Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
i'm still in love with the story of us, it was real, those were the golden years (alan)
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Leyla Alvarez
MESSAGE : 900 ICI DEPUIS : 01/03/2023 COMPTES : alexis, arielle, will, olive, mackenzie, emma & phoebe CRÉDITS : cheekeyfire
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Sujet: i'm still in love with the story of us, it was real, those were the golden years (alan) Mar 15 Oct 2024 - 17:10
Leyla & Alan
samedi 24 février 2024
C'était son anniversaire hier à Leyla, mais elle célébrait encore ce soir. On avait pas 24 ans tous les jours et n'ayant plus sa famille, n'ayant plus Elijah... C'était bien la seule chose qu'elle avait à faire, célébrer avec des amis. Elle avait été avec Maddie, Skye et Checo la veille, un truc plus intime avec son entourage la plus proche, mais ce soir elle était avec des copains de la fac. L'un d'entre eux avec organisé un get together dans sa résidence et ça avait un peu dégénéré. Si, normalement, elle était un peu plus réservée et ne buvait pas tant que ça, ce soir Leyla se laissait davantage aller. Elle était perdue dans sa tête. Elijah et elle avait rompu y'a maintenant un mois de ça, à cause de ses sentiments toujours existants pour Alan, mais elle n'avait pas encore cru bon le dire à ce dernier. Ils s'étaient revus depuis ce fameux repas chez lui, ils rattrapaient un peu le temps perdu. En tant qu'amis. Elle ne savait juste pas si ce statut là lui convenait à 100%. Leyla, elle sentait que c'était pas terminé leur truc, mais elle ne savait pas comment l'aborder. Elle savait pas comment Alan se sentait non plus, puis mine de rien.. Même si c'était elle qui avait terminé tout ça avec Elijah, ça lui restait en tête. C'était un gros bordel, elle était confuse et ce soir, la solution semblait être de faire passer tout ça avec quelques verres et shooters. Elle n'était pas saoule, mais bien joyeuse, disons. Comme si ses soucis s'étaient envolés le temps d'une soirée. Enfin, ça c'était jusqu'à ce que l'un de ses soucis se retrouve juste en face d'elle, à la même soirée, en train de s'amuser lui aussi. Ce soucis, c'était Alan. Avec son sourire charmeur, avec son regard un peu mystérieux, son rire singulier, sa présence charismatique. À le voir comme ça, elle savait très bien pourquoi elle était tombé sous son charme y'a toutes ces années, au Chili. Et elle savait très bien pourquoi c'était revenu la hanter au point de troubler sa relation. Fallait juste qu'elle creuse, qu'elle sache si c'était inachevé ou s'il s'agissait juste de nostalgie. Elle n'était pas certaine si c'était la bonne soirée pour ça, mais elle ne pouvait définitivement pas être dans la même pièce qu'Alan et ne pas aller vers lui. Il était comme un aimant alors même que seulement leurs regards s'étaient rencontrés malgré les quelques mètres qui les séparaient. Leyla plissa un peu les yeux alors qu'un sourire malicieux s'élargissait sur son visage et fit quelques pas pour réduire la distance. « Hey toi. » dit-elle sur un ton un peu plus charmeur qu'à son habitude. L'avantage de le voir ce soir, c'était surtout qu'il n'y avait pas cette petite gêne ou fébrilité de présente. C'était un peu comme un retour aux sources, comme ils s'étaient rencontrés, avec des potes autour et bien à l'aise.
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Sujet: Re: i'm still in love with the story of us, it was real, those were the golden years (alan) Mer 16 Oct 2024 - 20:10
tw : mention d’alcool [justify ] Alan avait entendu parlé de cette soirée, dans une résidence étudiante. Cela avait fait le tour de l’université. Les étudiants organisateurs ? Plus jeunes que lui, de ce qu’il a entendu. Mais cela ne l’inquiète pas, il a prévu d’y aller avec quelques copains. Et puis, des rumeurs courent comme quoi d’autres étudiants de son âge viendraient aussi. C’est ainsi qu’il se retrouve au milieu de la résidence, entouré d’amis et autres connaissances, un gobelet rouge à la main qui a vu défilé de multiples alcools divers et variés. De son souvenir, il a enchaîné le rhum, et le whiskey et actuellement il est sur du gin. Les discussions s’enchaînent, les rires aussi, la bonne ambiance règne. Il se sent bien, ici. Puis, plusieurs personnes viennent le saluer, l’habitué des petites soirées étudiantes. Il a l’impression d’être dans son univers, dans son royaume, avec ses copains, les maîtres du monde. Il sait que bientôt cela sera la fin des études, bientôt il devra réellement rentrer dans la vie adulte. Et ça, ça l’angoisse, ça le froisse. Il se pose multiples et multiples questions, il se demande s’il en a vraiment envie, si cela est vraiment nécessaire. Des fois, il aimerait juste vivre le jour au jour, avec son sac à dos, à se demander seulement quelle randonnée fera-t-il. Il a déjà eu cette vie-là, il a déjà goûté à la liberté. Er il payerait tout ce qu’il faut pour y retourner. Cependant, des contraintes l’enchaînent à Bowen. Et clairement, ça lui déplait énormément. C’est pour ça qu’il passe son temps en soirée, pour oublier tout ça, et profiter de la belle vie comme il faisait bien avant. Et puis, cette soirée lui réserve pleins de belles surprises. De belles surprises qui lui font chaud au cœur. De belles surprises qui lui rappellent d’agréables souvenirs, très agréables. Il sourit automatiquement à sa vision. C’est instinctif, c’est comme ça. Le monde s’est arrêté, les conversations bien qu’intéressantes et divertissantes n’importent plus, Alan ne voit qu’elle. Leyla. Elle a ce pouvoir, ce don de prendre toute son attention. Il tourne alors son buste en sa direction, quittant petit à petit son monde, les gens autour de lui pour rentrer de leur univers, au Chili. Ce n’est pas habituel, ses copains n’ont jamais vraiment vu ces aspects d’Alan. Et puis, il n’aime pas trop montrer ça. Pourtant, là, il s’en moque. Il la laisse s’approcher de lui, se laisse charmer par sa petite salutation qui lui donne un grand sourire. « Salut toi. » s’empresse-t-il de dire avant de lui adresser une accolade. Il aurait aimé plus, évidemment, mais il se sent gêné, un peu gêné de brusquer les choses, de la perdre comme ça. Alors même alcoolisé, il se retient de ne pas l’enlacer totalement. « Je savais pas que tu étais un oiseau de nuit deux fois d’affilé ! » plaisante-t-il avec un clin d’œil. Il a eu connaissance de sa soirée avec ses copines de la faculté, hier, le jour de son anniversaire. Il n’a pas été invité, mais il a bien pris, elle souhaitait sûrement se retrouver qu’entre filles. Certes, il aurait apprécié être proche d’elle, mais il se dit que le temps perdu peut se rattraper aujourd’hui. « Joyeux anniversaire, cette fois-ci en face. » lui dit-il en s penchant vers elle, et en baissant la voix, comme si cela devait être un secret entre les deux. Puis il tend son verre pour trinquer avec elle. Peut-être qu’il entendra des réflexions plus tard s’il s’éloigne trop des autres, ou autre. Mais il s’en moque actuellement, ce qu’il veut simplement c’est passé du temps avec Leyla, maintenant qu’elle est là aussi. [/justify]
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Sujet: Re: i'm still in love with the story of us, it was real, those were the golden years (alan) Jeu 17 Oct 2024 - 3:24
Leyla & Alan
Même si Leyla connaissait assurément des gens à cette fête, elle était contente de tomber sur Alan. Y'avait probablement personne qui la connaissait mieux que lui ici et c'était toujours rassurant pour elle d'avoir une personne proche d'elle comme ça dans son espace. Enfin, il fut un temps où ils étaient bien plus proches que ça. Mine de rien, la distance et le temps avait beaucoup joué. Probablement que le fait qu'elle lui dise qu'elle avait un copain y'a quelques mois de ça aussi. Elle avait été tellement réticente à lui avouer, juste pas peur de le perdre, mais Leyla, c'était une fille honnête. C'était aussi pour ça qu'elle n'avait pas trop tardé avant d'en parler à Elijah. Elle n'avait pas nommé de noms à personne, les chances que tous se connaissent étaient minces alors ça ne valait pas vraiment la peine. De toute façon, c'était pas ça l'important. L'important était de comprendre comment elle se sentait par rapport à chacun d'eux. C'était pas le genre de fille à jouer sur deux tableaux, elle se détestait même de s'être retrouvé dans cette position, mais... le coeur veut ce que le coeur veut faut croire. Ce soir, il voulait définitivement Alan, ou en tout cas, être près de lui. Il semblait un peu hésitant à la prendre dans ses bras, comme si un truc s'était brisé entre eux durant les derniers mois. Faut dire aussi qu'il n'avait aucune idée de ce qui se tramait dans sa tête à elle. S'il avait déjà été un peu plus flirty, elle lui avait coupé le truc assez vite alors forcément de voir les rôles inversés, ça allait demander des explications et p'tête même un p'tit moment pour s'en rendre compte. Au moins, il avait l'air sincèrement heureux de la voir. « C'est pas dans mes habitudes, mais j'avais l'impression que l'occasion valait la peine. » dit-elle avec un petit rire. L'occasion étant son anniversaire. Sinon, c'était bien vrai qu'on ne l'a prenait pas à sortir deux soirs d'affilés. P'tête que ça aussi, c'était sur le point de changer. Elle garda son regard planté dans celui d'Alan alors qu'il se penchait vers elle et cognait son verre contre le sien. « Merci. » dit-elle tout bas avec un sourire avant de boire une gorgée de son verre. « Tu sais que tu es le seul qui m'a écrit pour me souhaiter un joyeux anniversaire ? Mis à part mes copines avec qui j'étais, évidemment. » dit-elle surtout pour lui montrer que ça lui avait fait plaisir. Elijah ne lui avait pas écrit, mais ça c'était assez compréhensible. Son oncle et sa tante qui voyageaient, vivaient leurs vies ailleurs non plus. Mis à part eux, en fait, y'avait plus personne pour lui écrire à Leyla. Même Lewis qui avait disparu de Bowen ne lui avait pas écrit alors qu'ils avaient été plutôt proches à un moment. Elle n'en voulait à personne, mais ceux qui y pensaient, ça lui faisait particulièrement plaisir. « Donc merci pour ça aussi. » dit-elle avec un sourire, s'étirant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue d'Alan. Elle n'avait pas de réputation à préserver, elle, et ne connaissait pas suffisamment les gens présents pour s'inquiéter qu'on la voit avec Alan comme ça. Puis même si c'était le cas, elle ne faisait rien de mal. De toute façon, tout le monde ici était plutôt saoul et personne ne faisait vraiment attention à eux, qu'elle avait l'impression.
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Sujet: Re: i'm still in love with the story of us, it was real, those were the golden years (alan) Lun 21 Oct 2024 - 20:50
Malgré la présence de ses amis autour de lui, Alan s’est automatiquement tourné vers Leyla quand il l’a aperçue, et surtout, quand elle est venue lui parler. C’est un belle surprise, très agréable surprise. Il savait qu’elle était sortie la veille, et il la connaissait, Leyla. Quand il était au Chili, il insistait souvent pour qu’elle sorte deux fois d’affilé (même si elle a rarement réellement refusé, de ses souvenirs). Il se demande par quel miracle elle se trouve là. Puis une fraction de seconde s’écroule pour qu’il comprenne. Son copain, ou son ex-copain, il ne sait plus trop doit être là aussi. Et ça doit être grâce à lui sa présence. De suite, cela refroidit ses pensées. Mais il ne le montre pas, ce n’est pas son genre d’exposer ses émotions comme ça, surtout devant pleins de mondes. Il se dit qu’il pourrait peut-être avec Leyla, mais il n’a pas encore osé. Alors il se retient, la salue, et rit avec elle comme si de rien n’était. « Tu as raison, Alvarez, l’occasion de croiser des gens cools vaut largement la peine. » plaisante-t-il, toujours avec son petit humour parfois douteux, parfois hasardeux, à faire souffler du nez plus d’une personne, mais à dégoter quelques beaux sourires. Il se sent un peu pousser des ailes en la voyant, et s’approche d’elle pour lui toucher quelques mots qu’il n’a pu lui dire que par message, hier. L’arrière-pensée de son ex-petit copain (ouais ça doit bien être ex, espère-t-il) reste derrière sa tête, et ses actions ne peuvent pas être mal interprétées ainsi, ils sont amis, voilà tout. Il boit une gorgée, puis sourit à son remerciement avant d’écarquiller légèrement les yeux (pas trop, il ne faut pas que ça se voit non plus, même si Alan a un visage assez expressif). Il a été le seul ? Avec ses copines ? Et donc, ce mec-là, dont elle avait parlé avant, ne lui a pas envoyé de message ? Il est surpris, encore une fois. Ce n’est donc pas grâce à lui qu’elle est là, alors. Il n’est peut-être même pas dans cette pièce aussi. « Oh, la prochaine fois je veillerai à ce que tout Bowen t’envoie un message. Tu mérites bien plus que ça, ils savent pas encore qui tu es vraiment. » complimente-t-il. « A moins que tu me caches que tes copines représentent la moitié de Bowen. » hausse-t-il les épaules en la bousculant légèrement pour continuer à la taquiner. C’est ce qu’Alan sait faire le mieux : plaisanter, faire rire les gens, et rire aussi. Alors, il continue dans cette lancée, pour ne pas la décevoir. Puis, il observe Leyla se pencher et se mettre sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser sur sa joue. Une troisième surprise pour Alan. Décidemment, cela ne s’arrêtera pas (et il ne souhaite pas que ça s’arrête si ça continue ainsi). Ca a fait quelque chose au cœur d’Alan. Un battement plus fort, ou un battement raté, il ne sait plus, c’est allé trop vite pour qu’il comprenne bien la situation. Pourtant c’était agréable et doux, il voudrait que cela recommence encore une fois, puis une autre, une quatrième fois, et même mille fois. Automatiquement, il s’approche à nouveau de Leyla et son bras passe derrière son dos pour y déposer quelques caresses. Enfin, il se penche vers elle. « Ne me remercie pas, je ne me suis pas forcé à t’écrire. » répond-il avec un petit clin d’œil. Oh non, bien au contraire, il a été heureux de lui envoyer ce petit message. Il souhaiterait la prendre dans ses bras, maintenant, mais il se retient, encore une fois. Ca le démange, ça le brûle, et il ne le montre pas. Il intériorise tout, et c’est plutôt un exploit, lui qui est plutôt explosif. Il regarde autour de lui, rie ne l’indique si un de ses étudiants est ce mec. Alors il tente quelque chose. « Oh, j’aime bien cette musique ! » s’exclame-t-il, un petit mensonge pour Alan. Non pas qu’il déteste la musique, mais c’est fort de dire de bien l’aimer. « Puis-je te demander quelques pas ? A moins que tu sois attendue autre part ? » propose-t-il en tendant sa main. « De mon côté, ils remarqueront pas de suite mon absence » désigne-t-il en riant d’un coup de tête son groupe qui vient de lancer une tournée de shots. Voilà la technique qu’Alan a trouvé pour en avoir le cœur net sur la personne qui accompagne Leyla. Et puis, ce n’est pas trop engageant, ce n’est qu’une danse. Les amis dansent ensemble aussi, non ?
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Sujet: Re: i'm still in love with the story of us, it was real, those were the golden years (alan) Hier à 21:25
Leyla & Alan
Les blagues d'Alan, elles avaient peut-être déjà énervé Leyla. Au début, surtout, avant qu'il ne la charme, avant qu'elle ne le connaisse comme elle le connaissait aujourd'hui. Au départ, elle l'avait trouvé un peu con, peu sérieux, bien trop joueur et bien trop confiant. Ses perceptions avaient vite changées une fois seule avec lui. Seuls contre le monde à Valparaíso. Il n'avait pas été le même devant ses potes. Normal, probablement. Tous les jeunes adultes pouvaient être différents en présence de leurs copains. C'est vraiment en one on one qu'Alan avait brillé, qu'il avait sorti ses réflexions plus poussées, un sourire plus sincère, des blagues un peu moins débiles et qu'il l'avait séduite. Peu importe ses blagues ce soir, there was no going back, Leyla gardait ce côté de sa personne en tête et ne pouvait juste plus le trouver p'tit con. Elle rigolait donc pleinement à ses blagues ce soir, probablement grandement aidée par l'alcool consommé. Ça ne l'aidait pas seulement à rire, elle était un peu en mode flirt, Leyla. Enfin, autant qu'elle pouvait l'être. Quand on la connaissait bien, on savait que c'était pas un de ses grands talents. Autant elle n'était pas si mal pour communiquer, elle restait un peu timide et assez maladroite avec la gente masculine vu ses expériences. Elle se sentait quand même plus courageuse pour prendre les devants, ce soir. « Pas tout à fait, mais vu la grosseur de la ville, ça n'aurait pas été si surprenant. » dit-elle en riant avant de se lever un peu pour déposer un baiser sur sa joue. Juste faire ça, ce n'était pas dans ses habitudes, mais là, ça lui semblait naturel de le faire. C'était aussi un moyen d'envoyer un petit signal à Alan. Qu'elle était célibataire, qu'elle l'appréciait beaucoup, encore, qu'elle était partante pour un peu de contact physique. Elle ne savait pas s'il avait compris tout ça, mais il devait forcément avoir compris un peu le dernier point puisque son bras se retrouva dans son dos et que sa main la caressait légèrement. Juste ça et automatiquement, elle se sentait bien, Leyla. C'était nouveau, différent. Pas comme avec Elijah, où elle se sentait automatiquement en sécurité. Définitivement différent, mais bien. Elle lui fit un grand sourire lorsqu'il mentionna qu'il ne s'était pas forcé pour lui écrire, se contentant de soutenir son regard. Il détourna finalement le sien pour regarder autour avant de le rediriger vers Leyla en parlant de la musique. Elle savait pas trop où il voulait en venir en mentionnant aimer la chanson, mais son sourire s'élargit lorsqu'il lui tendit la main. C'était un peu le geste qu'elle attendait, la brune. Le petit pas vers elle pour qu'elle se sente un peu plus confiante de lui laisser savoir son intérêt ou quelque chose du genre. En fait, elle n'avait aucun plan en tête, Leyla, mais après être tombé sur Alan, celui qui l'avait assez marqué pour qu'elle mette fin à son couple, et bien elle voulait juste passer sa soirée avec lui. C'était rassurant de savoir qu'elle ne le dérangeait pas et que ça semblait réciproque. « Je n'ai pas besoin ni envie d'être ailleurs. » dit-elle en attrapant sa main. Ça avait le mérite d'être clair, je pense. Elle jeta un coup d'oeil à ses amis et hocha de la tête pour confirmer ses dires. « Bien hâte de voir si ton rythme s'est amélioré avec les années. »dit-elle en riant, puis Leyla recula légèrement et en le tira avec elle. C'était peut-être pas la chanson de l'année, mais c'était assez rassembleur pour que plusieurs se retrouvent au même endroit pour danser. Ils se fondaient un peu dans la masse, Leyla et Alan, même si forcément, le fait qu'ils se dévoraient un peu du regard devait se voir. Ce genre de moment, alors qu'elle commençait à bouger au rythme de la musique, ça lui donnait des flashbacks des soirées en boite au Chili. Ça la transportait à travers le temps et l'espace et ça lui amenait même un certain réconfort. Elle avait envie de s'accrocher à ça. Elle glissa sa main sur la nuque d'Alan, juste pour le rapprocher d'elle et rester dans son espace malgré la foule.