Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Dim 22 Sep 2024 - 17:41
Liam Lewis Lawson
feat. Henry Cavill
me, myself & i
› NOM :Lawson, le même que ma femme et mes enfants. Du moins, d’un côté. › PRÉNOM :Liam, en premier et Lewis en second. C’est l’inverse pour mon frère jumeau, nos parents n’étaient pas très inspirés. › ÂGE :41 ans, né le 22 février 1983. Ce n’est pas la crise de la quarantaine qui me pousse à remettre ma vie en question, malheureusement. › NATIONALITÉ :Australienne. › ORIGINES :Australienne. Bien qu’un peu de sang Français coule dans les veines de mon géniteur. › JOB/ETUDE :Avocat depuis la fin de mes études. Mon travail, c’est ma passion et mon exutoire. Lorsque ma vie est trop compliquée, je me plonge dans mes affaires pour ne pas y penser. › STATUT :Marié, en instance de divorce. Je refuse de signer les papiers. Ce serait la fin officielle de notre histoire, mais je ne suis pas prêt à la laisser partir. › GENRE :Homme. Ou démon, tout dépend du point de vue. › SEXUALITÉ :Hétérosexuel, je ne me suis jamais posé de question. J’aime les femmes, un peu trop peut-être. › TES FINANCES :Aisé, le travail paye. Je suis père de famille : à deux reprises. Même si les mamans sont capables d’être indépendantes, je participe toujours et j’y tiens. Il est important que je subvienne aux besoins de chacun. › GROUPE :Winter. Tout le monde me déteste dans le coin. › CREDITS : av @dovahkiin
what about me
Persévérant, passionné, sensible, observateur, patient, drôle, aventurier. ‹ Macho de temps à autre, grande gueule, trop curieux, méfiant, un peu trop protecteur. ‹ J’ai beaucoup joué au football américain. J'ai fait une pause quand je me suis blessé à la jambe au début de la fac et cessé complètement quand Jude est tombée enceinte. ‹ La famille, c’est très important pour moi. Je suis aux petits soins avec mes enfants. Je ne veux rien rater de leur vie. Enfin, c’était avant. Pour l’heure, j’essaye de me faire pardonner auprès des Lawson. Ils me considèrent comme un escroc et ils ont sûrement raison. ‹ Carriériste, je suis souvent en déplacement pour mon travail. Il n’est pas rare que je passe un jour ou deux à droit ou à gauche chaque semaine. Depuis la demande de divorce, c’est ce dernier qui me donne la force de me lever chaque matin. ‹ Pour cette même carrière, je nous ai poussés à emmener à Ravenswood en 2018. Je ne pouvais pas refuser cette opportunité. Tout le monde n’a pas apprécié ce changement et j’en ai conscience. ‹ Je suis en pleine remise en question ou crise existentielle. Vous appelez ça comme vous voulez. Je suis perdu. Depuis que ma femme est partie, je ne sais pas quoi faire, où habiter, vers qui aller. ‹ Je me sens seul. Avant, j’avais tout pour être heureux. Le beurre, l’argent du beurre et les fesses de la crémière – en quelque sorte. La maison dans laquelle nous vivions était pleine de vie. Aujourd’hui, je viens d'arriver à Bowen et j’erre dans une villa silencieuse sans ma progéniture. ‹ Incapable de faire un choix, ma vie vient de voler en éclats. ‹ Je déteste être enfermé dans une pièce petite. Les ascenseurs, très peu pour moi, je suis claustrophobe. Si je prends les escaliers c’est aussi pour faire de l’exercice, mais surtout pour éviter de faire une crise de panique. ‹ Je déteste les chats. Ça laisse des poils partout et c’est égoïste. ‹ Je repasse mes chemises en écoutant (et parfois en chantant) du AC/DC. Si cela gène quelqu’un qu’il s’exprime ou qu'il se taise à jamais.
tell me about your story
Février 1983. J'ouvre les yeux pour la première fois dans la clinique de Bowen. Je suis le premier enfant de mes parents, suivi de près par Lewis, mon jumeau. Au début, mère nous met toujours les mêmes vêtements. C’est plus facile pour faire du shopping, je suppose. Si un ensemble lui convient, elle en prend simplement deux exemplaires. Je montre vite mon mécontentement à ce sujet, car ainsi, père nous confond. Il ne passe pas suffisamment de temps avec ses enfants pour nous différencier. Trop absorbé par son travail, préoccupé par des choses qui m’échappent, il est peu présent à la maison. Or, je veux qu’il me remarque, qu’il me voit tel que je ne suis vraiment et pas seulement comme le membre d’un duo. Un vrai petit garçon, je veux être important à ses yeux. De cette façon, le bleu devient ma couleur préférée et le vert celle de mon frère. On essaye de se démarquer l’un de l’autre. Pourtant, nous avons une connexion indéniable. Une relation que seuls les jumeaux peuvent comprendre. Ainsi, s’il se fait mal en tombant lors de la récréation, moi aussi, je me mets à pleurer. Fusionnels, nous avons les mêmes passions : d’abord les camions de pompiers puis le football américain en grandissant. Parfois, nous nous faisons passer pour l’autre, à la manière de Fred et George dans Harry Potter. En primaire, notre maîtresse devient folle. Elle ne sait plus qui punir et quelle note attribuer à qui. Profiter de notre ressemblance, cela nous amuse beaucoup. Nous ne manquons de rien pendant notre enfance, si ce n’est d’amour ou d’attention. Avoir un père absent cela se fait sentir, même si mère essaye de compenser en nous couvrant de cadeau. J’envie les foyers de mes copains, où ils sont tous unis. Notre famille a de l’argent, mais trop pour rester simple.
Septembre 1990. Sur les bancs de l’école, j’attends que mère vienne nous chercher. Il n’est pas rare qu’elle ait du retard, car elle doit préparer la valise de père avant qu’il ne parte en séminaire. Lewis est en train de jouer aux billes avec d’autres garçons. Je suis fatigué, je n’ai pas envie. Si bien que je m’allonge sur l’herbe pour regarder les nuages, en patientant. J’imagine des formes de dessiner dans le ciel. Une souris et un ballon passent avant que je ne sois interrompu. « Tu as du chocolat sur la joue. » Une enfant entre dans mon champ de vision son cartable encore sur le dos. Elle me fait de l’ombre. Je crois qu’elle est dans notre classe, mais elle est plutôt discrète d’habitude. Je ne lui ai pas trop parlé, je n’aime pas les filles : elles crient trop. J’efface la trace de mon goûter en râlant. Qu’est-ce qu’elle me veut ? Je me redresse, un peu irrité qu’elle soit venue troubler mon moment. « Et toi tu as une miette entre les dents. » Dis-je pour me venger. Pour tout avouer, elle n’a rien. Mais je la fais tourner en bourrique pendant plusieurs minutes avant d’éclater en fou rire. Jane me frappe, pas contente, avant de m’imiter. C’est marrant les filles finalement. Ou ce n’est peut-être qu’elle ? Pour me rattraper, je lui propose de s’allonger à mes côtés. Ainsi, nous spéculons sur les cumulonimbus pendant un bon quart d’heure. Finalement, mère arrive pour me ramener à la maison. Mais depuis lors, Jane vient s’asseoir avec nous à la cantine. Les copains ne l’aiment pas au début, mais je m’en fiche. Je suis prêt à les griffer s’ils sont méchants avec elle. Parfois, le soir je l’aide à faire ses devoirs en allant chez ses parents. Ils sont gentils et son papa prépare souvent le dîner en nous regardant. C’est le début d’une longueur amitié. Il en faut peu quand on n'a que 7 ans.
Février 1998. C’est le jour de « notre » anniversaire. Ce n’est jamais que « le mien ». Parfois, cela m’agace un peu, de ne rien posséder. Je dois tout partager avec Lewis, et même si je l’aime, car il est ma moitié, je souhaite avoir des moments rien que pour moi. Que ce soit seulement « ma » journée, avec toute l’attention qui en découle. Je soupire en sortant de ma chambre pour rejoindre le salon où la musique bat son plein. Cette année, les parents sont partis en vacances, ils sont inconscients. Ils n’ont pas peur de laisser leur maison à deux adolescents. Nous sommes sages et prenons nos études au sérieux, mais nous avons nos limites. Il ne faut pas tenter le diable. C’est une occasion en or que nous ne pouvons pas laisser passer. Bien sûr, nous en avons profité pour inviter tous nos amis et organiser une petite fête. Enfin, « petite », il faut vite le dire. Il règne un joyeux bazar par ici. De grands verres rouges à la main, les gens dansent et rient. Je me mets dans l’ambiance rapidement et avale mon premier shot. J’ai déjà bu de l’alcool avant, mais jamais autant. C’est interdit pour les mineurs après tout. Or, nous avons trouvé un supermarché où le caissier n’est pas très regardant. Grave erreur, car la boisson coule à flots ce soir. Je sens le début d’une cuite pointer le bout de son nez. Ma première, c’est excitant ! Je repère une tête que je suis plus que content de croiser. Évidement qu’elle est là, c’est ma meilleure amie. Au fond, elle est bien plus que ça. C’est mon rayon de soleil, la personne à qui je peux tout raconter. Celle qui est capable de me remonter le moral en toutes circonstances. Je m’avance vers Jane avec le sourire. Elle porte une robe courte et je ne peux m’empêcher de loucher sur ses courbes. « Bonsoir, ma belle. » Je l’asticote souvent avec des surnoms sans queue ni tête, mais aujourd’hui ce n’est que la pure vérité. C’est comme un flash, une réalisation. Elle me remballe en riant, amicalement et nous passons vite à autre chose. Trois parties de bierre-pong, plusieurs pas de danse maladroits et deux bras de fer plus tard, je suis exténué. Je m’amuse comme un fou, mais j’ai besoin de prendre l’air. Je m’installe sur un transat pour regarder les étoiles, le ciel tourne un peu trop vite. Ce n’est pas normal. « Toujours la tête en l’air à ce que je vois ! » Comme toujours, Jane vient troubler mon moment de calme. Je ne lui en tiens plus rigueur, depuis le temps, j’ai l’habitude. Je tourne la tête et m’attarde sur ses lèvres. Je crois que j’ai envie de l’embrasser. Ce n’est pas clair, c’est flou dans ma tête. Je veux qu’elle ne soit rien qu’à moi. Je me rapproche d’elle, lui prend même la main. Je dois passer pour un psychopathe, mais je la regarde : passant de ses yeux à ses lèvres. Hypnotisé. Sous le charme. Je ne sais pas ce qui m’arrive. « Qu’est-ce que tu fou Liam ? » Bonne question, je recule rapidement et reviens à ma place initiale. « Rien... J'ai juste mal au crâne. » Ce n’était pas seulement rien, mais j’enterre ce début d’envie, de sentiment. Je range cette case bien profond dans mon cœur et la remplace par celle qui a toujours été : de l’amitié.
Juin 2004. Les années passent. Le lycée s’efface pour laisser la place à la faculté. Naturellement, je me tourne vers une filière, une spécialité : le droit. Pour la première fois de ma vie, mon paternel me félicite lors de mon admission. Je suis sous le choc, cela fait bien des années que j’ai abandonné. Je ne sais plus ce que ça fait d’attirer son attention et je ne connais pas cette émotion de sa part. De la fierté, peut-être ? En-tout-cas, je me passionne dans ces nouvelles matières et c’est le principal. Lewis n’est pas bien loin, mais il fait ses propres choix, se lance dans sa propre voie. Nous faisons partie de la même fraternité, habitons dans la même énorme maison. Alors nous nous voyons tous les jours. Il est mon repère : l’une des pièces fixes de ma vie au côté de Jane, et ce, malgré nos évolutions respectives. Niveau sport, je reste fidèle à mes passions d’enfance. J’intègre l’équipe de football américain de l’université et participe à tous les matchs. Je dois avouer que mon emploi du temps est chargé : entre les cours, les révisions, les entraînements et la compétition. Je vis à 100 à l’heure, mais j’aime ça. Je suis boosté à l’adrénaline, la tête dans le guidon. Je ne souffle qu’un week-end sur deux, où je m’autorise à lever le pied pour me vautrer sur un canapé pour regarder la télévision et m’endormir presque toujours devant. Au milieu de toute cette effervescence, je rencontre Jude. Elle est l’amie d’un ami qui décide de nous mettre en relation. C’est l’alchimie totale, le coup de cœur, l’évidence. Je fais les choses dans les règles de l’art. Nous prenons notre temps. Lors de notre premier rendez-vous, je lui tiens la porte pour entrer dans la voiture. Habitude qui va perdurer pendant plusieurs années. Elle est ma princesse, je dois en prendre soin. Je fais toujours attention à elle et déteste lorsqu’elle tombe malade. Je suis capable de retourner la ville pour son sourire. Nous sommes fusionnels dès le début de notre couple. Je me vante auprès des potes, car je la comprends d’un regard. Eux sont tellement perdus face à leur copine. Cela me bien rire du haut de mon petit nuage. Elle est aussi ma meilleure supportrice. Toujours présente dans les gradins pour me soutenir et me donner de la force lors des défaites. Naturellement, elle est là le soir de l’accident. Je suis en train de courir pour traverser le terrain, lancé à vive allure. Lorsque l’on me percute par le côté droit. Je n’ai rien vu venir et n’ai pas le temps de gainer mes muscles avant l’impact. Je vole, mon genou fait un bruit bizarre et je me retrouve à terre. La seule chose dont je me souviens : c’est la douleur. Lancinante, elle me paralyse. Je ne peux pas bouger, respirer est une épreuve. Je vois les gens qui s’affairent près de mon corps. Le véhicule d’urgence qui débarque sur le terrain fait un bruit d’enfer. Je doute de pouvoir remarcher un jour. Évidemment, j'exagère. Ils me mettent sur une civière puis tout à coup, je sens son odeur. Jude est près de moi, me murmure des paroles rassurantes alors qu’une personne soulève mon pied. Je hurle avant d’agripper les doigts de ma belle. Je me sens mieux depuis qu'elle est près de moi. « Ne lâche pas ma main, d’accord ? Jamais, tu me promets ? » Je lui dis avant de tomber dans les pommes. Où qu'ils m'emmènent, je veux qu'elle soit là. En fait, je veux qu'elle soit à mes côtés pour toujours. Il est un peu tard pour lui poser la question. Je suis déjà foutu, piqué. Il est hors de question qu’elle me lâche. Les sentiments que j’éprouve pour Jude, pour son corps, sont ancrés dans mon cœur.
Octobre 2004. Nous emménageons ensemble quelque temps plus tard. Partager ma vie avec Jude, c’est simple, naturel. J’adore me lever à ses côtés le matin. Alors un soir, quand elle m’attend dans la cuisine l’air grave : je me demande ce qui va me tomber sur la tête. Nous nous disputons rarement, alors je m’inquiète. « Je suis enceinte. » Elle me tend le test de grossesse, les deux traits sont bien visibles. J’oscille entre l’envie d’être fou de joie et celle de paniquer. Est-ce que je suis prêt à être père ? Est-ce que je vais être bon dans ce rôle ? L'idée de tenir mon enfant contre moi fait chavirer mon cœur. J’en suis persuadé. Je veux de cet avenir pour nous. Franchir ce pas, même s’il n’était initialement pas prévu tout de suite, est une évidence. Nous décidons de le garder. Allier les études et les préparatifs de la naissance n’est pas une chose facile. Je m’accroche, heureux d’avoir cette femme parfaite à mes côtés qui me soutient. Je veux avoir mon diplôme pour subvenir à nos besoins, devenir avocat. Cette famille, c’est tout ce que j’ai et je mets toutes mes forces à l’ouvrage. Quand vient le quatrième mois, je dois annoncer la nouvelle à mes parents. Je prends une journée pour aller manger chez les Lawson. Pour une fois, mon paternel est présent. C’est une aubaine que je ne peux laisser passer. Je suis stressé au possible et les mots sortent de ma bouche lentement. Choqué, c’est la première impression que je vois sur leurs visages. « Tu te fiches de nous ? C'est encore l'une de tes plaisanteries rassure-moi ? » Père prend la parole en premier. On peut dire que la nouvelle ne le ravit pas. Je baisse la tête, attendant ma sentence. « Tu te rends compte de ce que ça va engendrer ? Tu as pensé à tes études ? Tu as pensé à ton avenir ? NON ! Bien sûr que non ! Tu penses trop à faire le con. Je n'arrive même plus à trouver les mots pour exprimer ma déception. » Pas besoin de le dire, je vois très bien à quel point il a honte de moi. Bien sûr que j’ai pensé à tout ça. Je prends mes responsabilités, dans leur globalité. Mère ne donne même pas son avis. De toute façon, elle ne s’exprime jamais vraiment quand son mari est dans les parages. Elle se contente d’essayer d’essuyer les larmes qui coulent sur ses joues. Je serre les poings. Je n’ai rien à dire pour me défendre. C’est mon choix. S’ils ne veulent pas le comprendre, tant pis pour eux. Ce n’est pas comme si nous étions réellement proches. Face à la colère, je décide d’emballer mes affaires restantes dans leur demeure. C’est la dernière fois que je mets les pieds dans cette maison. La dernière fois qu’ils me parlent. Lewis essaye parfois de faire le pont entre nous, mais c’est peine perdue. Ils ne prennent aucune nouvelle lors de la naissance d’Avery, n’endossent pas leur rôle de grand-parent. Ce n'est pas important, nous n’avons pas besoin d’eux. Je suis même plus heureux sans ce poids sur mes épaules. J’ai suffisamment de chose à gérer. Je fonds d’amour pour mon bébé et c’est tout ce qui compte.
Janvier 2008. Jude tombe de nouveau enceinte. La question ne se pose même pas, c’est une évidence. Nous souhaitons agrandir notre famille avec l’arrivée de ces deux bébés. Il s’agit de jumeaux, pourquoi faire simple. J’ai souvent entendu dire que s’il a des naissances doubles dans une famille, cela saute une génération. Visiblement, les Lawson sont originaux même dans ce domaine. Je souhaite à mes enfants de posséder la même connexion que celle que je partage avec mon propre frère. Ce lien indéfectible qui ne s’abîme pas avec les années, plus fort que ce qu’il y a entre n’importe qui. Quelque chose de magique. Même s’ils n’ont pas le même sexe, je suis certain que c’est possible. Pour Cameron et Carter, tout est imaginable. Je suis capable de remuer ciel et terre pour qu’ils soient heureux. Diplôme en poche, j’obtiens mon premier contrat dans un cabinet d’avocats prestigieux. Heureusement, car financièrement notre ménage en a besoin. Une maison à nous, un espace pour que chacun évolue sans se marcher dessus. Je ne parle même pas du budget couches culottes multiplié par deux. Alors j’essaye d’enchaîner un maximum les dossiers même si cela est fatigant. Je veux qu’ils ne manquent de rien, tout en étant présent pour les voir grandir. Notre duo parental devient encore plus solide et j’aide Jude comme je peux. Une idée germe dans ma tête après la naissance. Ce n’est pas juste qu’elle porte encore le nom des Kavinsky alors que les enfants arborent le mien. Il y a aussi un élan de possessivité qui me pousse à agir. Elle est à moi depuis des années, il est temps que cela devienne officiel. Alors au milieu des montagnes de peluches et de doudous en tout genre, je cache une bague taillée pour son annulaire. Je tarde à faire ma demande, car nous avons peu de temps pour nous, presque pas le temps de souffler, de se cajoler. Les tumultes de la vie nous entraînent dans un quotidien rythmé, mais que je n’échangerai pour rien au monde. C’est finalement lors d’un week-end en amoureux en 2010 que je ploie le genou devant ses yeux. « Veux-tu m’épouser ? » C’est la suite logique. La continuité du compte parfait. Elle accepte sans se poser de question. Quelques mois plus tard, la belle marche vers moi dans sa robe blanche. Un moment merveilleux, féerique, qui me retourne le cœur. « Je le veux. » Nous nous promettons l’avenir, fidélité, jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Septembre 2018 (TW : évocation de relation sexuelle). Réunion d’entreprise au siège du cabinet, à Brisbane. Ils font déménager toute ma famille pour que j’obtienne une augmentation et voilà que je dois partir en voyage d’affaires près d’un mois plus tard. Je décide de loger chez Jane pour éviter des frais d’hôtel supplémentaires. Il n’y a pas de petite économie et puis cela fait longtemps que je ne l’ai pas vue. Nos vies respectives prennent trop de place et c’est notre amitié qui en pâtit. Elle me manque et je suis heureux de la retrouver. Je suis exténué quand j’arrive dans son appartement, la journée de réunion m’a épuisé. Je me ressaisis lorsque je l’aperçois et la prends dans mes bras. Nos retrouvailles sont enjouées et nous enchaînons les bouteilles de vin autour du repas qu’elle a soigneusement préparé. Je me régale, je ris et cela me fait un bien fou. Nous nous rapprochons sans y prêter attention, au fur et à mesure des discussions. Jusqu’à nous retrouver sur son canapé, une série en fond sur la télé que nous ne regardons pas. Je ne pense à rien d’autre qu’à ce moment. Je me sens libre : de me lâcher, de lui avouer plein de choses avec plus ou moins d’intérêt. Je délire un peu en louchant sur ses lèvres, elles m’attirent, comme près de deux décennies auparavant. Comme toujours, j’enfouis cette envie au plus profond de mon être, interdite. Seulement, la jeune commence à poser une main sur ma jambe, innocente au premier abord. Cela provoque une réaction automatique sur mon corps alcoolisé. Je craque. Par ce petit geste, Jane vient de lancer une allumette dans une flaque de pétrole. Et le retour de flamme est d’une telle intensité que toutes mes bonnes résolutions s’envolent en cendres dans le ciel de minuit. Je me penche pour l’embrasser et là, c’est l’anarchie. Ma tête vole en éclats pour laisser place à des pulsions trop longtemps refoulées. « Tu es sûre ? » Je redemande en reprenant mon souffle. « Oh oui… » Je prie pour qu’elle soit sûre de sa décision. Pour qu’elle en ait la même envie que moi – bien que je doute que cela soit humainement possible. Une petite voix dans ma tête déplore le fait que l’étrange attraction qui existe entre nous n’ait aucune chance de survivre à cette soirée, mais je suis trop excité pour m’arrêter. De toute façon, cela reviendrait à reculer pour mieux sauter : elle et moi, c’est inévitable. Il faut que je l’ai. Presque. Parce que je n’oublie pas que tout n’est qu’un leurre, un mensonge. Un acte de folie temporaire qui se retournera contre moi dès lors qu’elle prendra conscience que je ne suis pas un prince charmant venu pour l’emmener sur mon cheval blanc. Je ne suis même pas le méchant dragon ou la vilaine grenouille. Non, je suis une erreur de parcours qui n’a rien à foutre dans son histoire parce que j’ai la mienne ailleurs. Un chapitre écrit à l’arrache et ajouté à la dernière minute, voué à brûler par la suite.
Novembre 2018. Pourquoi, faut-il toujours que ça dérape avec moi ? Je suis fertile à ce point ? Une seule fois a suffi, enfin plutôt deux, disons une seule nuit, pour que Jane tombe enceinte. Je réalise qu’au fond, une part de moi est heureux. J’adore être père et prendre soin de mes bébés. Et puis c’est avec elle... C’est ma meilleure amie... Enfin, c’était. Qu’est-ce qu’on devient exactement ? Des amants ? C’est compliqué ! Je réfléchis trop. Cette fois, je n’ai vraiment pas le choix. Je dois l’avouer à Jude. Je ne peux pas lui mentir, lui cacher une chose pareille. Mais elle va souffrir... À cause de moi. Je n’aime pas la voir pleurer et déteste quand elle a mal. Et si elle ne veut plus voir ? Cela me briserait le cœur, pourtant, elle aurait raison. Je ne veux pas qu’elle me quitte... Que notre famille explose. Les jumeaux sont si jeunes... Mais je dois lui dire, c’est important. Cela fait plusieurs années que je ne lui cache rien. Elle sait tout de moi et je sais tout d’elle, proches comme les doigts de la main depuis le premier jour. Je ne sais même pas si je suis capable de lui mentir. Je compte bien assumer mes responsabilités et tout lui raconter. Alors tous les jours, pendant des mois, lorsque les enfants sont couchés, je prends une grande inspiration... « Je... » Et puis plus rien. Les mots de ne veulent pas sortir, bloqués dans ma gorge et ne franchissent jamais mes lèvres. Je me dis : je réessayerai demain. Mais arrêtons de nous leurrer, je ne suis qu’un lâche. Je ne la mérite pas. Elle me regarde avec ses yeux remplis d’amour et je lui souris. Je ne suis qu’un traître. Et un homme qui est profondément dans la merde. Désolée de le penser ainsi, mais c’est la réalité. Comment je vais faire ? D’un côté, je ne peux pas laisser Jane élever notre fille toute seule, je ne veux pas l’abandonner. D’un autre, je suis incapable d’expliquer la situation à ma femme. Je dois mener une double vie, c’est la seule solution. Je prétexte des déplacements professionnels pour jongler entre Brisbane et Ravenswood. C’est épuisant, mais j’y trouve mon compte, auprès de mes deux familles.
Octobre 2023. Et finalement, tout s’écroule. C’était à prévoir, non ?
and behind the computer
› PSEUDO orangina_curve › PRENOM Stéph › AGE : 25 ans › COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM? En cherchant sur un top site. › COMMENT LE TROUVES-TU? Je m’y sens comme à la maison ! › PRÉSENCE : Tous les jours. › SCÉNARIO/INVENTE : Scénario de la belle Jude Lawson. › DOUBLE-COMPTE : Oui ! Aleksandra Martillo. › AUTRE CHOSE? Rien à signaler Bravo pour la lecture de ce pavé.
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<b>HENRY CAVILL</b> - @"liam lawson".
Dernière édition par Liam Lawson le Mar 24 Sep 2024 - 16:35, édité 20 fois
Brooklyn Gates
MESSAGE : 12228 ICI DEPUIS : 28/12/2013 COMPTES : Adelita CRÉDITS : moi
STATUT : célibataire.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Brooklyn est fille unique enfin presque. ‹ elle a eu un grand frère mais il est mort quand elle avait 2 ans, d'un accident, il en avait 6. ‹ ‹ elle est arrivée en Australie à l'âge de deux ans après la mort de son frère, ses parents avaient besoin de changer d'air. ‹ Elle a été très protégée par ses parents. ‹ Brooklyn a voulu montrer à ses parents qu'elle n'était pas une petite fille fragile. ‹ Elle pratique le surf, la danse, et d'autres sports ‹ elle adore les animaux, mais pas trop les araignées et les serpents et tout ce qui pique. ‹ Elle est claustrophobe. ‹ Elle est la maman d'un magnifique Husky, se prénommant Harlem ‹ Elle aime les films, lire des livres et des séries tv. ‹ Elle aime aussi faire du points de croix. ‹ Brooklyn est souvent surnommé Brooke ou Gates. ‹ Elle a un diplôme en business de l'université de Bowen. ‹ Elle a eu plusieurs copains et mais jamais rien de vraiment sérieux. ‹
Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Dim 22 Sep 2024 - 17:54
Rebienvenue, que dire de ton choix d'avatar ... Henry ... Bref très bon choix d'avatar, June ne vas plus savoir où donner de la tête. Amuse toi bien ici.
STATUT : Il se dit qu'il est en couple avec Charlize, mais que tout ça est bien fragile
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Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Dim 22 Sep 2024 - 17:55
Rebienvenue chez toi
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what things ☩
Full of colors to my face Colors to our faces We were burning with the sun We were smiling at the devil We were dancing in the sea Playing with the poison I confess to my demons We were smiling at the devil Thousand Suns ~ Talisco
Marcus O'Brian
MESSAGE : 2518 ICI DEPUIS : 12/01/2016 COMPTES : Léo, Asher, Charlize & Sara CRÉDITS : @soeurs d'armes
STATUT : divorcé de Penny, en couple avec Ann. Mais ce serait plus simple s'il n'aimait plus son ex-femme
Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Dim 22 Sep 2024 - 18:28
Bon retour chaton J'ai trop hâte d'exploiter de nouveau liens avec toi
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smile like you mean it
Looking back at sunsets on the East side. We lost track of the time
Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Dim 22 Sep 2024 - 19:05
Merci Vous êtes adorables
Carter Lawson
MESSAGE : 63 ICI DEPUIS : 11/09/2024 CRÉDITS : Ysia
STATUT : Célibataire
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Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Dim 22 Sep 2024 - 21:25
I'm so happy to see you, dad
Courage pour la suite de ta fiche
Cameron Lawson
MESSAGE : 24 ICI DEPUIS : 28/08/2024 COMPTES : seul et unique. CRÉDITS : av @jesuislechat | gif @user on tumblr.
STATUT : l'amour n'est plus aussi rose, mais plutôt amer depuis le divorce de tes parents. et puis, le célibat te plaît bien à ton âge.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Dim 22 Sep 2024 - 22:18
C’est curieux à quel point on ne connait jamais quelqu’un à 100%, encore moins quand ce sont nos parents. (re)Bienvenue parmi nous, j’ai hâte de lire la suite de ta fichette.
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Dance with the waves, move with the sea, let the rhythm of the water set your soul free.
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Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Dim 22 Sep 2024 - 22:50
Tu sais déjà à quel point je suis heureuse de te voir débarquer sous les traits de Liam Bon courage pour ta fiche J'ai hate qu'on puisse se battre en rp
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i'm a sinner, i'm a saint. i do not feel ashamed. i'm your hell, i'm your dream. i'm nothing in between
Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Lun 23 Sep 2024 - 10:10
Merci la petite famille J'ai si hâte de rp avec vous ! Même si vous détestez tous ce pauvre Liam (Ok, il l'a cherché...)
Invité
Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Lun 23 Sep 2024 - 18:53
Re bienvenue chez toi Oh sorry je crois que je fais aussi partie de ceux qui risquent de pas être tendre avec Liam ( Et c'est une torture de pas être gentille avec Henry Sexy Cavill ) Bon courage pour ta fiche
STATUT : c’est peut être pas le bout du monde, mais auprès d’toi je me sens bien, du vent d’hiver jusqu’à l’automne, dis moi qu’on s’aime jusqu’à la fin (will)
Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Ven 27 Sep 2024 - 0:35
CE CHOIX DE PL POUR CE DÉDOUBLEMENT je ne peux que valider (et pis, il est vraiment pas mal cet Henry ) re-bienvenue à ma maison ma bichette
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : milo est né dans le sud de la france ‹ son skate est son meilleur ami, il en fait depuis ses 10 ans ‹ son passe temps, c'est la musique, il est guitariste dans un groupe qu'il a monté avec quelques amis ‹ le brun a des tocs, comme vérifier si la porte est bien fermé ou si la lumière est bien éteinte avant de partir ‹ sa mère est décédée à cause d'un mec bourré en voiture, il était dans cette même voiture ‹ sa mère l'a protégée pour ne pas qu'il ai de séquelles, elle en est décédée à l'hôpital quelques heures plus tard ‹ son péché mignon, c'est le pop-corn, il pourrait en manger n'importe quand ‹ son père lui a appris à jouer de la guitare lorsqu'il était enfant, pour qu'il pense à autre chose que la mort de sa mère ‹ il est fils unique, mais il a toujours rêvé d'avoir des frères et soeurs ‹ milo considère ses amis comme sa famille ‹ il a un problème, il est addict au coca-cola, il pourrait en boire des litres et des litres ‹ malheureusement, c'est un gros fumeur, il fume presque un paquet par jour ‹ il a fait une cure de désintoxication où il a tenu 695 jours sobre, avant de faire une rechute ‹ maintenant, il est sobre depuis le 26 avril 2021
Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam Sam 28 Sep 2024 - 14:15
rebienvenue par ici
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Sujet: Re: Je suis l'un et l'autre : double je. - Liam
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Bravo pour la lecture de ce pavé.
(re)Bienvenue parmi nous, j’ai hâte de lire la suite de ta fichette. 
J'ai hate qu'on puisse se battre en rp 
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