my boyfriend's back, and he's cooler than ever, (levi)

tw : violences physiques

Levi, il se sentait plus que chanceux de posséder une partenaire aussi compréhensive, qui ne jugeait jamais ses moindres faits et gestes, parvenant sans un mot à comprendre chacune de ses initiatives. Même les plus hasardeuses. Parce-qu’ils savaient tous les deux à quel point il était déstabilisant d’aimer comme ils s’aimaient, sans limites, dans la démesure la plus totale, prêts à se damner pour cette relation encore naissante et qui pourtant, était désormais au cœur de leur quotidien. Sahar avait visiblement compris sa démarche, lorsque ses poings avaient cogné de toute ses forces sur le visage du malheureux ayant tenté sa chance là où il n’aurait jamais dû le faire, sans imaginer que son comportement ne resterait pas impuni. Et s’il n’était aucunement fier d’avoir défiguré cet homme, l’anglais savait aussi qu’il n’aurait pas pu y échapper, ayant trop rapidement compris que l’homme face à lui n’aurait retenu aucune autre leçon que celle de la violence. Fort heureusement, ils eurent l’occasion de s’échapper des lieux de leurs tourments, pour retrouver l’intimité de leur cocon, et ce calme dont ils semblaient cruellement manquer depuis le début de leur service. « Et j’compte bien rattraper le temps perdu. » Répondit-il, sans louper une occasion de la charmer, de lui faire comprendre qu’il était complètement dingue d’elle, de tout ce qu’elle était et qu’il désirait passer sa vie à le lui montrer. Il attendit que sa favorite ne revienne dans la pièce principale, déposant quelques douces attentions sur ses lèvres avant d’accepter de prendre place sur le canapé, où elle pourrait prendre soin de ses mains abîmées. « Tu m’as quand même appelé quasimodo à l’époque. » Releva-t-il, ne pouvant qu’être amusé par ses propres paroles, peinant à croire qu’il avait un souvenir presque tendre de cette période où ils avaient commencé à s’appréhender, leurs destins déjà étroitement liés sans qu’ils ne le comprennent encore. Aujourd’hui, les choses étaient bien différentes, et plus que jamais, Levi désirait lui prouver qu’elle avait eu raison de lui faire confiance, ses lèvres venant s’écraser une énième fois contre les siennes, désirant plus que tout recouvrer à cette promiscuité qu’il semblait réclamer. « J’te le promets, mon amour. » Murmura-t-il, se délectant de la chaleur de son souffle qu’il percevait contre ses pulpeuses, de leur intimité retrouvée maintenant qu’ils pouvaient s’aimer comme ils le souhaitaient, sans craindre qu’autrui ne vienne s’immiscer entre eux. Le cœur à la lisière des lèvres, Levi s’affaira à prendre soin à sa manière de sa favorite, déversant toute sa tendresse sur son épiderme, par le biais de ses lèvres qui étaient venues trouver refuge dans le creux de son cou. Au-delà du geste amoureux qui en découlait, il savait aussi que ce rapprochement pouvait déstabiliser la brune, lui qui mourrait d’envie de jouer avec ses points faibles. « Tu t’occupes toujours à merveille de moi. J’pourrais jamais assez te remercier. » Souffla-t-il tendrement, reconnaissant de sa dévotion qui ne faiblissait jamais, et qui lui prouvait à bien des égards combien il importait pour elle. « T’as conscience que je ne jure que par toi ? J’crois que t’as pas idée d’à quel point j’suis drogué à toi. » Murmura-t-il, son souffle se heurtant à sa peau, avant qu’il ne redresse le visage à hauteur du sien, pour que leurs pulpeuses puissent à nouveau se confondre, les mains de Levi, ô combien baladeuses, se frayant un chemin le long de son échine, l’une d’entre elles venant passer la barrière de son vêtement. « Je sais. » Répondit-il, avec un ton joueur, faisant tout son possible pour lui faire oublier ses plaies, cherchant à recentrer son attention sur la manière dont il la désirait. « J’trouve que c’est une excellente idée. Merci de me rendre service. » S’amusa-t-il, accueillant sa moitié sur ses genoux, sa main continuant son périple le long de son dos, alors que l’autre s’aventura au niveau de sa chute de reins, pour rapprocher davantage leurs bassins l’un de l’autre. « Bébé. Tu m’excites. » Confia-t-il au creux de ses lèvres qu’il embrassait avec avidité, reconnaissant les stigmates de leurs envies alors qu’il aurait déjà voulu se jeter à corps perdu contre elle. Et ce fut à cet instant précis que des coups se firent entendre contre la porte, les coupant net dans leur élan ravageur, Levi fronçant les sourcils. « T’attends quelqu’un ? » Demanda-t-il, sans même imaginer que c’état lui qui était attendu, embrassant rapidement Sahar avant de se redresser pour aller ouvrir la porte, tombant nez à nez avec des hommes en uniforme. « Monsieur Wheeler ? Veuillez nous suivre, vous faites l’objet d’une plainte pour violences et agression physique. » Sans même avoir le temps de réagir, Levi sentit ses poignets s'immobiliser dans des menottes, les deux hommes s'occupant de le maintenir hors d'état de nuire. « C'était vraiment nécessaire, ça ? » Lâcha-t-il, désignant l'attache métallique autour de ses mains, lui donnant soudainement une allure de hors la loi.

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S’ils n’étaient jamais allés jusqu’à rentrer dans les détails de son passé, Levi savait que Sahar avait quasiment toujours fréquenté les bas fonds de Bowen, pour assouvir le besoin d’une dose quotidienne qui rythmait ses journées. Et s’il l’avait accepté elle, dans son entièreté, il craignait pourtant l’influence que pouvaient avoir les hommes qui lui fournissaient sa came sur elle, osant espérer qu’ils ne s’adonnaient pas à du chantage pour profiter de sa favorite. C’était aussi parce-qu’il avait vu de quoi ces types étaient capables, qu’ils s’en méfiaient comme de la peste, ne sous-estimant ni leur noirceur, ni leur dangerosité, eux qui n’avaient visiblement rien à perdre si ce n’était ce business florissant qui salissait leurs mains. Au fond, c’était tout ce que Levi pouvait craindre, d’imaginer celle qu’il aimait entre leurs mains, convaincu qu’ils ne feraient rien pour lui vouloir du bien, parce-qu’il ne serait jamais question de bonté dans des abysses aussi profondes. Pour le moment, il osait croire que la situation était sous contrôle, que Sahar savait pertinemment ce qu’elle faisait et comment elle le faisait, convaincu qu’elle ne chercherait jamais à risquer leurs existences pour une dose supplémentaire. Et peu importait à quel point c’était bancal, Levi lui vouait une confiance totale, prêt à lui confier jusqu’à son âme entre les mains, ne doutant pas un seul instant du fait qu’elle en prendrait soin comme de la prunelle de ses yeux. Sans même le savoir, Sahar le lui prouvait encore ce soir, malgré elle, assistant impuissante à un déferlement de violence dont il avait été l’instigateur, et s’empressant sans même hésiter de panser ses plaies. Ce fut probablement à cet instant précis que Levi comprit avec la plus grande certitude que Sahar était l’âme qui lui fallait, celle qui complétait la sienne à la perfection. Et il aurait pu crever de cet amour qui explosait, de l’intensité à peine concevable qui en découlait, lui qui n’imaginait plus un seul instant pouvoir perdurer dans un monde sans elle. Ses mains délicatement prises en charge par les siennes, il ne pouvait que constater à quel point le monde lui avait offert son plus beau trésor, comprenant sans l’ombre d’un doute qu’ils détenaient un joyau inestimable, qu’ils se devraient de prendre soin jusqu’à leur dernier souffle. Et lui, il ne put résister à ce besoin ô combien urgent de faire vibrer leurs cœurs à l’unisson, s’emparant de ses lèvres dans des échanges doux, affectueux et plus que jamais amoureux, jusqu’à ce que ses pulpeuses ne viennent lentement dévier vers la peau de son cou qu’il martela d’attentions toutes plus appuyées les unes que les autres. Levi, il n’aspirait qu’à lui faire oublier les évènements de la soirée, recentrer son attention sur l’important, sur la manière dont il la désirait constamment. « J’fais rien de spécial. A part te filer des sueurs froides. » S’amusa-t-il, s’attelant à embrasser son épiderme, jusqu’à ce que Sahar ne l’incite à capter son regard, le sien portant déjà les stigmates de ce désir qui ne faiblissait jamais, amusé par sa répartie qui ne faisait qu’aggraver ce besoin urgent de renouer à leur intimité. « J’ai pas envie de m’en débarrasser. » Lâcha-t-il dans la foulée, lui faisant comprendre qu’il comptait bien nourrir cette addiction autant qu’il le pourrait. Et il fut plus que ravi de constater que ses mains n’étaient désormais plus sa priorité, lui permettant de l’accueillir contre lui, là où ses paumes vinrent immédiatement épouser les courbes de son échine pour renouer à leur promiscuité. Leurs lèvres se cherchèrent, dérapant pour finalement se retrouver, dans des échanges brûlants, reflétant leur besoin imminent de s’aimer jusqu’à ne plus en savoir respirer. Évidemment, le sort se chargea de les ramener sur la terre ferme, sans doute un peu trop brusquement, alors que Levi s’occupa d’aller vérifier les bruits provenant de la porte, sans se douter un seul instant qu’il se retrouverait menotté à l’instant même où il l’ouvrirait. Et comme si la soirée ne fut pas déjà assez embarrassante pour lui, Sahar débarqua au même moment pour constater qu’il avait été arrêté, traité comme un vulgaire criminel. « J’reviens vite. Enferme-toi, ok ? » Souffla-t-il, assez discrètement pour qu’elle ne soit la seule à l’entendre, Levi tendant la nuque pour déposer un baiser contre ses lèvres, de justesse avant qu’il ne soit traîné hors de l’appartement pour passer la nuit dans une cellule aux allures de trou à rat. Et évidemment, il aurait été miraculeux qu’il ne puisse s’y reposer, lui qui avait passé la nuit entière à songer à sa favorite, au manque qui lui transperçait le cœur, à son image qui ne faisait que de tourner en boucle dans son esprit entièrement tapissé par elle. Il se rendait compte Levi, à quel point son existence ne rimait qu’à Sahar, tournant autour d’elle comme si elle était sa seule raison d’exister. Et ce ne fut qu’à l’aube que la délivrance se présenta à lui, les rayons du soleil ayant à peine transpercé le ciel, l’anglais décidant de marcher jusqu’à leur appartement, imaginant que comme le reste de la ville, sa moitié était endormie à une heure aussi matinale. Il poussa discrètement la porte de l’appartement encore plongé dans le noir, cherchant machinalement la présence de Sahar et celle de Luke, la vision des inséparables blottis l’un contre l’autre dans le lit l’attendrissant lorsqu’il entrouvrit silencieusement la porte de leur chambre. N’ayant aucune envie de souiller les draps de l’endroit miteux dans lequel il venait de passer de longues heures, Levi s’affaira à se défaire de chacun de ses vêtements, nettoyant son corps pour oublier les stigmates de cette nuit passée en enfer. Et ce fut vêtu d’un unique sous-vêtement qu’il se faufila finalement dans les draps réchauffés, son torse heurtant le dos de sa flamme, sa main longeant son flanc alors que sa bouche pressa doucement son épaule, désirant qu’elle puisse émerger de sa nuit avec douceur et se rendre compte qu’il était de nouveau dans ses bras.

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Il l’avait su Levi, qu’il passerait certainement la nuit la plus longue de son existence, loin de celle qui parvenait à l’apaiser, lui et ses tourments. Il fallait croire que cette fois-ci, il n’échapperait pas à sa destinée, conscient qu’il aurait été miraculeux qu’il ne s’en sorte impunément après cette soirée chaotique, où il n’avait laissé aucune place à la discussion. Et c’était probablement à cet instant précis, les poignets immobilisés dans l’armature en métal, qu’il réalisait la portée de son geste, et combien il leur coûtait à eux. La frustration qu’il parvenait à lire dans le regard de sa favorite était similaire à la sienne, paniquant à l’idée de devoir passer une nuit entière sans elle, redoutant déjà les heures qui s’écouleraient à une lenteur à peine supportable. Traité comme un vulgaire hors-la-loi, il fut traîné à l’extérieur, ayant à peine le temps de rassurer sa moitié, le cœur et l’âme à la peine maintenant que Sahar n’était plus à ses côtés, comme si une parcelle de son identité se fracturait sans même qu’il ne puisse le contrôler. Le regard vide, il avait passé la nuit entière à fixer le plafond immaculé de sa cellule, songeant à sa favorite, à cette énième nuit qu’ils auraient dû passer ensemble, comme ils se l’étaient promis. Et au fond, il craignait sûrement que Sahar ne lui en veuille, d’avoir cédé à une pulsion colérique quand la situation aurait pu être davantage contrôlée, pour au moins leur éviter d’être séparés pour la nuit. Et il ne faisait que de repasser en boucle les scènes de son altercation, ressassant ses gestes violents et cette haine inouïe qu’il avait ressentie jusque dans la moindre parcelle de son épiderme. Levi, il n’avait pas su trouver le sommeil ne serait-ce qu’une seule seconde, vivant chaque instant de cet enfer interminable, jusqu’à ce qu’on ne lui annonce la fin de sa torture, les barreaux de sa cage s’ouvrant pour qu’il ne retrouve finalement sa liberté. Ce ne fut qu’au moment où il réalisa qu’il retrouverait sa moitié incessamment sous peu que son existence reprit soudainement du sens, l’incitant à accélérer le pas, son cœur tapant davantage contre sa cage thoracique à chaque mètre qu’il avalait et qui le rapprochait de sa raison d’être. L’entièreté de son esprit était tapissé par l’image de Sahar qui lui collait à la peau, lui qui ne rêvait à présent que de pouvoir se blottir dans la chaleur de son étreinte réconfortante. Ce ne fut qu’en poussant discrètement la porte de leur appartement qu’il comprit que la brune était endormie, l’âme probablement bousculée par les évènements éreintants de la veille. Levi, il ne rejoignit les draps que quelques minutes plus tard, après avoir effacé de sa peau les stigmates de cette nuit infernale, incapable de ne pas venir se blottir contre le corps chaud de Sahar. Et quand bien même il aurait voulu que la brune puisse se reposer davantage, l’anglais se doutait bien que sa présence dans le lit ne passerait pas inaperçue, lui qui s’efforça pourtant de lui offrir de discrètes attentions. « J’suis désolé. » Souffla-t-il, conscient qu’il avait failli à cette promesse instaurée entre eux, de ne jamais passer une seule nuit l’un sans l’autre, bien qu’au fond, ils savaient tous les deux qu’ils n’auraient rien pu faire contre les autorités. « Beaucoup trop tôt pour qu’on ait un débat de ce genre. Je savais que tu dormais à cette heure-ci, j’allais pas te sortir du lit pour ça. J’suis là, c’est le principal. » Souffla-t-il, sa main allant et venant le long de son flanc pour chercher à l’apaiser et la rassurer sur son état. « Interminable. Mais je vais bien Sahar, j’te promets. » Murmura-t-il, détestant la savoir aussi inquiète alors qu’elle venait tout juste d’ouvrir les yeux, son regard captant le sien à travers l’obscurité ambiante de la pièce, son visage se laissant tendrement apaiser par la délicatesse de ses doigts. « Tu m’as tellement manqué. » Souffla-t-il, juste avant que ses pulpeuses ne percutent les siennes, Levi sentant son myocarde exploser sous le coup de ce baiser tant désiré, de l’urgence qu’il devinait dans les gestes de sa partenaire. « Je t’aime. » Lâcha-t-il, juste avant que ses lèvres ne cherchent une nouvelle fois à apprivoiser celles de sa flamme, sa main dévalant son flanc pour trouver refuge contre sa hanche à laquelle il s’agrippa. « C’est tellement un enfer sans toi. » Avoua-t-il, conscient que bien au-delà des conditions dans lesquelles il avait passé la nuit, c’était avant tout le manque qui avait tailladé son âme en profondeur.

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Il aurait été plus que naïf de penser que le chaos qui avait régné suite à son débordement de colère n’aurait mené à rien, surtout lorsqu’on savait qu’un bon nombre de témoins s’étaient trouvés sur les lieux de l’agression au moment où Levi avait laissé sa frustration exploser. Et ça n’était qu’à l’instant où il sentit l’armature métallique se refermer autour de ses poignets qu’il le comprit, conscient que son geste pourrait lui valoir cher, à commencer par le priver d’une nuit avec Sahar, le laissant démuni, seul face à lui-même, l’isolement lui faisant réaliser ô combien il ne dépendait que d’elle. Il avait eu la sensation que le monde s’était arrêté de tourner, que son existence ne rimait plus à grand chose, peinant à réaliser qu’ils avaient été séparés de la sorte, par sa faute, lui qui devait dés à présent assumer les conséquences de ses actes. Il avait su dés le départ que la nuit derrière les barreaux serait interminable, que son esprit ne cesserait de lui jouer des tours, ne lui laissant aucune chance de repos alors qu’il songeait inlassablement à Sahar et au manque qui lui brûlait les entrailles. Il craignait surtout l’idée de la savoir en danger, lui qui s’était promis de veiller sur elle à chaque seconde de son existence, se rendant compte qu’il venait une nouvelle fois de faillir à son rôle et à ses engagements. Finalement libéré au bout de longues heures d’attente, Levi retrouva les rues de Bowen, marchant d’un pas pressé jusqu’à l’appartement où l’attendait sa moitié, probablement endormie à une heure aussi matinale. Ce fut le cœur battant à tout rompre qu’il s’assura de sa présence, observant quelques instants son visage endormi avant de finalement la rejoindre, incapable de se retenir de la toucher maintenant qu’il en avait le droit. Levi, il avait eu l’impression de se sentir revivre au premier contact, se délectant de la chaleur que lui offrait son corps, du grain de sa peau qui lui avait terriblement manqué. « Peu importe. T’avais besoin de te reposer aussi. » Murmura-t-il, attendri par sa manière de s’inquiéter, par sa dévotion sans faille, eux qui cherchaient à se réapprivoiser, leurs corps s’attirant l’un contre l’autre sans même qu’ils ne puissent les en empêcher. « J’vais sûrement devoir payer pour mes conneries. Mais j’continue de penser que ce type a eu ce qu'il méritait. » Souffla-t-il, incapable d’exprimer le moindre regret concernant le sort de cet homme qui avait osé s’intéresser à sa flamme sans imaginer de quoi était capable Levi pour la protéger du monde entier. Finalement, le cœur au bord des lèvres, il se laissa entièrement guider par son instinct et ses envies ô combien urgentes de renouer avec celle qu’il aimait plus que tout, leurs pulpeuses se retrouvant dans un échange faisant écho au manque qui s’était vilement insinué dans le creux de leurs âmes en peine. « J’prendrais plus le risque qu’on soit séparés. Je serais moins con la prochaine fois. » Lâcha-t-il, le souffle court, conscient qu’il devrait dorénavant tenter de contrôler un tant soit peu les flammes de sa jalousie, pour ne plus avoir à réitérer la nuit infernale qu’ils venaient d’expérimenter. Les mots tout juste chuchotés de Sahar venaient, sans même qu’elle ne le réalise, de panser la moindre de ses plaies, lui faisant presque oublier le froid qui avait glacé sa peau dans cette cellule sans vie. Et il profita de chacune de ses attentions, son épiderme davantage hypersensible à son toucher, sa respiration se faisant un rien plus bruyante lorsque les lippes de Sahar vinrent lentement trouver refuge à hauteur de son torse. « Bébé, t’arrête pas. » Lui supplia-t-il, subissant l’impact délicieux de sa bouche, ses mains s’assurant de ne jamais quitter ses courbes, s’appropriant ses hanches contre lesquelles elles admettaient des pressions supplémentaires. « J’viens de m’en libérer et tu veux encore me les passer autour des poignets ? » S’amusa-t-il, parvenant à capter la lueur joueuse de ses yeux à travers l’obscurité, lui qui pouvait deviner sans le moindre mal sa mine enjôleuse, crevant d’envie de rattraper le temps perdu. « Il va falloir que tu fasses sortir Luke si tu veux qu’on continue. » La chercha-t-il à son tour, l’un de ses bras s’enroulant autour de son dos pour la ramener contre son corps brûlant, ne laissant aucun espace entre leurs chairs, ses lèvres s’enfouissant dans le creux de son cou alors que sa main libre s’agrippa aux pans du tissu qui la recouvrait encore.