Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso)
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Maxine Gray
MESSAGE : 4178 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @showmeyouricons
STATUT : Je revois le début les premières semaines. On pourrait repartir à zéro. Et prendre le premier avion comme dans un film de merde (maxso)
Sujet: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Ven 19 Avr 2024 - 20:11
Ces derniers temps, Maxine retrouvait le goût des études, de l’histoire, de la création et des moments de cultures. C’était sa manière à elle d’oublier les autres aspects de sa vie. Depuis la saint-valentin, elle n’avait des nouvelles de personnes, ni d’Elmo, ni d’Orso. Ç’avait été bien la merde cette histoire, et elle lui en voulait encore à Orso de son action injustifiée. Mais elle s’en voulait aussi d’être rentrée chez lui, qu’ils se soient embrassés. Il avait juste balancé un ok et depuis presque plus de nouvelles, sauf ces derniers jours où il avait réagit quand elle l’avait unfollowed d’instagram. Ce jour là, elle avait décidé de passer à autre chose, d’arrêter de se prendre la tête avec l’italien. Alors Maxine était retournée à ses premiers amours, les études, l’art et l’histoire. Son premier arrêt de la journée fut le musée où elle passait une bonne partie de la matinée, ce lieu était son sanctuaire, son havre de paix. Puis après avoir pris un petit repas, elle avait passé plusieurs heures à la bibliothèque pour étudier avant d’emprunter un livre. Elle avait besoin de prendre l’air, alors pas très loin du bâtiment, elle s’était posée dans un parc, près d’un arbre et elle se plongeait dans sa lecture. Le temps s’écoulait, elle n’entendait pas les bruits autour. C’est une petite main sur son sac qui la sortait de son roman, elle relevait les yeux. Un enfant la regardait avec des grands yeux remplis de curiosité. « Hey salut toi ! » Disait-elle avec un sourire. Elle relevait les yeux pour trouver les parents de ce petits bouts de chou, avant de tomber sur Orso qui s’approchait d’elle. Son cœur manqua une nouvelle fois d’un battement.
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Ven 19 Avr 2024 - 20:55
Les journées étaient beaucoup moins pénibles en ce moment. Les semaines défilaient, presque trop vite, j'me sentais bien, j'me sentais mieux. Après la soirée de la saint Valentin, qui avait été un échec cuisant sur bien des aspects, je m'étais un peu remis en selle. Grâce à Sierra, avant tout, avec qui on avait décidé de vivre un p'tit truc. C'était pas officiel, c'était pas engageant, mais c'était cool. On passait pas mal de temps ensemble. Aura était rentrée de Sicile, j'avais renoué avec Livio, Arielle était revenue à l'appart', donc en soit, tout roulait. J'avais un jour de congé aujourd'hui. Et Aura était en galère pour faire garder Leandro dont la maîtresse était malade et non remplacée. Alors naturellement, j'lui avais proposé mon aide. Passer du temps avec mon neveu, c'était précieux. Son innocence et son énergie débordante, c'était beau. Il m'faisait incontestablement pensé à moi, quand j'avais son âge. Même si Aura passait son temps à le dire, c'est quand j'passais du temps avec lui que ça semblait évident. On avait passé la matinée à la plage à construire de formidables châteaux de sable avant de retourner au loft, pour manger et pour que Leandro fasse sa sieste. Bon, clairement, j'avais du un peu batailler parce que "tonton, j'suis plus un bébé" mais mon autorité naturelle (proche de zéro avec le bonhomme soyons honnête) avait réussi à obtenir un temps calme, à coup de lecture d'album pour enfant. Et puis, après le goûter, on était parti faire un tour au parc. C'était le paradis pour un enfant, il s'était épuisé sur le toboggan et je l'avais fais volé sur la balançoire, beaucoup trop longtemps à mon goût. Et puis, il avait trouvé un p'tit camarade avec qui jouer, alors je m'étais posé sur un banc, tranquille, pour le surveiller. UNE SECONDE j'avais regardé mon téléphone. Juste une seconde et quand j'avais relevé les yeux, Leandro avait disparu. Oh. Merde. J'me relevais à la hâte, scannant les alentours jusqu'à ce que le moment de panique se dissipe bien vite alors que je le voyais en train apparemment de discuter avec une femme. Aussitôt, j'souriais tandis que je m'approchais, en trottinant. J'avais pas encore analyser qui était cette personne que mon neveu importunait. J'arrivais à sa hauteur, "Héé le p'tit tombeur là, laisse la dame tranquille, t'es trop p'tit pour elle!" que j'dis en riant avant de relever mes yeux, vers.. Maxine. J'm'arrêtais net. Mon neveu se tourna vers moi, il avait sa main posé sur son sac. "Tonton, regarde, là, des p'tites paillettes sur le sac." qu'il disait totalement inconscient de ce qui se jouait là, entre Maxine et moi. J'pouvais assurément pas m'la jouer distant, j'pouvais pas changer de comportement avec Leandro, il comprendrait pas. Alors je m'accroupissais à sa hauteur, regardant le trésor que Leandro avait trouvé avec un intérêt suffisamment bien joué pour qu'il n'y voit que du feu. "Woo, mais elles sont splendides ces paillettes! Vous trouvez pas vous aussi, qu'elles sont splendides?" que j'disais en relevant le regard vers Maxine, avec un air de "s'il te plait, fait pas de dinguerie, pour le p'tit." J'savais pas comment approcher la situation là. Parce que avec Max, dernièrement, c'était silence radio. Hormis ses quelques messages échangés. C'était flou. Beaucoup trop flou.
☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
Maxine Gray
MESSAGE : 4178 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @showmeyouricons
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Ven 19 Avr 2024 - 23:30
Elle tenait beaucoup de sa grand-mère, cette femme érudite qui avait conseillé Maxine pendant tant d’année sur le pouvoir de la connaissance et l’indépendance des femmes vis-à-vis de ça. Elle avait fait partie des mouvements féministes de son époque convaincue que l’émancipation des femmes se feraient par la sagesse. Et elle avait encouragé sa dernière des petites filles quand elle vit qu’elle avait toujours la tête plongée dans les bouquins. Cette gamine, elle était aussi têtue qu’elle, voulant toujours avoir le dernier mot. C’est ce qui faisait qu’elle était comme ça aujourd’hui, un peu peste, parfois hautaine mais surtout elle ne se faisait pas marcher dessus. Ces derniers temps, ses sentiments avaient trop pris le dessus, et la distance qu’elle avait prit avec Orso lui faisait prendre conscience qu’elle avait perdu sa philosophie. Elle était toujours confuse, parce que les sentiments étaient bien trop présents, mais dans le fond elle savait qu’il finirait par disparaitre. Mais parfois elle avait des réactions fugaces et incontrôlables comme leur petite conversation de la dernière fois après qu’elle ait arrêté de suivre son compte. Plongée dans son roman, Max s’enfermait dans un monde bien particulier, celui de l’imagination. C’est avec douceur qu’on la sortait de sa lecture. Une petite main d’enfant touchait les paillettes de son sac. Elle cherchait des yeux la personne responsable de cet enfant, et la silhouette qui s’approchait ressemblait à Orso. Bordel. Elle commençait tout juste à ne plus trop penser à lui, cette distance était nécessaire et voilà qu’il réapparaissait. Il ne l’avait pas remarqué, peut-être qu’il n’aurait pas fait cette remarque s’il avait su que c’était elle. Décidemment, elle n’avait pas le bon âge pour les Luciano. Son sourire s’effaça quand il croisait le regard de Maxine. C’était son neveu, qui avait l’air si heureux de voir les paillettes et Max souriait sans le vouloir. Elle assistait à une scène attendrissante, découvrait une douceur autre dans la voix d’Orso quand il parlait à son neveu. Puis il se tournait vers elle, la vouvoyant mais la suppliant de rentrer dans son jeu. Max n’était pas sans cœur, puis elle n’avait pas envie de se battre. Cet enfant n’avait pas à subir les histoires de son oncle. A son tour elle s’accroupissait. « Oui très belles ! Si tu veux j’ai des stylos avec des paillettes dans mon sac. Tu veux voir ? » Disait-elle en s’adressant au petit. Max sortait toujours avec son nécessaire de dessin, et par chance elle avait prit des feutres dont deux qui avaient quelques paillettes, pratique pour certains de ses dessins. Elle posait ses fesses au sol, alors qu’elle fouillait trouvant ses feutres et sortant son carnet de dessin. Le petit avait des étoiles dans les yeux et délaissait le sac pour prendre le feutre que Max lui tendait.
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Sam 20 Avr 2024 - 0:09
C'était quoi la putain de probabilité pour que Leandro approche la seule nana de tout le parc avec qui j'avais une histoire compliquée? Elle était très mince, croyez pas. Et quand j'avais capté qu'il s'agissait de Maxine, j'avais ressenti un sacré boom dans le coeur. Ca faisait un p'tit moment qu'on s'était pas capté, à croire qu'on avait enfin réussi à reprendre un peu de distance. Elle m'avait unfollowed, sur instagram. Ca avait la seule interaction qu'on avait eu ensemble, à savoir quelques messages pas tellement matures. Alors, j'étais pris un peu au dépourvu là, surtout que la présence de mon neveu redistribuait pas mal les cartes. Le fils d'Aura n'avait nullement besoin de vivre une dispute entre moi et Maxine. Il n'y comprendrait rien et j'avais pas envie de le mêler à ça. Heureusement, le p'tit garçon attirait mon attention vers le sac de Maxine, avec ces paillettes qui brillaient au soleil. Ca attirait toujours les enfants ça, les trucs qui brillent. J'm'accroupissais à ses côté, pour regarder de plus prêt, m'adressant à lui comme je le faisais toujours, avec tendresse et bienveillance. Faut dire aussi que le potentiel "mignonnerie" de cet enfant était infini. J'incluais Maxine dans la boucle, pour lui demander son avis à elle aussi, sur ces formidables paillettes. Leandro, il avait des étoiles dans les yeux qu'on s'intéresse autant à lui. Max, elle nous avait rejoint, j'étais proche d'elle mais j'me concentrais sur Leandro. Et Max, adorable, lui répondait avec douceur et sa proposition venait de rajouter une belle dose d'étoiles dans les yeux du petit garçon. Il me regardait comme pour avoir mon aval. Je hochais la tête avec un grand sourire. "Des crayons paillettes, c'est ton jour de chance Leandro je crois bien!" Le p'tit garçon se reculait pour laisser Maxine sortir les trésors de son sac. Il regardait tout bien, avec une attention folle et il s'était accroupi près de Maxine quand elle s'était assise par terre. Comme pour être au plus proche d'elle. Moi j'les suivais du regard, avec un sourire de débile accroché aux lèvres. Ouais, voir Maxine avec mon neveu, ça m'faisait un p'tit truc en dedans. Elle tendait un crayon à Leandro qui souriait lui aussi de toute ses dents. "Wahouu ils sont beaux les crayons à toi! Merci." C'qu'il était poli ce petit, Livio et Aura avaient fait du bon travail. Et même si parfois, il avait ses quarts d'heure de relou généralement avec ses parents, avec moi, il était relativement adorable. J'relevais le regard vers Maxine, pour tenter de choper son regard. "Merci, vraiment. Il apprécie. Et moi aussi, par la même occasion." Qu'est ce que j'appréciais? Tout un tas de truc à cet instant précis. A commencer par sa gentillesse avec Leandro, son effort très probable pour prendre sur elle face à cette situation, et aussi, le fait qu'elle soit là, dans mon espace.
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Sam 20 Avr 2024 - 0:24
Max s’estimait chanceuse. Elle avait eu une enfance rêvée, choyée par ses parents, sa sœur, son frère et de tous les autres adultes qui l’avaient encadré. On l’avait toujours laissé rêvé, encouragé dans ses choix. Finalement tout ce qu’on lui avait donné, elle le redonnait à sa façon. Leandro avait un regard rempli de naïveté et d’innocence. Les paillettes se reflétaient dans son regard brillant et à aucun moment elle eût envie d’être désagréable avec lui parce qu’il était le neveu d’Orso. C’était même le contraire, c’était le neveu d’Orso. Parfois il lui avait parlé de sa sœur, de sa famille qui comptait particulièrement pour lui. (Elle avait même failli être tatoué par son frère aîné). En soit, elle n’avait de problèmes avec aucun de ses membres, sauf Orso, et ç’aurait été injuste d’en vouloir à des personnes qui ne maîtrisaient pas la situation. Même elle et lui ne la maitrisait pas. Ça faisait plus de deux mois qu’ils évoluaient dans la même ville, sans se contacter, sans se voir et la dernière fois Max était partie comme une voleuse, avec un seul message d’excuse. Ils étaient proches tous les trois, au-dessus du sac de l’anglaise qui se souvenait des feutres à paillettes dans son sac. C’était donc naturellement qu’elle les proposait au petit garçon. La scène était attendrissante, même si Max essayait d’éviter les regards d’Orso. Elle craquait bien trop vite quand il s’agissait de lui, mais il avait en plus cette douceur et cette maturité à cet instant qu’il la ferait tomber en moins d’une minute. Le petite garçon demandait l’approbation à son oncle qui lui donnait. Max assise par terre était vite rattrapée par Leandro qui regardait avec envie et curiosité les trésors de son sac, ses deux petites mains étaient posées sur la cuisse de Max. Il n’était pas timide et une fois les trésors dehors ses yeux brillaient plus et Maxine souriait à pleine dent. « Oui, ce sont mes préférés. Je sais que tu en prendras soin. » Disait-elle avec un clin d’œil et ouvrait son carnet sur une page vierge. Elle montrait au petit garçon que ça faisait, traçant un trait qui se colorait avec quelques paillettes qui accompagnaient le tracé. Max n’osait pas regardé Orso, de peur de voir son regard inquisiteur parce qu’elle parlait à son neveu. Mais elle osait et il capta son regard. « Ce n’est rien. » Disait-elle tout simplement en haussant les épaules. Elle donnait son carnet au petit garçon, qui s’éloignait un peu de l’anglaise pour se poser à quelques mètres pour dessiner plus confortablement. « Il est adorable ton neveu. » Disait Maxine avec timidité. Ils n’avaient pas parlé depuis des mois, et l’anglaise ne savait pas comment se positionner alors elle préférait lancer un sujet consensuel.
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Sam 20 Avr 2024 - 0:43
Ce p'tit là, depuis sa naissance, je l'avais rarement lâché des yeux. Un peu, pendant mon passage à vide de l'hiver dernier mais j'avais terriblement regretté de manquer ces quelques mois avec lui et avec sa petite soeur aussi. Le séjour avec la famille, au soleil de la Sicile, ça m'avait fait réalisé à quel point le temps filait vite et que j'pouvais pas, ne serait-ce que pour Aura, Fede, et leurs enfants, m'éloigner de trop. Maxine, elle agissait avec une belle dose de maturité et elle s'investissais pas mal aussi pour que Leandro passe un bon moment. Il allait s'en rappeler un long moment de cette dame qui lui présentent ses crayons paillettes sans qu'il ne l'ait demandé. Elle lui offrait un beau souvenir là et j'appréciais vraiment les voir tous les deux. Leandro, il était au climax, presque collé à Maxine, pour bien voir tout, et le plus vite possible le contenu de son sac. J'le laissais faire, parce que Maxine semblait ok avec ça. Elle lui donna même une feuille et Leandro regarda avec attention la petite démonstration de Maxine. Et moi j'manquais pas de la regarder, son visage, ses lèvres, sa main qui dessinaient. J'étais un peu ailleurs et du coup, j'réalisais pas qu'elle était là. J'la voyais par le prisme de Leandro. Et c'était beau. C'était loin de nos violentes disputes. C'était plus calme. Beaucoup plus serein. Ca allait peut-être pas durer mais comme à chaque fois que des petits miracles se produisaient, j'me délectais de chaque micro seconde. J'les observais en silence jusqu'à ce que nos regards se connectent, un instant, avec Maxine. J'en profitais pour la remercier, sincèrement. Elle termina d'installer Leandro qui se retrouvait par terre, un grand calepin sur les cuisses et qui entamait son dessin. (un dessin d'enfant de 4 ans certes, mais il mettait du coeur.) J'me relevais pour m'assoir sur le banc, ne perdant pas Leandro des yeux. Sa réflexion, j'étais bien d'accord avec. Je hochais la tête. "C'est d'famille j'pense." que j'lâchais sans trop réfléchir. J'réalisais la dinguerie que j'venais de dire, et j'riais un peu, baissant la tête en la secouant, le sourire aux lèvres, réalisant le quiproquo. J'relevais finalement les yeux, en évitant de la regarder elle. "Enfin de famille, comme ma soeur et mon frère et leurs enfants quoi. C'est à eux que j'pensais, pas .. à moi." C'était la vérité, je ne m'étais pas inclu dans ma réflexion mais c'était très peu cocasse face à Maxine, avec qui j'avais été tout, sauf adorable. Est-ce que j'étais le gars le plus débile de l'univers de sortir des trucs dans le genre? Ouais complètement. Est-ce que c'était accentué par la présence de Max? Ouais assurément.
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Dim 21 Avr 2024 - 19:08
Ce petit bonhomme avait de la lumière dans les yeux, un regard perçant et rempli de curiosité. Elle retrouvait le même chez Orso, l’intensité du regard et ce qu’il représentait. Ç’avait été facile pour Max de craquer pour ce petit, surtout qu’il aimait les paillettes – comme Maxine. Alors sortir son feutre magique c’était une arme redoutable pour le faire craquer. Il était collé à l’anglaise, impatient de voir les trésors de son sac. Il y en avait deux, un argenté et un doré. Ces feutres permettaient à l’anglaise d’ajouter ce détail pailleté dans certains de ses dessins. Son carnet de croquis en était la preuve mais elle ne l’utilisait pas tout le temps, ça dépendait de l’inspiration et du moment. Elle montrait à Leandro comment il fonctionnait et l’installa pas très loin d’elle, mais lui laissant quand même un peu d’espace pour qu’il soit à l’aise dans son dessin. Elle sentait le regard d’Orso sur sa nuque, il n’y avait encore aucune hostilité, et elle n’imaginait pas lancer un débat en présence du garçon. Puis même si à chaque fois ça lui faisait du mal qu’il cache la relation qu’ils ont eu en raison de son âge, elle ne se permettait pas de passer outre ce qu’Orso voulait. Même si elle restait triste et en colère de n’être qu’une relation secrète, qu’il retrouve quand il en a marre. Enfin c’était du passé à présent, chacun faisait sa petite vie, et Max préférait rester loin de lui. Sauf cet après-midi, où ils se retrouvaient sans le vouloir. Orso s’asseyait sur le banc, pendant que Max restait pas terre, ramenant ses genoux contre elle et posant sa tête dessus. Elle avait sans le vouloir une position fermée, de défense, mais ça lui permettait d’observer le petit qu’elle trouvait adorable. La remarque de Max la fit rire. Après tout, elle le connaissait, il n’était pas toujours humble. Lui aussi riait, justifiant sa phrase et Max relevait un peu les yeux vers lui. « T’es en train de me dire que t’es le vilain petit canard de la famille ? » Disait-elle en riant. Il avait des côtés adorables Orso, sûrement, elle en avait connu un peu. Max soupirait. « J’suis désolée d’être partie. » Elle se sentait encore mal de cette soirée, entre Elmo qui ne lui parlait plus parce qu’il s’était prit un coup de poing et avait bien compris qu’il avait été utilisé et ses écarts avec Orso, elle culpabilisait toujours. Surtout quand elle avait quitté l’appartement d’Orso alors que celui-ci était finalement joyeux.
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Mar 30 Avr 2024 - 23:53
C'était presque lunaire cette situation là, avec Maxine et Leandro qui évoluaient dans le même espace. Maxine, elle était douce avec le petit garçon, ça me touchait forcément, de la voir agir ainsi avec mon neveu. Elle était vraiment adorable Maxine. Comment on avait pu en arriver à un degré aussi violent de détestation et de rancune? C'était presque pas logique qu'on se soit autant égaré dans cette relation toxique. J'en était le premier fautif et à présent, c'était difficile de repenser à cette relation avec autre chose qu'un goût amer dans le fond de la gorge. Mais là, la présence de cet enfant nous adoucissait, parce qu'on ne pouvait pas sciemment se déchirer devant lui. Et puis, faut croire que depuis la dernière fois, depuis cette dernière nuit, on s'était laissé relativement tranquille. Hormis l'échange de textos un peu houleux à propos de son désabonnement sur ma page instagram. Mais c'était qu'un détail en vérité. Les mots qu'on avait échangé avait été très brefs. Froids. Secs. Alors qu'on regardait tous les deux Leandro qui s'appliquait à réaliser son dessin, on s'mit un peu à parler, d'abord de Leandro. J'avais sortie une connerie, sous-entendant que chez les Luciano, on était tous adorable. Je m'excluais forcément dans la boucle mais j'avais bien précisé, avec un p'tit rire que c'était pas de moi que je parlais. Maxine, ça l'a fit rire un peu aussi et je hochais la tête à sa question. "Ouais, faut croire que j'me complais dans le rôle qu'on m'a attribué." que j'dis avec un p'tit sourire. Il y avait forcément un peu de vérité là dedans, ma mère, à l'époque de mon adolescence, aimait souvent souligner Ô combien Aura était plus douce et plus réfléchie que moi. J'étais probablement pas un p'tit ange, ça c'est sûr mais j'avais incontestablement grandi en me comparant à Aura, calme et intelligente. Notre échange avec Maxine, il se faisait avec un ton neutre, on parlait pas très fort pour ne pas troubler la quiétude de Leandro. J'secouais la tête lorsqu'elle s'excusa. "Même si j'ai été ultra vexé sur le coup, j'crois que t'as fais ce qu'il fallait." que j'dis doucement. J'aurais pu hein, là, dire à quel point j'étais désolé pour avoir cogner Elmo, mais c'était pas dans mes intentions, de m'excuser. Reconnaître quelqu'uns de mes tords, en revanche, c'était dans mes cordes. "J'ai p'tete un peu overeact à cette soirée.." que j'dis, entre la franchise et la belle dose de mauvaise fois dont je savais faire preuve naturellement. Bien sûr que j'avais plus qu'un peu overeact, mais là clairement, j'étais au max de ce que je pouvais reconnaître. Et pour moi, c'était déjà pas mal, for sure.
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Mer 1 Mai 2024 - 20:08
Max se forçait à regarder le petit Leandro dessiner. C’était plus simple de se focaliser sur les courbes du dessin – enfin du gribouillis – que sur les yeux d’Orso. Ce regard était sincère, et Max savait qu’il lui serait fatal. Puis, depuis la saint valentin, avant qu’Orso ne boive, le regard noir d’Orso continuait de la hanter et l’anglaise ne comptait plus jamais revoir ce regard. Alors éviter ses yeux étaient un moyen de se protéger contre les étincelles qu’il provoquait qu’elles soient positives ou négatives. Ils ne s’étaient pas reparlés, sauf cette fois-ci quand elle s’était désabonnée de son compte instagram, fatiguée de voir sa tête à chaque fois qu’elle ouvrait l’application. Mais hormis ce moment, chacun évoluait dans Bowen de son côté et Max s’était repenchée sur ces études, acceptant tous les projets qui passaient. Ça l’éclatait sauf qu’elle ne savait pas s’arrêter. Peut-être aurait-elle dû rester dans cette bibliothèque, ça lui aurait éviter de le recroiser avec ce petit adorable. Selon Orso, tout le monde dans la famille l’était sauf lui. Max fit la moue à sa remarque. « Pas toujours. » Disait-elle, sans le regarder. Il n’avait pas toujours été le vilain petit canard. « Tu l’as déjà été adorable, au début en tout cas. » Avant qu’il ne sache son âge, avant qu’ils ne se lancent dans ces joutes verbales, sexuels et maintenant physiques. Leandro continuait son dessin, et Max sortait d’autres crayons s’il voulait tester le reste de son matériel. Il avait de la chance ce petit, Max ne partageait pas son carnet, ni ses stylos parce qu’elle y tenait vraiment. Le dessin lui permettait de s’isoler du monde et de partir dans ses idées. Elle finissait par s’excuser d’être partie, même si sur le coup ça lui semblait être la meilleure option. Elle restait persuadée qu’ils auraient fini par se réveiller en se criant dessus. L’anglaise lui en voulait encore du coup de poing qu’il avait donné à Elmo, de ce regard noir et de l’alcool qu’il avait bu. Elle levait enfin les yeux vers lui, quand il lui répondait. « Oui … ça ne sert à rien de chercher un peu de tendresse quand finalement après c’est pire. » C’était la triste vérité, celle qui faisait mal au cœur. Ils arrivaient peut-être à ce non retour, à ce point final de cette aventure tempéreuse. Evidemment qu’Orso avait été vexé, elle le connaissait assez à présent et son ok avait été aussi froid que son regard plus tôt. « Peut-être ? » Répétait-elle en riant jaune. C’était plus qu’une surréaction. Et encore, le coup était partit, mais cette conversation dans les escaliers avaient été aussi de trop. Mais Max soupirait. « Laisse tomber, j’veux pas en parler. » Son regard une nouvelle fois refuyait Orso, mais comme la dernière fois, elle savait que ça ne servait à rien de continuer cette conversation. « Je n’ai pas envie de te détester Orso. » Avouait-elle légèrement. Certes, il y avait des tonnes de raison pour haïr cet homme et la rancune commençait à prendre une place importante, elle savait aussi qu’elle ne voulait pas le détester parce qu’elle avait apprit à l’aimer d’une certaine manière.
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Mer 8 Mai 2024 - 3:04
J'crois que depuis notre première embrouille, ce jour là, à l'appartement, quand j'avais su son âge, on avait rarement discuter aussi tranquillement. C'était peut-être que de l'apparence, pour épargner Leandro, mais ce qui nous entourait à cet instant, c'était de la douceur. Nos regards ne se croisaient pas, pas pour l'instant, comme si elle et moi, on se forçait de garder notre attention sur le petit garçon qui dessinait, comme si on voulait garder cette sérénité qu'il dégageait sans même le savoir. On parlait, à voix basse, sans hausser le ton. J'étais le vilain petit canard de la famille Luciano, j'le savais, Aura le savait, Fede le savait et en fait, j'faisais rien de très concret pour me débarrasser de cette réputation. J'étais le p'tit tempétueux, celui qui écoute pas les conseils et qui en fait qu'à sa tête. Ma famille, elle m'aimait comme j'étais, parce qu'ils n'avaient pas tellement le choix. C'était différent pour les autres, comme Maxine, qui avait pris de plein fouet mes nombreux défauts et ma fâcheuse tendance à être très con. Mais elle était encore là, elle me parlait, sans me regarder, mais elle était là. Comme si, malgré tout ce qu'on avait vécu et traversé, c'était dans l'espace de l'autre qu'on se sentait le mieux. C'était encore beaucoup trop tôt et douloureux pour l'admettre, mais c'était inévitablement un fait. Maxine n'avait pas fuit, elle aurait pu partir, couper court à ce début de conversation. Mais elle était là. Je haussais un peu les épaules quand elle me disait que j'avais su être adorable avec elle, au début. "Je sais.." que j'dis doucement comme si j'étais parfaitement conscient que mon comportement avait changé du tout au tout quand j'avais su qu'elle était ma cadette de presque une décennie. J'voulais pas trop repenser à ce début de relation, qui avait été beau mais qui avait été entaché de nos nombreuses joutes verbales et notre détestation l'un envers l'autre. Ca m'mettait toujours un goût amer au creux du ventre de repenser à tout ça. Maxine reparla de cette dernière soirée, où elle était partie. Elle avait probablement bien fait. Ca aurait été pire. "Ca l'aurait été, au réveil, pour sûr." que j'dis un peu pensif, imaginant, dès le matin, une engueulade dans ma chambre. J'étais fatigué de tout ça, de notre incapacité à trouver un équilibre. Max balaya mon semblant d'excuse en riant ironiquement et en terminant le sujet, disant qu'elle ne voulait pas en parler. Je luttais pas, plutôt d'accord avec elle sur le principe. On s'était toujours pas tellement regardé, comme si on évitait de croiser le regard de l'autre. J'la surplombais depuis le banc alors qu'elle était toujours assise dans l'herbe, Leandro silencieux tout près d'elle. Elle lâcha quelques mots, et ça me procurait un truc dans le coeur, j'saurais pas dire exactement ce que c'était. Peut-être comme un soulagement. "Ca serait pourtant tellement plus facile pour toi, d'me détester." que j'disais, toujours pensif. J'soupirais doucement. "J'suis incapable de te détester Max. Mais j'me déteste quand j'te fais du mal." C'était paradoxal, parce que j'le faisais sciemment, j'le savais, qu'elle n'allait pas me croire et pourtant, ma voix là, elle traduisait une vrai sincérité.
☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
Maxine Gray
MESSAGE : 4178 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @showmeyouricons
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Lun 27 Mai 2024 - 20:00
Elle évitait de lancer son regard vers le haut, de peur de tomber sur celui de l’italien. En sa présence, Max ne savait plus comment réagir, entre colère, déception ou dernier espoir, il lui était difficile de se contrôler quand il était dans son espace. Il lui arrivait parfois d’avoir un sursaut de conscience, retrouvant son impertinence légendaire et son courage à toute épreuve. Le petit Leandro était le garde fou de cet après-midi, apportant calme et apaisement entre les deux tempêtes qui l’entouraient. Souvent, Maxine se disait que même si l’âge n’avait pas été le sujet de leur dispute, leur caractère était incompatible. Ils avaient le sang chaud, têtus, insatisfait et incapable de supporter la critique. Max était susceptible et Orso était un gros bébé qui ne comprenait pas le non. Ça n’aurait été qu’une question de temps avant qu’ils ne finissent par s’insulter et se détester. L’âge était finalement l’excuse la plus acceptable, une manière de trouver une raison à cette séparation. Pourtant, Max parfois se souvenait des moments doux, quand Orso était adorable comme cette fois où il avait eu envie de lui cuisiner des tomates mozzarella à l’italienne, ou ces câlins après le sexe. A présent, ils ne couchaient ensemble que pour satisfaire ce besoin primaire et se séparaient le lendemain accompagné de cris, d’insultes et de déception. Cette conversation calme était finalement plus dur à supporter que les cris. Max sentait un poids lourd sur son cœur. A présent, elle fuyait les rapprochements pour éviter les cris du lendemain et la haine qui s’accumulait. Après la saint Valentin, elle était partie parce que cette proximité était trop dur à supporter et qu’elle s’était faite une promesse en janvier. Orso devenait le passé et qu’elle comptait passer cette année et les restes à venir loin de l’italien. « Tu crois que ça sera toujours comme ça à présent ? » Demandait-elle. Est-ce qu’ils finiront toujours pas se disputer, coucher ensemble pour mieux s’insulter le lendemain ? Ce n’était pas la vie que Max voulait, ni son schéma de relation amoureuse. L’anglaise était jeune, elle allait encore rencontrer des personnes et peut-être celle qui la rendrait heureuse. A présent, elle comparerait toutes ces relations à celle-ci, et elle ne voulait pas qu’elle devienne la norme de sa vie sentimentale. Très vite elle balayait la violence d’Orso à la soirée, même s’il lui avait montré une nouvelle image de lui et que forcément elle se demandait s’il pouvait un jour lever la main sur elle parce qu’il était incapable de gérer sa frustration. Peut-être qu’à ce moment là elle finirait par le détester, pour l’instant elle n’y arrivait pas et elle ne le voulait pas. Max se raccrochait aux sensations des premiers jours, là où elle avait découvert le tendresse et la bienveillance de l’italien. Elle relevait les yeux vers lui. « J’aimerais te détester crois moi. » Elle était d’accord avec lui, tout serait plus simple comme ça. Max soupirait à cette confession qu’elle avait déjà entendu, après une de leur fameuse engueulade. « On ne dirait pas, j’ai même l’impression que parfois tu prends du plaisir à me faire chier. » Disait-elle un peu froidement. Elle sentait la conversation tourner, et un peu de colère remonter. Mais elle respirait une grand coup, parce qu’à ses côtés il y avait le petit garçon qui n’avait rien demandé. « J’essaye de te détester, de passer à autre chose, t’es toujours là, dans mes pensées, dans mon espace et tout me ramène à toi. J’en peux plus de ressentir tout ça pour toi. » Disait-elle coupant le contact visuel avec l’italien et tournant sa tête pour qu’il ne puisse pas lire la tristesse dans le regard de l’anglaise.
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Sam 1 Juin 2024 - 0:46
La présence de Leandro elle était bénéfique. J'l'aimais profondément ce p'tit garçon et là, j'crois qu'il gagnait encore quelques points, sans même s'en rendre compte. Il était la seule raison pour laquelle Maxine et moi, on était capable de se parler aujourd'hui, sans monter dans les tours, sans élever la voix, sans même aller chercher dans les reproches. C'était fragile comme équilibre, mais en vrai, c'était peut-être nécessaire qu'on puisse parler, comme ça, sans avoir constamment cette tendance à basculer dans la provocation. J'sais pas tellement où me situer, vis à vis de tout ça. On avait tellement vécu de choses, des choses vraiment moches en vérité, que ça ressemblait à une montagne insurmontable. Retrouver d'la serénité, pour de vrai, avec Maxine, c'était plus possible. Et c'est pas comme si maintenant, son grand frère, avait envie d'm'éclater. Cela dit, aussi bizarre que cela puisse paraître, c'était le cadet de mes problèmes en ce moment. Je haussais doucement les épaules à la question de Maxine. "Faut se rendre à l'évidence." que j'dis doucement. "Si on s'étripe pas là, c'est grâce à lui." que j'dis en désignant l'adorable petit garçon innocent qui poursuivait son dessin en silence. Notre présent, à Maxine et à moi, il était pas glorieux. Il n'y avait pas d'issue. Et j'allais pas pouvoir me balader indéfiniment avec Leandro dans les rues de Bowen pour m'assurer un rempart à notre colère. C'était pas viable. Bien évidemment. Elle en venait à me dire qu'elle aimerait me détester. Ca serait tellement plus simple. Et j'lui assurais au passage que moi, j'me détestais quand j'lui faisais du mal. C'était paradoxal mais pourtant c'était vrai. J'étais de ceux qui agissent, sans réfléchir aux conséquences, et qui regrettaient une fois la tempête passée. J'étais pas capable d'être rationnel, dans l'oeil du cyclone. Je sentais sa voix un peu plus froide, j'la sentais sur le fil, prête à repartir dans nos travers. J'secouais la tête en silence. J'allais pas aller la chercher sur de la confrontation, j'allais pas la contredire, ça s'rait pas malin, ça nous conduirait inévitablement à s'envoyer des trucs en pleine tête et j'avais pas envie de ça, pas devant Leandro. Maxine semblait prendre sur elle, inspirant, et lâchant à nouveau quelques mots. Notre conversation là, vue de l'extérieur, elle paraissait anodine, et pourtant, on se disait tout un tas de trucs, à voix basse. Ses mots, ils étaient lourds de sens, tellement qu'elle détournait le regard. J'me sentais con, tellement con d'être à l'origine de tout ça. "Les proportions que notre histoire a prises, j'les regrette." que j'disais doucement, portant mon regard vers l'horizon, comme pour tenter de chercher mes mots. "J'voudrais aussi passer à autre chose. Mais y a toujours ce truc qui me ramène à toi, moi aussi." On était face à un mur. J'soupirais à mon tour. "C'est quoi l'issue au juste?" Parce que ça allait pas s'arranger, j'le savais. On serait emmené à se revoir, à se re-confronter. J'en étais persuadé. Se promettre que c'était la dernière fois, c'était pas viable. J'avais pas de solution, et j'me doutais qu'elle non plus, n'en avait pas. Leandro, releva les yeux vers nous, avec son p'tit sourire tout fier. "Regardeeeez, c'est toi ton tonton et toi, t'es là. Regarde, la robe avec des fleurs jaunes, c'est ta robe." qu'il disait à l'attention de Maxine. Wo, ouais, on était bien là, dessiner, l'un à côté de l'autre. Ca me serrait un peu la gorge. "Hééé, mais on va t'appeler Leandro de Vinci!" Ouais, j'lâchais une p'tite blague d'intello. (Ouais, je considère que pour Orso, Léonard de Vinci, c'est une réf d'intello.) Le p'tit me regardait avec un air circonspect. "Baaaah non, j'suis Leandro Manzoni-Luciano." qu'il me répondait premier degré. J'levais les bras en signe de résignation. "Ohh pardon, j'ignorais déjà que tu t'étais fais un nom dans le milieu!" J'adorais parler avec mon neveu en employant des termes compliqué, ça me faisait marrer. "Signe le, et donne le à Maxine, ce dessin, si elle est d'accord." que j'lui disais doucement, avant de regarder Maxine, lui demandant une énième fois du regard d'être conciliante, pour le petit.
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Maxine Gray
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Dim 2 Juin 2024 - 16:22
Il y avait une année de ressentie, de peine et d’insulte entre eux. Le point de non-retour était atteint depuis un moment maintenant. Maxine ne voyait pas d’issue positive et de plus en plus, son retour à Londres prenait bien plus de place. La fuite n’était pas la solution, elle le savait mais à force de se sentir étouffer par ce risque de tomber sur lui à chaque coin de rue, ce n’était plus viable. Aujourd’hui, ils étaient plus calmes, mais la présence de Leandro y était pour beaucoup. Ni Orso ni Maxine voulait faire une scène devant ce petit garçon qui n’avait rien demandé. Ils étaient souvent bêtes, mais pas cruels. Puis, comme elle, Orso n’avait pas beaucoup parlé de cette relation à leur entourage, Leandro aurait pu mettre la puce à l’oreille de la sœur de l’Italien. « Je sais bien. » S’ils s’étaient croisés aujourd’hui, sans le petit, Orso serait sûrement venu narguer Max, lui rappeler qu’elle était seule. Peut-être aurait-il mentionné Arlo, parce que maintenant que l’aîné Gray était au courant, ça rendait les choses plus réelles. Souvent, Max se demandait comment les choses avaient-elle pu déraper autant ? Cette histoire d’âge n’avait été qu’un prétexte. Ils auraient pu se séparer là-dessus, avec amertume évidemment. Sauf qu’ils avaient continué à se chercher, de la pire des manières. De l’âge ils étaient passés à s’insulter sur les relations de Maxine, ou l’addiction d’Orso. La sainte-valentin avait été l’apothéose des limites qu’ils avaient franchies, heureusement qu’elle avait finit par partir de chez lui. La solution n’était pas de coucher ensemble. Non, à présent, Max essayerait au maximum de limiter ses rencontres avec l’Italien. Leandro continuait à dessiner, alors que les deux adultes parlaient d’un sujet qui touchait leur cœur. A chaque fois, il y avait des regrets aux mots qu’ils balançaient à l’autre. Il y en avait eu trop des pardons, pour qu’elle puisse croire à cette culpabilité qu’Orso mettait en avant. Elle se sentait sur un fil, entre la limité de la colère ou de l’abandon. Max fronçait quand même les sourcils, parce qu’il manquait des réponses à toutes ses questions. « Alors excuse-toi, pour une fois. » Ils en avaient conscience tous les deux qu’ils avaient chacun une part de faute dans l’histoire, mais Orso avait quand même frappé quelqu’un. Ils se retrouvaient quand même sur un point, ils étaient incapables de passer à autre chose chacun. L’issue ? « Il n’y en a pas, tant qu’on sera dans la même ville toi et moi. » C’était aussi simple que ça. Maxine le savait, même si elle essayait de passer à autre chose, elle ne saurait rester de côté, ne pas montrer qu’elle existait à Orso parce qu’ils étaient liés. Max soupirait, mais Leandro les ramenait à la réalité, montrant le beau dessin d’elle et Orso (enfin faut avoir une bonne imagination). L’anglaise riait à la réponse très logique du petit à son oncle. Evidemment que ce n’était pas Leandro de Vinci, quelle idée. Orso proposait au petit de signer son dessin et il s’empressait de le faire avant de le tendre à Max. Elle n’avait pas besoin de subir le regard d’Orso pour accepter ce présent, elle n’était pas sans cœur l’anglaise. « Merci Leandro, c’est un très beau dessin. » Elle rangeait un peu ses affaires, avant de lui tendre le feutre à paillette. « Tiens gardes-le j’en ai plein chez moi. » Répondait-elle en souriant, avant de se lever.
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Mar 4 Juin 2024 - 1:58
Et si Maxine avait eu quelques années de plus? Et si je n'avais pas réagit comme un connard lorsque j'avais su la génération qui nous séparait? Et si on avait su être intelligent, et accepter notre rupture sans s'enfoncer dans les terribles méandres de la violence verbale? Et si .. et si .. on aurait pu refaire le monde, on aurait pu changer la face de l'histoire en agissant différemment. Mais j'étais même pas certain que nous deux, ça aurait fonctionné. On était tellement sanguin elle et moi, têtu aussi, impétueux bien souvent, et impertinent la plupart du temps. Peut-être qu'on aurait fini par se déchirer, quoi qu'il arrive. Comme une issue fatale, inévitable. En attendant, on était face à un mur, pas de retour en arrière. On constatait juste à quel point on se faisait du mal. Maxine suggéra par exemple de m'excuser, pour une fois. Je haussais les épaules. "Ca servirait à rien." que j'répondais, un peu trop sèchement. Mais j'le savais bien, de toute façon, que des excuses là, n'auraient aucune portée. Et puis, soyons honnête, j'étais bien trop fier pour m'excuser aussi frontalement. C'était pas dans mon mindset de dire "je suis désolé". Ca faisait pas partie de ma manière de fonctionner et Maxine le savait. Alors Maxine mettait en évidence que tant qu'on vivrait ici, tous les deux, il n'y aurait pas d'amélioration. Ca semblait obvious, que oui, tant qu'elle et moi, on évoluerait dans le même espace urbain, on aurait aucune issue. Mais j'avais pas spécialement envie de déménager. "Ma vie est ici maintenant, et la tienne aussi." que j'répondais bien conscient que depuis que son frère l'avait rejoint à Bowen, peut-être qu'elle n'envisageait pas de rentrer à Londres. Leandro nous sorti de notre conversation en présentant son dessin qui nous représentait, Maxine et moi. Clairement, c'était des bonhommes bâtons mais le personnage de Maxine arborait une robe avec des fleurs jaunes, semblable à celle qu'elle portait là. Maxine fut adorable avec Leandro, acceptant son dessin et allant même au delà. Lui proposant de garder son crayon paillettes. Les yeux de Leandro s'illuminèrent et il me regarda, comme pour être certain qu'il pouvait accepter. Je hochais la tête en silence. "Il est très beau ce crayon, merci beaucoup." qu'il répondit avec sa p'tite voix pleine d'enthousiasme. "Je vais le mettre dans ma chambre tout à l'heure." Il brandissait fièrement le crayon, l'admirant sans discontinuer. "Merci Maxine, c'est adorable." que j'dis en me relevant du banc. Attrapant le sac à dos avec les affaires pour l'après-midi, je m'adressais à mon neveu. "On y va mon p'tit gars? Ta maman doit nous attendre." Leandro s'approcha de moi, et j'lui caressais les cheveux. "Au revoir Maxine" dit le petit garçon en agitant la main. "Salut Max'" que j'dis doucement, une belle dose de mélancolie dans les yeux. J'allais pas lui dire "à la prochaine" parce que justement, j'me disais, intérieurement, qu'il ne devait pas y avoir de prochaine fois. Pour nous préserver. Pour la préserver.
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Maxine Gray
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso) Dim 7 Juil 2024 - 17:45
Elle le savait Max que cette histoire n’aurait pas une belle fin. Plus le temps avançait et plus elle se rendait compte que seule une séparation brutale suffirait. Peut-être que ça n’aurait jamais fonctionné, même avec quelques années de plus. Ils étaient trop semblables, trop sanguins. L’âge était l’excuse parfaite pour continuer à se déchirer. Ils auraient trouvé autre chose, et les mots d’Orso pour la blesser n’aurait pas été le champ lexical de la gaminerie, mais il aurait trouvé. La drogue aurait peut-être été un facteur déterminant, ou les soirées trop alcoolisées de Maxine. Pourtant, elle se rattachait parfois à ce petit espoir, minuscule qui la rendait si accroc à ses rencontres fortuites. Elle fronçait les sourcils à sa réponse. Ils étaient allés trop loin, il n’y aurait pas de pardon et pourtant, elle aimerait des excuses. « Tu n’en sais rien. Il y a toujours un peu d’espoir. » Elle haussait les épaules. Elle ne lui promettait pas un pardon, parce qu’elle ne savait même pas ce qu’elle voulait. A ce jour, Orso pouvait faire ce qu’il voulait, Max refuserait même une sérénade d’excuse. La plaie était encore trop béante et elle devrait se pardonner elle-même. C’était facile de mettre toute la faute sur l’italien, mais elle n’avait pas été tendre. Ils n’avaient pas su être tendre l’un envers l’autre. Il était à présent temps de conclure cette rencontre avec comme petit témoin Léandro. Le dessin les représentait, elle avec sa robe fleurie. Elle acceptait évidement le cadeau avant de donner à son tour un présent pour le petit garçon. Le feutre à paillette. Elle lui souriait. « Je sais que tu en prendras grand soin. » Disait-elle à sa hauteur. En se relevant, elle se retrouvait face à Orso qui la remerciait. « Je ne fais pas ça pour toi. » Ce n’était pas une manière de s’excuser. Max était assez intelligence pour ne pas détester cet enfant adorable sans aucune raison. « Au revoir Leandro. » Répondait-elle. Pour Orso, elle détournait son regard qui commençait doucement à briller. Elle n’attendait pas qu’ils ne soient plus dans son champ de vision. Max récupérait ses affaires et comptait retrouver sa chambre pour s’enfoncer dans ses études et oublier ce moment.
Fin
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Sujet: Re: De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso)
De nous j'ai tout aimé, même quand ça s'passait pas bien (Maxso)