Who let the cat’s out ? | Jake

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« Non, non Maurice on ne sort pas dehors ! » La jolie blonde essayait tant bien que mal de convaincre son chat de ne pas sortir par la porte patio. Ça faisait déjà plusieurs fois qu’elle refermait la porte qu’il parvenait à ouvrir tout seul à force de manigance. Elle venait de retourner à la cuisine pour se prendre un truc à grignoter devant le film qu’elle venait de mettre, quand elle entendit la porte s’ouvrir de nouveau. « Maurice ! » Cette fois par contre, elle ne fut pas assez rapide et son chat fila rapidement entre les barreau de son petit balcon. « Merde ! » Il est très tard, près d’une heure du matin en fait. Elle ne parvenait pas à dormir à cause de ses horaires de travail de nuit et elle avait décidé de regarder un film pour faire passer le temps. Le chat lui a décidé de lui faire faire un peu d’exercice. Ni une ni deux, elle enfile ses claquettes et vêtue de son petit short et débardeur qu’elle portait pour dormir, elle sort pour aller à la recherche de son chat. Évidemment, il a choisi le meilleur moment pour fuir alors qu’il fait super noir. Elle court et s’arrête près de chaque balcon, se penchant pour regarder si son chat ne s’y est pas caché. « MAURICEEEEEE ! OU TE CACHE TU ? MAUUURICEEEEEE ! » Elle ne voulait pas crier, mais il était inconcevable pour elle de laisser son chat dehors pour la nuit. Puis avec son mauvais caractère, elle est certaine qu’il ne laissera personne s’approcher. Un bout de queue apparaît et elle part à sa suite, ne courant pas assez vite pour le rattraper. « Maurice, s’il te plaît arrête de faire le con ! » La voilà à genoux sur le bitume, à regarder sous une voiture parce que son chat a choisi cet endroit comme cachette. Mais quel con !

@Jake Parker

Tu faisais pas mal d’insomnies en ce moment. Courir, ça t’aider à te défouler et t’endormir. C’est bien ce que tu avais fais ce soir. T’étais parti pour faire une petite session de running. Tu voulais aussi laisser Olive et Victoria toutes seules, une fois de temps en temps. Tu savais que t’envahissais leur espace, t’étais arrivé dans leur vie sans prévenir. Olive était ravie de t’avoir à ses côtés, tu le savais. Mais tu te doutais que tu avais causé beaucoup de changement dans sa vie. Alors si de temps en temps tu pouvais t’éclipser pour les laisser tranquilles, c’était pas plus mal. Alors que tu étais entrain de courir à petite allure, tu entendais une voix qui n‘était pas la musique qui passait dans tes oreilles. Tu ralentissais pour finalement t’arrêter et tu enlevais tes écouteurs. Tu entendais qu’on appelait le prénom de quelqu’un. C’est bizarre, aussi tard dans la nuit. Puis, au loin, tu voyais une jeune femme à genou sur le trottoir entrain de regarder sous une voiture. Tu riais doucement en voyant cette image, tu te doutes qu’elle a quelque chose sous cette dernière. Alors tu te permets d’aller à sa rencontre. « T’as perdu tes clefs ? » demandas-tu en t’approchant de la blonde. Quand elle lève les yeux vers toi, tu vois que c’est bien autre chose qui l’inquiète et tu reprends un peu de sérieux. « T’as besoin d’aide ? » demandas-tu ensuite en bon gentleman.

Non, mais quelle idée Maurice, très brillant de te sauver comme ça en pleine nuit. Comme si je n’avais que ça à faire courir dans la rue pour le rattraper ! Je suis là dehors à courir et à l’appeler comme une perdue alors que monsieur continue de fuir. Je ne peux pas le perdre et il n’a pas l’habitude de l’extérieur, j’ai trop peur qu’il lui arrive quoi que ce soit à ce vieux grincheux. J'aperçois enfin sa silhouette et il décide de se cacher sous une voiture et je me place à quatre pattes par terre comme une idiote pour essayer de le rattraper et je tente de l’amadouer avec des promesses de gâteries et de nourriture en canne, mais il semble qu’il n’y a rien qui pourrait le convaincre de sortir de sa cachette. Une voix me fait sursauter et je me redresse légèrement pour voir à qui appartient cette voix pour me retrouver face à face avec un homme que je ne connais pas. “C’est mon chat… ” Dis-je en pointant sous la voiture, me penchant à nouveau pour m’assurer qu’il ne profite pas de ce moment d'inattention pour fuir encore plus loin. “Je ne dirais pas non à de l’aide, mais il faut faire attention, ce petit est fourbe quand il s’y met ! ” Il n’y a pas beaucoup qui sont capables de l’approcher sans qu’il sorte les griffes et je ne voudrais pas qu’il se blesse en voulant m’aider. Il est trop bougon ce chat et c’est probablement ce qui m’a plu chez lui, sauf que là… J’ai besoin qu’il se laisse faire. “Tu veux prendre ma place, je vais essayer de l’attraper de l’autre côté ?” Il n’aura pas le choix de sortir à un moment.

Dans ton jogging de nuit, tu voyais une jeune femme qui semblait avoir perdu quelque chose. Alors que tu avais supposé qu’elle avait fait tomber ses clefs c’était en fait son chat qui était sous la voiture. En tant que bon gentleman, tu lui proposais de l’aider pour qu’elle puisse récupérer son pauvre petit animal. Quand même, tu n’allais pas la laisser seule dans le noir comme ça alors qu’elle pourrait se faire agresser en suivant son chat qui s’est fait la malle. Il faisait frais dans les rues de Bowen, la nuit. Mais bon, tu venais de courir pendant un petit moment alors tu n’avais pas vraiment froid mais tu te doutais qu’elle n’avait pas envie de rester en pyjama dans la rue alors qu’elle pourrait être au chaud chez elle. « J’m’y connais en animaux fourbes » dis-tu avec un rire. Non, c’est faux mais tu t’y connais en enfant fourbe qui essaye de te faire gober des conneries parce que tu as une petite nièce. Mais aussi parce que tu étais un enfant fourbe quand tu étais enfant. Tu lui proposes ton aide gentiment. « J’pense qu’on pourrait… » dis-tu alors qu’elle voulait te donner des instructions. Tu te mettais à rire. « Désolé, j't'aiblézimardé, je voulais pas, je te suis » dis-tu en riant légèrement. Tu te plaçais d’un côté de la voiture pour qu’elle aille à son tour de l’autre côté et qu’elle réussisse à attraper l’animal.

Elle avait l’air en peine avec son chat sous la voiture alors bien sûr que tu allais l’aider. Tu te mettais d’un côté de la voiture pendant qu’elle faisait le tour pour aller de l’autre côté en essayant de l’attraper. Tu savais bien que ça risquait d’être compliqué, vu la tête de la blonde et à quel point elle semblait désespéré. Son petit sourire aux lèvres, tu le trouvais cute. Mais elle avait surtout l’air fatiguée et n’avoir qu’une envie c’est rentrer chez elle. La blonde commençait à appâter son chat en lui proposant de la pâté et ça te faisait rire. Mais il semblait pas très coopératif. « Je vais essayer » dis-tu en riant. Tu t’allongeais presque sous la voiture en essayant d’attraper le chat. « Allez, viens là mon p’tit bonhomme » dis-tu en peine, allongé sur le sol bétonné. Tu tendais les bras vers lui et finalement tu arrivais à l’attraper. Petit sentiment de victoire même s’il était entrain de te lacérer les bras à coup de griffe. Tu arrivais à te faufiler hors de la voiture en tenant bien le chat. Puis, tu te relevais avec le chat entre tes bras. « Et voilààààà, un chat sauvé » dis-tu avec un sourire en coin une fois debout.