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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 see, one man's inconvenience is another's joy (joan)

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Joan Duquesne
Joan Duquesne
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyVen 14 Juin - 3:30

On touchait du bout du doigt notre trésor. Enfin, j'le pointais de mon index une fois que je l'avais repéré et ni une ni deux, une fois soignée, j'prenais Concho par la main, comme si ce mouv' était vraiment nécessaire et on s'mettait à courir. On était clairement comme dans un jeu télévisé, où le duo a enfin trouvé ce qu'il cherchait et que ça va leur faire gagné des milliers de dollars. Spoiler alert : on allait juste gagné quelques point supplémentaires à la fête de la mangue, rien de bien fou, mais il manquait plus que la musique épique et on s'y aurait cru. Concho, il en profite pour me tacler un coup et j'manque pas de lui répliquer un p'tit truc aussi, au passage : "Nan mais, c'est toi qu'à mis une plombe à me soigner aussi, et tu m'parles de niaiseries.." J'laissais presque ma voix en suspens parce que courir à toute enjambée pour suivre le rythme de Concho, c'était du sport. Et puis comme prévu, on arriva au pied de l'arbre. Il en imposait, et il y avait bien douze branches. Enfin, j'avais pas recompté mais ça s'rait quand même très con qu'il y ait une branche, que j'avais pas vu. J'me tournais vers Concho, parce que la suite de l'énigme, je ne l'avais pas. Et lui non plus apparemment. Et il avait pas le papier. J'laissais tomber mes bras le long de mon corps, clairement, j'étais dans l'overreacting mais c'était pas le moment de se retrouver sans indice. "Tout est là dedans, j'suis certaine!" que j'dis en venant tapoter mon index sur sa tempe. Comme pour lui envoyer des idées par la pensée. Finalement, il s'rappela de quelques trucs et notamment du mot RACINE. "Oui oui, c'était ça, des racines jumelles!" que j'dis alors que le mot me revient en tête à moi aussi. Et là, Concho, il s'met en action, vite, trop vite, il lâche son sac et repère les deux racines qui se ressemblent. Et il s'agenouille dans la seconde qui suit et il s'met à creuser, comme si c'était un p'tit animal des bois, qui cherchait un endroit ou faire son terrier. Et moi, j'ai pas le temps d'm'y mettre, alors il me fout la pression. J'crois que j'étais plutôt occupé, le temps d'une seconde, à regarder ses biceps se contracter sous l'effort, et j'avais p'tete aussi descendu mon regard le long de son dos musculeux qu'on pouvait bien voir avec son p'tit t-shirt de sport là. Il était hot. Ca j'lui avait dit. Et alors qu'il me foutait encore la pression, j'me mettais à ses côtés, reprenant mes esprits. "Oui bah oui, j'le fais là, c'est bon!" que j'disais un poil agacée par son empressement. On était toujours un peu sur le fil, lui et moi, quand même. On était capable de courir en se tenant la main et juste après, faire preuve de sarcasme. En fait, j'étais p'tete un peu vexé que ce soit lui qui ait trouvé les racines. Il allait dire après, que c'était lui qu'avait tout le job. Cela dit, on creusait, encore et encore, dans la terre. C'était presque primitif notre attitude là. Nos mains se touchaient, parfois, on était à la limite d'se griffer. "Raaah, Concho, creuse de ton côté enfin, viens pas du mien, j'y vois rien avec toute la terre que tu me jettes!" Oui, j'étais encore un train de râler, j'avais le coeur qui battait la chamade, parce que j'voulais le trouver avant lui, ce p'tit trésor. "J'te préviens, si tu le trouves et que tu pars en courant, j'vais te faire une misère que t'aurais jamais connu!" Aussi bien, on creusait pour rien et on était dans le faux. En tout cas, on y mettait du coeur. On s'regardait même plus, on contentait d'parler, avec le souffle haletant, nos épaules et nos côtes se touchant avec une belle insistance. C'était entre le weird, le beau, la compétition et la fusion. Un beau mix, y a pas à dire.

@Conchobáhr Rosenbach

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"s'il fallait se taire alors j'ai vraiment tout gâché, j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles, je lui ai dit "à tout à l'heure", il a pris ça comme un missile"(c)endlesslove.
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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyVen 14 Juin - 4:07

Toujours en courant vers l’arbre, je lançai : « Prochaine fois j’te laisse crever au bout d’ton sang hein, c’est noté ! » Aucune exagération ici. On poursuivit notre chemin jusqu’au pied de l’arbre. C’est vrai que c’était un arbre majestueux, grand, fort, sans doute qu’il était là depuis plusieurs décennies. Peut-être qu’on était juste débiles de ne pas le connaître, si ça se trouve c’était l’arbre emblématique de Holbourne Island, apparaissant dans tous les guides touristiques. J’avais pas souvenir de ça, personnellement, mais bon. Il fallait rendre à cet arbre ce qui lui revenait : il était grandiose. Sauf que là, c’était pas le moment de glisser dans la contemplation, ni de l’arbre ni de Joan. Il fallait se rappeler de l’indice. La jeune femme s’approcha de moi et posa son doigt sur ma tempe, pour m’aider à me rappeler de l’énoncé. Et elle, alors, ça ne lui tentait pas de se forcer un peu pour retrouver la mémoire ? Heureusement, assez vite, mes idées se replacèrent. Ce n’était pas tellement grâce à Joan qui, contrairement à ce qu’elle pensait, m’avait juste déconcentré en me touchant. C’est que j’avais des images que j’arrivais pas à m’enlever de la tête alors qu’à notre première conversation, j’aurais plutôt voulu la lui arracher, sa tête. Je me rappelai enfin des racines et quand je m’exclamai là-dessus, Joan compléta en parlant des racines jumelles. « Oui, c’est ça !!! » C’était exactement le mot qui m’échappait. Je m’agenouillai et sans attendre, je me mis à creuser la terre entre les deux racines. Y’avait du sable, des racines, des roches, c’était pas facile mais je lâchais rien. Même, je gueulai après Joan pour qu’elle arrête de poireauter debout à côté de moi et qu’elle vienne m’aider. « Ben y’était temps ! » Dis-je, moi aussi un peu agacé. On était si prêts du but, c’était pas le moment de baisser les bras ou d’prendre son temps. Si ça se trouve, une autre équipe avec des gens bien colossaux allaient arriver, et nous voler le trésor en nous poussant du petit doigt. Tous les deux, on se mit à creuser de plus belle, motivée par l’avancement plus rapide à quatre mains. Ces quatre mains, justement, se griffaient ou s’cognaient de temps en temps, parce qu’on était bien trop empressés pour faire attention à l’autre. « Oh, pauvre cocotte, est-ce que tu veux qu’on prenne une règle à mesurer et qu’on calcule jusqu’où j’ai le droit d’aller !? » Me fâchais-je (c’était mon côté compétitif pas très cool, ça) sans faire plus attention. Mon coeur aussi battait la chamade. Je me voyais déjà ramener le trésor à mon équipe. « Toi, tu peux bien essayer de te pousser avec, je vais te rattraper en deux secondes. » C’était quoi, le plan, alors ? On avait dit qu’on se partageait l’indice si c’en était un autre, mais si c’était le trésor, on était fucked. Peu importait pour l’instant, on voulait juste arriver au trésor. Je creusais, avec force, avec détermination, la transpiration partout sur mon corps, la terre sur les mains, les bras, les jambes, j’m’en fichais et Joan aussi. Nos corps s’entrechoquaient, nos souffles s’entremêlaient, on suait dans l’fond du trou et y’avait quelque chose de plutôt chaud là-dedans. Pis, tout d’un coup, ma main toucha quelque chose de plus dur. « Joan, JOAN JOAN. J’PENSE QU’IL EST LÀ. ICI, CREUSE ICI. » Nos mains se rapprochèrent encore plus vers cet objectif commun, dont l’étendue venait de rapetisser d’un coup puisqu’on voyait le petit coffre de bois. On réussit à le déterrer et je m’en emparai, le levant de mes deux mains dans les airs. « YESSSSSSSSSS ON L’A EU ! » Criais-je tout content, tout sourire, à la limite de l’euphorie, pis avec la respiration assez courte aussi étant donné qu’on avait pas chômé. Sous le coup de l’émotion, de la joie, de l’exaltation, et d’une impulsion totale, je me penchai vers Joan et je plaquai mes lèvres sur les siennes.

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Joan Duquesne
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyVen 14 Juin - 19:20

Alors qu'on courrait comme des furieux vers l'arbre sacré, on en profitait pour se lancer de jolies p'tits mots, comme si, dans le feu de l'action, nos penchants pour les pics revenaient à toute allure. Lui me demandait de ne pas me vautrer comme juste avant et moi, j'lui intimais de me nettoyer le sang un peu plus vite la prochaine fois. Et lui me rétorqua qu'il allait me laisser crever la prochaine fois. Ah ouais, là, on était pas poli-poli mais c'était comme si notre nature reprenait le dessus. "Charmant!" que j'me contentais de dire, à bout de souffle, continuant tant bien que mal de parvenir à suivre le rythme imposé par Concho. Finalement, après bien des efforts cognitifs, une fois au pied de l'arbre, on arrivait à se souvenir de l'indice. Enfin, c'est surtout Concho qui avait mis pas mal d'effort dedans, après tout, c'est lui qui avait oublié l'indice, pas moi. Enfin si, moi aussi, mais c'est pas le sujet. On trouva finalement les deux racines jumelles et on s'y mettait à deux, comme des acharnés, comme si notre vie en dépendant, à creuser, toujours et encore plus profondément. On était là, agenouillé, côte à côte, transpirant, s'envoyant de la terre sur les genoux et les cuisses, on grattait, autant qu'on pouvait. On aurait dit deux tarés, tellement on y mettait du coeur. On en profitait quand même pour se parler, - gentiment - et j'râlais contre Concho qui m'envoyait d'la terre dans le coin que j'étais en train de creuser et lui me répliquait, cela dit, on faiblissait pas, comme si notre p'tites interactions, ça nous galvanisait. "J'ai pas dis ça, seulement, t'es complètement contre productif, envoie la terre par l'arrière, ou j'sais pas, mais trouve une solution!" Et comme si ça suffisait pas, voilà qu'on s'menaçait en cas de tentative d'évasion d'un de nous. Clairement, la confiance, c'était pas ça qui régnait en maître, c'était la méfiance, parce qu'on avait jamais été aussi prêt du but. "J'ai un minimum d'honneur, MOI!" que j'disais sans même le regarder, continuant de creuser sans faiblir. Et pis là, moment de joie, de libération, de galvanisation intense, Concho m'interpella, beaucoup moins vindicatif, parce qu'il avait senti un truc. Il m'indiquait un endroit, alors j'me décalais, pour me rapprocher encore plus de lui, pour creuser ensemble, au même endroit. Notre espace, il fusionnait à force d'être aussi collé, j'sentais la chaleur de sa peau sur mon bras, j'sentais son souffle haletant se mêler au mien, "Oui, oui Concho, continue comme ça!" humhum, sorti de son contexte, ça pouvait vraiment porter à confusion, d'autant plus que ma voix, elle était à bout de souffle. Et là, alors que j'avais des mêches s'étant échappées de ma queue de cheval collées au front, alors que j'étais recouverte de terre, on arrivait enfin à extirper le coffre que Concho brandit fièrement, comme si on venait de déterrer le trésor le plus précieux de l'univers. J'le regarder, exulter, et j'étais pareil, un grand sourire sur les lèvres, tentant de reprendre ma respiration, et là, sans même que j'comprenne quoi que ce soit, je voyais Concho se pencher vers moi, capturant mes lèvres. Wo. J'fus bien surprise sur le moment, mais ça dura quoi, une fraction de seconde, avant que j'trouve ça totalement ok de l'embrasser, parce que c'était l'instant, c'était l'euphorie et on avait été une belle team. Et c'était la meilleure des manières de fêter notre victoire. On était toujours agenouillé, très proche, transpirants et haletant, mais c'était libérateur d'avoir ses lèvres sur les miennes. Instinctivement, je saisissais de ma main plein de terre le tissu de son t-shirt beige, au niveau de ses abdominaux et je tirais légèrement dessus, comme pour le rapprocher encore de moi. Notre baiser, c'était pas juste un p'tit baiser, ça s'transformait en un truc bien fougueux, nos langues se mélangeaient, et bordel, c'que ça pouvait être délicieux, c'était à la limite du primitif là, avec nos corps recouverts de terre, mais j'crois que c'était juste une manière d'extérioriser toute la tension, celle de notre relation mais aussi celle qu'on avait vécu en recherchant ce trésor.

@Conchobáhr Rosenbach

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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptySam 15 Juin - 0:41

Pas l’temps d’être charmant, on avait un trésor à trouver. On avait déjà assez perdu de temps comme ça et c’est vrai, à bien y repenser, que tout ça avait pu donner une sacrée bonne longueur d’avance aux autres équipes. Si ça se trouve, c’était juste un putain d’indice qui se trouvait à l’arbre sacré, et le vrai trésor avait déjà été trouvé ailleurs. Ou peut-être que l’indice de l’arbre avait déjà été trouvé tout simplement, et on faisait tout ça pour rien, Joan et moi. Une trêve inutile. Seulement, en arrivant à l’arbre, j’eus un regain d’espoir puisqu’après nous être remémorés l’indice, je constatai que personne n’avait encore creusé là où il le fallait (ni nulle part ailleurs autour de l’arbre). Et comme ça me paraissait maintenant comme une évidence qu’il s’agissait de l’arbre en question, je me disais qu’on avait une grosse chance de réussir. C’est pourquoi, motivés à fond par cette découverte, Joan et moi on se mit à creuser avec nos mains comme si nos vies en dépendaient. On s’envoyait de la terre partout, on s’accrochait le bout des doigts sur des petites roches en lâchant juste quelques râles de douleur de temps en temps, sans jamais s’arrêter. Je transpirais à fond, déjà qu’il faisait chaud aujourd’hui, cet effort physique en rajoutait une couche. « T’appelles ça contre-productif, ça ? Regarde la profondeur de mon trou comparativement au tien ! » Bah justement, Joan allait me répliquer que c’est parce que ma terre, je la foutais dans son trou à elle, mais j’étais pas en état de réfléchir plus loin. J’étais tellement concentré à creuser que tout le reste des informations se rendait difficilement à ma tête. « Ah mais ouais, c’est vrai, j’oubliais, TOI t’as les valeurs à la bonne place, TOI t’as d’l’honneur, TOI tu mériterais d’avoir tout, TOI TOI TOI. » Deux enfants, sérieusement. Je m’essoufflais encore plus, à m’prendre la tête avec elle. Il fallait que je garde mon énergie pour le trésor, pas pour nos petites querelles futiles. Heureusement, mes doigts touchèrent un truc plus dur et ça ne ressemblait pas aux autres roches que j’avais enlevées sur mon passage. Non, c’était une paroi, lisse, de bois. J’étais persuadé que c’était le petit coffre. Joan se rapprocha donc de moi pour creuser à cet endroit précis, avec fougue, avec détermination. « J’y suis presque ! » Ouais, hors contexte, toutes les paroles qu’on s’échangeait étaient super louches. J’arrivai finalement à retirer le boîtier de la terre, et je l’élevai au-dessus de ma tête, triomphant. Pris d’une euphorie et d’un sentiment de victoire inégalable, comme si je devenais tout d’un coup intouchable et Joan aussi, je me penchai vers elle et je capturai ses lèvres. J’réfléchissais plus correctement, j’étais ailleurs. Joan, elle ne me repoussa pas, au contraire je sentis sa langue s’introduire dans ma bouche. Je lui retournai le baiser langoureux, la laissant m’attirer vers elle en agrippant mon chandail. Encore essoufflé de tout ce creusage, j’avais du mal à respirer, et cela se ressentait dans mes gémissements épuisés à chaque fois que nos lèvres se détachaient pour mieux se retrouver. C’était incroyable, toute l’électricité dans mon corps. C’est comme si toute l’énergie négative entre Joan et moi, mêlée à l’énergie positive d’avoir réussi à trouver le trésor, ben ça implosait, carrément. Pis c’était incontrôlable. Dans mon élan, je laissai le boîtier tomber au sol et je retirai son chandail à Joan. Mes mains parcoururent sa peau et aggrippèrent ses seins par-dessus son sous-vêtement. Je me reculai pour la regarder, elle était canon, elle faisait grimper l’envie en moi, mais merde … « Ah, fuck, j’mets plein de terre sur toi. On est vraiment sales. » Constatais-je en me regardant moi aussi. J'éclatai de rire.

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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptySam 15 Juin - 16:47

tw : tension sexuelle

Dans la dernière ligne, comme si on avait besoin de ça pour gagner de l'énergie et de l'efficacité, on s'mettait à s'balancer des reproches, ça sonnait un peu random, un questione de trou, de terre qui va pas dans l'bonne endroit, une compétition à celui qui creuse le mieux, et pis on parlait aussi d'honneur, de c'qui se passerait si on trouvait le trésor et qu'on avait pas intérêt à la faire à l'envers à l'autre. Et Concho, qui continuait, à râler, "TOI TOI TOI" que j'entendais en boucle, et ça me galvanisait pour continuer à chercher, alors c'était presque juste un grognement qui sortait d'ma bouche à ce moment là, comme une espèce de bête enragée qui cherche à tout prix à obtenir son objet de convoitise. Et à m'entendre geindre le prénom de Concho, lui intimant de continuer comme ça, c'était à s'demander ce que j'désirais vraiment. Et finalement, la libération. Le trésor. On exulte, bien comme il faut et on s'embrasse. Ouaip. J'suis en train d'embrasser Conchobàhr Rosenbach là, tout va bien. Et en vrai ouais, c'est bien, très bien même. Nos lèvres s'attirent l'un à l'autre, presque comme naturellement, et le baiser que Concho avait commencé par me donner, j'le transforme en quelque chose de plus langoureux, plus sensuel, parce que j'ai pas juste envie de l'embrasser du bout des lèvres, j'ai envie de bien plus. Je l'avais pas spécialement conscientiser ça, avant, que j'avais envie de lui, mais là, ça me chope en dedans et ça me semble une évidence. J'attrape son t-shirt, pour l'attirer contre moi, et je sens ses mains à lui sur mon corps. Le trésor là? Que quelqu'un viendrait pour nous le piquer qu'on le verrait même pas. J'm'en contre balance du trésor. Concho me libère de mon t-shirt, et bientôt je sens ses mains qui empoignent mes seins, oh bordel, j'sens l'électricité dans mon corps, j'sens que ça bouille dans le creux de mon ventre, et alors que je viens de glisser ma main sous le t-shirt de Concho, à la recherche de sa peau, il recule légèrement, je sens ses yeux sur mon corps avant le l'entendre, et j'bats des cils, parce que j'peine à comprendre comment d'un coup, il sort de l'instant. HEHO CONCHO, FOCUS! que j'aurais eu envie d'lui crier en claquant des doigts devant ses yeux pour les lui remettre sur ma poitrine. Mais ouais, j'nous regarde, un instant, on est encore agenouillé dans le terre, on en a partout, on est des vrais p'tits cochons là. J'ris aussi, parce que on s'est tellement abandonné l'un à l'autre, tellement puissamment, pendant une soixantaine de seconde, qu'on en avait oublié notre environnement. "Ouais, ça craint, attends." que j'dis en me relevant. J'étais en brassière et short court devant Concho, mais ça m'dérangeait pas du tout. J'commençais à me débarrasser de la terre, me secouer, me nettoyer de mes paumes de main, pour enlever le plus gros et j'sortais une serviette éponge que j'avais prévu si la journée se finissait en baignade, et je décidais de la sacrifier, pour poursuivre ma fausse toilette. Parce que soyons honnête, ça marchait un peu mais j'étais toujours quand même un peu cra-cra. Mais j'crois que j'étais bien motivée par l'envie de retrouver les lèvres de Concho. Alors qu'il s'était relevé, j'plongeais mon regard dans celui de Concho, et automatiquement, mon air devenait plus félin, plus dans la séduction. J'me rapprochais de lui, d'la malice dans les yeux. "J'crois que c'est mieux, regarde, si j'te touche là, directement sur ta peau, ça n'fait plus rien du tout." que j'dis alors que j'caressais son biceps, sans le quitter des yeux. "En revanche, directement sur le tissu, c'est moins efficace, mais j'suis pas certaine que ce soit si grave, non?" et à mesure que j'avais parlé, presque en murmurant, ma main avait glissé sur son torse, puis vers le bas de son ventre et avait fini son mouvement sur son entre-jambe. J'faisais des mouvements bien suggestifs, lents mais assez insistant et le tout, sans quitter son regard, juste parce que, j'en voulais encore, il avait allumé la flamme Concho, définitivement.

@Conchobáhr Rosenbach

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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptySam 15 Juin - 17:36

tw : tension sexuelle, relations sexuelles

Si l’idée de prendre la poudre d’escampette avec le trésor m’avait peut-être traversé l’esprit quand j’avais initialement décidé de faire un deal avec Joan, une équipe temporaire, une trêve le temps de s’aider, désormais cette idée de m’enfuir était bien loin de moi. Je n’aurais jamais pensé pouvoir ressentir une attirance aussi puissante envers une femme qui avait essayé de salir ma réputation autour d’une table composée de personnes très importantes et reconnues du milieu des associations communautaires. Ce jour-là, j’avais eu envie de l’étranger, Joan, j’avais eu envie de la salir moi aussi en démontrant qu’elle n’était pas mieux que les autres et que son association n’était certainement pas meilleure que la mienne. C’est à ce moment-là que les jeux d’enfants avaient débuté, dans un mélange sournois de haine et d’envie, Joan ne s’était pas tellement cachée ce jour-là non plus, et probablement que sans même qu’elle ne s’en rende compte (et moi non plus), elle avait semé une petite graine de désir au fond de ma tête, au fond de mes tripes. C’est en partageant l’extase de ce moment à creuser et à tout donner pour un jeu, que ça explosa en-dedans de moi et entre nous deux. Non seulement la graine semée, elle avait germé, mais plus que ça, dans le temps de le dire elle avait éclaté et j’avais l’impression que les tiges du désir se frayaient un chemin dans tout mon corps dans tout mon être. J’répondais plus face à la raison, y’avait que mon corps qui réclamait celui de Joan. Nos langues entremêlées ne suffisaient plus, j’voulais la goûter partout tout l’temps, pour les prochaines minutes m’abandonner complètement. Je retirai son t-shirt et mes mains agrippèrent ses seins par-dessus le tissu. J’avais le bas-ventre en feu c’en était douloureux à quel point j’avais envie d’elle. La main que Joan posa sous mon chandail n’aida pas à calmer les ardeurs, au contraire elles en furent décuplées. Ses doigts traçaient les lignes de mes abdominaux et ça me rendait fou. Je reculai, juste le temps de la regarder, de la contempler, de mon regard fiévreux et affamé. Comme un animal. Mais, en détachant mes lèvres, j’ouvris une toute petite brèche pour qu’un moment de lucidité y entre, et je vis à quel point j’étais en train de salir Joan de mes mains terreuses. Autant j’avais eu envie de salir sa réputation, y’a quelques semaines de ça, autant là, j’voulais pas forcément mettre de la terre partout où il ne faut pas, en allant plus loin que ça. J’éclatai de rire face au fiasco, et finalement Joan se mit à rire elle aussi. Je la regardai se levai, en brassière et en short court, bordel ce qu’elle était belle, à s’débarrasser de toute cette terre sur son corps. J’aurais eu envie, là, de rester agenouillé sous elle, de baisser ses shorts et sa culotte puis d’la dévorer de ma bouche. Après tout, mes lèvres et ma langue, elles n’étaient pas pleines de terres, elles. J’aurais pu m’laisser tenter. Les images traversèrent mon esprit, m’excitant un peu plus encore, gonflant mon sexe. Sauf que Joan, elle sortit ensuite une serviette qu’elle avait dans son sac, et elle continua encore plus de se laver, mieux cette fois grâce à la serviette. Je me relevai finalement moi aussi, me disant que si c’était ça qui rompait ce moment chaud bouillant, j’allais m’en vouloir à mort de ne pas avoir été jusqu’au bout de mes envies. Je me connaissais, les images que j’avais maintenant de Joan, gravées dans ma tête, et l’goût de sa bouche encore sur mes lèvres, ça ne partirait pas. Ça ne partirait pas tant que je n’assouvirais pas mes envies d’elle. Une fois que je fus debout, Joan plongea son regard dans le mien, et je retrouvai la coquine féline face à laquelle je m’étais trouvé le soir des annonces de financement. Autant j’avais été troublé et en colère par ce regard, l’autre fois, autant là, il me fit sourire du coin des lèvres, prêt à recevoir toute sa malice. Prêt à jouer, moi aussi. Nous n’étions plus dans le même contexte, plus dans la même vibe. Et je n’avais plus le même statut, non plus. « C’est vrai, ça ne laisse plus aucune trace, maintenant. » Dis-je alors que ses mains étaient sur mes biceps, puis sur mon torse et mon ventre par-dessus mon chandail. Lorsqu’elle arriva à mon entre-jambes et parla du manque d’efficacité sur le tissu, j’acquiesçai, avec un léger haussement d’épaules. C’était magnétique, ce qui se passait entre nous. On se lâchait pas des yeux. « J’pense que les tissus, juste pour un souci d’efficacité, on pourrait peut-être s’en passer. » Elle débuta des mouvements bien suggestifs sur mon entrejambe, et je lâchai un soupir de satisfaction, de désir grimpant. Ma main descendit le long du bras de Joan, et s’en alla jusqu’à sa main, pour que je lui retire la serviette qu’elle tenait encore. Je m’essuyai les paumes et les doigts, grossièrement, juste assez pour que je puisse les utiliser sans trop de remords. Et tant pis pour le reste de mon corps, de toute façon, j’comptais bien la rouler dans la terre, Joan, et rouler avec elle. Je retirai mon chandail, puis je le lançai en même temps que la serviette un peu plus loin, sans quitter Joan du regard. Je posai ma main le long de sa mâchoire, avant de capturer à nouveau ses lèvres. Puis, comme le fantasme que j’m’étais créé tout à l’heure ne s’était pas dissipé de mes pensées, je descendis mes baisers le long de son cou, puis de son buste, son ventre, avant de s’arrêter à la bordure de ses shorts. Je m’étais agenouillé lentement, doucement, au même rythme que mes baisers mouillés. Lorsque mes genoux touchèrent à terre, mes mains s’emparèrent de l’élastique des shorts de Joan, et je les glissai vers le bas, ne manquant pas d’attirer la culotte de la jeune femme en même temps. Je levai les yeux vers elle en faisant glisser les bouts de tissu, jusqu’à ce que son corps se révèle un peu plus encore à moi. J’approchai mon visage entre ses jambes et, une fois sous elle, j’ouvris la bouche contre son intimité.

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Joan Duquesne
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyLun 17 Juin - 21:43

tw: relations sexuelles.

Ca nous était un peu tombé dessus, sans signe avant-coureur, c'qu'on était en train de vivre avec Concho. Bien évidemment, il m'avait jamais laissé indifférente, j'le trouvais charmant, hot aussi, j'l'avais jamais caché. Cela dit, à la vue de sa réaction la dernière fois, lors de la réunion, j'avais plutôt senti comme une sorte de rejet, ça l'avait presque agacé que j'sois charmeuse avec lui. Cela dit, il était en couple, qu'il m'avait dit. Mais là, d'voir comment on s'embrassait, de sentir ses mains sur mon corps, de sentir cette alchimie entre nous, ça redistribuait les cartes, ça brouillait les lignes aussi, indubitablement. On avait formé une espèce de team, dans la quête de ce trésor, on s'était râlé dessus, par principe et pis, la libération. Nos lèvres s'étaient scellées, et mon esprits fusaient à la vitesse de l'éclair, tant mon désir pour lui devenait envahissant. J'réfléchissais plus, à rien, sauf à lui, à son corps contre le mien, à son parfum, son souffle, le grain de la peau, ça, c'était bien important tout d'un coup. Le trésor? On y avait même plus prêté attention, le coffre avait été posé par Concho, alors qu'on s'embrassait et j'avais aucune forme d'envie de savoir ce qu'il renfermait. On l'avait trouvé, on s'était trouvé, voilà c'qui comptait. Et Concho avait brisé le moment, quittant mes lèvres, ça m'avait un peu surprise sur le moment, parce que j'aurais jamais eu la force d'esprit de faire ça, mais il avait raison, on était crassou, on était couvert de terre, on avait tellement mis de coeur dans la recherche du trésor qu'on était plus tellement présentable là. Alors j'prenais le lead, pour m'débarrasser de la terre, autant que j'pouvais, juste pour ça redevienne acceptable qu'on fusionne, par notre lèvres et par les caresses. Concho s'était relevé en même temps, j'étais en brassière et short devant lui et j'ressentais aucune gêne. J'étais pas pudique dans l'âme et puis de tout façon, la manière dont il me regardait, comment il me faisait me sentir belle, j'aurais eu aucune raison d'me sentir dans l'inconfort. Concho, il était beau aussi, il dégageait une aura qui allumait tout en moi, et très vite, alors que j'trouvais que c'était redevenu acceptable de reposer mes mains à peu près propres sur lui, j'étais redevenue féline, charmeuse, et j'me gênais pas pour le caresser, son bras puis son torse et bientôt son entre-jambe que je sentais proéminent sous mes doigts. On était probablement bien inconscient d'se donner l'un à l'autre comme ça, au milieu des bois et qui plus est sous l'arbre sacré qui était accessoirement recherché par tous les autres participants mais c'est un peu comme si on était seul au monde. Juste lui et moi. J'soulignais l'efficacité de la serviette éponge, puisque je pouvais le caresser à même la peau sans laisser de trâce. C'était moins vrai avec le tissu de son short mais Concho semblait avoir une solution toute trouvée. "Ca me semble être une très bonne idée.." que j'disais dans un murmure, mes iris toujours connectées au sienne, alors que mes mains s'activait par dessus le short de Concho. C'était magnétique, c'était intense, et bientôt je sentais Concho me prendre la serviette des mains, retirant son t-shirt par la suite et se débarrassant des deux dans un même mouvement. Mes yeux glissèrent sur son corps, sur son torse, qui appelait mes lèvres, j'avais envie d'le goûter Concho, j'avais envie de lui, ça devenait presque brûlant dans le bas d'mon ventre l'intensité avec laquelle j'le voulais. Il captura à nouveau mes lèvres, et je sentais bientôt ses baisers de déplacer, d'abord sur mon cou. J'lui offrais ma peau en tournant légèrement la tête, soupirant au passage de sentir bientôt ses lèvres sur ma poitrine puis mon ventre. Ma main quitta son entre-jambe à mesure qu'il s'était agenouillé face à moi. Tout dans ses gestes étaient lents, mesurés, comme s'il voulait faire durer chaque seconde. J'me reculais légèrement, prenant appui de mon dos contre l'écorce rêche de l'arbre. Mais c'était nécessaire si j'voulais pas vaciller alors qu'il faisait glisser mon short et ma culotte le long de mes jambes. Oh bordel, c'qu'il était sexy là, Concho, dans sa manière de faire, avec ces yeux plantés dans les miens. J'avais un p'tit sourire accroché aux lèvres et une belle dose d'envie dans les yeux. Et Concho posa sa bouche sur mon entre-jambe, lentement, et j'soupirais presque automatiquement, fermant les yeux. Ma main glissa dans ses cheveux, agrippant une mèche entre mes doigts, comme pour être certaine qu'il ne s'en irait pas, que ça durerait longtemps, très longtemps. Et à mesure qu'il s'activait de ses lèvres et de sa langue, j'sentais l'excitation qui grimpait toujours un peu plus haut. "j'veux ça tous les jours.." que j'formulais en français, dans un soupire de plaisir. Sans me rendre compte que j'avais utilisé ma langue maternelle, parce que j'étais à peine capable de penser, alors parler anglais, ça m'effleurait pas l'esprit. Et pis, c'était p'tete tant mieux qu'il est pas compris ça, Concho, cela dit, au ton de ma voix, il pouvait assurément deviner que ça m'satisfaisait pleinement, c'qu'il était en train d'me faire. J'perdais clairement la notion du temps, j'm'abandonnais juste à c'qu'il était en train d'me donner et j'avais vraiment pas envie que ça s'arrête, for sure.

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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyMer 19 Juin - 3:25

J’aurais menti si j’avais dit que Joan, je ne l’avais pas toujours trouvée attirante. Dès que mon regard avait croisé le sien, je savais que j’étais dans la merde, d’une manière ou d’une autre. Son sourire, son regard minaudeur, son corps absolument renversant. Bien sûr, que j’avais remarqué tout ce qui se dégageait d’elle, aussi. Physiquement, comme psychologiquement, Joan était dangereuse. Au départ, j’étais avec Pippa, ce qui me donnait une bonne raison de dresser une haute barrière entre nous deux. Mais, avec Pippa, notre couple battait sérieusement de l’aile, alors les propositions sous-entendues que la jeune femme m’avaient faites, m’avaient bouleversé plus qu’autre chose. C’est probablement pour cette raison que j’avais décidé de storm out of the room. Il était préférable que je foute le camp avant qu’elle ne vienne me mettre des idées dans la tête, avant qu’elle ne vienne confirmer des choses auxquelles je ne voulais pas encore faire face à l’époque. Aujourd’hui, malgré que mon cœur soit encore lourd de ma rupture, j’étais tout de même délivré des doutes qui m’avaient habité quelques semaines plus tôt. Je n’avais plus à faire preuve de retenue. Je n’avais plus à garder en tête que je voulais sauver mon couple. Il n’y avait plus rien à sauver. C’était plutôt les ruines de mon amitié avec Pippa qu’il me fallait maintenant restaurer. Sans attache, face à Joan, j’avais flanché. Les années m’avaient démontré que j’étais un être assez sexuel, et c’est exactement ce qu’elle dégageait elle aussi, un sex appeal inégalable, et nos corps s’appelaient depuis que nous avions commencé à creuser. C’est peut-être le côté sauvage et sale des dernières dix minutes qui avait fait ressortir ces envies primales en nous, ou c’était peut-être l’accumulation de la tension tantôt négative tantôt sexuelle, qui atteignait enfin le point de non-retour. Dans tous les cas, me voilà en train de l’embrasser à pleine bouche, de la couvrir de terre, jusqu’à ce qu’on s’en lave. Puis, porté par mes fantasmes les plus récents mais si forts, je m’agenouillai face à elle. Joan se recula de quelques pas, s’adossant à l’écorce asséché de l’arbre sacré. Nous ne faisions qu’un avec, et une treizième branche s’y greffait donc de par ma présence (lol). J’approchai mon visage de l’entre-jambes de Joan et j’y déposai mes lèvres, puis ma langue. Celle-ci glissait contre chaque parcelle de l’intimité de Joan, son rythme s’harmonisant à celui de la respiration de la jeune femme. Elle lâcha un truc en français que je ne compris absolument pas, et j’avais pas trop envie d’m’arrêter pour la faire répéter, pour être bien honnête. Au ton de sa voix, je devinais que les paroles envolées dans le vent étaient positives par rapport au plaisir que j’étais en train de lui procurer. Elle soupirait d’aise, de contentement, à chaque coup de langue. J’adorais ça, l’entendre. Sentir ses muscles se crisper contre les paumes de mes mains. Sentir son sexe devenir de plus en plus humide. La goûter. « J’arrêterai pas tant que j’te sens pas jouir contre mes lèvres. » Dis-je, sans savoir que mes paroles faisaient échos à celles qu’elle avait prononcées dans sa langue maternelle un peu plus tôt. Mes lèvres retrouvèrent bien vite l’objet de leur convoitise, et je repris de plus belle le sexe oral. J’avais perdu la notion du temps, le tic-tac des montres remplacés par les halètements de Joan, mais un moment plus tard, je la sentis se cambrer. J’aurais pu jurer avoir senti le courant électrique la traverser et me traverser aussi. Nos corps étaient connectés, pas que par le toucher non, par quelque chose de bien plus grand et de bien plus puissant. J'en perdais le contrôle de ma propre personne, de ma propre raison. Joan atteignit l’orgasme en beauté, dans un gémissement qui me donna tout d'un coup encore bien plus chaud. Je sentais le sang pulser dans son sexe et tout son corps trembler. J’exerçai quelques succions finales, la retenant fermement de mes mains pressées contre ses cuisses, sentant ses jambes défaillir sous l’impact de la décharge de plaisir. J'aimais la sentir faiblir de bonheur, c'était exaltant. Je souris en me reculant un peu, relevant les yeux vers elle. « Damn, Joan, j’pourrais t’entendre jouir comme ça tout le temps. » Elle était hot, Joan, et encore plus quand elle s’abandonnait à moi de cette façon-là. J’embrassai, doucement, l’intérieur de sa cuisse droite, caressant la ligne de ses fesses de ma main posée
derrière elle. Puis, je me relevai lentement, la rejoignant dans sa hauteur. Franchement, n’importe qui pouvait débarquer dans les minutes qui suivaient, peu importe ce vers quoi on glissait ensuite. N’importe qui aurait pu arriver à la course pendant que j’avais la tête perdue entre les jambes de Joan, une adversaire en plus. Je m’en fichais complètement, qu’on soit sous l’arbre sacré, qui était convoité par probablement toutes les équipes à l’heure où on se parlait. Le trésor, on l’avait, à quelque part à nos pieds. Mais ce n’était même plus ça qu’on convoitait, pas vraiment. Y’avait de quoi de plus important juste là, sous mes yeux, quelqu’une, et elle me faisait perdre le Nord. Pourvu que ce ne soit pas une tactique pour me détourner de l’objectif de la Fête de la mangue, bordel. Pourvu que Joan ne soit pas à ce point-là machiavélique.

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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyMer 19 Juin - 17:39

tw : relations sexuelles.

J'avais jamais trop caché mes intention vis à vis de Concho. Même si pour moi, ça n'avait pas toujours été si clair. A y regarder de plus près, si j'avais voulu être vraiment attentive à mes propres intentions, j'crois que c'était plutôt obvious que Concho m'attirait dès le départ. Il avait eu ce p'tit air, que j'aurais qualifié de supérieur aux premiers abords mais qui s'avérait être une certaine forme de confiance naturel, et une conviction forte sur ce qu'il faisait de son association. Je saurais plus exactement dire quand on s'était rencontré pour la première fois. Peu de temps après mon arrivée en vérité, lors d'une réunion ou d'un évènement commun. Mon boss m'avait présenté Concho, comme étant à la tête de Head Ahead, on s'était serré la main, poliment et même déjà là, je m'étais fais cette simple réflexion - pas mal le gars. Faut dire que ouais, Concho, il a un truc, j'saurais pas dire exactement quoi, son physique évidemment, mais j'avais senti beaucoup plus que ça, un charme, une stature, un regard. Ouais, c'était ça qui m'avait un peu piqué la curiosité dès le premier jour. Juste ça, comme une p'tite graine plantée dans ma tête. Et Dereck, en s'éloignant, m'avait dit de me méfier de lui et qu'on était censé être des concurrents. Il m'en avait pas fallu plus pour me permettre de lui rentrer dedans à la dernière réunion, le provoquant, jouant avec ces nerfs et scellant véritablement mon intérêt pour lui. D'habitude, j'étais pas le genre à m'laisser charmer, j'aimais bien faire la p'tite séductrice, généralement pour obtenir ce que je voulais en retour, un peu manipulatrice sur les bords, mais jamais pour mettre qui que ce soit dans mon lit. Mais là, j'm'étais faite probablement avoir à mon propre jeu. Ou alors j'avais largement sous-estimé la puissance de persuasion que Concho avait sur moi. Cela dit, il n'avait pas eu à me persuader de quoi que ce soit, son existence même, son sourire, son regard, son corps musculeux, son humour, son intelligence, étaient à eux seuls des appels aux vices. Parce que Concho, c'était pas qu'un physique, c'était un mélange de détermination, de fragilité aussi qu'il m'avait montré lorsqu'il avait un peu vacillé à cette réunion, c'était un tempérament de vainqueur, qu'il m'avait dévoilé alors qu'on creusait comme des acharnés à la recherche du trésor et c'était un fucking sex appeal qui m'avait eu à la seconde où ils avaient posé ses lèvres sur les miennes. Le trésor, la course d'orientation, l'île, l'arbre sacré, tout ça, ça n'avait plus compté à la seconde où nos corps étaient entrées en contact. Je n'avais plus aucun petit intérêt pour la Fête de la mangue. Qu'ils le prennent leur trésor, leur coffre en bois et leur indice, moi j'ai trouvé bien mieux. En vérité, si les participants pouvaient attendre qu'on termine ce qu'on avait commencé, Concho et moi, ça nous arrangerait. On s'était embrassé, fougueusement comme si on lâchait enfin des semaines entières de frustrations. Et j'voyais pas ce qu'il pouvait nous stopper. Même la terre qui recouvrait globalement nos mains et nos jambes n'avait pas été suffisante pour arrêter. Se faire surprendre par un concurrent ou un membre de nos équipes? J'en avais un peu rien à faire. C'était ça aussi, qui venait rajouter du piquant à la situation. J'étais littéralement en train de faire des p'tites cochonneries avec le directeur de l'association concurrente dont je devais me méfier, en plein milieu de la nature, à la vue de ceux qui voudrait passer. Et ça me rendait bien vivante de vivre ça. Cela dit, j'sais pas si le facteur "à la vue de tous" contribuait réellement à rendre le truc plus piquant, c'était un peu inconscient de notre part, mais j'crois en réalité que je désirais tellement Concho à cet instant, que j'étais pas tellement rationnelle. La sagesse nous aurait fait nous relever, après le baiser, et ouvrir le coffre, mais à la place de ça, après s'être essuyé, on s'était reconnecté, nos regards, nos corps, nos sourires, et c'était assez évident que lui et moi, on était sur la même longueur d'ondes. J'saurais pas exactement dire quelle genre de sentiment ça éveillait en moi tout ça, d'le voir s'agenouiller comme ça, devant moi. De l'envie, ça c'était certain, beaucoup d'excitation et d'impatience, sans l'ombre d'un doute mais il y avait dans ce geste, dans cette position que Concho adoptait, comme un truc encore plus puissant. Comme si, aveuglement, j'lui faisais confiance, que j'lui livrais ce que j'avais de plus intime (littéralement) et qu'il le découvrait de sa bouche, sans aucune gêne, sans aucune retenue, comme si c'était parfaitement normal. Et ça l'était à mon sens. Je m'abandonnais, complètement à tout ce qu'il m'offrait, me reposant contre l'arbre pour ne pas vaciller. Il me retenait Concho, je sentais ses bras puissants s'entourer autour de mes cuisses, mais j'avais besoin de stabilité, j'avais besoin de pouvoir relâcher tout mon corps pour lâcher prise. Concho s'y prenait divinement bien, chaque seconde était un délice et j'lâchais sans me rendre compte quelques mots en français, beaucoup trop enivrée par ce que je vivais. Concho releva pas, au contraire, il continuait son oeuvre d'art entre mes jambes, et je continuais de lâcher des soupires, de plus en plus haletants. Sans le savoir, les mots que Concho lâcha entre quelques coups de langues ressemblait fortement à ce que je venais de dire en français. L'idée était bien la même : surtout faire en sorte que ça ne s'arrête pas. L'impact des mots de Concho, dans le bas de mon ventre, dans mon niveau d'excitation général et dans mon mind set de lâcher prise furent incroyablement efficace. Il était bien décidé à faire les choses dans les règles de l'art, de ne pas s'arrêter tant qu'il n'aurait pas obtenu le graal. A savoir, un orgasme. C'était p'tete facile à dire comme ça, mais ça demandait quand même beaucoup de détente et un esprit libre, prêt à recevoir tout ça. Mais Concho, semblait déterminé, et il me donnait, sans le savoir, une immense dose de confiance, j'croyais en lui en vérité. J'y voyais pas tellement de mauvaises intentions, juste deux adultes bien épris l'un de l'autre, qui échangent un moment charnel et ce fut ça, les quelques mots de Concho, qui me firent totalement lâcher prise. Et la deuxième moitié était d'autant plus délicieuse à mesure que je sentais l'orgasme se dessiner au creux de mon ventre. J'tentais, dans un premier temps, de rester discrète, de retenir mes gémissements le plus possible, de contrôler ma respiration, pour ne pas me couper le souffle mais plus Concho s'adonnait à ses caresses, sa langue et ses lèvres ne cessant jamais leur mouvement contre mon intimité, moins je parvenais à avoir de contrôle sur mon souffle et mes gémissements. Tant et si bien, sans savoir combien de temps s'était écoulé depuis que Concho se trouvait entre mes jambes, ma main bien agrippée dans ses cheveux, je sentais enfin, libérateur et puissant, l'orgasme me prendre le bas du ventre et irradier tout mon corps, me coupant d'abord le souffle, mon coeur ratant une pulsation, avant de laisser exulter l'extase, le plaisir prendre le contrôle de moi, me cambrant, chacun de mes muscles étant contractés, c'était intense, c'était fucking vibrant de vivre ça avec lui. J'ré-ouvrais les yeux, doucement, ma poitrine se soulevait rapidement, les battements de mon coeur s'était accéléré, et je reprenais mon souffle. J'avais le regard un peu stone, comme si je m'étais pris un shot d'endorphine et d'adrénaline, et que j'avais largement dépassé la dose légale. Mais j'flottais, j'étais bien. Mes jambes ne me tenaient plus tellement, mais j'sentais toujours les bras de Concho autour de mes cuisses. Il était là et j'me reconnectais à la réalité. J'baissais les yeux vers lui, captant son regard, et j'souriais, presque béatement. "Et moi j'pourrais recevoir ça, tout le temps, sans problème." que j'dis un peu moins essoufflée, tandis qu'il embrassait l'intérieur de ma cuisse. Même ça, même ce geste aussi simple et anodin soit-il, ça me faisait vibrer. Tout ce que faisais Concho avait un impact direct sur mon état d'esprit. Il m'avait envouté, ou j'sais pas, avec son sourire et son aura naturel, et j'me retrouvais, complètement à sa merci, charmée, alors qu'il me surplombait de sa hauteur, revenant près de moi. J'l'accueillais, avec un p'tit regard félin, bien que si on regardait de plus prêt, c'était peut-être plutôt un regard vraiment enivré par ce que je vivais là et on pouvait y trouver un peu d'émerveillement aussi, pour lui. Je passais mes deux mains autour de sa nuque, pour l'attirer un peu plus vers moi, captant ses iris. Puis, j'me décollais de l'arbre, bien heureuse de quitter cette écorce rêche et agressive pour la peau de mon dos et j'nous faisais pivoter, pour que ce soit lui, qui se retrouve à ma place. J'le regardais, amusée. "Tu vas voir, cette place là, c'est assurément la plus confortable de toute." C'était bien évidemment un mensonge mais avec ce que je m'apprêtais à lui faire, j'étais à peu près certaine qu'il puisse supporter tout ça. Parce que ouais, avec ce qu'il venait de m'offrir Concho, j'avais vraiment envie d'lui rendre un truc similaire. Et pis, j'avais envie d'le goûter, j'avais envie à mon tour d'avoir une certaine forme de contrôle, qu'il m'fasse confiance, les yeux fermés. Alors reprenant mes caresses par dessus son short, là où je m'étais arrêté la dernière fois, je constatais que l'excitation était toujours bien présente. Et quittant son regard, je déposais des baisers sur sa mâchoire, puis de son cou, je passais par l'un de ses pectoraux et je descendais ensuite le long de la ligne de ses abdominaux. Je prenais également le temps de remonter ma culotte et mon short, sans refermer ce dernier. C'était à la fois une question de confort et si on s'faisait cramer, ça rendait la fuite un peu plus facile. Comme lui un peu avant, je m'agenouillais face à lui. C'était presque théâtrale, chaque seconde était laissée en suspens, juste ce qu'il fallait, pour faire grimper la tension, pour faire grimper l'envie. J'prenais un petit peu de satisfaction à laisser traîner, quelques secondes de trop, peut être dans l'espoir de le faire lâcher un râle d'impatience, juste avoir cette sensation qu'il attendait vraiment ce que je m'apprêtais à le donner, pour me faire désirer, en réalité. Même si à voir dans ses yeux, c'était assez évident qu'il me désirait vraiment. Une fois face à lui, je libérais son érection, faisant glisser son short et son boxer vers le sol, lentement. Je n'allais pas pouvoir utilisé mes mains, souillées par la terre, ça allait probablement rendre le tout beaucoup moins agréable, ou du moins, beaucoup moins maîtrisé mais j'allais m'appliquer, j'allais y mettre toute ma bonne volonté et en vérité, j'étais réellement guidé par l'envie de lui rendre ce qu'il m'avait offert. Je sentais encore mon intimité pulser de plaisir dans mon short et j'voulais qu'il ressente la même chose. Qu'il s'abandonne. Alors, j'approchais ma bouche de son érection et je m'attelais à lui donner une fellation, sans le quitter des yeux. Un parfait mélange d'un regard de biche et d'un regard de féline. Comme si j'étais coincé entre les deux, entre la proie et la prédatrice. Comme si j'étais prête à la fois à me faire dévorer, attendant patiemment, et que j'étais, prête également, dans un même mouvement, à dévorer moi même. Avais-je seulement envie de dévorer tout cru Concho? Ouais, assurément, c'était pas dans le sens vilain du terme, j'crois que lui et moi, en se sautant dessus de cette manière, on passait un cap dans notre relation. C'était difficile de définir quelque chose de précis à ce stade, et puis, très clairement, je n'avais pas la tête à ça. Là, c'qui comptait, c'était les réactions de Concho, c'était ma langue et mes lèvres autour de son érection, c'était son regard planté dans le mien. Il n'y avait que ça qui comptait.


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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyDim 23 Juin - 14:54

tw : relations sexuelles

Je pense qu’au fond, pour moi aussi il était clair que j’étais attiré envers Joan, et ce avant même qu’elle me rentre dedans, dans tous les sens du terme, lors de notre dernière rencontre autour de la table de dons. Quand son patron Dereck me l’avait présentée pendant une rencontre intersectorielle de vie communautaire à Bowen, c’est là que j’avais remarqué son sourire, en fait. Non, je n’en reviendrais jamais, de ce sourire. Ça m’avait tout de suite frappé, la singularité de ce sourire, un peu plus haut d’un côté que de l’autre mais qui ouvrait de petites parenthèses sous la ligne de ses joues, qu’on regarde à gauche ou à droite de ses lèvres. Ses dents droites et blanches bien mises en évidence. J’avais aussi remarqué son philtrum prononcé, au-dessus de son arc de Cupidon, trait facial que j’avais toujours énormément apprécié. Quand elle ne souriait pas mais qu’elle avait la bouche légèrement entrouverte, ce trait me donnait envie de capturer ses lèvres. C’était sans parler de son regard lorsqu’il s’était posé pour la première fois sur moi. J’avais été frappé d’abord par son sourire, puis par ses yeux, oui. Elle avait de beaux yeux bruns rieurs, qui auraient dû me faire comprendre dès le départ que cette fille, elle allait être trouble. Pourtant, ce soir-là, ça s’était arrêté à ça, à une poignée de mains et des présentations polies. Je ne m’étais pas attardé plus longuement et Dereck non plus, on avait échangé quelques nouvelles de nos associations, juste par respect, et puis il était parti présenter Joan à d’autres partenaires et moi, j’étais passé à autre chose. C’est qu’à ce moment-là, bien que ma relation avec Pippa n’était déjà plus ce qu’elle était avant, nous nous en sortions tout de même correctement. Je n’avais pas une seule seconde pu imaginer que ça pourrait aller ailleurs qu’une relation professionnelle avec Joan, puisque je me voyais être avec Pippa pour toujours, contre vents et marées. Puis, il y avait eu cette rencontre des donataires, sur laquelle on ne reviendra pas, mais qui avait semé cette graine dans ma tête, dans le creux de mon ventre aussi, dans tout mon corps, même. Aujourd’hui, la floraison était si grande que je n’avais pas été capable de tenir la tension plus longtemps. Depuis un moment, Joan et moi étions dans un champ magnétique des plus intenses. C’était écrit dans le ciel que tôt ou tard, cela imploserait, soit en une dispute catastrophique, soit dans une baise sensationnelle. Contre toute attente, c’est le deuxième scénario qui se concrétisait, après qu’on ait trouvé ce trésor durement obtenu. Maintenant que cette épreuve était réalisée, ce n’était plus la compétition qui était dure, c’était moi - eheh. Entendre Joan soupirer de plaisir à chaque coup de langue faisait grimper en moi une envie que je n’avais pas ressentie souvent dans les derniers mois. J’avais certes eu un écart dans les bras de Freja, à ma première nuit de retour au #17, mais nous étions sous les effets de l’alcool, j’étais dans le brouillard et j’avais le cœur brisé. Le contexte n’était pas le même. Une semaine plus tard, mon cœur était certainement encore en mille morceaux, mais j’avais le contrôle de tout mon être, de tout mon corps, je n’avais jamais vu aussi clair. Rarement autant ressenti, dans chacune de mes terminaisons nerveuses, l’extase. Mes pensées n’étaient nulle part ailleurs que concentrées sur le plaisir de Joan. J’avais envie de l’élever, de lui faire oublier, momentanément, qui nous étions et où nous nous trouvions. Je voulais qu’elle jouisse, dans mes oreilles et contre mes lèvres. Je voulais qu’elle jouisse de tous ses sens et que les miens réceptionnent la récompense. Après lui avoir soufflé que je ne m’arrêterais pas tant que ce moment-là n’arriverait pas, je sentis un shift dans son lâcher-prise. Elle s’abandonnait encore plus à moi, à ma bouche, à mes mains qui la tenaient bien droite sur ses jambes. C’est quand elle posa sa main sur ma tête et que ses mains agrippèrent mes cheveux, me faisant lâcher un râle à la fois de douleur et d'excitation, que je sus qu’elle avait atteint le zénith. Je me délectai de sentir son corps se contracter, d’entendre son souffle coupé, pendant que je terminais les derniers feux d’artifices contre son intimité. Quand je la sentis se détendre de nouveau, je me reculai, levant les yeux vers elle, un sourire satisfait, mais qui en voulait encore, scotché au visage. Elle avait le regard dans la brume, un voile d’enivrement le recouvrant, alors qu’elle me regardait. Elle n’était plus tout à fait là mais elle était pourtant bien contre moi. On flottait ensemble. Je souris à ce qu’elle me dit, après que j’aie mentionné vouloir l’entendre jouir comme ça tout l’temps. « Ce ne serait pas un problème pour moi non plus. » Confirmais-je. Nous laissions tomber toutes les barrières, visiblement. Je ne savais pas ce que tous ces échanges impliquaient et pour le moment je m’en fichais bien, tout comme je me fichais du trésor, tout comme je me fichais des adversaires qui pouvaient débarquer à tout moment. J’embrassai l’intérieur de sa cuisse, d’une douceur qui changeait de l’empressement dont nous avions fait preuve jusqu’à maintenant. Puis, je me relevai et je passai mes bras autour de son dos alors qu’elle m’attirait vers elle, ses paumes contre ma nuque. Nos regards se dévoraient encore. Joan s’éloigna de l’arbre, juste assez pour nous faire pivoter, un cent quatre-vingt degrés un peu comme notre relation. Je ris quand elle me parla du confort de cette place, contre l’écorce rêche. « Peut-être pas pour le dos, mais … j’crois que pour ailleurs, t’avais pas l’air de te plaindre tant que ça.  » Relevais-je, arquant un sourcil, amusé. Elle me poussa tout légèrement contre le tronc et je me laissai faire, et encore lorsqu’elle recommença ses caresses par-dessus mon short. Je déglutis, avant que ma bouche ne s'entrouvre, laissant un léger souffle de plaisir s’en échapper. Joan délaissa mon regard et débuta un parcours de baisers, d’abord sur ma mâchoire, puis mon cou, mon torse et finalement au creux de mes abdominaux. Mon torse se levait et s’abaissait de façon prononcée, en raison de mon excitation qui accentuait ma respiration. Je baissai la tête pour regarder Joan s’agenouiller face à moi, d’un mouvement lent, sensuel, d’un mouvement qui m’faisait languir, qui faisait monter l’envie. J’aurais pu mourir là, dans l’attente, dans l’désir de la sentir prendre mon sexe dans sa bouche. Si j’avais pu me montrer patient pendant que j’offrais à Joan son cunnilingus, maintenant que je savais que j’avais un tour et que c’était le mien, je ne m’en pouvais plus d’attendre. Mon membre étirait mon caleçon, prêt à le déchirer sans doute, tant il était dur et gonflé, à l’étroit dans ce bout de tissu dont je voulais être débarrassé. Joan, elle en jouait, de ça. Elle se faisait sûrement un malin plaisir à me voir avec la respiration aussi courte, avec le regard aussi fiévreux. Rappelons-nous qu’à la base de notre relation se trouvait d’abord beaucoup de compétition, d’argumentation, de prises de tête. Il ne faisait aucun doute que malgré ce moment de trêve, il y avait encore un fond de tout ça, entre nous, et que Joan aimait ce contrôle, cette emprise, qu’elle avait sur moi. Je m’abandonnais complètement face à elle. Je levais le drapeau blanc (et ce n’était pas tout ce que je levais, eheh). « Avoue que ça te fait plaisir, de sentir que j’suis à ta merci, comme ça. » Lâchais-je finalement, dans ce râle d’impatience qu’elle espérait tant, Joan. J’arborais quand même un petit sourire amusé, au coin des lèvres, parce que ce jeu-là était quand même pas mal plus plaisant que celui auquel elle avait joué avec moi autour de la table, devant nos partenaires financiers parmi les plus significatifs de nos budgets. En plus, ce jeu-là auquel on jouait aujourd’hui, il n’était qu’entre nous deux, il n’impliquait personne, aucun regard extérieur (enfin, à ce qu’on sache, et jusqu’à preuve du contraire). Deux adultes qui consentaient à se laisser complètement aller, peu importe le bagage du passé. De toute façon, ce passé, il était beaucoup trop à court terme pour qu’on le laisse influencer quoi que ce soit. Joan m’avait royalement fait chier y’a peu de temps, ouais, mais là, Joan elle me faisait extrêmement de bien et finalement, le poids de ce plaisir-là, il faisait de beaucoup pencher la balance. L’attente tirant à sa fin, la jeune femme fit glisser mon short et mon boxer vers le sol, le laissant traîner à mes pieds, toujours un peu enroulés sur mes chevilles. Je détendis mes jambes, fléchissant juste assez les genoux pour me sentir un peu plus solide. Je doutais que Joan puisse me retenir comme j’avais pu la retenir. Mon érection se dressa face à son visage, à la hauteur de sa bouche, qui s’approcha lentement de mon pénis pour venir le prendre, complètement. Je lâchai un râle de contentement, de soulagement aussi de ne plus avoir à me montrer patient alors que clairement, je ne l’étais plus du tout. « Oh, Joan … » Lâchais-je d’un souffle lent, la tête allant s’appuyer contre l’écorce de l’arbre. Je fermai les yeux un moment, avant de les rouvrir pour aller capter son regard de biche de nouveau. Rien que ça, rien que ces yeux-là, me rendaient encore plus dur. Si j’étais accro à son sourire, il faut dire que j’appréciais aussi énormément la vue de mon sexe entre ses lèvres. C’était hot, c’était enivrant, ça me faisait perdre tous mes moyens. Elle ne pouvait peut-être pas utiliser ses mains pleines de terre - et je la remerciais de ne pas le faire - mais elle maîtrisait l’art de ne s’en sortir qu’avec sa langue et ses lèvres. De temps en temps, je contractais mes fesses pour rentrer un peu plus profondément dans sa bouche, quand j’avais besoin de la sentir me dévorer tout entier. C’était fucking bon, et le brouillard dans lequel j’avais flotté une semaine plus tôt avec Freja, il revenait, mais cette fois il n’était pas causé par l’alcool, il était causé par un excès de plaisir, de détente, de satisfaction. La dernière année avait été difficile au niveau de mon intimité et c’est comme si je reconnectais enfin avec cette partie de moi, cette partie importante, cette partie mise de côté alors que je savais à quel point la sexualité était importante pour un équilibre chez moi. Joan me faisait me perdre la tête dans ce brouillard et j’étais au septième ciel. Je posai une main dans la chevelure de Joan, sans trop m’y agripper mais en exerçant tout de même une légère pression contre le derrière de sa tête, alors que je sentais mon bas-ventre s’enflammer. Je lâchais, de temps en temps et de plus en plus souvent, des gémissements de plaisir incontrôlables. Chacune de mes inspirations se soldaient par un râle rauque, signe que j’étais à fond dans le moment, que mon plaisir grimpait aussi vite que le rythme qui s’accélérait dans les vas-et-viens de Joan. Je sentais l’orgasme poindre à l’horizon, c’était une question d’une trentaine de secondes au maximum, alors je lâchai : « J’vais venir … » pour prévenir Joan, qu’elle s’arrête, qu’elle poursuive, qu’elle s’écarte, peu importe. J’aurais pu continuer avec elle ces rapprochements inopinés jusqu’à ce que le temps joue contre nous, jusqu’à ce que le soleil soit si bas dans le ciel qu’on risque réellement d’être laissés derrière sur cette île, mais ce serait sans doute déraisonnable et, en plus, pour la suite des choses, je n’avais évidemment pas songé à mettre des préservatifs dans mon sac de randonnée. Je n’étais pas venu pour ça, pas venu pour Joan et son corps de rêve, j’étais venu pour ce trésor, ce trésor qui se trouvait juste là un peu plus loin, encore dans sa boîte intacte, à attendre qu’on l’ouvre. Tant pis pour lui. On avait trouvé mieux à faire.

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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyLun 24 Juin - 21:06

tw : relation sexuelle

C'était insensé ce qu'on vivait là, lui et moi. Autant j'avais toujours ressenti une certaine tension entre lui et moi, que j'avais initiée volontairement lors de cette réunion, autant j'avais plutôt cru comprendre que je l'intéressais pas. Il avait été plus vindicatif la dernière fois, m'assurant qu'il était en couple et m'intimant d'arrêter mon p'tit cirque. Mais j'dois bien avouer que ça avait fait germer en moi un p'tit truc du style "il m'plait bien". J'étais pas du genre à faire du rentre dedans à la gente masculine. J'avais plutôt toujours été du côté de la team des filles un peu trop bourrue et franche pour plaire aux hommes. Dès mon adolescence, j'étais juste la fille marrante qu'on aime avoir comme pote. J'étais pas tellement consciente de mon charme ou de ce que je pouvais avoir comme effet. Et encore moins envers Concho, qui avait été plutôt dans le rejet lorsque je lui avais soufflé qu'il était hot lors de cette réunion. Mais mon approche, elle était sneaky cette fois là, j'étais dans la provocation, juste pour lui faire perdre les pédales. Ca avait pas tellement fonctionné, du moins, pas en apparence. Parce que force est de constater que les choses avaient bien évolué entre nous. en l'espace d'une seconde en réalité. Tout avait basculé. J'avais rien prévu, lui non plus je pense. Ca c'était imposé à nous, c'était arrivé comme ça, avec l'exaltation de notre trouvaille, avec nos souffles qui s'mêlaient alors qu'on creusait, c'était devenu primitif, sauvage, instinctif. Et quand il m'avait embrassé, c'est comme si ouais, tout était devenu limpide. J'saurais pas dire que ça signifiait tout ça, qu'on se jette dessus l'un et l'autre. J'étais pas en mesure de savoir ce que Concho pensait de tout ça, et j'savais pas tellement si on allait en revenir, en discuter, débrieffer. C'était comme ça, l'instant, un truc tombé de nul part mais c'était définitivement la meilleure manière de solder notre victoire. Exulter ensemble, se dévorer et laisser parler nos instincts les plus sensitifs. C'était ça aussi, cet instant, c'était la découverte de l'autre. Sentir le grain de la peau de Concho sous mes doigts, respirer son odeur, sentir ses lèvres sur mon corps, ça me rendait putain de vivante. Comme si c'était la place exacte à laquelle je devais être à cet instant.  Et Concho, j'sais pas s'il mesurait le potentiel de sex-appeal qu'il avait là, sur moi. Tout dans ce qu'il disait, dans ses geste, dans ses souffles, dans ses caresses, ça avait un effet presque dévastateur sur moi. Il m'faisait tomber toutes les barrières, il me rendait vulnérable à lui. Une proie que j'étais alors qu'il avait ses lèvres contre mon intimité. C'était pas dans mes habitudes d'me livrer comme ça à quelqu'un, c'était plutôt contre intuitif pour moi, mais il avait ce truc qui me donnait d'la confiance. Dans sa façon d'me donner du plaisir, il y avait un vrai truc sincère, il m'faisait me sentir belle et désirable. Tellement que j'pouvais pas faire autrement que de m'abandonner totalement sous les caresses de sa langue et de ses lèvres sur mon clitoris. C'était probablement de loin le plus exultant de tous les orgasmes que j'avait pu avoir. Parce que j'avais été capable de lâcher prise, entièrement. J'contrôlais plus rien, j'étais à sa merci, mais j'me sentais safe. C'était ça aussi qui avait joué dans l'instant, comme si, j'lui faisais confiance, les yeux fermés et que j'lui livrais la plus intime de mes réactions. C'était pourtant pas gagné, dans le sens où nous, avant, ça avait surtout été de la compétition et une bataille d'égo. Mais on avait basculé, laissant de côté le trésor qu'on était venu chercher. Et j'me sentais flottante, dans une brume de plaisir, dans un truc planant une fois que le shot de plaisir qu'il venait de me donner infusait dans mon corps. J'me sentais juste bien, et ouais, j'aurais tout fait pour prolonger l'instant, encore des heures. Encore sous le coup de la décharge d'extase, j'lui avais lâché quelques mots, lui assurant que j'pourrais vivre ça, sans arrêt, sans trêve. Et sa réponse termina d'étirer mes lèvres d'un sourire serein, comme si j'étais parfaitement satisfaite rien qu'à l'idée que dans un futur plutôt proche, je pourrais à nouveau revivre ça. Avec lui. J'sais pas trop ce que ça pouvait dire pour la suite, c'était pas clair et ce n'était définitivement pas le moment de penser à ça. Il dégageait un truc doux Concho, juste après m'avoir fait jouir, dans ses baisers au creux de ma cuisse, dans la façon dont ses doigts effleuraient ma peau, et ça me faisait chavirer de recevoir cette tendresse là. Il était le feu et la glace Concho, c'était ça l'effet qu'il avait sur moi. Il était capable de me faire vivre tout un tas d'émotion, pas tellement contradictoires, mais qui s'mariaient à la perfection les unes avec les autres. Il remontait vers moi, j'étais encore un peu stone mais j'avais assurément envie d'lui rendre ce qu'il venait de m'offrir. J'avais envie de le goutter. Nos yeux se captèrent, et j'sais pas tellement ce que pouvait y lire Concho, dans mes iris à cet instant. Ca devait être un beau mélange de satisfaction, de bien-être et bien évidemment une pointe de séduction dès la seconde où j'avais eu envie de m'agenouiller face à lui. J'nous faisais pivoter, lui assurant que la place contre l'écorce de l'arbre était assurément confortable. Bien évidemment que non, mais j'la reprendrais autant de fois qu'il le voudrait, à condition de recevoir ses lèvres sur mon intimité. J'minaudais un peu à ses mots, plissant un peu les yeux, d'un air malicieux. "C'est vrai que t'as plutôt réussi à rééquilibrer les choses." Plutôt réussi ? C'était un euphémisme, de toute évidence. Il avait parfaitement réussi à me faire oublier tout le reste de mon corps, je ne m'étais concentré que sur lui et sur ce qu'il faisait entre mes jambes. Et j'voulais qu'il ressente exactement le même truc. J'voulais être l'objet de ses désirs, j'voulais que ce soit lui, à présent, qui perde la raison, et qui se noie dans l'extase. Et lentement, j'traçais un chemin de baisers le long du corps de Concho, descendant toujours un peu plus bas vers son intimité. Ne manquant pas au passage de le caresser par dessus son pantalon et son boxer, juste pour être certaine que l'excitation ne faiblissait pas. J'me retrouvais agenouillée face à lui, plantant mon regard dans le sien et continuant de le caresser, par dessus le tissu, pour faire grimper la tension, pour le sentir s'impatienter, pour prendre le contrôle de son plaisir. J'y prenais une p'tite satisfaction à faire durer l'instant, j'entendais le souffle de Concho se saccader, alors que je n'avais encore techniquement pas fait grand chose. Et ma propre excitation ne se calmait pas, bien au contraire. Les mots de Concho étirèrent mes lèvres d'un p'tit sourire malicieux. "C'est vraiment pas déagréable, effectivement." que j'disais passant alors ma langue sur ma lèvre inférieure, comme pour lui donner un aperçu de ce que je m'apprêtais à lui donner. Je saisissais alors son pantalon et l'élastique de son boxer, et dans un même mouvement, je libérais son érection qui se dressait devant moi. C'était fucking excitant, toutes ces secondes qui s'écoulaient lentement, avant que mes lèvres ne viennent encercler son membre. Son soupir de soulagement et mon prénom lâché comme ça, alors que je commençais la fellation, ça libéra une nouvelle vague d'excitation au creux de mon ventre. Il était hot, il était beau, là, vu d'en bas, sa tête relâchée en arrière et sa bouche entre-ouverte d'où s'échappait des soupires de plaisir. J'le lâchais pas des yeux, incapable de me détacher de sa vision, et il revint à mon regard, on se reconnectait comme ça, et j'm'appliquais à lui donner tout le plaisir que je pouvais, me calant sur son rythme, étant à l'affut de la moindre de ses réactions. C'était intense, et je sentais son corps se contracter pour plonger davantage son membre dans ma bouche, et ça me faisait perdre un peu la raison là, de l'entendre gémir, de voir que j'contrôlais ses désirs, son envie. Je sentais sa main se placer à l'arrière de ma tête, mais c'était doux, c'était primitif mais plus si sauvage que ça. Notre première baiser, certes, il l'avait été, sauvage, il avait allumé la flamme, et là, il s'agissait juste de faire durer le plaisir, et à mesure que les secondes ou minutes défilaient, (j'étais complètement incapable d'avoir la moindre notion du temps) j'accélérais mes mouvements autour de son sexe, et ses respirations devenaient de plus en plus saccadées, plus rauques, jusqu'à ce qu'il finisse par me dire qu'il allait venir. Ca me semblait une fin logique à notre ébat, même si j'aurais voulu étiré le temps, le découvrir davantage, le sentir en moi, c'était pas viable. On avait déjà largement outrepassé ce dont on aurait dû se contenter, et de toute évidence, faire l'amour dans cette forêt, encerclé par nos adversaires et ou co-équipiers, on pouvait pas l'envisager. Et il aurait fallu un préservatif, que je n'avais pas, et je doutais que Concho ait prévu ça dans son sac. C'était généralement pas l'habituel planning d'une course d'orientation sur un île que de solder la balade par un ébat sexuel. J'réfléchissais pas tellement sur l'instant, alors que Concho annonçait la fin de ce qu'il pouvait tenir, j'voulais faire les choses bien, aller au bout du process, parce que j'en avais envie en réalité. Alors je gardais mes lèvres autour de son érection, et j'accélérais une dernière fois mes mouvements. Concho, comme il l'avait prédit, atteignit l'extase, jouissant contre ma langue. C'était fucking excitant de recevoir son plaisir comme ça, d'le voir lâcher prise à son tour, et j'le laissais exulter, encore quelques instants, avant de quitter son membre, lentement, sans quitter son regard. J'me reculais, simplement pour reprendre un peu mon souffle, terminant d'avaler. C'était un truc hyper intime que de faire ça, mais ça m'semblait tout à fait ok, sur le moment, comme pour terminer l'instant. D'un mouvement de poignet, je nettoyais le coin de ma bouche, lentement, alors qu'un sourire s'étirait sur mon visage, c'était incroyable ce qu'on venait de vivre là avec Concho et ça me semblait tellement difficile de revenir à la réalité. Elle me semblait beaucoup plus fade, cette réalité. J'restais agenouillée un instant, alors que je remontais les vêtements de Concho, me redressant par la même occasion, plaquant mon corps contre le sien. Comme pour prendre une dernière dose de contact. On planait, l'un et l'autre, bien sonné par ce qu'on venait de vivre, par ce qu'on venait de se donner. J'avais posé ma tête contre son torse, sentant son coeur tambouriner contre mon oreille. J'restais là, une belle vingtaine de seconde, profitant juste de l'instant avant finalement de décoller ma tête, levant les yeux vers lui. "Conchobàhr Rosenbach, vous venez de gagner beaucoup .. beaucoup de points." que j'finis par dire, en murmurant, un sourire satisfait et tranquille affiché sur le visage. J'étais envoutée. Complètement sous son charme. Son fucking charme qui m'avait chopé presque dès la première seconde.

@Conchobáhr Rosenbach

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"s'il fallait se taire alors j'ai vraiment tout gâché, j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles, je lui ai dit "à tout à l'heure", il a pris ça comme un missile"(c)endlesslove.
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyLun 24 Juin - 22:23

tw : relations sexuelles

Cette intensité sexuelle avec laquelle Joan et moi, on s’abandonnait l’un à l’autre, je l’avais rarement vécue. En fait, il n’y avait eu qu’une seule autre personne avec qui le feu avait pu devenir un incendie incontrôlable, et étonnamment, je n’avais absolument aucune envie de penser à cette personne actuellement. J’avais envie que toute mon attention soit sur Joan, sur son plaisir, sur son intimité de plus en plus humide que je pouvais encore goûter en passant ma langue sur mes lèvres, alors qu’elle venait de jouir. Nul besoin de tenter d’imprégner son goût dans mes souvenirs, puisqu’on se disait très clairement qu’on y reviendrait, que cet écart de conduite n’en était finalement pas un. Je goûterais à Joan encore et encore, dans quels contextes et dans quels lieux, je n’en avais encore aucune idée, mais je savais que mes lèvres embrasseraient à nouveau son sexe. Et j’avais hâte. J’avais hâte de lui faire atteindre l’orgasme encore et encore, je voulais qu’elle soit à ma merci et elle à la mienne, parce que de toute façon cela n’avait rien de dangereux, je me sentais en totale confiance face à elle. Cela était plutôt contradictoire avec mes sentiments précédents, moi qui l’avait trouvée de mauvaise foi, moi qui l’avait trouvée basse et sans valeurs. Voilà que je me tournais complètement sur moi-même, pour faire face à Joan, à qui elle était vraiment. Je me sentais bien. Safe. Je me montrais pleinement vulnérable alors qu’elle s’agenouillait à son tour à mes pieds et qu’elle délivrait mon érection de mes vêtements. Elle me faisait languir, sa bouche entrouverte à quelques centimètres de mon sexe. Tout ce que je voulais, c’était sentir sa langue chaude l’accueillir jusque dans sa gorge, je voulais que sa salive l’enrobe complètement, que ses lèvres se referment dessus et qu’elle me suce jusqu’à ce que j’explose. Mais elle prenait un vilain plaisir, Joan, à laisser mon imagination prendre de l’avance sur la réalité. Ma respiration était déjà bien plus difficile, tellement l’envie était là, cruelle et impatiente. J’eus un rire étouffé alors qu’elle m’affirmait que ce n’était pas désagréable, en effet, d’me voir languir. Je la regardai passer sa langue contre sa lèvre inférieure, et je lâchai un second râle, jaloux de ses lippes. « Tu vas m’faire mourir là, Joan. » Comme une statuette de pauvre homme figé dans le temps, contre cet arbre sacré qui aurait complètement avalé toute vie en lui. Puis, Joan me libéra enfin de mon attente, ses lèvres encerclant mon membre gonflé. Elle m’amenait haut, tellement haut, à une vitesse assez alarmante, moi qui aurais préféré que ce moment s’éternise, que les secondes s’envolent sans plus jamais qu’on ne les compte. Joan me procurait une telle extase, je ne pouvais pas concevoir que ça s’arrête, je ne voulais plus revenir à mon état d’avant. Mes gémissements, de plus en plus rauques et nombreux, furent rompus par ma voix qui prévint la jeune femme de ma jouissance imminente. Elle ne s’écarta pas pour autant, sa tête poursuivant encore plus rapidement ses vas-et-viens, mon pénis allant au fond de sa gorge pour en ressortir aussi vite, j’en perdais la tête, j’en perdais la raison, je ne savais plus où était le ciel et où était la terre. C’était l’étourdissement total. Puis, mon corps trembla comme une feuille alors qu’une décharge électrique me traversa de la tête aux pieds. Un gémissement plus fort que les autres, mal contenu, s’échappa d’entre mes lèvres alors que j’éjaculais sur la langue de Joan. Je ne l’avais pas lâchée des yeux. C’était torride, c’était exaltant. Elle se recula, avalant mon plaisir, et passa le revers de sa main au coin de ses lèvres, où du sperme avait légèrement coulé. Bordel. Elle voulait clairement ma mort. Elle me souriant, un ange ou un démon je n’en avais aucune idée, mais je m’en foutais royalement, dans l’instant. J’flottais, c’est tout. Alors que Joan remontait mes vêtements, j’appuyai ma tête contre l’écorce de l’arbre, les yeux fermés, tentant de reprendre mes esprits. Tentant de réaliser que ce qui venait de se passer, aussi inattendu soit-il, c’était vrai, c’était pur, c’était fucking bon et j’en voulais encore. Joan se redressa à ma hauteur et vint se lover contre moi, plaquant son corps contre le mien. Je passai un bras sous le sien, pour que ma main vienne se poser dans le bas de son dos. Mon autre bras vint entourer ses épaules, pressant un peu plus sa tête contre mon torse. J’étais sonné, moi aussi. J’comprenais plus rien. J’planais. J’volais. J’voulais plus jamais redescendre. Joan recula sa tête pour me regarder, et je ris à son affirmation concernant les points. « Ouais, mais à ce point-ci … qui compte ? » Je plongeai plus intensément mon regard dans le sien, je la regardais avant mais là, je la regardais encore plus. Et je posai mes lèvres sur les siennes. J’goûtais encore son intimité et elle goûtait la mienne, et on mélangeait encore tout ça. À contre-coeur, je me libérai d’elle. « Parlant de points, quand même … On peut jeter un coup d’oeil à notre trésor. » Je ramassai la boîte un peu plus loin et, après quelques secondes de suspens en me rapprochant de Joan sans l’ouvrir, je levai le couvercle. Y’avait qu’un bout de papier, dont je m’emparai pour le lire rapidement. « Joan … » J’eus un rire, secouant la tête. « C’est même pas le trésor. C’est juste un autre putain d’indice vers le vrai trésor. » Cette fois, mon rire vola en éclats, un fou rire, parce que cette victoire qu’on venait de célébrer n’en était même pas une vraie, le vrai trésor il était sans doute déjà trouvé, c’était pas possible autrement. Tout le monde devait nous attendre au point de départ. Je m’en contre-fichais, en toute honnêteté. J’l’avais bien pensé, de toute façon, que je n’en voulais plus de ce trésor. Ça avait été Joan, aujourd’hui, la vraie découverte. Le précieux “x” sur la carte.

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Joan Duquesne
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyLun 24 Juin - 23:39

tw : relation sexuelle

Vivre une intensité pareil, j'crois que c'était bien la première fois. J'en avais pas eu tant que ça des partenaires de vies, quelques coups comme ça, à Paris, lors de soirées étudiantes, mais j'y avais jamais réellement trouvé mon compte. Ce que je vivais là, avec Concho, c'était au délà de toutes mes espérances. L'orgasme que j'avais ressenti avait été incroyablement puissant, c'était à la fois physique et mental. Il y avait un mix de tout, d'une confiance, d'une envie, de certains gestes, de regards, tout était combiné pour en faire un pur moment. J'avais eu envie d'lui rendre le truc à Concho, déjà par envie de partage mais aussi parce que j'pouvais pas me résoudre à ce que ça se termine comme ça. C'était pas envisageable que nos corps se séparent aussi rapidement. J'en voulais plus. J'voulais des secondes de rabs, j'voulais que le temps s'étire et que les regards qu'il me lançait existent, encore et encore. Il m'avait envouté Concho, j'saurais pas dire comment il avait réussi, il avait eu juste à être lui, et la magie avait fait le reste. Comme si mon esprit et mon corps tout entier avaient été attiré vers lui, comme une force magnétique. On frôlait presque l'osmose tous les deux là, tandis qu'il se relevait d'entre mes jambes. J'aurais voulu que ça dure encore, j'voulais pouvoir imaginer que ce genre d'ébat là, de sentir sa langue contre mon intimité devienne un truc récurrent, un truc auquel j'aurais le droit autant de fois que possible. J'voulais être enveloppée par son aura, par la safe place qu'il avait mise autour de moi. C'était vertigineux de ressentir tout ça, aussi soudainement. Comme si ma confiance je l'avais placé aveuglement en lui. Sans me poser aucune autre question. Moi Joan, méfiante habituellement, piquante et bourrue, j'venais de me radoucir et je n'existais aujourd'hui plus que pour une chose, lui donner du plaisir, lui rendre la pareil, et m'agenouiller face à lui, laissant traîner les secondes d'attente, juste pour le faire languir. Et il répondait à cette impatience. Ca satisfaisait mon égo d'le voir bouillir d'envie, j'avais encore une p'tite part de contrôle sur tout ça. Il en crevait d'envie, m'intimant une dernière fois de le libérer de cette attente. Me contentant d'ouvrir la bouche et de prendre son sexe entre mes lèvres, pour l'entendre soupirer de satisfaction. Et tout ce qui suivit ces premiers mouvements autour de son sexe, ce fut des minutes de plaisir, pour lui certes mais je ressentais beaucoup de feels aussi, d'lui donner ça. D'être celle qu'il accueillait entre ses jambes, de pouvoir le gouter, et d'être l'objet de son désir. Une proie et une prédatrice, tout à la fois, soumise à lui dans cette position et pourtant détentrice du contrôle. Et Concho se laissait aller, au fil des allers et des venues de ma bouche, des mouvements de langue contre son membre, finissant par exploser d'extase, je l'entendais jouir, chaque râle de plaisir et gémissements me faisait l'effet d'une bombe en dedans. C'était presque aussi jouissif que mon propre orgasme, de le voir s'abandonner comme ça, contre ma langue. C'qu'on venait de vivre là, c'était impossible que je m'en passe, mon corps et mon âme venaient de gouter une drogue beaucoup trop puissante. Concho, il allait laisser une emprunte indéniable dans les souvenirs sensitifs de mon être. C'était impossible autrement. Il m'avait charmée. Entièrement. Et j'sais pas ce qu'on allait devenir, ce qu'on allait faire de cet ébat, j'étais pas en mesure de constater les effets de notre union charnelle. J'me reculais de son membre, m'essuyant la bouche avant de remonter contre lui. J'me sentais haletante, fébrile, vulnérable, mais totalement bien. J'me collais contre son corps, parce que cette étreinte là, j'en avais besoin. J'pouvais définitivement pas m'éloigner de lui et minimiser ce qu'on venait de vivre. J'avais besoin d'un peu de temps, pour me reconnecter à la réalité. Je sentais ses bras s'enrouler autour de moi. Presque tendrement. Nos coeurs battaient à toute allure, on planait et finalement, je rompais le silence, en reconnectant ses yeux. Lui affirmant qu'il avait gagné un sacré paquet de point, avec tout ça. Ca le faisait rire, et je souriais aussi, lâchant un p'tit rire moi aussi avant de hausser les épaules à sa question. Personne ne comptait. Ni lui ni moi. On venait d'être hors catégorie, sur tous les plans. Impossible à analyser. Mais notre alchimie, elle était plus qu'évidente. Alors qu'il me regardait, intensément, j'pouvais voir juste du bien-être dans ses yeux. Une safe place. Rien de plus. Rien de moins. Et comme pour sceller cet instant, Concho captura mes lèvres, comme pour un dernier baiser, qui goutait nos intimités. Nos langues se mêlèrent, un instant, c'était plus passionné et langoureux que fougueux. C'était le dernier shot d'adrénaline et d'endorphine. Puis Concho se sépara de mes lèvres, et mon corps entier appelait déjà un retour. Il revint à la réalité, nous rappelant qu'avant tout ça, il y avait eu une vie, un trésor qu'on avait trouvé. J'le regardais s'éloigner de moi, avant de revenir avec le coffre. J'me calais près de lui, gardant le silence, les yeux rivés vers ses doigts qui libérait le couvercle. A l'intérieur, un bout de papier. Lorsque Concho le prit entre ses mains, j'le libérais du coffre et j'restais suspendu à ses lèvres, dans l'attente de la suite. Il releva le regard vers moi, et j'le regardais, les yeux écarquillés, attentant de savoir ce qu'on avait gagné. Et là.. un indice. "Quoiiii ? C'est touuut?" que j'disais alors que les bras me tombait de chaque côté du corps, laissant échapper le coffre qui retomba à terre. Concho riait aux éclats et moi, j'en revenais pas. J'lui pris l'indice des mains, "Mais t'es sûûr?" que j'dis, regardant par moi même. Et à l'entendre rire, à me rendre compte de toute cette situation, qu'on avait célébré une victoire qui n'existait pas, j'éclatais de rire à mon tour. "Mais cet arbre quand même ! Il avait tout d'un endroit merveilleux non?" que j'lui demande, toujours en riant, avant de me rendre compte, qu'à notre manière, on l'avait rendu merveilleux, inoubliable. Et maintenant? Et après? C'était quoi les plans? J'en avais aucune idée. Quitter cette clairière, définitivement, ça allait mettre fin à cette parenthèse, à tout ce qu'on avait vécu ensemble. Une part de moi avait envie de croire que tout ça, justement, que c'était que le début, qu'on allait continuer à s'donner du plaisir comme on se l'était dit pendant notre instant, mais ça s'rait probablement beaucoup moins clair une fois qu'on aurait quitté cet endroit. Ca allait changé bien des choses, de toute évidence, on s'rait plus jamais Concho et Joan comme on avait pu l'être. J'remettais l'indice dans son coffre et j'attrapais par la même occasion mon haut et celui de Concho, que je lui tendais. "Ca aurait pu avoir un p'tit goût amer cette déception là, mais finalement, j'crois que j'm'en fiche pas mal." que j'dis avec un p'tit sourire teinté de malice. Tandis qu'on se rhabillait, mes yeux se portèrent une dernière fois sur le torse de Concho qui disparaissait sous son t-shirt. J'my perdrais un instant, sur ce corps qui à présent devenait l'objet de tous mes fantasmes. Perdue dans mes songes, j'revenais à moi, après une dizaine de seconde d'absence. "Hein quoi?" que j'disais à Concho, relevant les yeux vers les siens, pensant qu'il m'avait parlé. Wo. J'crois qu'il m'avait fait un truc au cerveau, il avait implanté des images que j'garderais encore longtemps en mémoire. Avec son sourire et son aura, il m'avait brain, entièrement.

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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyJeu 27 Juin - 20:03

J’pensais pas passer, aujourd’hui, à travers autant d’émotions en si peu de temps. D’abord l’agacement de m’être trouvé face à face avec Joan, puis l’amusement de cette trêve, de cette alliance éphémère. Ensuite, l’empressement sauvage, l’intensité, à creuser dans la terre de mes mains, aux côtés de Joan. Pour continuer, l’euphorie de la (fausse) victoire et la passion déchaînée en embrassant la brunette, partout partout. L’extase lorsqu’elle me rendit la pareille. Et la douceur maintenant qu’elle était dans mes bras. J’étais reconnu pour mon cœur d’artichaut, fallait pas se leurrer, mais quand même, ça me faisait bizarre que tout d’un coup je me sentais tellement bien de l’avoir contre moi, sa tête posée contre mon torse. J’savais que c’était pas une bonne idée, au fond, tout ça. J’avais beau ne pas trop comprendre, ne pas trop saisir, ce qui venait de se passer entre Joan et moi, ça ne faisait aucun doute que c’était a really bad idea. Je venais à peine de me séparer de Pippa, j’étais déjà retombé dans les bras de Freja, pourquoi bordel étais-je en train de foutre encore plus le bordel dans ma tête, pis dans mon cœur, en vivant ce moment aussi intense avec Joan ? Mais c’était plus fort que moi. C’était plus fort que moi et j’en voulais encore, encore et encore. J’me lasserais pas de ça. J’me lasserais pas d’aller. Mais ma difficulté dans les relations, c’était rarement la lassitude, c’était la complexité, la mienne, de mon cœur et d’mes attentes. Et disons que mon lien avec Joan me semblait déjà pas mal compliqué, à voir comment ça avait commencé et où ça aboutissait maintenant. P’t’être qu’il y avait même pas lieu de me demander tout ça, en fait. Ça ne voulait probablement rien dire pour elle. C’était un jeu. Et pourtant, alors que je l’avais collée à ma peau comme ça, et que j’sentais les battements de son cœur, j’avais pas trop l’impression que c’était insignifiant. Ce dernier baiser qu’on échangea ne l’était pas non plus, vide de sens ou vide d’envie. Ce petit quelque chose d’un peu sauvage il était encore là, pas si enfoui que ça, et ne demandait qu’à être libéré de nouveau. Je nous ramenai quand même à la réalité, de retour aux points, de retour aux indices, au trésor, à la Fête de la mange. Cette compétition qui, contre toute attente, nous réunissait plutôt que de creuser encore plus le fossé entre nous. J’ouvris le coffre, prenant le bout de papier alors que Joan me débarrassait du boîtier, calée près de moi. Je lis l’indice qui n’était donc que ça, un indice. Et tout d’un coup, toute cette situation me paraissait vraiment cocasse. J’éclatai de rire. « Mais oui, j’te jure, c’est tout ! » C’était tellement ridicule qu’elle ne semblait même pas me croire, Joan. Je lui tendis le bout de papier. « Ben lis-le, si tu me crois pas ! » C’était un indice à la con qui nous mettait sur une nouvelle piste, cette fois pas vers un arbre sacré mais vers ce qui devait être un gros rocher ou j’sais pas. Une grande saillie grise pointant vers le ciel ou une connerie du genre. En vérité, je n’en avais pas grand-chose à faire, j’repartirais peut-être de Holbourne Island les mains vides mais ça n’enlèverait rien à ce qu’on venait de vivre, Joan et moi. Cet arbre sacré, s’il ne l’était pas avant notre passage, était maintenant véritablement magique. « J’trouvais aussi ! Ce pauvre arbre majestueux, je peux pas croire que les organisateurs se sont contentés d’en faire une cachette à indice … Par chance, on a été là pour l’honorer comme il faut. » Dis-je avant de rire un peu. Joan replia l’indice et le remit dans le coffre, bredouille. Elle ramassa son haut et me redonna le mien. Je la remerciai en remettant mon t-shirt à l’endroit. J’esquissai un sourire à la réflexion de Joan. « J’m’en fiche pas mal aussi. Pis bon, j’avoue qu’à ce stade, j’aurais peut-être été tenté de t’laisser le trésor et en même temps … pas vraiment non plus. » Je ris. « Du coup, ça m’facilite la tâche. » Je passai mon cou dans l’encolure de mon chandail, puis mes bras dans les manches, avant de faire redescendre le tissu par-dessus mon ventre, le réajustant en tirant dessus. « Bon, on s’fie à ce nouvel indice ou on retourne au quai ? » Demandais-je avant de relever les yeux vers Joan, qui semblait complètement perdue. D’ailleurs, elle n’avait rien écouté de ce que je venais de dire. Je souris, amusé. « Je disais : on continue notre recherche avec ce nouvel indice, ou bien on retourne au quai, voir si le trésor a été trouvé ? J’imagine qu’il a été trouvé … » On avait un p’tit peu pris notre temps ici, quand même. Le monde n’avait pas arrêté de tourner, même si c’était tout comme.

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MessageSujet: Re: see, one man's inconvenience is another's joy (joan)   see, one man's inconvenience is another's joy (joan) - Page 2 EmptyJeu 27 Juin - 21:02

Est-ce que j'étais finalement tomber sur la tête et que j'venais vraiment de vivre tout ce qu'on avait vécu avec Concho? J'arrivais absolument pas à analyser, à comprendre ce qui avait bien pu nous passer par l'esprit en se sautant dessus comme ça. C'est comme si on avait fait tomber toutes les barrières, en un claquement de doigts et en un baiser. C'était insane et en même temps, j'regrettais pas du tout ce qu'on avait fait. Au contraire. J'sentais bien maintenant que mon esprit allait devoir sacrément lutter contre les images de Concho et moi, en train d'faire des p'tites cochonneries. Et j'pense pas à celle qu'on avait fait en creusant dans la terre, j'pensais plutôt à sa bouche contre son intimité et à la mienne autour de la sienne. Ces idées là, elles étaient bien implantées et j'trouvais ça un peu vertigineux la facilité avec laquelle je m'étais offerte à lui, avec laquelle j'avais lâché prise. Et pourtant, j'avais pas eu envie de briser le truc tout de suite, j'avais eu besoin d'un moment un peu plus tendre, dans ses bras. C'était flou. Rien n'était clair et il allait falloir probablement un petit moment pour process ça et tenter de faire le point sur cette relation. Pour l'heure, on avait finalement retrouvé un peu nos esprits et on avait finit par se rendre compte que notre victoire, du trésor, c'était un peu d'la poudre aux yeux. J'avais pris l'indice des mains de Concho, comme pour vérifier. J'lui faisais confiance, certes, mais j'avais quand même voulu prendre mon lead. J'relevais les yeux vers lui, j'aurais bien rétorqué un truc du style "j'me méfie de toi, quoi qu'il arrive." mais j'avais trouvé que ça featait pas avec ce qu'on avait dégagé de confiance mutuelle justement. Mon geste, de vérifier, c'était déjà un affront. Mais il avait raison Concho. L'arbre sacré n'en était pas un pour les organisateurs. Mais pour nous, oui, maintenant, il l'était. On était d'accord pour dire qu'à nous deux, on lui avait rendu sa majestuosité, en s'donnant bien du plaisir à ses pieds. J'tapotais contre l'écorce de l'arbre. "Ouaip, il va s'souvenir longtemps de nous, c'est certain!" J'riais un peu, plutôt convaincue en fait, que c'était nous qui allait se souvenir de cet arbre pour un p'tit moment. Des instants comme ça, j'en vivais pas des masses dans ma vie. C'était le moment de se rhabiller, clairement, on s'était pas dévétu entièrement, ça consistait juste à remettre nos hauts. Concho en profita pour bien souligner que ça l'arrangeait que ce soit qu'un indice, pour pas avoir de dilemme à faire. J'battais des cils, faussement charmée. "Ah oui, tu m'l'aurais donné ce trésor?" J'ignorais volontairement le dilemme qu'il avait évoqué, préférant entendre ce que j'avais envie d'entendre. Ma p'tite tendance manipulatrice n'était jamais en reste dans ce genre de situation. Et là, j'posais mon regard sur Concho, et je buggais. Littéralement. J'crois même qu'à bien regarder, j'avais la bouche entre-ouverte, et mon regard se déposait sur son torse qui disparaissait un peu trop rapidement sous le tissu du t-shirt. Bordel, il m'avait matrixé Concho, tout, tout ce qu'il faisait, chaque centimètre carré de son être était un appel aux vices, à la luxure. Il était fucking beau. Même quand il se rhabillait. Wo. Fallait vraiment que je reprenne mes esprits, et j'avais du secouer subrepticement la tête, pour revenir à la réalité, manquant pour le coup les paroles de Concho. J'voyais son petit sourire et il répéta ces paroles. Moi, j'en profitais enfin pour renfiler mon haut et refermer mon short aussi. Histoire d'effacer toute les preuves de ce qu'on avait vécu là. Même si c'était bien encré dans mon esprit, pour être honnête. "J'pense qu'on peut retourner au bateau, j'imagine que les autres ont été un peu plus productifs que nous." J'attrapais mon sac à dos que je mettais en place et j'suivais Concho pour remonter et prendre finalement la direction du quai. Sur le chemin, on était pas mal silencieux, c'était pas un silence gênant, j'crois qu'on était juste dans nos pensées, sonné par ce qu'on venait d'échanger. En arrivant au quai, nos prédictions étaient les bonnes, un binôme des pamplemousses avaient finalement mis la main sur le trésor. Même si j'étais un peu déçue de la performance de mon équipe, j'pouvais pas m'empêcher de ressentir une petite satisfaction que l'équipe de Concho ait aussi manqué le trésor. C'était genre, un partout, égalité, balle au centre. On se séparait là, sans trop rien se dire, juste un petit sourire, et on retrouvait nos équipes avant de regagner le bateau, la terre ferme et la réalité.

rp clos. :coeur:

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