Et puis à côté, il y avais Darrel qui continuait d'insister. Ses messages devenaient de plus en plus insistant, inquiétant. J'avais beau le bloquer quelque part, il réapparaissait par un autre moyen et j'ignorais comment. C'était comme être confronté à l'Hydre de Lerne, coupez lui la tête, trois autres repousseront. Mes crises d'angoisses se faisaient de plus en plus présente, parce que je craignais son retour dans ma vie. J'avais peur de sortir un jour et de le trouver en bas de chez moi. Heureusement, toutes mes sorties publiques étaient maintenant supervisé par Kurt, mon garde du corps fraîchement embauché pour assurer ma sécurité. Tant qu'il m'accompagnais, je me sentais intouchable, j'ai une confiance en lui aveugle. Mais lorsqu'il est loin de moi, je me sens à présent vulnérable et ce, malgré Eli qui est mon voisin de palier qui pourrait me protéger. Darrel est vicieux et je sais qu'il serait capable de n'importe quoi pour m'isoler, pour m'avoir pour lui seul.

C'est casque sur les oreilles que je suis en train de composer à mon bureau, affalée sur ma chaise en sweat-shirt et jogging, mes cheveux fraîchement rouge et noir noué dans un chignon négligé. Je n'entends pas frapper à la porte, mais j'entends Shark à travers la musique qui se précipite pour aboyer derrière la porte. Je baisse alors mon casque sans fil pour le laisser autour de mon cou et j'approche de la porte hésitante, le coeur affolé. Je n'attends personne. Je jette un oeil par le judas et la personne que j'y aperçois me fais pratiquement perdre l'usage de mes jambes : Ari. Comment il as eu mon adresse ? J'ouvre la porte doucement, glissant deux doigts dans le collier de Shark pour l'empêcher de sauter sur Ari. - Je crois que tu t'es trompé de Bishop... Pour voir Elijah c'est la porte juste à côté... C'est la seule chose qui m'est venu, c'était comme si c'était inconcevable qu'il soit venu pour moi.
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MessageSujet: Re: ain’t no sunshine when she’s gone (auri)   ain’t no sunshine when she’s gone (auri) EmptyDim 12 Nov 2023 - 18:30

Le fait que Rori habite dans le même immeuble que son grand frère se révélait ce soir à la fois un point positif et un point négatif. Un point positif car, au moins, il savait de quel immeuble il s’agissait. Pas besoin de recourir à des moyens inventifs pour essayer de découvrir où est-ce qu’elle habitait, il se rappelait qu’Elijah ou elle-même avait déjà mentionné qu’ils vivaient à côté. Pratique. Cependant, de ce fait, la probabilité de croiser Elijah au détour d’un couloir ce soir était sûrement assez élevée. En imaginant un scénario cauchemardesque où Rori commencerait à lui crier dessus sur le pas de sa porte, il ne manquerait plus que son grand frère entende et rejoigne la fête, pas vrai ? Mais le jeu en valait la chandelle, en avait décidé Ari. C’était le soir de la dernière chance. Il devait tenter. Au moins, cette fois-ci, même si ça ne fonctionnait pas, il n’aurait pas de regrets. Ou moins de regrets. Pas celui de ne pas être allé essayer de la récupérer, au moins. Lorsqu'il toque à la porte, il entend un chien aboyer, Ari. Il fronce les sourcils. Curieux. Rori n'avait pas de chien. Ou du moins elle n'en avait pas, lorsqu'elle daignait encore lui parler. Y avait-il quelqu'un chez elle ? Arf, c'était peut-être le pire scénario possible, dans cette histoire, la possibilité qu'elle ne soit pas seule chez elle. La porte s'ouvre, doucement. Le regard d'Ari se pose sur la jeune femme, notant la couleur de ses cheveux, puis sur le chien qu'elle retient par le collier. Il reste muet un bref instant, sent son coeur battre dans sa poitrine. Elle parle alors en premier. Il secoue la tête. "Euh... Non, je me suis pas trompé." Et dieu merci, d'ailleurs. Il la fixe. "T'as... un chien ?" commence-t-il, glissant un oeil indiscret derrière elle. Il ne semblait y avoir personne d'autre. A moins que l'autre personne soit dans la chambre. Non. Interdiction de penser des trucs comme ça. Elle pouvait être dans la douche aussi. Merde, stop. Il enchaine. "Et tes cheveux c'est... nouveau ? C'est très joli en tout cas. J'aime beaucoup. Enfin non pas que tu aies besoin de mon approbation hein, je veux dire, c'est juste un compliment, sincère en plus, je dis pas ça juste pour..." La voix d'Ari mourut, noyée par l'embarrassement qui était en train de le saisir. Le stress était en train de le transformer en moulin à paroles. Il s'y prenait comme un pied, là. Ne faisait aucun sens. Il secoua la tête. Concentration Ari. "Bref, on s'en fou ! Enfin, non, on s'en fou pas... Je veux dire..." Il se pinça l'arrête du nez et baissa la tête, fermant les yeux. "Putain..." murmura-t-il. Reprend toi Ari bordel. Il inspira. "Je suis désolé pour cette introduction catastrophique, Rori." Il pinça les lèvres, regardant la jeune femme dans les yeux. "Je me suis pas trompé de porte. Je suis venu te voir, toi. Parce que... Tu me manques." C'était dit. Il sent ses entrailles se contracter un peu. "Je suis désolé pour tout le mal que je t'ai fait. Je suis désolé que ça m'ait pris si longtemps pour réaliser que... Que c'est toi que je veux." Il est lancé. "C'est toi que je veux depuis notre date non officiel sur la plage, c'est à toi que je pense tous les jours, c'est à toi que j'ai envie d'écrire tous les matins en me réveillant et tous les soirs avant de me coucher, à toi que j'ai envie d'envoyer les trucs de merde que je vois passer sur internet et qui me font marrer." Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. "Je sais que j'ai aucun droit de venir te balancer tout ça après les erreurs que j'ai faite et tu peux tout à fait m'envoyer chier, je le comprendrais, c'est probablement ce que je mérite. Mais je pouvais pas rester sans rien faire, sans savoir. Je devais au moins essayer, tenter de te demander si au fond, tout au fond, y a pas encore une toute petite partie de toi qui voudrait bien m'accorder une seconde chance. Une chance de faire les choses bien, cette fois." Il se mordit la lèvre inférieure. "Je veux pas te faire peur, je sais que ça sera peut-être difficile, je suis pas le mec qui te correspond le mieux peut-être, je suis vieux, papa et parfois je fais vraiment des trucs nuls parce que je réfléchis pas. Je peux pas te promettre monts et merveilles mais juste que maintenant, si tu acceptes, ça sera toi et personne d'autre. Et... Si tu veux bien... On pourrait voir où ça nous mène. Sans pression..." Une nouvelle fois sa voix se tarit et il baissa les yeux, Ari. Merde, peut-être que c'était too much ? Il ne voulait pas non plus qu'elle le croit fou amoureux d'elle et qu'elle prenne peur. Putain, fallait doser Ari. Il resta cependant silencieux après ce monologue, jugeant qu'il en a déjà bien trop dit. Il releva le regard vers elle, attendant sa sentence.  
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MessageSujet: Re: ain’t no sunshine when she’s gone (auri)   ain’t no sunshine when she’s gone (auri) EmptyLun 13 Nov 2023 - 17:58

Pour une surprise, c’était une surprise. Ari qui me fait face devant ma porte d’entrée n’était pas du tout dans mes projets. Je sentais mon coeur s’emballer dans ma poitrine et mon souffle était coupé. Ce qu’il pouvait être mignon ce con à s’embrouiller dans ses propres mots. Il ne s’est pas trompé, c’est donc bien moi qu’il voulait voir et non Elijah… En même temps, vu la déferlante qu’Eli avait dû lui mettre dans la tronche avec toute cette histoire, ce serait du masochisme de vouloir y retourner. Quand il me demande si j’ai un chien, la réponse me paraît évidente mais je comprends rapidement qu’il veut s’assurer que nous sommes seuls, vu son petit regard par-dessus mon épaule. Je lâche alors dans un élan de sarcasme  - Non, c’est celui de l’amant que je cache sous mon lit. Et guette sa réaction, retenant un sourire satisfait d’avoir probablement de l’avoir piqué un petit peu. Je mets tout de même fin à ce petit suspens en reprenant. - Oui, c’est mon chien, je l’ai adopté dans un refuge, il s’appelle Shark. Il aurait pu faire un peu peur, mon Pitt Bull, mais avec sa petite bouille, il n’effraie pas grand monde malgré sa musculature et sa grosse mâchoire. Encore une occasion manquée. Il enchaîne et s’embourbe en complimentant mes cheveux et je ne vais pas mentir, ça me fait un peu craquer qu’il ai remarqué et qu’il apprécie. Je vois bien qu’il s’emmêle, juste en essayant de ne pas me froisser, de peur de s’attirer mes foudres une fois de plus et ça me fait baisser ma garde, parce que je le trouve mignon. Alors au lieu de lui claquer juste la porte au nez comme j’aurai dû le faire, je l’écoute, une main toujours autour du collier de mon chien qui finit par s’asseoir lasser de tirer pour rien. Ses deux noisettes brillantes se plantent dans mes iris et tout ce que je peux y voir c’est une sincérité poignante. Mon cœur se sert, mon ventre se tord. Il m'a eut. Il se lance dans une déclaration comme jamais je n’en ai reçu, il s’ouvre à moi comme jamais personne ne l'a fait jusqu’ici. J’ai l’impression de rêver, parce que, cet instant, j’en ai rêvé des milliers de fois, il y a encore quelques années. Mon cœur tambourine, ma colère, ma douleur, ma rancœur tout s’envole et se disperse comme un nuage de fumée. Je suis complètement sonnée. Incapable de savoir ce que je devrais dire ou faire. Je ne sais pas comment réagir, parce qu’aussi adorable et doux soit-il, ce qu’il a fait laisse des traces et une appréhension me prends toujours aux tripes. Je peux pardonner, mais oublier reste difficile. Il me demande une seconde chance et scelle cette demande d’une promesse qui me fait trembler les jambes. Si j’accepte ce sera moi et personne d’autre. Moi ? Il me veut moi. Que répondre ? Quoi faire ? J’ai besoin d’un instant, j’ai besoin de gagner du temps pour réfléchir. Et puis j’ai mal au bras, il est lourd mon gros bébé. - Je crois qu’on devrait discuter… à l’intérieur, j’ai mal au bras de maintenir Shark et j’ai besoin d’une petite seconde pour ordonner mes pensées… Et puis les voisins n’ont pas besoin d’avoir accès à notre conversation en direct live, même si une partie de ces voisins sont mon frère et Alexis. Je le laisse entrer et je ferme la porte derrière lui, lâchant finalement Shark qui se précipite sur Ari pour le sentir. Tiens, mon chien est un bon baromètre, si quoi que ce soit de mauvais émane de lui, il le sentira. Mais visiblement, rien, il se contente de lui lécher la main et de partir dans son panier se coucher. Je regarde la scène qui me fait sentir bizarre. C’est étrange de le voir là, dans mon cocon, mon univers, au beau milieu de mes multiples instruments et de mes murs recouverts de post-it, notes, textes et dessins. Je mordille ma lèvre. - Tu veux boire un truc ? Oui, je suis toujours en tentative de gagner du temps, car mes pensées fusent et je n’arrive pas à structurer mes sentiments. Moi, j’ai besoin de boire, ma bouche est plus sèche que le Sahara. Je passe derrière le comptoir de ma petite cuisine ouverte et me sert à boire, attendant sa réponse. Suite à sa réponse, je viens ensuite m’installer en tailleur sur le canapé, l’invitant à faire de même. Je bois une gorgée puis je tente tout de même de lui apporter une réponse avant qu’il ne fasse une crise cardiaque. - Hm… Déjà, merci pour les compliments sur mes cheveux et… enfin tout le reste. Et wow… Je ne sais pas comment répondre à tout ça… c’est assez… inattendu ? J’ai un rire nerveux et je pose mon verre pour jouer avec mes doigts osant à peine le regarder. - Alors déjà… ce serait mentir que de te dire que je n’ai aucune appréhension. Si tu savais comme j’ai eu mal, j’ai été misérable pendant des jours… Je déteste l’avouer mais je suis fragile Ari. Certaines autres auraient traversé ça comme des guerrières et je les admire pour ça mais moi… J’ai été brisée trop de fois. Et quand quelque chose est cassé tu peux le recoller, les fêlures restent et parfois juste une brise pourrait réduire le tout en poussière… Ce que tu as fait, à mon échelle, c’était comme une tornade. J’ai besoin de stabilité, j’ai besoin d’être rassurée, en confiance… Je pensais sincèrement que je l’étais avec toi mais ça… ça m’a détruite. Je sens les larmes monter et ma voix se briser un peu mais je sèche mes larmes d’un mouvement de manche de mon hoodie bien trop grand. - Mais toi aussi tu me manques Ari. Égoïstement, je voulais que tu aies mal autant que j’avais mal, que tu regrettes de m’avoir perdu… Voir ta jalousie face à mon échange de commentaire avec Beck alors que y’a rien avec Beck et il n’y aura jamais rien avec Beck, je saurais pas décrire ce sentiment… Tout ça, on l’a fait juste pour te rendre dingue… et j’ai aimé ça. J’ai aimé te voir ruminé à l’idée que je puisse avoir quelqu’un d’autre dans ma vie. Je relève mon regard vers lui, en mordillant ma lèvre, presque un peu honteuse d’avouer tout ça. - Mais y’a personne, parce que j’arrive pas à passer à autre chose, j’arrive pas à te sortir de ma tête. Il n’y a pas une seule journée où je ne pense pas à toi, ou je n’ai pas envie de te parler ou d’être avec toi Ari. J’ai envie d’être avec toi, j’ai envie d’essayer, de te pardonner mais j’ai peur, j’ai tellement peur de souffrir encore une fois… Je veux plus jamais ressentir ce que j’ai ressentis ces derniers jours, parce que j’avais l’impression d’être en train de mourir… J’ai besoin que tout soit simple. J’ai envie de te laisser une seconde chance parce que tout ce que tu m’as dit… personne n’a jamais dit de telle chose à mon sujet, tu as manifesté en 2 min plus d’intérêt pour moi que ce qu’on a pu m’apporter en presque 5 ans de relation… Je m’en fou de ton âge ou que tu sois papa, je veux juste, une fois dans ma vie avoir l’impression d’être la 7ème merveille du monde au yeux de quelqu’un, d’être une priorité pas juste un accessoire, je veux juste me sentir aimée, soutenue sécurisée et valorisée. Je ne serais pas facile, j’ai des traumatismes, des peurs, des insécurités parfois je suis chiante, sarcastique et même un peu colérique, mais quand j’aime, j’aime intensément, je donnerais mon âme pour les gens que j’aime. Je veux être certaine que tu sois prêt à prendre ce chemin avec moi, parce que je sais que tu dois déjà donner énormément à ta fille et je ne veux pas être un poids de plus sur tes épaules et je préfère que tout soit clair maintenant, parce que je ne supporterais pas un abandon en cours de route. Alors… si tu te sens prêt à te lancer… J'accepte de te laisser une seconde chance mais je ne peux pas te promettre que tout sera facile… Un soupir s’échappe de mes lèvres, je me sens soulagée d’avoir finalement laissé toutes mes pensées et sentiments s’échapper. Je ne sais pas si c’est la bonne décision que je vient de prendre, peut-être que je lui ai fait peur mais au moins je n’aurais aucun regret.
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MessageSujet: Re: ain’t no sunshine when she’s gone (auri)   ain’t no sunshine when she’s gone (auri) EmptyVen 17 Nov 2023 - 19:27

Trop de distractions s'imposent à lui quand elle ouvre la porte. Le chien, les cheveux. Autant de détails qui dévient Ari de son objectif premier. Tout dire à Rori. Tout ce qu'il avait sur le cœur. C'est une interrogation sur le chien qui sort en premier de sa bouche, accompagnée par quelques vilaines pensées sur le potentiel propriétaire du chien. C'est presque comme si elle lisait dans ses pensées dans sa réponse, blague sur un amant caché sous le lit. Pique clairement méritée qui ne fait pas sourire Ari, ou alors une légère grimace, trop crispée pour être nommée sourire. Mais non, c'est bel et bien le chien de la jeune femme. Il hoche alors simplement la tête, Ari, passe à la seconde distraction, les cheveux rouges, très beaux, à ne pas en douter. Mais il n'est pas là pour ça. Il se lance. Cherche ses mots dans un premier temps, jusqu'à les trouver. Et alors c'est le monologue. La déclaration. Il aurait aimé parler un peu moins. Moins stresser, aller plus à l'essentiel. Mais il est sincère, Ari. Il donne tout ce qu'il a en cet instant, désireux de se dire qu'il aura vraiment tout tenté, si jamais elle décide de lui claquer la porte au nez. Le discours s'achève et son nez ne reçoit aucune porte de plein fouet. En fait, elle l'invite à entrer. C'est bon signe ça, non ? "Euh, oui bien sûr, désolé." Il s'excuse d'être resté là, devant la porte en parlant, qu'elle ait du tenir son chien et qu'elle ait mal au bras maintenant. Il n'y est pour rien, mais il s'excuse. Lui aussi, il lui faudrait peut-être une petite seconde pour ordonner ses pensées. Il pénètre alors dans les lieux et le chien s'avance vers lui. "Salut Shark." dit-il doucement, se penchant pour lui offrir sa main à renifler. Ari espère en cet instant qu'il ne sent pas trop l'odeur de Rio, son propre chien. Ou alors que Shark va apprécier l'odeur, au moins. Visiblement c'est le cas, puisque le chien lui lèche légèrement la main qu'il tend avant de partir vers son panier. Ok, le chien est séduit. Ou bien il tolère, dur de dire. Reste la propriétaire à convaincre. Il relève la tête vers la jeune femme qui lui propose à boire. "Oui je veux bien un verre d'eau." Surtout, pas d'alcool. Il le savait déjà, ce n'était pas un bon mélange chez lui, émotions fortes et alcool. Par contre, il ne dirait pas non à s'hydrater un peu après le monologue qu'il venait de débiter. Le verre servi il suit Rori sur son canapé et s'assoit à côté d'elle, un peu en biais, vers elle, comme elle semble l'inviter à le faire. Il flotte un peu Ari, là. Son coeur s'est calmé mais il a l'impression d'évoluer dans une espèce de dimension parallèle où le temps s'écoulerait différemment. Que va-t-il se passer, là ? Que va-t-elle lui dire ? C'est plutôt bon signe là ? Il ne veut pas se faire de faux espoirs. Elle prend la parole, enfin. Alors pour une fois, il se tait. Il l'écoute. Et ce qu'elle dit, ça fait mal. Mal pour elle. De l'entendre  lui confier qu'elle est fragile, qu'elle a été brisée trop de fois. Elle ne mérite pas ça, Rori. Mais le discours s'enjolive un peu lorsqu'elle lui explique qu'il lui manque, à elle aussi. Pfiou. Une douce chaleur envahit la poitrine d'Ari à ses mots. Rien n'est encore gagné. Mais c'est déjà ça. Et la suite des paroles de la brune ne fait qu'accentuer cette chaleur, ce soulagement, quand il comprend qu'elle lui rend sa déclaration, au fond. Elle termine cependant sur un avertissement. Elle veut qu'il soit certain. Elle ne supportera pas le contraire. Il plisse les lèvres, Ari et c'est à cet instant qu'il réalise qu'il sourit. En fait, il sourit depuis un moment, surement depuis qu'elle a dit qu'il lui manquait. Il sourit, bêtement. Car tout ce qu'il vient d'entendre, malgré les nuances qu'elle a pu mettre dans le discours, c'est mieux que tout ce qu'il avait imaginé en se rendant ici ce soir. C'est presque parfait, en fait. Il ne pouvait pas espérer mieux. Il boit une gorgée du verre qu'il n'a pas touché pendant qu'il écoutait Rori, se débarrasse de ce sourire qui doit lui donner un air sacrément stupide, il n'en doute pas. "Je suis certain que je veux prendre ce chemin avec toi, Rori. Sinon... Je serais pas venu ce soir." dit-il avec un petit sourire, regardant la jeune femme dans les yeux. "Moi non plus je suis pas parfait comme tu as pu le voir et je peux pas te promettre non plus que ce sera facile ou qu'on réussira. Mais je peux te promettre que je ferai tout pour que ce soit le cas. Je peux te promettre de toujours faire de mon mieux pour te comprendre, te soutenir, t'épauler. Autant que tu en as besoin. Je ferais tout ce que je peux pour que tu sois heureuse, si tu veux bien de moi." termine-t-il, baissant les yeux sur le canapé.  
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MessageSujet: Re: ain’t no sunshine when she’s gone (auri)   ain’t no sunshine when she’s gone (auri) EmptySam 18 Nov 2023 - 10:43

Si mon visage ne montre rien, à l'intérieur je jubile de voir son visage se décomposé à mon allusion à un amant caché dans l'appartement. Si par le passé, la jalousie maladive de mon ex m'a plutôt traumatisé, la sienne est tout autre. Il ne hurle pas, ne m'attrape pas violemment pour me faire comprendre que je lui appartient, rien de tout ça. Il tente juste, de manière plus ou moins efficace, de cacher que ça l'emmerde et ça suffit pour rendre la situation un peu craquante. Et c'est là qu'il s'ouvre totalement à moi, comme si il sortait d'un coup son coeur de sa poitrine pour le poser sur ma table basse et me dire "Voilà, ça tu peux le prendre si tu veux". J'avais pourtant toujours été celle qui offrait son coeur sur un joli plateau dorée pour que finalement on joue avec et me le rende juste en mille morceau. Et encore, pour ma dernière relation de couple, j'avais dû me débrouiller pour le récupérer toute seule. Je l'invite à entrer et il s'excuse encore. Les présentations avec Shark semble bien se dérouler, bon point pour lui. Moi je suis un peu pantoise, perdue. Je ne sais pas quoi faire de ce coeur poser là sur ma table, tout ce que je sais c'est que je n'ai pas envie de jouer avec ou de le briser. Ce n'est pas moi et puis j'ai trop d'affection pour lui pour lui faire ça, il a déjà pas mal morflé par le passé, même si parfois je crois qu'il s'attirais les problèmes tout seul. De l'affection... est-ce qu'on peut vraiment parler d'affection ? Ce n'est pas comme un ami de qui l'on dit "non mais je l'aime bien"... Je ne l'aime pas juste bien et ça j'en suis convaincu. Sa trahison ne m'aurait pas fait si mal, s'il n'était pour moi que quelqu'un que "j'aime bien". Je passe une main dans mes cheveux doucement et nous sert à boire avant de revenir vers mon petit canapé. Mon appartement n'est pas très grand, alors on est relativement proche sur ce canapé. Et c'est à mon tour de poser mon coeur sur la table juste à côté du sien. Je déballe tout ou presque tout. Quand j'ose enfin le regarder, je vois qu'il souris. Un sourire adorable qui me fait craquer toute entière. Alors voilà, on en est là comme deux idiots à se tendre nos coeurs en se suppliant d'en prendre mutuellement soin. C'est alors qu'il me dit qu'il est certain de ce qu'il veut, que c'est ce qui l'a poussé à venir. Je l'écoute à nouveau, le coeur au bord des lèvres. Je sens les larmes me monter aux yeux quand il promet de tout faire pour être là pour moi, pour me soutenir et me comprendre mais surtout me rendre heureuse. Et puis il baisse son regard sur le canapé, comme s'il était gêné de ce qu'il venait de dire. Alors je craque et je brise cette dernière petite distance qui nous sépare, la distance physique. Je me rapproche doucement et relève son menton de mes doigts avant de venir me placer à califourchon sur lui pour pouvoir le sentir le plus proche de moi possible. C'est mon langage amoureux d'être tactile, j'ai besoin de sentir le contact pour le vivre pleinement. Mes doigts viennent jouer avec ses cheveux alors que je prononce dans un souffle : - Alors je crois qu'on peux le prendre ce chemin, où qu'il nous emmène, je crois que ça vaut le coup d'essayer... Avant que mes lèvres viennent retrouvé les siennes dans un geste tendre. Mon coeur tambourine dans la poitrine, si fort qu'il pourrait en bondir pour en sortir. Je ne sais pas jusqu'où je pourrais aller pour ce type, mais je pourrais me damner pour sentir ses lèvres encore et encore sur les miennes, pour que nos coeurs continuent de battre à l'unisson. En cet instant, toute mes craintes et mes appréhensions disparaissent, toute la rancoeur que j'avais à son égard aussi, à présent je veux juste continuer de profiter de cet instant comme s'il n'y avais pas de lendemain. Jamais, je n'aurais cru que le pardon avait une saveur aussi agréable. Et si pour le moment cette phrase ne passera clairement pas la barrière de mes lèvres, je crois pouvoir dire que je suis stupidement et éperdument amoureuse de ce gars. Je m'étais pourtant promise à moi-même de ne plus me faire prendre aussi facilement au jeu de l'amour, mais ça, c'était clairement avant que Ari Coleman arrive comme un roi et dépose sur la table l'as de trèfle qui a piqué mon coeur. Lorsque le souffle vient à me manquer, je relève un peu le nez pour le regarder dans les yeux et je lance d'un ton taquin. - Il faudra quand même qu'on pense à libérer l'amant de sous le lit, le pauvre il va se dessécher comme un lézard ! Et j'éclate de rire à ma propre connerie.
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MessageSujet: Re: ain’t no sunshine when she’s gone (auri)   ain’t no sunshine when she’s gone (auri) EmptyDim 3 Déc 2023 - 18:45

Tout est dit. Il avait essayé, Ari, d’avoir peu d’espoirs en se rendant chez Rori ce soir. De ne pas se faire de plans sur la comète, surtout au vu de leur dernière conversation en face à face. Il ne pouvait pas non plus dire qu’il n’avait aucun espoir, sûrement. Au fond de lui, il y avait bien une toute petite partie qui espérait un… miracle ? Que cet acte plutôt romantique ne serve pas uniquement à lui assurer aucun regrets, lui qui en était déjà pétri. Qu’il marche, vraiment. Qu’elle lui donne une chance, la dernière. Celle qu’il saurait saisir. Alors oui, il était là, l’espoir. Ténu, mais là. Ainsi, lorsqu’il entend les paroles de Rori, il sent une vague de soulagement l’envahir. Ce n’est pas que du soulagement, sûrement. Du bonheur. Pure béatitude. Même si elle annonce un chemin ardu, Rori. Il est prêt, Ari. Il sera là pour elle, du mieux qu’il peut. Elle en vaut la peine et il regrette de en pas l’avoir réalisé quelques semaines en arrière, avant de merder. Il sent les doigts de la jeune femme se glisser sous son menton et leurs regards se croisent lorsqu’il relève la tête. Elle se rapproche et glisse une jambe par dessus lui, se retrouve assise sur son bassin. Il sent son cœur s’accélérer encore un peu, Ari. Ses propres mains glissent autour de la taille de la brune, presque timidement. Nouveau sourire un peu béat lorsqu’elle reprend la parole. Oui, ça vaut le coup d’essayer, assurément. Les lèvres de Rori se posent sur les siennes et il lui rend son baiser, doucement. Tout est bien. Tout rentre dans l’ordre, en cet instant. Il dure, ce baiser. Plusieurs secondes, plusieurs minutes, comment savoir ? Le temps est suspendu. Leurs lèvres finissent par se séparer et Ari rigole doucement devant la blague de la jeune femme. « Quel dommage pour lui, je le plains. » dit-il, riant à son tour. Il la regarde, la fixe presque, un peu émerveillé de la voir sourire, de la voir heureuse. C’est une vision angélique. C’est comme ça, qu’il veut voir Rori. Et il mettra désormais tout en œuvre pour ne la voir qu’ainsi. Naturellement, il vient reposer ses lèvres sur celles de la jeune femme pour l’embrasser à nouveau. Il est un peu moins tendre ce baiser, mais absolument pas moins agréable. Ses doigts se serrent légèrement autour de la taille de Rori alors qu’il l’attire un peu plus contre lui.
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