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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 here we go again, (levi)

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grand kangou
Sahar Essaïdi
Sahar Essaïdi
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MessageSujet: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptySam 6 Juil 2024 - 15:05

D'ordinaire, il n'appartenait pas à tes accoutumances de t'extraire du lit la première. À l'inverse, t'étais même plutôt du genre à t'éterniser le plus possible, jusqu'à ce que tu n'aies finalement plus le choix que de te lever. Cependant, les circonstances semblèrent plutôt différentes ce jour-là, le regard encore vitreux, et rougis visiblement par les excès de la veille, tu avais fini par quitter la chambre d'une démarche relativement chancelante, tandis que ton époux, continuait en apparence, de dormir à poings fermés. Outre le fait, que si ton sommeil s'avérait manifestement perturbé ce matin-là précisément, c'était avant tout, parce que le téléphone de Levi, avait sonné à plusieurs reprises, ou bien vibré dans le meilleur des cas. Une alarme on ne peut plus spécifique, que tu ne comprenais même pas que son cellulaire, jusqu'alors positionné à hauteur de sa tête sur la table de chevet, ne soit pas allé jusqu'à réveiller le principal concerné. Un élément qui attira automatiquement ton attention, si bien, que tu n'avais pas hésité à récupérer l'objet sur ton passage, avant de quitter la pièce. chaleureusement accueillie par ton canidé à ton arrivée dans le salon, tu t'empresseras aussitôt de vaquer à tes occupations habituelles en te saisissant dans un premier temps ta bouteille d'alcool de ta main libre, tandis que l'autre, maintenait encore le portable de l'anglais, duquel des vibrations retentirent à nouveau. Et sans même avoir encore pris connaissance des messages lui étant distinctement octroyés, tu fus forcée de constater que cet acharnement, ne présageait tout simplement rien de favorable vous concernant. Dorénavant positionnée contre la bordure de la fenêtre principale, le goulot plaqué entre tes pulpeuses, tu n'avais pas hésité à consulter les messages destinés à Levi, visiblement interloquée. De fait, tu manquas de peu de t'étouffer à leur lecture, quitte même à écouter ce qui s'apparentait à une menace, le téléphone immobilisé cette fois, à hauteur de ton oreille. Tu reconnaissais parfaitement cette voix, pour ainsi dire, tu restais la mieux placée pour savoir de quel individu exactement il s'agissait à l'autre bout du fil. Bien que tu n'étais pas en mesure de t'en rendre compte, l'expression que tu arboras dans un premier temps, se rapprochait très probablement de la colère, mais également de la déception. Une lueur éparse, traversa immédiatement tes iris, tandis que les nouvelles, peu avantageuses, te poussèrent à consommer davantage, tu fus au proie à une envie incommensurable de revenir toi-même à la source afin d'indiquer à chacun, que ton époux ne s'avérerait jamais plus leur sbire, dans l'espoir d'écouler leur stock. Parée dorénavant d'une hystérie qui menaçait déjà dangereusement au creux de tes entrailles, tu fus soudain partagée entre une volonté de le gratifier d'un réveil potentiellement abrupt d'à l'accoutumée, ou bien de patienter jusqu'à ce qu'il ne fasse de lui-même son apparition dans la pièce, où il te trouverait bouteille dans une main, son téléphone dans l'autre, le regard on ne peut plus assassin. Incapable d'ailleurs, d'expliquer pour quelle raison exactement, la seconde option demeurait selon toi la meilleure. 

@levi wheeler  :coeur:

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grand kangou
Levi Wheeler
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STATUT : it beats. it breaks. it loves. it aches. for you. only you. (married to sahar ♡)

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⇢ à propos de moi
: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyDim 7 Juil 2024 - 1:35


Il était évident qu’il avait merdé, une fois de plus, visiblement incapable de reconnaître les flammes du danger, déguisées en promesses de sûreté financière. C’était ce qu’on lui avait promis, en échange de quelques services rendus, Levi étant tombé dans le piège de la facilité, tout ça pour montrer à sa moitié qu’il était capable de subvenir à leurs besoins et à ce rêve de maison qu’ils cherchaient à concrétiser depuis quelques temps. Et c’était sûrement ce dernier fait qui l’avait poussé à sombrer parmi des profondeurs abyssales, qu’il savait ô combien dangereuses pour les avoir déjà fréquenté, sans imaginer que le piège tendu finirait par se refermer sur lui une fois ses missions terminées. Pour l’instant, Levi tentait de se convaincre qu’il ne s’agissait que d’une période éphémère, le temps de renflouer ses comptes en banque, pour pouvoir leur offrir un refuge digne de ce nom, qui n’appartiendrait qu’à eux et dans lequel, ils auraient l’occasion de faire fleurir tous leurs projets. Il n’avait pas imaginé Levi, que Sahar mettrait la main aussi facilement sur les affaires assez sombres dans lesquelles il traînait depuis quelques temps, visiblement trop éreinté cette nuit-ci pour s’apercevoir des vibrations incessantes de son téléphone posé sur la table de nuit. Il était évident que les notifications à répétition n’avaient rien d’habituel, surtout pour lui, qui ne se contentait depuis bien longtemps que de la présence de sa favorite, le reste du monde ne l’important que très peu. Le seul élément venu perturber son sommeil avait été son absence dans les draps, sa main tâtant la place inhabituellement vide et froide de Sahar qui avait quitté la chambre bien plus précocement qu’à l’accoutumée. Et ce fait presque surprenant ne manqua pas d’interloquer Levi, qui décida à son tour de sortir du lit, la démarche encore hasardeuse, une mine des plus endormies retrouvant la clarté aveuglante de la pièce principale, où il retrouva son épouse, sans imaginer que les minutes à suivre ne se dérouleraient pas exactement comme ils les avaient imaginé. « Depuis quand t’es aussi matinale ? » Se risqua-t-il à dire, avec une pointe d’humour, gratifiant Luke d’une caresse au passage, avant de s’intéresser d’un peu plus près à l’attention de sa moitié, entièrement happée par cet objet qu’elle tenait entre les mains et qu’il ne tarda pas à reconnaître. Il garda le silence en prenant conscience que sa couverture n’était plus assurée, se contentant de confronter le regard assassin de son épouse, n’ayant aucun mal à comprendre qu’aucune des excuses qu’il possédait ne pourrait excuser les risques qu’il avait pris.

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyDim 7 Juil 2024 - 14:27

Quelques-uns de vos projets s'annonçaient effectivement, plutôt ambitieux, surtout si on s'en tenait à l'aspect financier. Depuis l'officialisation du mariage, vous envisagiez désormais Levi et toi, de quitter votre appartement au coeur de Bowen, en faveur d'une bâtisse davantage isolée en périphérie de la ville. Cependant, il allait sans dire, que la somme d'argent à avancer au préalable, s'avérait ô combien colossale, surtout si on s'en tenait aux innombrables travaux indispensables pour le retaper. Toutefois, si tu avais jugé préférable de ton côté d'd'effectuer quelques économies de manière bien moins outrancière, Levi, du sien, ne semblait pas véritablement partager ton avis, à en croire la découverte que tu t'apprêtais à faire, en récupérant son téléphone. En effet, les notifications récurrentes, eurent manifestement raison de ton sommeil tout juste relatif, au point, que peu matinale d'ordinaire, tu avais toi-même fini par quitter le lit conjugal, la première. Le regard profondément vitreux, et rougis notamment par tes excès de la veille, tu amorças une démarche relativement chancelante parmi les pièces de l'appartement, suivie de près par ton fidèle compagnon. Le cellulaire de ton partenaire plaqué dans une main, tu viendras aussitôt te saisir de ton récipient en verre, de l'autre, avant de finalement te diriger jusqu'à la fenêtre principale de ton salon, contre laquelle tu prendras nonchalamment appui. Le goulot dorénavant immobilisé entre tes pulpeuses, tu profitas également d'une accalmie de courte durée, afin de prendre connaissances des messages destinés à ton partenaire, et qui pour certains, s'apparentaient clairement à une menace avérée. Mieux que personne, tu connaissais l'expéditeur et ses motivations, convaincue à tort, il y a déjà des mois de ça, que vos vies, ne dépendraient jamais plus de la sienne. Le fait était que, tu t'étais considérablement trompée, atterrée depuis quelques semaines de réaliser que Levi, malgré ton désaccord, n'avait eu que faire de tes réticences, en plongeant à nouveau, parmi le chaos le plus complet. Un choix jugé selon toi égoïste, qu'il avait considérablement impacté votre relation depuis. Et sans t'en rendre spécialement compte, tu arborais déjà un positionnement colérique, une lueur accusatrice traversant immédiatement tes iris, lorsque ce dernier, fit à son tour, son apparition dans la pièce. Plutôt du genre habituellement à lui sauter dessus, tu fis preuve cette fois de rébellion, en restant à bonne distance de ton amant, le téléphone tendu devant toi. « Depuis que tes nouveaux employeurs cherchent obstinément à te joindre. » Tentas-tu péniblement d'ironiser, te délectant au passage d'une gorgée supplémentaire du contenu de ta bouteille, tout en hochant frénétiquement la tête dans la foulée en guise de désapprobation. « Sache que t'es déjà attendu ailleurs, si jamais. » T'exclamas-tu sèchement, l'impertinence s'invitant à son tour, parmi tes traits les plus acérés, tandis que tu faisais ouvertement référence aux notifications réceptionnées. Car si l'anglais justifiait ses agissements d'une solution temporaire, toi, tu n'y voyais à l'inverse, qu'une succession de conséquences plus ou moins tardives.

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyLun 8 Juil 2024 - 23:22

Il aurait été ambitieux d’imaginer que ce périple improvisé à l’autre bout du monde, pour sceller leur amour, n’aurait pas eu quelques répercussions sur leur stabilité financière toute relative. Et quand bien même Levi ne regrettait pour rien au monde d’avoir dilapidé la quasi intégralité de ses économies pour offrir à l’amour de sa vie le voyage de toute une vie, celui qui resterait gravé à tout jamais en eux, il était conscient que le quotidien serait désormais bien plus compliqué pour eux et que leurs projets à venir restaient en stand-by tant qu’ils ne seraient pas capables de les assumer. Et Dieu savait que l’anglais était le premier à rêver de ce cocon éloigné du centre de Bowen, qu’ils avaient maintes et maintes fois imaginé, idéalisé, se projetant entre des murs qui n’existaient même pas encore, ou seulement dans leur imagination, eux qui trépignaient d’impatience à l’idée de débuter une nouvelle existence ailleurs. Il fallait croire que la patience n’était pas toujours sa plus grande qualité, Levi prenant conscience que leurs jobs respectifs dans les différents bars de la ville ne leur permettraient jamais de réunir la totalité de la somme qui leur serait demandée pour acquérir un bien immobilier, eux qui peinaient tout juste à se défaire des factures qui s’accumulaient. La raison, semble-t-il que Levi la négligeait lorsqu’il avait une idée en tête, quitte à outrepasser les limites, flirtant avec un danger imminent qui n’était évidemment pas du goût de son épouse. Il avait pourtant pris le risque d’échanger avec ces hommes qui avaient autrefois cherché à le réduire à néant, conscient qu’ils représentaient la solution facile à ce qu’il recherchait. Probablement naïf, l’anglais s’était de nouveau approché du brasier menaçant, convaincu qu’il ne craignait rien tant qu’il restait un minimum sur ses gardes. Le réveil s’était avéré bien plus difficile qu’il ne l’aurait imaginé ce matin là, haïssant cette sensation de froid qui l’éprenait lorsque Sahar quittait les draps la première, regrettant de percevoir le vide à sa place. Ne voyant aucune raison de traîner dans le lit si sa moitié n’y était pas, il avait décidé de se lever à son tour, traversant l’appartement d’une démarche hasardeuse à la recherche de sa favorite, la retrouvant finalement dans le salon. Bien que son ton s’était voulu léger, Levi avait rapidement fait le lien entre le regard glacial de Sahar et l’objet qu’elle tenait entre ses doigts, reconnaissant aisément son portable et la mine renfrognée de la brune. « Je leur avais dit de pas me déranger le matin. » Lâcha-t-il, posant son regard vers l’objet tendu qu’il récupéra dans la foulée, balayant du regard l’ensemble des messages qu’il avait reçu et qui s’avéraient on ne peut plus menaçants. « Désolé que ça t’ait réveillé. » Ajouta-t-il, conscient que ce n’était certainement pas le fond du problème que soulevait Sahar et qui provoquait sa colère, regrettant déjà cette distance presque imposée entre eux, et ô combien inhabituelle, alors qu’il se serait damné pour se réfugier contre elle.

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyMar 9 Juil 2024 - 15:01

Il aurait été fabuler de prétendre que sur le plan financier, la situation s'avérait parfaitement idyllique. De la même manière que Levi, tu prenais conscience de l'ampleur défavorable de vos finances, surtout si on s'en tenait au projet ambitionné, nécessitant une épargne plus que jamais conséquente afin de pouvoir le concrétiser. Mais si de ton côté, tu avais jugé semble-t-il plus raisonnable d'user de solutions moins radicales, l'anglais ne l'entendait quant à lui, pas de cette oreille. Convaincu peut-être d'oeuvrer pour le mieux, ce dernier, malgré ton désaccord évident, s'était empressé de servir à nouveau la cause des bas fonds de Bowen. Malheureusement, cette implication jugée particulièrement outrancière selon toi, avait eu raison de l'entente on ne peut plus décontractée qui régnait habituellement parmi le domicile. N'adhérant pas au positionnement de ton époux sur la question, tu parvenais difficilement à lui dissimuler non seulement ta déception, mais aussi ton exaspération. Hantée soudain par un sentiment proche de la trahison, tu lui en voulais surtout de ne pas avoir tenu compte de ta désapprobation, en privilégiant le chaos, à un potentiel accord. T'étais la mieux placée pour savoir que les risques encourus par ton époux s'avéraient bien trop conséquents, comparés aux résultats potentiellement escomptés. De fait, son comportement finissait systématiquement par changer, votre manière de vous appréhender, elle aussi évoluait, et pas forcément pour le mieux. Plus morose et exténué de son côté, tu faisais du tien, pas preuve de davantage d'optimisme, et ce matin-là, en serait la preuve flagrante. Importunée par les vibrations retentissantes de son téléphone, tu avais naturellement fini par jeter l'éponge en quittant le lit conjugal la première, tandis que Levi, continuait visiblement de dormir à poings fermés. Dorénavant, tu t'apprêtais à vaquer à tes occupations, d'abord accueillie par ton fidèle compagnon, tu déambuleras jusqu'au premier placard à ta portée pour y récupérer ton récipient en verre, la démarche encore chancelante. Son cellulaire d'une main, ta bouteille de l'autre, tu viendras dans la foulée prendre appui, à hauteur de l'encadrement de la fenêtre, afin de prendre connaissances des notifications destinées à ton partenaire, avant qu'il ne fasse lui-même son apparition dans la pièce, les minutes qui suivirent. « De ne pas te déranger le matin? » Tu répétas immédiatement, l'expression arborée, on ne peut plus sarcastique. « Tu te fous de moi, comme eux le font avec toi, ou quoi? » Poursuis-tu sèchement, avant de lui tendre son portable dans la foulée, pour qu'il puisse le récupérer, et prendre lui-même connaissances des messages, autrement dit, des menaces ouvertement formulées par leur expéditeur. Qui plus est, tu n'irais pas en décolérant, au vu de ses excuses vulgairement éparpillées, et sans véritablement de fondements. « Pourquoi t'es encore là? Tu vois bien qu'ils ont besoin de toi, non? » Crachas-tu presque trop hargneusement, le goulot positionné entre tes pulpeuses. Un tel aspect colérique de ta part, et ciblant directement Levi, n'était pas ordinaire, bien au contraire. Habituellement, tu aurais été la première à accourir afin de chaudement l'accueillir, surtout lorsqu'on savait que tu en faisais de même à son retour de chaque sortie, néanmoins, cette fois, les conjonctures s'avéraient diamétralement différentes, et pour cause, ses propres décisions.

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Levi Wheeler
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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyMar 9 Juil 2024 - 23:01

Peut-être s’agissait il d’une fierté mal placée, mal jaugée, qui l’empêchait de prendre les bonnes décisions, Levi étant persuadé qu’il n’y avait aucun mal à vouloir flirter avec le danger s’il était question d’un projet comme le leur et de sa finalité. Pour la première fois, il voulait être à la hauteur, afin de montrer à celle qu’il avait choisi pour l’éternité qu’il était capable de leur assurer un avenir et de répondre à ses attentes, quand bien même l’art et la manière n’étaient pas forcément les plus académiques qui soient. Levi, il avait ce besoin viscéral de se sentir utile, de pas être indéfiniment un poids lourd que traînait Sahar et qui n’était capable de rien. Il avait promis d’être son partenaire de vie, son soutien infaillible pour le restant de leurs jours et il voulait assurer ce rôle à la perfection, quitte à jouer avec les limites du tolérable. S’il savait que son épouse se dressait contre les idées qui l’incitaient à vendre son âme au diable, l’anglais savait aussi qu’il n’y avait aucune solution viable à ses yeux s’ils désiraient accomplir leurs projets. Sans s’en rendre compte, il mettait en péril ce qu’il avait de plus cher au monde, cette complicité si unique qui les liait et qui semblait s’effriter depuis quelques temps. Pour preuve, lorsqu’il avait ouvert les yeux ce matin là, Sahar avait déjà déserté les draps, le laissant seul avec cette sensation de vide qui l’habitait déjà dès lors que leurs êtres se voyaient éloignés. Il ne tarda d’ailleurs pas à chercher sa présence entre les murs de l’appartement, d’un pas hasardeux, assez révélateur de sa fatigue. Et Levi, il connaissait assez Sahar pour savoir que la distance inhabituelle qu’elle semblait lui imposer ne présageait rien de rassurant, surplombé par son regard habillé d’une noirceur sans pareille qui lui était directement destiné. Et ce ne fut que lorsqu’elle lui tendit son portable qu’il comprit la raison de son humeur, peinant à maintenir son regard qui se voulait assassin, l’incitant à lui rendre des comptes. À peine avait-il tenté de formuler une réponse qu’il comprit directement que Sahar ne comptait lui faire aucun cadeau, davantage agacée par la maladresse de ses mots. « Je sais pas quoi te dire. » Lâcha-t-il, soupirant au passage, sans parvenir à la regarder droit dans les yeux, le regard encore embrumé par ce réveil on ne peut plus agité. Les mots suivants de la brune ne le laissèrent pas indifférent, percevant aisément la colère prendre le dessus de leur échange tout juste amorcé. « Tu ne comprends toujours pas pourquoi je fais ça, n’est-ce pas ? » Murmura-t-il, presque comme une rhétorique qu’il laissa échapper, baissant de nouveau le regard sur l’écran de son cellulaire avant de le déposer sur le meuble à proximité. « T’as raison, j’vais devoir y aller. » Et plus que jamais, il constatait que leur désaccord n’avait aucune issue pour le moment, si ce n’était que de les éloigner davantage l’un de l’autre.

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyMer 10 Juil 2024 - 13:29

Il s'avérait impossible dernièrement de nier l'entente profondément médiocre qui régnait entre les murs de votre apparemment, depuis quelques jours. Dorénavant, vous ne sembliez plus vraiment sur la même longueur d'onde, loin de l'idylle implacable ayant suivi les premières semaines de votre mariage. T'irais même jusqu'à dire, que tu possédais ce sentiment pour le moins troublant, de rétrograder, de revenir malgré toi, à ce que tu avais désespérément tenté de fuir au préalable. Et pour cause, Levi, de son côté, avait daigné des choix auxquels tu n'adhérais pas. Car si tu avais pour accoutumances aujourd'hui de te soumettre délibérément à son approbation, quel que soit les aspects concernés, tu regrettais plus que jamais, de constater que ce dernier quant à lui, ne tenait absolument pas compte de tes réticences. Par conséquent, votre attente à première vue si accomplie, connaissait déjà ses premières cassures. En d'autres termes, soit tu l'acculais d'une multitude de blâmes en tout genre, au mieux tu te contentais de ne rien dire du tout. Et si la raison motivant ses agissements paraissait on ne peut plus légitime, la méthode en revanche, ne l'était pas vraiment. Non pas que tu aies enfin fini par t'assagir, cependant tu restais la mieux placée pour savoir, que le procédé, jamais, ne vous serait favorable. Forcée malgré tout de constater que Levi, préférait de loin nier l'évidence, plutôt que s'confronter directement à tes revendications. Les circonstances ne semblaient pas aller en s'améliorant, notamment si on s'en tenait à l'esquisse de votre échange, qui peinait tant bien que mal à s'amorcer. Alors même que tes iris demeuraient manifestement rougis par les excès de la veille, qu'une lueur encore plus écarlate les traversa de toute part, la mine ô combien renfrognée, la main contenant son téléphone, tendue dans sa direction, afin qu'il puisse le récupérer. Néanmoins la léthargie ouvertement affichée par ton époux, tu le savais, finirait à cette allure, par avoir raison de toi. « On est bien avancés comme ça. » Ironisas-tu, avant de finalement te délecter d'une gorgée supplémentaire de ta liqueur amère. « Rien ne justifie de pactiser avec ces mecs-là. » Poursuis-tu froidement, avant d'immédiatement détourner le regard de ton interlocuteur, afin de contempler le panorama à travers la fenêtre. S'il existait effectivement une alternative à laquelle tu n'étais pas habituée depuis le commencement de votre histoire, c'était bel et bien à cette distance nouvellement instaurée, et à laquelle, tu ne te sentais pas de mettre un terme pour le moment. « Fais donc, dans ce cas. Va traîner dans tous les coins foireux de Bowen. Tu continueras de te donner bonne conscience en justifiant de le faire pour nous. » Si tu semblais plutôt tempérée en ce qui concernait tes comportements, n'en restait pas moins que tes ripostes s'avéraient particulièrement tranchantes. « Avec un peu de chance, on se croisera demain au réveil. » Sous-entendu, que les activités relativement douteuses de ton époux, occupaient une place conséquente, à tel point, que tu craignais de ne faire à l'avenir, que vous croiser. Perchée désormais, contre le renforcement de la fenêtre, tu luttais tout simplement avec toi-même pour ne pas égarer une partie de ton sang-froid, quitte cette fois, à ne même pas le regarder. 

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptySam 13 Juil 2024 - 0:20

Semble-t-il que jamais ils n’avaient expérimenté une impasse comme celle-ci, une tempête comme celle qu’ils traversaient actuellement, ô combien menaçante et aux conséquences dévastatrices. Jamais Levi ne s’était senti aussi vide que depuis qu’il avait décidé de franchir toutes les limites, convaincu qu’elles en vaudraient la peine, que Sahar finirait elle aussi par comprendre que ses faits et gestes n’avaient pour vocation que de la satisfaire. Et pourtant, s’abattait sur eux un vent des plus glacials, ébréchant leur complicité si solide, sous leurs regards impuissants, comprenant qu’ils assistaient à un tournant dans leur relation. Levi persistait à se persuader que les temps changeraient, que leur ciel s’éclaircirait à nouveau lorsqu’ils se sortiraient de ce gouffre financier, pour devenir les propriétaires de leur propre bien, loin de ce qu’ils connaissaient aujourd’hui. Un mal pour un bien. Voilà comment l’anglais tentait de se motiver, bien qu’il était le premier à constater cette distance immensément inhabituelle qui le séparait de son âme-sœur, ouvrant une énième fois les yeux dans un lit vide, refroidi par l’absence de son épouse. Incapable de se délecter d’une matinée dans les draps sans elle, il n’avait pas tardé à se redresser à son tour, trainant des pieds dans les pièces de l’appartement jusqu’à tomber sur Sahar, n’ayant aucun mal à deviner qu’elle ne comptait pas lui sauter dans les bras pour le moment. Et pour cause, il capta presque immédiatement qu’elle détenait son portable dans une main, qu’elle ne tarda pas à lui tendre pour qu’il ne vienne lui-même découvrir les messages en attente qui s’y étaient accumulés, limpides comme de l’eau de roche quant à leur contenu. « Je pactise avec personne. J’essaye juste de gagner de l’argent plus facilement, pour qu’on puisse être libres de faire de qu’on veut. » Se justifia-t-il, bien que la posture arborée par Sahar lui confirmait qu’elle n’accepterait jamais cette situation, quand bien même il n’avait jamais été question que de leur projet futur. Ses mots, aussi tranchants que des lames de rasoir ne firent que l’enfoncer davantage, laissant la culpabilité prendre le relai alors que la brune sut évidemment appuyer là où les maux étaient davantage douloureux. « Tu crois que ça m’amuse de faire ça ? Tu penses que j’prends mon pied à traîner avec ces gars-là pour gagner mon pain ? » Lâcha-t-il, se ressaisissant pour ne pas laisser sa voix se briser au dernier moment et refléter le mal qui le rongeait à l’idée de la perdre un jour, lui qui peinait désormais à obtenir ne serait-ce que son attention.

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptySam 13 Juil 2024 - 14:40

Les circonstances s'avéraient plus que jamais inhabituelles, l'atmosphère, tout juste cordial de ces derniers jours, ne reflétant en rien la réalité, lorsqu'on savait à quoi ressemblait votre relation en l'absence de certaines problématiques. Épouse du genre docile, voire carrément obéissante, tu avais potentiellement acclimaté Levi à davantage de souplesse et d'ouverture d'esprit, en émettant rarement le moindre doute quant à ses promesses, ou la plupart de ses initiatives, qu'importe si tu n'étais pas toujours en adéquation avec quelques-unes d'entre elles. Cependant, la conjoncture imposée aujourd'hui par ton époux, sonnait bien différemment d'à l'accoutumée, au point, que tu restais incapable de soutenir son projet certes ambitieux, mais non moins frauduleux, auquel cas, la distance nouvellement instaurée entre vous deux, demeurait votre seul rempart. Pour des raisons plus qu'évidentes, il n'avait jamais été question te concernant, de participer d'une éventuelle manières aux stratégies relativement discordantes de ton amant, en l'incitant, au travers de vos accoutumances, même innocentes, à poursuivre dans cette voie ô combien tumultueuse. Si tu pouvais évidemment sans mal, te soumettre à la moindre de ses exigences, tu n'étais toutefois pas en mesure de cautionner, non seulement cette éventualité pour que ton avis n'ait jamais compté, autant que ce pacte élaboré de toute pièce, auprès des pires raclures de Bowen, desquelles, tu étais parvenue non sans difficulté à t'affranchir de ton côté. De plus, tu déplorais le comportement de Levi, car outre ses absences désespérément récurrentes, tu étais à nouveau confrontée à la même morosité, que tu n'avais cessé de dénoncer la première fois. Moins disponible, mais aussi plus éreinté, si la cause semblait noble au premier abord, l'approche quant à elle, profondément chaotique. Il serait ainsi fabuler de prétendre que dernièrement, vous demeuriez encore sur la même longueur, en témoignait encore votre échange de ce matin, qui tentait péniblement de s'amorcer. Toujours planquée dans le renforcement de la fenêtre, le goulot de ta bouteille nonchalamment vautré entre tes pulpeuses, une lueur écarlate traversa immédiatement tes iris, déjà rougies, par les excès de la veille. « Libres? Parce que tu t'imagines encore que tu pourras cesser tes plans foireux, quand ça t'arrangera le plus? » Déploras-tu, au travers d'un sarcasme à peine voilé. « Comment s'fait-il qu'on ait encore cette discussion? » Un constat, momentanément teinté d'une lassitude probante, que tu possédais à cet instant précis, le sentiment d'avoir indéniablement rétrogradé.  « Faut croire que tu y décèles un aspect satisfaisant pour continuer, alors même que tu es en train de nous foutre en l'air. » T'exclamas-tu mollement, déviant finalement dans sa direction, les jambes pendues au-dessus du sol, la déception pointant délibérément sur ton visage. Comme lui, tu aspirais à concrétiser vos projets, le plus rapidement possible, tu rêvais d'un espace dans lequel vous pourriez subsister en parfaite autarcie, pour autant, vos espérances, nécessitaient-elles vraiment, que Levi compose avec ses bourreaux pour y parvenir? Rien de moins sûr, si on s'en tenait au fait, que posséder une belle bâtisse, ne s'avérerait pas des masses utiles, si vous n'étiez même plus capable d'échanger.

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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyDim 14 Juil 2024 - 0:02

Levi aurait dû se douter que Sahar n’accepterait jamais de faire paire avec lui dans ces histoires ô combien sombres, qui avaient par le passé presque eu raison de lui, manquant de peu de réduire son existence à néant. Mais il fallait croire qu’il peinait à comprendre pourquoi elle ne visualisait pas la situation de la même manière que lui, alors que ses yeux étaient rivés vers cette finalité conséquente qui leur tendait les bras, celle d’une bâtisse qui serait la leur et au sein de laquelle ils auraient la liberté d’accomplir tous les projets qu’ils désiraient. C’était cette liberté à laquelle ils aspiraient, et à cette envie commune de fonder leur cocon loin de la frénésie du centre ville de Bowen, pour recommencer ce qu’ils avaient déjà écrit ailleurs. C’était tout ce que Levi ne cessait de se répéter jour après jour, lorsqu’il fréquentait les bas fonds de la ville, à la recherche des âmes errantes, tout aussi brisées, qu’il empoisonnerait d’artifices. Dieu savait qu’il était loin de ressentir une quelconque fierté à l’idée d’être allié à ceux qui l’avaient voulu mort quelques mois plus tôt, conscient qu’il piétinait sa dignité en échange de quelques billets, bien que signifiants à ses yeux. Mais il fallait croire que Sahar ne serait définitivement jamais d’accord avec sa vision de la situation, confrontant tous les jours son regard inquisiteur, presque déçu, empreint d’un désespoir qu’il aurait voulu chasser d’un revers de la main s’il en avait eu les moyens. Il l’avait retrouvé ce matin-là loin des draps habituellement réchauffés par leur passion dévorante, visiblement éteinte ces derniers temps, appuyée contre la fenêtre alors que son regard ne daigna même pas croiser le sien, signe d’une contrariété plus que palpable. « Sahar, j’fais ça jusqu’à temps qu’on ait assez de pognon. Je traînerai plus dans ces histoires après ça. » Tenta-t-il de la convaincre, bien que conscient que rien ne pourrait le faire, lui qui avait déjà l’impression de trahir sa confiance dès lors qu’il s’éclipsait pour entamer ses soirées de labeur. Il baissa les yeux, atterré de constater qu’ils parvenaient à ne trouver aucun terrain d’entente, quand bien même l’amour qu’ils se vouaient était infini et ô combien profond. « Tu veux pas que j’nous aide. » Murmura-t-il, de la même manière qu’elle, le regard bas, atteint par la lassitude qu’il ressentait de la part de son épouse, regrettant de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Sahar, elle n’aurait pas pu choisir des mots plus crève-cœur qu’à ce moment précis, elle qui pointait du doigt le fait que Levi les foutait en l’air, et qu’à force, cette situation finirait par avoir raison d’eux. « Sahar, s’il-te-plaît. » Lâcha-t-il, dans un souffle à peine audible, le regard empli d’une tristesse qu’il ne prenait plus la peine de dissimuler, tant l’idée de la perdre commençait déjà à l’anéantir. « J’veux juste être à la hauteur. Pour une fois. »

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyDim 14 Juil 2024 - 16:05

Il serait ainsi fabuler de prétendre, que tu ne possédais pas le sentiment pour le moins frustrant que Levi, non content d'agir selon ses propres convenances, était aussi en train de totalement te délaisser. Notablement accaparé par ses occupations ô combien frauduleuses, le sentiment partagé s'apparentait considérablement au précédent, celui que tu éprouvais quelques mois plus tôt, lorsque Levi, et toi, vous ne faisiez que vous croiser dans l'enceinte du Wojna's, sous un motif similaire. Mais le fait était que vous étiez aujourd'hui mariés, et que pour des raisons évidentes, tu ne demeurais plus en mesure d'adhérer à ce genre même de plans foireux. Bien que la cause défendue par ton époux, s'avérait on ne peut plus noble, tu restais néanmoins incapable de légitimer ses agissements, tout autant que ses absences, dorénavant répétitives. Blessée de constater que ce dernier accordait semblait-il davantage d'importance à ses manoeuvres stratégiques et délétères, plutôt qu'à tes réticences pourtant justifiées, tu demeurais là-aussi, tout simplement incompétente dans l'art de mentir ouvertement, en affirmant que la situation ne t'atteignait pas. Les agissements de Levi, pesaient dernièrement, de façon considérable, à tel point que cela, avait fini par impacter votre entente pourtant si idyllique, et fracturaient sur leurs passages quelques-unes de vos accoutumances. Chacun paraissait désormais vaquer à ses occupations de son côté, l'anglais en flânant régulièrement parmi les bas fonds de Bowen pour y écouler ses stocks, tandis que toi, tu te contentais généralement de sortir Luke, ou au mieux, de te déplacer jusqu'à ton lieu de travail. Éreintés tous les deux par vos besognes respectives, autant que par le climat relativement hostile qui régnait aujourd'hui à l'intérieur de votre logement, tu déplorais le fait, que ton époux, ne s'avérait malgré tout, toujours pas enclin à cesser ses activités, au risque que ce que vous possédiez aujourd'hui, ne finisse définitivement par se fragmenter demain. « Parce que tu crois que c'est toi qui décide? » T'exclamas-tu sarcastique au possible, avant de finalement évaluer sa phrase, sous un angle différent. « Donc, tu comptes toujours pas t'arrêter? » Sous-entendu, que l'absence de communication entre vous, ne devait pas des masses le déranger, s'il n'envisageait malgré ce, toujours pas de mettre un terme à son labeur. Le goulot positionné entre tes pulpeuses, tu te délectas d'une lampée supplémentaire, le visage d'abord grimaçant, avant de finalement te redresser dans la foulée, les iris ô combien écarlates déviant en direction de l'anglais. « Parce que tu as l'impression que ça nous aide, actuellement? » Fis-tu mine de constater, épaules haussées, tu acquiesças également de quelques pas jusqu'à lui, te stoppant net à son niveau, le regard accusateur, et la mine déconfite. « À la hauteur de quoi putain? J't'ai jamais mis la pression, on s'est jamais fixés de date limite. » Secouant frénétiquement la tête, tu laissas l'une de tes mains encore libre, s'enfouir à l'intérieur de ta crinière ô combien désordonnée, le dépit, visible au travers de chacune de tes réactions. « Une maison, ouais, mais à quel prix? J'suis pas d'accord, mais tu continues quand même. » Vins-tu immédiatement dénoncer, attristée de constater, qu'il n'existait apparemment dans cette situation, aucun terrain d'entente potentiel.

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyDim 14 Juil 2024 - 23:50

Il était en effet surprenant de constater à quel point les temps changeaient rapidement, en un battement de cil, que d’une idylle quasiment intouchable, ils semblaient maintenant tanguer au bord du vide. Et pour cause, les agissements de Levi étaient semble-t-il au cœur des polémiques, faisant diverger leurs opinions, incapables de trouver un terrain d’entente alors que tout laissait penser qu’ils étaient prêts à tout pour se satisfaire mutuellement. Levi aurait donné pas moins que sa vie entière pour voir le regard de sa favorite briller de mille feux, lui qui ne vivait que pour ses beaux yeux, définitivement enclin à tout, au meilleur comme au pire, pour la satisfaire. Et Dieu savait que la situation actuelle lui donnait l’impression d’échouer comme jamais à son rôle d’époux, parce-qu’il s’était juré de ne jamais laisser un quelconque voile de tristesse s’égarer dans l’immensité azur de ses yeux, se rendant finalement compte qu’il était à l’origine de cette lassitude permanente qui régnait au creux de son âme. Dire qu’il avait peur de la perde n’était qu’un vulgaire euphémisme à côté de la crainte qui le terrassait lorsqu’il imaginait la silhouette de Sahar s’éloigner de lui sciemment, au détour d’une décision réfléchie qui les briserait pour de bon. Il aurait simplement aimé qu’elle ne vienne à entendre sa détresse, celle d’un homme qui avait échoué durant la quasi intégralité de sa vie, jusqu’à ce qu’il ne trouve l’âme qui avait décidé de l’aimer pour l’éternité. Plus qu’un simple remerciement, Levi désirait prouver à Sahar qu’il était capable de leur offrir ce cocon qu’ils avaient imaginé et rêvé et qui faisait partie intégrante de leur projet, plus que jamais prêt à se dévouer corps et âme pour le voir se concrétiser. « Et pourquoi pas ? Ils savent parfaitement que j’suis de passage, que j’compte pas m’éterniser dans le réseau. » Tenta-t-il de se justifier, dédramatisant la situation comme il le pouvait, bien qu’il avait compris que son épouse ne changerait en aucun cas d’avis quant à son appartenante aux bas fonds de Bowen. Il opta pour le silence à sa question suivante, se contentant de fuir son regard qui se voulait ô combien accusateur, peinant à croire que leurs seuls moments ensemble se résumaient à ces échanges emplis d’animosité et de reproches ces derniers temps. « Ça aide notre compte en banque. » Se risqua-t-il, conscient que ce genre de réplique n’arrangerait en rien l’incendie qui régnait entre eux et dans lequel ils se voyaient piéger. Le regard aussi meurtri que l’âme, il l’observa s’approcher de lui avant de s’arrêter à distance raisonnée, crevant d’envie d’effacer les quelques pas qui les séparaient pour se perdre à tout jamais dans son étreinte, là où il était persuadé de réparer ce qui s’était brisé en lui. « Je sais Sahar. Mais moi, j’ai besoin de prouver que j’suis capable de ça, de nous offrir quelque chose de stable pour une fois. » Déplora-t-il, incapable de dissimuler ce désespoir qui emplissait son cœur, décidant à son tour de faire quelques pas, jusqu’à pouvoir percevoir un tant soi peu la chaleur de sa chair, sa main se risquant à s’enfouir dans la sienne. « Faut que tu me fasses confiance. J’veux t’offrir ce que tu mérites, j’veux pas être un de ces losers qui tient pas ses promesses. »

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyLun 15 Juil 2024 - 14:33

Tu mentirais, si tu affirmais ne pas connaître les raisons justifiant de sa motivation à oeuvrer de manière si personnelle, au détriment d'un désaccord évident. Tu restais la mieux placée pour savoir que ses méfaits d'aujourd'hui, ne se rattachaient en rien à de mauvaises intentions, bien au contraire. D'autres à ta place, auraient probablement minimisé ses agissements en fermant les yeux sur ce qui dérange, adhérant sans broncher à l'idée que ce dernier se tue, lentement mais sûrement en côtoyant régulièrement les pires énergumènes de Bowen, dans l'espoir d'obtenir en retour, une somme plus ou moins conséquente. Peut-être en aurais-tu fait de même, si tu n'avais pas été la première à pactiser avec les raclures qui lui servaient temporairement d'employeurs, et si une fois de plus, tu n'avais pas été le témoin privilégié de leurs manigances controversées, et de leurs répercussions ô combien avérées, en cas de refus d'obtempérer. De fait, il s'avérait inimaginable te concernant, de ne pas broncher, d'adhérer à l'idée que pour une histoire de bâtisse, l'anglais puisse potentiellement devenir à nouveau la victime collatérale des humeurs versatiles de quelques parasites. Non seulement ce dernier agissait en l'absence totale d'approbation, mais ne demeurait en plus de ça, pas à l'abri de retombées invisibles conçues de toute pièce par l'esprit malade de ses détracteurs. « Parce que tu crois qu'ils en ont quelque chose à faire de tes revendications? C'est eux qui décident pas toi. » Tentas-tu péniblement d'ironiser, trop réaliste peut-être, si on s'en tenait à tes années d'expérience à oeuvrer pathétiquement en échange de quelques grammes, et plus récemment encore, aux conflits ayant désespérément opposés Levi à ses bourreaux. Forcée de constater cependant, que malgré les risques encourus, et une entente relativement chaotique entre vous, ton époux ne semblait toujours pas disposé à faire cesser ses activités pas vraiment éthiques. « Donc y a que ça qui compte? Ton compte en banque? » Demandas-tu pantoise, tes iris particulièrement écarlates déviant immédiatement en direction de ton partenaire, tu te délectas dans la foulée d'une dernière lampée de ton liquide amer, délaissant les secondes suivantes le récipient en verre dans le renforcement de la fenêtre, afin d'acquiescer de quelques pas jusqu'à ton partenaire. De là où tu te situais, tu pouvais dorénavant y apercevoir les stigmates d'une tristesses partagée, contre laquelle, il ne semblait exister pour l'heure, aucun terrain d'entente potentiellement viable. « Nous offrir quelque chose de stable, dans ces conditions? » Vins-tu naturellement déplorer, tes doigts négligemment plongés à l'intérieur de ta crinière ô combien désordonnée, une lueur éparse traversant au même moment tes deux billes profondément accusatrices. Néanmoins ce fut au tour de Levi d'imiter ton geste, accusant ainsi d'une approche plus ou moins approximative, tandis qu'il se risqua à se saisir de ta main, dans laquelle vint aussitôt se plaquer la sienne. Le coeur battant soudain à tout rompre, tu peinas plus que jamais à conserver une attitude impassible, partagée entre un désir manifeste de ne pas céder à tes remontrances, et ce besoin incommensurable de renouer à ce que vous étiez vraiment. « Pourquoi ça t'importe autant tout d'un coup? Ce qu'on a, ne te suffit plus? »                

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyLun 15 Juil 2024 - 21:25

Il restait évident que le fait de replonger dans ces eaux plus que troubles relevait d’une inconscience à peine mesurée, lui qui préférait imaginer qu’il pouvait y avoir une issue positive à ces décisions ô combien téméraires. La vérité, c’était que même lui, ignorait la suite des événements, s’enfouissant à l’aveugle dans une jungle qu’il savait hostile mais de laquelle il pouvait puiser des ressources considérables. Et pour le moment, c’était tout ce qui semblait lui importer, prêt à prendre des risques sans doute inconscients pour espérer donner une chance à leur projet de bâtisse, qui les animaient depuis quelques temps déjà. Pour autant, il avait bien compris que Sahar n’était pas tout à fait en accord avec les conséquences désastreuses qui pouvaient en découler, le lui faisant savoir par le biais de remontrances quasi journalières, où la plupart de leurs échanges se terminaient en un énième désaccord, renforçant davantage cette distance qui semblait les éloigner depuis quelques temps. « Quand ils verront que je leur rapporterai plus rien, ils me laisseront partir. Ils voudront pas d’un boulet qui ramène pas une thune. » Lâcha-t-il, convaincu que le plan qu’il avait élaboré avait une chance d’arriver à ses fins, lui qui espérait qu’aucun obstacle ne vienne entraver sa stratégie bien qu’il était le premier à savoir qu’il ne serait jamais à l’abri de rien. Semble-t-il que le choc était d’autant plus violent pour Levi, qui avait connu l’abondance, côtoyant un monde des plus superficiels, où il n’avait jamais été question de compter quoi que ce soit. Peut-être était-ce aussi la raison pour laquelle il désirait à ce point prouver à sa favorite qu’il était capable de tenir parole, de remuer terre et ciel pour parvenir à lui offrir un cocon digne de ce nom. « Non. Bien sûr que non, tu sais très bien que le fric m’intéresse pas. Sauf que notre projet en nécessite, et c’est ça qui m’importe. » Répondit-il, peinant à maintenir le regard de son épouse, qu’il sentait pour la première fois déçu, presque éteint, alors qu’il aurait cédé jusqu’à son existence entière pour le voir briller au firmament. Il avait finalement relevé les yeux vers elle au moment où elle avait daigné quelques pas vers lui, amorçant un tout premier rapprochement qu’ils ne s’étaient pas autorisés depuis quelques temps, sans doute refroidis par cette ambiance morose qui régnait entre eux. « C’est un moment à passer. Après, on décidera de la suite. » Murmura-t-il, parvenant à douter de ses propres arguments tant le regard meurtri de Sahar le déstabilisait. À son tour, il avait osé briser la distance, plus que jamais désireux de la retrouver elle, quand bien même leurs âmes semblaient diverger. Il avait senti que son toucher l’avait perturbé, presque autant que le sien, peinant à ressentir la chaleur de sa main se diffuser au creux de sa paume. « Tout me suffit avec toi. J’ai jamais été aussi heureux que depuis qu’on est ensemble. Mais j’veux que tu sois bien, qu’on avance tous les deux. Et je sais qu’on le sera encore plus dans cette maison. » Se justifia-t-il, son étreinte se renforçant davantage, jusqu’à ce que ses doigts ne viennent s’entremêler aux siens dans un geste presque hésitant.

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MessageSujet: Re: here we go again, (levi)   here we go again, (levi) EmptyMar 16 Juil 2024 - 0:11

Si tu comprenais effectivement les raisons qui poussaient ton époux à s'élancer parmi cette voie particulièrement chaotique, en revanche, tu n'adhérais pas des masses au fait, que ta désapprobation, n'ait pas demeuré une source suffisamment conséquente, pour l'en détourner. Tu possédais dernièrement le sentiment, que ce dernier regrettait peut-être l'opulence d'un passé, que tu n'avais quant à toi jamais connu. Plutôt modeste, tu te revendiquais d'un genre bohème, capable de te contenter de peu en toutes circonstances. Un choix de vie on ne peut plus personnel, sur lequel tu n'avais jusqu'ici jamais envisagé d'influer, avant de finalement réaliser, qu'il ne convenait finalement plus à l'anglais, du moins, c'était la conclusion que tu en avais tiré, à en constater l'impatience qui triturait son âme, depuis quelques semaines. Et si une chose était sûre, c'était à quel point tu ne correspondais possiblement en rien aux standards exemplaires revendiqués par son environnement d'antan. De fait, tu peinais parfois à comprendre ce que signifiait véritablement l'entêtement de ton époux, lorsqu'il s'agissait de cette bâtisse maintes fois convoitée. Tu regrettais qui plus est, que ce dernier n'ait pas hésité à t'écarter de ses manigances au péril de votre histoire, malgré tes remontrances, au mieux, de ton mutisme assourdissant, dont il continuait désespérément de se détourner. « C'est pas comme ça que ça fonctionne. Crois-moi, ils te tomberont dessus bien avant, et tu sais aussi bien que moi, ce que ça signifie. » Il relèverait d'une pure folie d'imaginer qu'il s'avérerait si aisé à l'avenir de se départir d'un tel fardeau, Levi étant de loin le mieux placé pour le savoir. Secouant frénétiquement la tête de part et d'autres, tu accusas finalement de quelques pas dans sa direction, les iris plus que jamais écarlates, et pour cause, tes propres excès de la veille. Ton récipient abandonné temporairement derrière toi, tu plongeas immédiatement tes doigts à l'intérieur de ta chevelure ô combien désordonnée, le teint affreusement livide. De ses propres ripostes, tu ne répondis rien dans un premier temps, te contentant simplement de le dévisager, un peu comme si tu tentais éventuellement de sonder son âme, dans l'espoir d'obtenir certaines des réponses manquantes. « Sauf que j'suis pas d'accord avec ça Levi. Ce moment à passer, comme tu dis. J'suis contre. » T'exclamas-tu mollement, épaules haussées, une moue relativement défaitiste pointant également parmi tes traits les plus acérés. Sa main dorénavant plaquée dans la tienne, tu déplorais les conjonctures plutôt anormales, pour savourer pleinement cette étreinte décisive, après des jours dépourvus de la moindre attention. Le coeur battant définitivement à tout rompre, tu t'efforças tant bien que mal de préserver une neutralité de façade, contrée de plein fouet, par la pression que tes doigts exercèrent sans plus tarder contre les siens. « Si tout te suffisait, tu serais pas là, à oeuvrer pour ces sales types. » Vins-tu spontanément déplorer, le son de ta voix, tout juste audible. « Peut-être qu'on aura une maison, mais à côté de ça, à cette allure, on se parlera à peine. » Sous-entendu que les agissements de Levi, s'ils continuaient de s'étendre à long terme, finiraient considérablement par vous atteindre, et tu haïssais profondément l'idée que ça puisse être un jour le cas. Tes doigts désormais lovés entre les siens, ce fut au tour de ta tête de se plaquer à hauteur de sa mâchoire, incapable malgré la teneur de tes revendications, de le repousser indéfiniment.    

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