you'll always find your friends at home - joy

L’idée de la colocation est plutôt bonne. Tout semble bien se dérouler, la villa est grande, une piscine est accessible, et son colocataire est fort agréable. Seth. C’est une évidence qu’ils s’entendent bien, ils se ressemblent et tous les assemblent. Alan vit donc dans son petit monde, dans cette petite bulle qu’est la villa où livre, discussion, café, rire, cigarette, et soirée s’enchaînent parfaitement. Il a enfin trouvé son rythme idéale à Bowen. Cela lui donne presque envie d’y rester si le désir de voyage n’était pas aussi fort. C’est dans une bonne humeur qu’il sort de sa chambre et s’installe dans le salon pour lire un peu. Il sort donc ses lunettes et met un peu de jazz en fond sonore, et c’est parti pour un petit moment de détente et de bonheur. Cependant, après quelques pages, il aperçoit une chevelure rousse se faufiler dans la cuisine. Alan sourit, et ferme son livre. Depuis quelques temps, il a une nouvelle colocataire qu’il n’a pas pris le temps de bien connaître. En effet, c’est Seth qui l’a appelé pour lui annoncer la nouvelle. Cela ne l’a pas dérangé plus que ça après quelques questions à son ami puisque ce dernier connaît l’ambiance de la ville et sait aussi parfaitement quelle personne pourrait bien s’intégrer. Pourtant, il faudrait qu’ils fassent connaissance tous les deux, Alan et la nouvelle. Il faudrait savoir si elle est toute aussi drôle et sympa que l’a vendu Seth. Il faudrait tout ça. Alors, il se lève, et se dirige lui aussi vers la cuisine pour la saluer. « Salut ! » prononce-t-il en souriant. Il l’observe, il regarde sa chevelure rousse qu’il trouve incroyablement belle. Cela serait mentir de dire qu’Alan ne la trouve pas magnifique. Si elle n’avait pas été sa colocataire, évidemment qu’il l’aurait dragué un peu. Mais Alan a déjà vu des colocations mal tourner à cause de ça, alors il évitera tout désagrément. « Tu trouves ta place ici ? » demande-t-il, essayent de paraître tout aussi cool que Seth l’a sûrement vendu. Il continue à l’observer, et elle lui dit vraiment quelque chose, mais impossible de savoir d’où, quand, pourquoi. Or, il ne veut pas paraître stupide. Il décide donc de se taire à ce sujet, même si cela l’intrigue énormément. Et puis, sa priorité est de la connaître mieux, et s’assurer que Seth a raison, que la villa est bien faite pour elle.

Il ne peut pas s’empêcher de lâcher un petit rire, Alan. La situation est assez drôle, quand même. Sa colocataire qui se cogne la tête dans la porte du placard. Ce n’est pas méchant, non, juste naturel. Et puis le rire, ça détend toute situation. Il se dit qu’il va peut-être s’amuser de sa maladresse, ce qui fait toujours rire Alan. Peut-être que c’est ça qui la rend drôle, d’après Seth. Il n’en sait rien, en réalité, n’ayant pas vraiment eu le temps d’échanger à ce sujet avec lui. Mais bon, il se dit que maintenant qu’ils sont tous les deux, c’est l’occasion idéale d’apprendre à faire connaissance, à apprendre plus l’un sur l’autre. « Alan, enchanté. Et toi, c’est… J-j-j…? Joana ? Jocelyn ? » demande-t-il en retour, en fronçant les sourcils, n’étant plus sûr de lui, quasiment certain de se planter. Ils semblent bien être deux inconnus total, sinon elle aurait réagi différemment, se dit Alan. Pourtant, quelque chose dans sa tête lui annonce le contraire. Cette chevelure rousse, ces cheveux, ils semblent familiers. Mais il ne serait pas dire d’où, c’est bien étrange. Il attend alors de connaître son prénom, enfin d’avoir une vérification parce que savoir que le nom ne commence que par un J n’aide pas beaucoup le jeune Hopkins. Naturellement, voulant passer pour un mec sympa comme Seth l’a sûrement vendu, il lui demande si tout se passe bien pour elle. Ca rattrapera sûrement le potentiel fail de son prénom, se rassure-t-il. |b]« Top. »[/b] dit-il en lançant un grand sourire avant de poursuivre. « Mon conseil ici, c’est que les placards sont meurtriers, attention. » finit-il par dire. Oui, il n’a pas pu s’en empêcher, Alan. Il fallait bien qu’il rebondisse dessus, qu’il plaisante à ce sujet. « T’as l’air sympa aussi. » assure-t-il. et tu as des cheveux magnifiques aurait-il dit en temps normal, mais il se l’interdit, encore une fois. C’est sa colocataire, et des histoires d’amour entre colocataire, ça ne se passe jamais bien. Alors il oublie tout ça, très vite. «  Tant que tu aimes le jazz, les livres, et les soirées, ça me va en vrai. » il s’arrête un petit temps et la regarde. « Tu aimes ça, les soirées, non ? » demande-t-il, réellement, quasiment inquisiteur. Il ne voudrait pas se retrouver avec une sainte, non plus.