#06 les chiens ne font pas des chats (elmo)

Tout se passe plutôt bien pour Willow dans cette nouvelle maison, enfin appartement. Elle s’y sent assez bien, les colocataires ont l’air assez cool. Enfin, Willow a surtout bien sympathisé avec Vega, qu’elle côtoie également au Weird Coffee où elle apprécie travailler ou même échanger avec les clients. Elle a eu quelques discussions avec Elmo mais ça peut rester assez superflu. Cependant, du peu qu’ils ont communiqué, il semble assez drôle. On verra bien sur la longue, se dit Willow, ils finiront bien par se connaître. Elle ne se prend pas trop la tête, Willow, elle est plutôt facile à vivre. Enfin, tant que la personne n’est pas raciste, homophobe, machiste ou quelque chose comme ça. Ses valeurs sont assez importantes, et elle a dû mal à parler avec des gens qui ne partagent pas les mêmes. C’est pour elle assez essentiel. Mais elle ne se fait pas de soucis, si Vega vit avec, c’est que ça doit être un mec cool, non ? Bref, elle a son chez elle, et elle s’y sent bien. C’est donc dans cette bonne énergie qu’elle se dirige faire des gaufres. Squick la suit, gourmand qu’il est. Mais Willow ne cédera pas, c’est impossible, pas de sucre pour lui, sa santé et son bien-être avant tout. Elle est tellement concentrée dans sa recette qu’elle ne surveille plus l’animal qui se promène librement dans l’appartement. De toute façon, elle a confiance ne lui, il ne devrait pas trop y avoir de soucis. Elle reprend donc sa recette, un peu de sucre, de beurre et tout ça. Puis, elle entend des grognements, des petits bruits étranges. Elle se demande bien ce qu’il est entrain de trafiquer. Ni une ni deux, elle laisse la tâche et va le voir. Et merde. Squick dans toute sa splendeur. « Squick ! Non ! Arrête ! Stop ! » Elle l’éloigne des chaussures qu’il mange. De belles chaussures, on dirait. Aïe, elle se sent mal à l’aise Willow maintenant. Ca passe pas très bien une coloc qui détruit les chaussures des autres à cause de son chien, non ? « Qu’est-ce que tu as encore fait ? » Il fallait qu’elle prévienne, ce n’est pas le genre de Willow de se défiler. Vu la paire, elle doit appartenir à Elmo. Elle se dirige donc vers sa chambre, toujours avec Squick dans les bras, et laissant toujours sa gaufre chauffer dans le gaufrier. Elle frappe à sa porte et l’ouvre légèrement. « Elmo ? » demande-t-elle avec une petite voix. « Je te dérange ? Je crois que j’ai un petit problème… »  

@Elmo Santavenere  

La nouvelle colocataire, c’était plutôt Vega qui l’avait proposée et intégrée. Elmo aurait sûrement pu avoir son mot à dire si le courant n’avait pas passé, mais il n’avait rien à dire sur elle, elle était sympa et tout. C’est juste qu’il allait devoir redoubler de prudence et marcher sur des œufs un peu partout dans le logement et pas qu’en présence de Vega, parce que Willow partageait pas mal les mêmes convictions que Vega - ce qui était très bien en soi, c’est juste que … Elmo était encore en apprentissage sur certaines choses. Si Willow disait ne pas aimer les personnes machistes, alors elle n’aimerait certainement pas certaines facettes de son nouveau colocataire, qui faisait quand même un peu d’efforts mais qui avait encore beaucoup à déconstruire. En tout cas, l’ambiance changeait, entre la présence de Jules et celle de Willow, c’était certain. Elmo était maintenant en infériorité numérique alors il fallait faire gaffe. Bref, ce matin l’italien ne bossait pas et il n’avait pas cours à l’université, il pouvait enfin faire la grasse matinée. Ça ne lui arrivait plus beaucoup, de pouvoir passer quelques heures de plus au lit. Son horloge interne l’avait quand même réveillé tôt, mais il avait somnolé une heure ou deux de plus, rentrant et sortant de sa rêverie au rythme de Vega et de Willow qui s’activaient dans l’appartement de l’autre côté de sa porte. C’est quand Willow toqua à sa porte et lui affirma avoir un petit problème qu’il émergea - lentement mais sûrement. « Hmmm ? » Grogna-t-il de l’autre côté de la porte fermée. « Deux secondes. » Lâcha-t-il d’une voix rauque de mec qui vient de se réveiller. Il enfila un caleçon parce que ouais, en plein été, il dormait toujours tout nu. Avec rien de plus, il alla ouvrir la porte de sa chambre. « Qu’est-ce qui se passe ? » Demanda-t-il en se passant le revers de sa main sur les yeux.

Willow, elle ne veut pas faire de vagues, ni de catastrophe dans cette nouvelle colocation. Elle souhaite d’abord bien s’habituer à eux, à la vie ensemble. Et cela se passe plutôt bien avec Vega puisqu’elle l’avait déjà rencontré avant. Leurs idées vont plutôt bien ensemble. Willow a aimé partager un petit moment décoration et tips pour embellir sa chambre avec la jeune femme. De toute façon, c’est bien Vega qui l’a convaincue à rejoindre cet appartement. Bon, après, c’est parce que ça tombait plutôt bien, qu’elle était en recherche également. Par contre, avec Elmo, le deuxième colocataire, elle n’a pas eu l’occasion de beaucoup échanger avec lui. Willow aimerait bien saisir un moment tranquille avec lui, pour apprendre à le connaître plus et tout ça, et voir si ça lui convient également la vie avec le jeune homme. Non, ce n’est pas parce qu’elle en doute. Au contraire, Vega lui disait qu’ils étaient amis. Et rien qu’avec cette information, la naïveté de Willow la force à croire que c’est un mec dans la même vibe que la jeune canadienne. Mais pour elle, c’est essentiel pour le bon fonctionnement d’une colocation que tout le monde se connaisse plus ou moins. Puis, elle sait qu’elle aura forcément un moment donné ou un autre ce moment, l’occasion ne s’est juste pas présentée. Or, on dirait bien que son chien, Squick, en a décidé autrement. Alors que la jeune femme s’était lancée dans une préparation de gaufres (pour elle ou ses autres colocs, toujours prête à partager), son petit chien s’est jeté sur des chaussures pour les grignoter. Elle est en colère, Willow, mais elle n’arrive pas à le gronder. Il faut dire, il est tellement mignon, tellement adorable, comment pourrait-on hausser le ton sur lui ? Par contre, elle se devait quand même prévenir le propriétaire des chaussures. Et on dirait bien que ce soit Elmo, comme par hasard, le seul avec qui elle n’a pas échangé. Elle se sent mal à l’aise de se présenter devant sa porte, comme ça, avec le chien dans les bras, et une paire de chaussure pas en bon point. Et vu les réponses de ce dernier, on dirait qu’il vient de se réveiller. Aïe. Pas très doux comme réveil tout ça. Elle se sent vraiment gênée. Squick commence à bouger, elle le lâche donc juste avant qu’Elmo lui ouvre définitivement la porte, le laissant partir. « Je… Je suis désolée… j’veux pas te dérange mais… » parle-t-elle, timidement, toute gênée. «Mais est-ce que les chaussures marrons devant l’entrée sont à toi ? » demande-t-elle en tirant une moue embarrassée. Elle espère qu’il le prendra bien, c’est pas si grave, non ? Squick aurait pu manger son bras, ou pire encore son argent liquide, non ? C’est pas si pire, hein ?

Les yeux à demi-ouverts, Elmo n’avait pas remarqué que Willow tenait une chaussure mal en point dans sa main. Il avait surtout vu la grosse langue de son chien Squick, qui était sur le point de baver partout sur le bras de sa propriétaire. Il grimaça. Il aimait bien les chiens, mais quand ils gardaient leurs fluides pour eux. Il se frotta une main sur les yeux, question de se réveiller un peu. L’italien ne répondit rien quand sa colocataire s’excusa, mentionnant ne pas vouloir le déranger. C’était un petit peu too late pour ça, maintenant il était réveillé, debout, les yeux ouverts, il ne pourrait pas retourner se coucher et se rendormir. Encore moins quand il saurait la raison pour laquelle Willow l’avait sorti du lit. Elle lui parlait de ses chaussures marrons à l’entrée de l’appartement. « Hmmm, euhm, ouais, pourquoi ? » Si ses paupières étaient encore lourdes quelques secondes plus tôt, elles semblèrent disparaître quand Elmo écarquilla les yeux, son regard tombant enfin sur la chaussure que Willow tenait d’une main. Il s’en empara sans grande délicatesse. « WHAT THE F*CK ! » S’exclama-t-il, sa voix toujours rauque, mais l’émotion (négative) bien présente. Ses tout nouveaux Nike Air Max Pulse Roam ! Il avait acheté cette paire de chaussures avec l’argent qu’il avait reçu de ses parents à Noël. Soyons honnêtes, autrement, jamais il n’aurait pu se payer une telle marque. Elmo avait déjà du mal à payer le loyer à temps, alors s’il avait fallu que Vega le voit traîner dans de belles fringues et des souliers à trois cent dollars australiens, elle lui aurait rapidement fait la morale. « C’est ton p’tit criss de chien qui a fait ça ? Fuck, Willow, est-ce que tu sais combien ils m’ont coûté, ces souliers !? » Il aurait eu envie de prendre Squick et de le jeter au bout de ses bras - il l’aurait rapidement regretté mais hey, for now, il était juste vraiment furieux. Pis il avait aussi un peu le goût de pleurer, Elmo.

Willow se glisse dans la chambre d’Elmo avec Squick au bras. Squick, le coupable. Celui qui aura fit rater l’objectif de Willow de ne pas faire de vague, de ne pas trop déranger et de s’habituer aux rythmes de ses nouveaux colocataires. Elle aurait pu vraiment le gronder, mais Willow a dû mal. Sa petite bouille, son petit pelage blanc font trop son charme. Impossible de s’énerver. Vraiment pas. Et puis, elle aurait dû le surveiller, elle aussi, à la place de faire des gaufres sans prêter attention à son animal. Le pauvre, c’est un grand changement le déménagement, cela doit lui faire un choc. Et peut-être qu’il l’exprime comme ça. En grignotant les chaussures de son nouvel colocataire. Elle sourit gênée à son affirmation. Oui, elles sont bien à lui. Bon, après, elle n’est pas trop surprise, elle ne croit pas avoir vu Vega les porter et elles ne sont pas à elle. Et aux dernières nouvelles ils étaient trois aujourd’hui, pas d’invités à la colocation. Elle allait commencer à parler à expliquer la situation mais Elmo a été bien trop rapide. Bien trop vif pour un réveil, même, se dit-elle. Aïe. Il le prend vraiment mal. Et c’est normal, après tout, Willow, le chien a graille une partie des chaussures. Ce n’est absolument pas anodin comme action. Elle ne sait plus trop où se mettre à ce moment-là, Willow. Elle est embarrassée. Et elle comprend la colère d’Elmo. Mais malgré tout ça, elle a dû mal à entendre p’tit criss de chien. Il est fautif, c’est vrai. Mais on ne l’insulte pas, il ne mérite pas ça non plus. « Hé Elmo ! » élève-t-elle un peu la voix sur le coup de la petite réflexion sur son Squick. « J’comprend ta colère mais j’te permets pas de l’insulter aussi. » Elle caresse Squick, comme pour le rassurer. Ok, pas le meilleur moove à faire si elle veut bien s’entendre avec sn colocataire. Mais on ne touche pas à son petit chien. « J’suis désolée en vrai, Elmo. J’pensais pas qu’il allait faire ça. Mais tsé avec le déménagement, pis la nouvelle vie, etc. Pas évident pour lui. » essaye-t-elle de trouver des excuses, en s’enfonçant de plus en plus. « Y a bien une solution à ça, non ? » demande-t-elle en réfléchissant. « On pourrait.. on pourrait voir un cordonnier s’il peut deal avec ça.. ou encore, en trouver d’autres sur Facebook Market, nope ? » essaye-t-elle de proposer des idées avant tout autre chose. Et puis, elle fera un geste. Normal qu’elle paye pour les dégâts que son chien a causé. Normal. La vie avec un chien, c’est cool, elle ne le regrette pas, mais ça vient aussi avec le package d’emmerde.

Elle était vraiment en train de le défendre, son chien, là ? Elmo releva un regard furieux vers Willow. Elle choisissait vraiment mal son moment pour être en train de se bomber le torse pour qu’on n’insulte pas son p’tit chien blanc sur lequel Elmo aurait bien eu envie de jeter une grande pelletée de bouette. « C’est un chien, voyons, il comprend rien de ce que je dis. Par contre, mes souliers, eux, j’peux plus les mettre, tu vois !? » Il brandit son soulier démoli, Elmo, se doutant bien que Willow avait dû bien regarder les dégâts avant de venir le déranger. Il voulait juste lui rappeler que la victime ici, c’était lui, pas son chien pour qui il avait eu quelques mauvais mots - et encore, il se retenait d’en dire plus et de faire des menaces vides. « Ouain ben il aurait peut-être fallu prévoir le coup et, j’sais pas, moi, l’enfermer dans ta chambre pour les premiers jours. Ou ben, au strict minimum, le surveiller !? » Il était pissed, Elmo, alors forcément il rejetait tout le blâme sur Willow. Ça commençait bien mal leur colocation, ça. Et Vega n’apprécierait pas de se retrouver au milieu de tout ça si les tensions ne s’apaisaient pas. Elmo aurait été prêt à parier, à l’heure actuelle, que sa meilleure amie allait prendre le côté de Willow en plus, dans toute cette histoire. Elle dirait que ce n’était que du matériel, qu’il aurait dû acheter des chaussures dans une friperie ou du seconde main, blablabla. Il rageait rien que d’y penser. « Sur Marketplace … Tu trouveras pas des Nike Air Max Pulse Roam sur Marketplace. » Lâcha-t-il plein de jugement et d’arrogance, en secouant la tête de gauche à droite, exaspéré et fâché. « Ça doit même pu exister, des cordonniers, sérieux. Ou juste des vieux qui réparent des souliers de cuir, pas un beau soulier comme celui-là. » Lâcha Elmo en regardant son soulier. Clairement, il ne savait pas de quoi il parlait à propos des cordonniers, et il serait pas mal surpris des miracles que ces personnes pouvaient faire.

Willow est choquée. Bon c’est peut-être un peu exagéré, c’est vrai. Mais elle est quand même bien surprise des paroles d’Elmo. Commet ça il ne comprend rien à ce qu’il dit ? Alors certes, il n’a pas choisi l’option anglais à l’école des chiens, mais Squick reste un être sensible, avec un petit cœur, des petites peines, des petites joies. Et il ressent les sentiments, les émotions, le poids des mots. Elle le sait ,Willow. Squick a toujours été là quand elle était triste, il s’est toujours fait petit quand elle le grondait, etc.. Bref, il comprend très bien ce qu’on lui raconte. Les mots vibrent dans l’espace, elle le pense vraiment Willow. Et ça peut avoir un impact, même sur un être vivant qui ne comprend pas le langage. Tout a une résonnance. Elle a envie de protéger Squick maintenant, justement. Elle ne porte pas totalement à défaut Elmo, remettre en cause sa colère serait une grossière erreur, mais surveiller son langage reste toujours raisonnable. « Alors p’têtre que je me trompe mais tes souliers n’ont pas d’cœur jusqu’à présent, et tu les aurais vite remplacés par d’autres à la mode. Pas comme Squick. » rétorque-t-elle. Willow a bien remarqué que les baskets sont celles les plus privilégiées par les jeunes sur les réseaux sociaux. Elle se dit qu’une fois la trend dépassée, il en aurait acheté des nouvelles, et ça en boucle. Elle le juge peut-être un peu trop rapidement. Sûrement même. Mais quand on s’attaque à son chien, Willow ne laisse plus trop de place à la tolérance. « C’est bien la première fois qu’il fait ça et c’est pas le premier déménagement qu’on vit, il a toujours été adorable, j’ai pas à me méfier d’habitude. » hausse-t-elle les épaules, pour se défendre. Elle n’a jamais eu de soucis avec Squick. Enfin, presque jamais. Oui, il a déjà grignoter des meubles par-ci et par-là mais c’était lorsqu’il était qu’un petit chiot ! Il est beaucoup plus calme aujourd’hui. Et elle n’a plus eu de gros soucis. Certes, le stress du déménagement, de nouvelles personnes, nouvelles odeurs peuvent carrément être la raison de cet acte. Mas Willow reste complètement surprise. « Si tu l’dis, ça vaut le coup de chercher. » insiste-t-elle. « Je pense que tu serais surpris des cordonniers, on peut chercher ensemble s’tu veux. » propose-t-elle. Ok, la meilleure option serait de le rembourser, mais Willow n’a clairement pas les moyens, alors elle cherche des compromis, des solutions, des idées. Mais tout ceci s’arrête brusquement lorsque.. BIP BIP BIP vient perturber leur discussion accompagné d’une légère odeur de cramé. Et le cerveau de Willow se connecte. La gaufre. Merde. Elle l’a oublié. « Oups. » laisse-t-elle échapper. Pour une première impression, elle fait fort. Cela va être dur à rattraper.

Cette conversation dépassait complètement Elmo. Willow défendait son chien comme si sa vie (autant celle de son chien que la sienne) en dépendait. Rien que des mots de frustration à l’égard de la boule de poils générait chez elle un discours qui, pour Elmo, n’avait aucun sens. C’est pas qu’il n’aimait pas les animaux, il les trouvait cute et tout, mais visiblement pas au même point que Willow qui semblait genre “ne faire qu’un” avec son Squick. Ça le mettait encore plus en colère, Elmo, parce qu’il avait juste l’impression qu’elle minimisait vraiment ce que son chien venait de causer comme gâchis. « C’est bon je l’ai pas étranglé ton chien, il est encore bien vivant dans tes bras, sûrement très prêt à r’faire des conneries si tu le surveilles pas mieux. » On ne pouvait pas en dire autant des souliers d’Elmo qui étaient bien décédés. Il n’avait même pas eu le temps de bien les casser pour aller courir avec. Avec le peu d’argent qu’il avait, impossible de les remplacer, à moins d'attendre son anniversaire ou Noël mais il aurait franchement préféré pouvoir demander autre chose à ses parents, parce que sa liste de souhaits était pas mal longue à Elmo. C’était une chose de plus qui avait été checked et maintenant, c’était retour à la case vide. « Alors c’est ma faute, c’est ça ? C’est quoi, ton chien il aime pas ma vibe alors il bouffe mes trucs ? Il fait jamais ça donc forcément ça doit être moi le problème ? » Il commençait à être habitué, Elmo, qu’on lui reproche même de respirer par ici, donc il sautait rapidement à cette conclusion maintenant. S’il fallait que les chiens s’y mettent eux aussi, sur son cas ! Elmo n’était pas sorti du bois. Willow proposa de l’aider à chercher un cordonnier, et il soupira, parce qu’il ne pensait pas que son soulier était récupérable. Il n’eut pas le temps de répondre puisque le détecteur de fumée commença à sonner. Il était beaucoup trop tôt le matin pour tous ces rebondissements et toutes ces irritations. « Bon, maintenant tu veux foutre le feu à tout ce que j’ai ? » S’énerva-t-il, face au oups déconnecté de Willow. S’il y avait le feu ce ne serait pas juste ses trucs à lui mais bien ceux de Vega et de Willow aussi mais là, Elmo ne regardait que son nombril. Il la suivit jusqu’à la cuisine où il découvrit un gaufrier en train de faire de la belle grosse fumée.